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Full text of "Description des principaux parcs et jardins de l'Europe : avec des remarques sur le jardinage et les plantations : ouvrage enrichi d'estampes = Bildliche und beschreibende Darstellung der vorzüglichsten Natur und Kunstgärten in Europa : mit Bemerkungen über Gartenkunst und Anpflanzungen : aus dem Französischen"

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in  2010  with  funding  from 

Research  Library,  The  Getty  Research  Institute 


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Aiu  cfi'.'n  Fra/i7ic/ïscnc't  ■ 

Deut»5rli]aiîd  . 


A.  S,  A.  le  Prince 

CHARLES  DE  LIGNE, 

Chevalier  de  l'ordre  souverain  de   la  Toison  d'or, 

Commandeur  de  l'ordre  militaire  de  Marie  Thérèse,  Feldmaré- 
chal  et  Propriétaire  d'un  Régiment  d'Infanterie,  Chambellan,  Con- 
seiller intime  actuel  et  Capitaine  de  la  Garde  du 
Palais,  etc.  etc,  etc. 


Prince! 

L'accueil  que  vôtre  Altesse  a  daigné  faire  à  cet 
ouvrage,  semble  ni'authoriser  à  la  prier  de  vouloir 
en  accepter  la  dédication,  et  à  qui  pourrois  je  le 
dédier  avec  plus  d'espoir  d'en  obtenir  la  permis- 
sion? qu'à  celui,  dont  les  écrits  sur  le  jardinage 
ont  frayé  la  route  du  travail  que  j'ose  Lui  présen- 
ter: j'ai  l'honneur  d'être  avec  le  respect  le  plus  pro- 
fond, 

de  votre  Altesse, 

le  très  humble  et  très  obéissant  serviteur, 


t  Edit  euTi 


Vienne  en  Autriche 
le  r.  Janvier  igi«. 


PRÉFACE. 


J_^e  goût  du  jardinage  est  de  toutes  les  classes  de  la  société  ,  il  est  aussi 
ancien  que  Texistance  humaine.  L'ouvrage  qu'on  présente  au  public  est  donc 
destiné  à  servir  d'amusement  et  d'instruction,  non  seulement  par  la  descrip- 
tion des  jardins  anciens,  et  par  le  détail  de  ce  qui  est  nécessaire  pour 
tirer  le  plus  grand  parti  des  jardins  modernes;  mais  aussi,,  à  donner  dans 
les  plans  des  jardins,  dans  leur  exécution,  leur  entretien  et  la  descrip- 
tion des  bâtiments  et  objets  quelconques  qui  les  décorent ,  les  notions 
qui  doivent  être  observées,  pour  se  procurer  dans  ce  genre  d'amusement 
(le  plus  noble,  le  plus  intéressant  de  tous)  une  satislaction,  une  jouis- 
sance complette. 

Comme  le  but  principal  est  d'amuser,  en  donnant  toutefois  des  leçons, 
sans  occasionner  ni  gène  ni  étude,  il  ne  faut  pas  s'attendre  à  voir  dans  cet 
ouvrage  ,  une  description  botanique  très  détaillée  d'arbres  ,  d'arbustes, 
de  plantes  ,  de  fleurs  ;  il  y  sera  cependant  traité  de  ces  objets, 
mais  d'une  manière  nouvelle ,  et  sous  des  rapports  qui  seront  faciles  A 
comprendre  :  on  ne  rencontrera  que  des  tableaux  de  la  simple  nature,  X 
portée  d'être  goûtés  de  tous  ceux  qui  l'admirent,  même  en  se  procurant 
des  notions  utiles. 

Tout  ce  qui  contribue  à  jetter  de  l'agrément  dans  les  scènes  de  la 
nature,  est  du  ressort  de  l'art  des  jardins;  il  sera  parlé  des  bois,  des 
terres  ,  des  prairies ,  des  vergers  ,  des  eaux ,  des  animaux  même  ;  et 
quoique  toutes  espèces  danimaux  ne  soient  pas  propres  à  toute  perspec- 
tive, il  est  peu  de  personne  qui  ne  sache,  combien  un  troupeau  de  bel- 
les vaches  anime  une  vaste  étendue  de  verdure  ,  ou  les  bords  d'une  bel- 
le rivière,  comment  quelques  chèvres  vivifient  le  sommet  d'un  rocher, 
couvert  ça  et  là,  d'herbes  odoriférentes ,  comment  des  brebis  répandues 
dans  un  vallon  rendent  son  aspect  plus  champêtre;  dès  que  l'homme  se 
propose  de  se  créer   un  séjour  agréable  ,  toute  la  nature  lui  est  ou- 

X 


verte,  depuis  la  simple  fleur,  jusqu'aux  vastes  forêts  ,  il  est  le  maître  de 
transporter  dans  une  perspective,  qu'il  veut  embellir,  tout  ce  qui  flatte 
ses  sens  et  charme  l'imagination;  le  soin  le  plus  important  est  de  rassem- 
bler dans  une  seule  enceinte  ,  les  objets  les  plus  beaux,  les  plus  agréables 
qui  se  trouvent  épars  dans  les  vastes  tableaux  qne  la  nature  nous  présente  j 
mais  ce  soin  a  des  bornes,  c'est  ce  qui  forme  l'art  des  jardins.    ' 

On  pouroit  entrer  ici  en  quelques  détails,  mais  ce  seroit  sortir  des 
bornes  qu'on  s'est  prescrites  dans  cette  courte  préface;  que  n'est  il  pas 
à  dire  sur  les  plantations  ?  sur  la  vitesse  des  croissances  des  arbres  et 
arbustes  ?  sur  le  sol  qui  convient  A  chacun  d'eux  ?  sur  l'harmonie  de  leur 
feuillage  ?  que  n'est-il  pas  ù  dire  sur  l'utilité  de  chaque  espèce?  ce  qui 
même  a  trait  aux  forets  ;  que  n'a-t-on  pas  ù  détailler  sur  les  arbres 
A  fruits  ,  et  ceux-ci  ne  sont  pas  exclus  des  décorations  mêmes  , 
quel  vaste  champ  ne  procurent  pas  les  fleurs  ?  on  se  bornera  h  obser- 
ver, qu'en  traitant  de  tous  ces  objets,  on  s'eiTorcera  de  mêler  l'utile  à 
l'agréable,  et  de  simplifier  autant  que  possible  toutes  les  notions  néces- 
saires. Puisse  ce  fruit  de  plusieurs  années  de  travail  et  d'observations 
plaire  aux  lecteurs. 


NB.   Le  Lecteur  est  prié  de   vouloir  premièrement  parcourir  la  nette  des  fautes 
à  coriger  qui  se  trouve  à  h  dernière  page  de  ce  volume,  pour  éviter  toutes  fausse« 


notions. 


VORREDE. 


(.yeschmack  an  schönen  Garten  ist  nicht  etwa  bloss  das  Eigenthum  der 
gebildeteren  Gassen  i  nein.,  das  Eigenthum  jeder  Classe  von  A4'enschen; 
ist  auch  nicht  etioa  bloss  Modegeschmack;  er  ist  so  alt  als  die  Welt* 
Dieses  Werk  enthält  sowohl  eine  Beschreibung  älterer  Gärten  mit  ei- 
ner Anleituiig,  das  ï^orzuglichste  der  neuem  kennen  zu  lernen ,  als  auch 
Begriffe  und  Regeln ,  die  sich  auf  schöne  Anlagen  von  Gärten ,  auf  Ge- 
bände  und  andere  Gegenstände ^  die  zu  ihrer  Verzierung  dienen,  bezie^ 
hen,  und  in  dergleichen  Unternehmungen  leiten  müssen,  wenn  man  sich 
in  dieser  Art  von  Unterhaltung ,  der  edelsten  und  interessantesten,  Be- 
friedigung und  vollen  Genuss  verschaffen  will. 

Da  der  wesentliche  Zweck  dieses  Werkes,  Unterhaltung,  sich  mit 
Ziuang  und  Anstrengung  nicht  verträgt ,  so  erwarte  man  nicht  eine 
vollständige  und  ausführlichere  Beschreibung  botanischer  Gegenstände, 
die  wohl  alle ,  aber  auf  eine  neue  Art  darin  vorkommen  werden  ,  die 
jedermann  fasslich  seijn  wird  :  nur  einfache  Naturgemähide,  geniessbar 
jedem  Freunde  und  Bewunderer  der  schönen  Natur,  die  zugleich  nützen 
u.id. ergötzen,  sollen  den  Inhalt  dieses  Werkes  ausmachen. 

Was  immer  für  Gegenstände  in  das  Gebieth  der  Gartenkunst  ge- 
hören, sobald  sie  dazu  dienen,  den  mannigfaltigen  ländlichen  Natursce- 
nen  höhere  Anmuth  zu  leihen  ;  so  hat  man  Gelegenheit  von  Wäl- 
dern ,  Auen  ,  Landschaften  ,  Wiesen,  Gewässern  und  einigen  Gat- 
tungen von  Thieren,  auch  ein  und  das  andere  Wörtchen  zu  sagen;  denn 
wiewohl  sich  nicht  jede  Gattung  Thiere  in  jede  Anlage  schickt,  so  weiss 
man  doch,  wie  sehr  eine  Heer  de  schöner  Kühe  die  grüne  Fläche,  worein 
sich  das  Auge  so  gern  verliert,  oder  die  reitzenden  Ufer  eines  stillen 
Flüsschens  hebt;  wie  sehr  einige  Gemsen  und  Ziegen  den  steilen  Abhang 
eines  Felsens,  nur  hier  und  da  mit  dürftigem  Grün  bekleidet,  beleben; 
wie  sehr  eine  Heerde  wollestrotzender  Schafe  in  einem  lieblichen  Thale 
zerstreut ,  den  Reitz    einer  ländlichen  Anmuth  erhöht.    Will  jemand 


den  Plan  zu  irgend  einem  Garten  entiverfen ,  so  steht  ihm  die  ganze 
Natur  zu  Gebothe  mit  all  der  üb  er  sehn)  englichen  Fülle  ihrer  Schönhei- 
ten ,  von  der  einsamen  Blume  an  bis  zum  ernsten  majestätischen  Hai- 
ne—  alles,  ivas  angenehm  in  seine  Sinne  fallt ,  alles-,  was  seine  Phan- 
tasie angenehm  beschäftiget,  darf  er  in  jene  Anlage,  die  er  verschönern 
will,  versetzm.  Seine  angelegenste  Sorge  mus  s  seijn ,  die  reitzendsten, 
bezauberndsten  Gegenden  ,  so  wie  wir  sie  zerstreiLt  erblicken ,  in  ein 
Paradies  zu  vereinigen.  Doch  auch  diese  seine  Sorge  muss  Schran- 
ken kennen ,  und  diese  sind  es  ,  die  die  eigentliche  Gartenkunst  lehrt. 

Man  könnte  sich  hier  noch  in  ein  weiteres  Detail  einlassen ,  allein 
man  würde  daducch  die  Grenzen  Hb  er  schreiten ,  ivelchc  man  sich  in  dieser 
kurzen  forrede  gesetzt  hat.  Man  honnte  z.  B.  auch  noch  vieles  über 
die  Pflanzung  und  die  Geschivinâigkeit  des  IVachsthums  der  Bäume  und 
Gesträuche^  über  das  Erdreich,  welches  einem  jeden  von  ihnen  am  zuträg- 
lichsten ist,  und  über  die  Ziisammenstimmung  des' Laubwerks  vorbrin- 
gen ;  man  könnte  noch  Vieles  über  den  Nutzen  einer  jeden  Gattung 
sagen,  tvelches  vorzüglich  auf  Waldungen  Bezug  hätte;  was  könn- 
te man  ferner  nicht  alles  über  die  Obstbaume  sagen,  welche  keimswegs 
von  den  Gartenverzierungen  ausgeschlossen  sind  R  welch  ein  weites  Feld 
lassen  uns  noch  die  Blumen  übrig  ?  —  Allein  man  will  sich  hier  nur  noch 
die  Bemerkung  erlauben,  dass  man  sich  bestreben  iverde,  das  Nützliche 
mit  dem  Angenehmen  zu  verbinden,  und  alle  nothwendigen  Begriffe  und 
Grundsätze  so  viel  als  möglich  zu  vereinfachen,  wobeij  nichts  zu  wün- 
schen übrig  bleibt,  als  dass  diese  Frucht  einer  mehrjährigen  Anstrengmig 
und  Beobachtung  den  tverthesten  Lesern  ein  angenehmes  und  nützlichjs 
Vergnügen  gewähre. 


NB.    Da  sich  etliche  wesentliche  Fehler  heu  dem  Ahdruc'ke  dieses  Werhes  eingeschli- 

chen  haben,  so    bittet  ma?i  den  Leser   vor  allem  das  zu   Ende  des  ersten   Bandes    ange* 

schlossene    Fehler-Fcrzeichniss   nachzusehen  ,    um  ein    allenfälliges    Missverständniss    zu. 
vermeiden. 


Description 

des   principaux 

Parcs  et  Jardins 

de    l'E  u  r  o  p  e. 

Avec  des  remarques  sur  le  jardinage 
en  général. 


Bildliche   und  beschreibende 

Darstellung 

der    vorzüglichsten 

Natur-  und  Kunstgärten 

in    Europa. 

Mit  Bemerkungen  über  Gartenkunst 
überhaupt^ 


CHAPITRE  PREMIER. 

Du  plan  d'un  parc  ou  jardin  à  l'an- 
glaise. 

-L^'attention  d'une  personne  qui  se  pro- 
pose de  former  un  jardin  à  la  manière 
anglaise ,  est  d'observer  d'abord  le  carac- 
tère du  lieu  qui  lui  est  destiné  ;  mais 
il  faut  bien  se  persuader,  avant  de  mettre 
la  main  à  l'oeuvre  ,  que  toute  tentative 
pour  en  balancer  l'effet  par  des  contrastes, 
sera  sans  succès  :  les  beautés  propres  à  un 
caractère  ne  peuvent  convenir  k  celui  qui 
lui  est  opposé,  une  scène  d'une  exécution 
facile  ,  dans  un  pays  de  montagne  ,  de- 
vient d'une  exécution  souvent  impossible 
dans  un  pays  de  plaine  ;  le  voisinage  des 
lacs ,  des  rivières ,  présente  des  perspec- 
tives et  des  idées,  qu'on  ne  peut  rencon- 
trer ni  concevoir  dans  un  pays  de  forêts, 
de  rochers  et  de  torrents  ;  si  quelquefois 
les  caractères  se  ressemblent,  il  est  encore 
bien  difficile  de  faire  passer  exactement 
les  mêmes  objets  de  l'un  à  l'autre  :  car 
I.  Cahier. 


ERSTES  KAPITEL, 

Fon  dem  Flan  eines  Parks^oder  engli- 
schen Gartens, 

y^     er  einen  Garten  nach  englischer  Ma- 
nier  anlegen  will ,  mufs  vor  allem  die  Be- 
schaffenheit   der    Gegend ,    die    zu    diesem 
Zwecke  bestimmet  wird,  in  Acht  nehmen; 
er  muss  ,   bevor    er  Hand   ans   Werk    legt, 
sich  überzeugen ,  dafs  jeder   Versuch ,    den 
hervorstechenden   Eindruck  ,    der   sein    ihm 
gegebenes  Locale  unterscheidet  ^  mit  contra- 
stirenden  Parthieen  in  Verbindung  zu  setzen, 
scheitern  müsse,   indem  die  einem  Charakter 
eigenen  Schönheiten  es  eben  für  einen  entge^ 
gen  gesetzten  nicht  sind;   eine  Szene,  leicht 
ausführbar  in  einer  gebirgigen  Landschaft, 
wird    oft    in     einer    ebenen   unmöglich  :  so 
biethet    die  Nachbarschaft    von    Seen    und 
Flüssen  Ideen  und  Perspective  dar,  die  man 
in  einer   waldigen  Gegend,  in  der  nur  Fel- 
sen und    reissende    Ströme  sich   durchkreu- 
zen ,   iveder  auffinden ,  noch  erzeugen  kann, 
2fa  selbst  dann,   wenn  sich  auch  bisweilen 
I.  Heft,  A 


souvent  pour  vouloir  imiter  trop  facile- 
ment une  perspective  justement  admirée, 
on  négligera  de  tirer  avantage  de  certaines 
beautés  locales,  qui  sont  toujours  les  pre- 
mières pour  embellir  la  scène,  on  détruira 
ces  beautés ,  trop  occuppé  d'imiter  ce  qui 
fixa  l'attention  ailleurs  ,  on  occasionne- 
ra des  frais  fâcheux  ,  en  formant,  mal- 
gré tous  ses  soins,  une  copie  qui  restera 
fort  au  dessous  de  l'original  ;  ceci  ne  doit 
pas  surprendre,  puisque  dans  toutes  les 
décorations  des  jardins  modernes,  l'excel- 
lence d'une  scetie  originale  consiste  dans 
une  juste  application  des  objets  choisis  au 
sujet  existant,  qu'on  se  propose  d'embel- 
lir, et  deux  sujets  ne  sont  jamais  parfaite-^ 
ment  semblables  dans  la  nature,  *) 


Ce  seroit  également  commettre  «ne 
faute  ,  que  de  borner  ses  soins  à  l'imita- 
tion des  lieux ,  où  l'art  d*uu  certain 
genre  de  jardin,  fut  premièrement  mis  en 
usage;  ainsi,  relativement  a  la  scène  qu'on 
voudroit  établir  dans  un  parc  à  l'an- 
glaise, ce  n'est  pas  tel  ou  tel  jardin  d'an- 
gleterre  qu'on  prendra  pour  modèle  ;  il  faut 
toujours  se  persuader,  quoique  les  jardins 
formés  en  Angleterre  soient  très-recher- 
chés ,  très-dignes  d'attention ,  qu'ils  n'of- 
renc  cependant  qu'une  partie  des  beautés 
de  la  nature  ,  celles-ci  varient  suivant 
les  coatrées,  où  l'art  des  jardins  est  pra- 
ticable ;  les  gazons,  par  exemple,  dont 
on  a  tiré  si  bon  parti  en  Angleterre,  pro- 


die  Charaktere  ähnlich  sind,  ist  es  schwer, 
die  nähmlichen  Gegenstände  aus  dem  einsn 
Locale  in  das  andere  genau  iu  übertragen; 
denn^  indem  man  eine  übrigens  mit  Recht  he- 
wanderte  Anlage  mit  zu  viel  Aengstlichkeit 
nachahmen  will,  vergifst  man  darauf  aus 
gewissen  Localschönh e.iten,  die  immer  eine 
Szene  am  schönsten  kleiden,  den  vVöglichsten 
Vortheil  zu  ziehen,  läfst  diese  von  der  Na 
tur  dargebothene  Schönheiten  oft  ganz  zu 
Grunde  gehen  ^  während  man  zu  sehr  damit 
beschäftiget  ist ,  diejenigen,  welche  unsere 
Aufmerksamkeit  anderswo  auf  sich  zogen, 
nachzuahmen^  und  verursacht  sich  dadurch 
einen  höchst  unangenehmen  Aufwand ,  da 
man  ,  aller  angewandten  Sorgfalt  iinge' 
achtet,  doch  nur  eine  blosse  Copie  bildet, 
die  immer  weit  hinter  dem  Original  bleiben 
wird,  Diefs  darf  niemand  in  Verwunderung 
setzen:  denn  das  eigentlich  Hervorstechende 
einer  originellen  Szene  besteht  in  der  zweck- 
mässigen Verwendung  und  Anordnung  der 
gewählten  Gegenstände  zu  dem  gegebenen 
Sujet ,  und  in  der  Natur  sind  nie  zwe^ 
Sujets  einander  vollkommen  ähnlich.  *) 

Eben  so  wäre  es  gefehlt  ,  wenn  man 
seine  Sorge  auf  die  Nachahmung  solcher 
Gegenden  beschränkte  ,  wo  die  Kunst  für 
eine  gewisse  Gattung  von  Gärten  ihre  er- 
ste Anwendung  jand  ;  man  darf  daher  in 
Hinsicht  einer  Szene,  die  man  gern  in  ei- 
nem Park  nach  englischer  Manier  darstellen 
machte,  sich  nicht  so  geradehin  diesen  oder 
jenen  englischen  Garten  zum  Muster  wäh- 
len ,  man  überzeuge  sich  vielmehr ,  dafs 
selbst  die  englischen  Gärten  ,  so  schön  sie 
sind ,  so  gut  und  so  sorgfältig  sie  behan- 
delt werden  ,  so  sehr  sie  unsere  Aufmerk- 
samkeit verdienen  ,  doch  immer  nur  einen 
kleinen  Thed  all  der  Naturschonheiten  dar- 
stellen, die  sich  in  unendlicher  Mannigfal- 


*)  Ces  principes  généraux  sont  de  Mr.  Whately. 


•)  Dits«  ^Hi^tmtinm   Crmàsnttt  fhi4  vom   Htrrn 
J-fHiaUlty, 


duijent  un  effet  plus  frappant  en  Russie; 
chaquî  pays  a  ses  beautés  particuliè- 
res ;  pour  bien  juger  de  Tart  des  jar- 
dins, il  faut  avoir  parcouru  plusieurs  con- 
trées ,  mais  il  reste  toujours  vrai  ,  que, 
si  l'iispect  des  lieux  étudiés ,  embel- 
lis et  perfectionnés  ,  est  très-utile ,  pour 
diriger  le  jugement  dans  le  choix  et  les 
combinaisons  ;  toutefois ,  en  fait  d'imita- 
tion, si  le  compositeur  le  plus  savant  ne 
s'est  également  rendu  familiers  ces  tableaux 
diversifiés  que  la  nature  nous  présente 
avec  profusion  dans  tous  les  pays  du 
monde ,  et  qui  peuvent  être  adaptés  aux 
scènes  des  jardins  ,  on  sentira  aisément 
dans  son  clioix  et  dans  son  travail,  toute 
la  stérilité  de  ses  idées ,  on  le  verra  em- 
barrassé ,  pour  trouver  des  objets  annalo- 
gues  au  sujet  qu'il  s'est  proposé,  et  ses  ta- 
bleaux se  réduiront  à  des  foibles  imitations^ 
sans  produire  l'effet  désiré. 


L'étude  du  local  est  donc  la  première 
chose  qu'on  doit  observer,  alors  viendront 
se  réprésenter  à  l'imagination  les  jardins 
déjà  admirés,  où  les  beautés  variées  de 
la  nature  ont  été  disposées  avec  goût, 
choisies  et  combinées  avec  art ,  mais  les 
beautés  du  site  même  formeront  le  plus  bel 
ornement  du  plan  qu'on  se  propose,  l'art 
du  jardinier  consiste  à  eu  tirer  le  premier 
parti,  c'est  la  pierre  fondamentale  de  son 
ouvrage. 

Une  description  charmante  des  beautés 
de  la  nature  ,  est  celle  que  nous  donne 
Milton,   du  jardin  d'Eden,  elle  peut  ser- 

I.  Cahier, 


t'rgkeit  über  alle  die  Länder,  wo  Gartenkunst 
anwendbar  ist,  verbreiten.  So  macht  zuni 
Bcyspiel  der  Rasen,  den  die  englischen  Gärt- 
ner so  gut  zu  benutzen  wissen ,  noch  auf- 
fallenderen Effect  in  Russland,  So  hat  jedes 
Land  eigene  Schönheiten.  Um  über  Garten- 
kunst richtig  zu  ürtheilen,  mufs  man  ivohl 
mehrere  Länder  durchwandern  ;  aber  wenn 
auch  ein  Blick  in  die  Gegenden ,  die  bereits 
Kunst  verschönert  hat,  uns  vortrefflich  dazu 
dient,  unser  Urtheil  in  der  JVahl  und  Zu- 
sammenstellung zuleiten,  so  bleibt  es  doch 
immer  wahr ,  dafs  ,  sobald  der  im  Ucbrigen 
auch  noch  so  einsichtsvolle  Unternehmer  ei- 
ner solchen  Anlage  sich  nicht  zugleich  mit 
den  mannigfaltigen  reitZvollen  Gemühlden^ 
die  uns  Natur  in  allenWelttheilen  in  so  gros- 
sem Ueberflusse  darbiethet ,  u?id  welche  alt 
den  verschiedenen  Szenen  der  Kunstgärten 
auf  verschiedene  Weise  sich  aneignen  lasseny 
vertraut  gemacht  hat,  er  dann,  wenn  er  die 
Nachahmung  durchführen  soll,  in  Auswahl 
und  Anordnung  der  Gegenstände  die  gänzli- 
che Unfruchtbarkeit  seiner  Ideen  verrathe. 
Er  wird  in  Verlegenheit  seyn  ,  die  seinem  Su- 
jet anpassende?!  Gegenstände  zu  finden,  und 
seine  Gemähide  werden  sich  in  matten  Nach- 
ahmungen verlieren,  ohne  im  geringsten  den 
gewünschten  Eß'ect  zu  erreichen, 

Studium  der  Localität  sey  also  hey  Anle- 
gung eines  Kunstgartens  unser  erstes  Augen- 
merk :  diesem  folge  die  lebhafte  Vorstellung 
von  Gärten ,  die  ehemahls  unsere  Bewunde- 
rung rege  jnachten,  in  denen  Geschmack  die 
verschiedenen  schönen  Naturszenen  zu  rei- 
hen, und  Kunst  zu  wählen  und  zu  verbinden 
u'Usste  j  jedoch  werden  die  eigenthümlichcn 
Schönheiten  der  Gegend  die  Anlage  am  mei- 
sten zieren,  und  die  Kunst  des  Gärtners  wird 
vorzüglich  darin  bestehen  ,  diese  auch  arri 
meisten   ins  Auge  zu  heben. 

Eine  reitzende  Schilderung  der  schönen 
Natur  ist  jene  Miltons ,  die  er  uns  von 
Edens   Garten  gibt,     Sie    kann  für  jeden, 

I.  mrt.  ,        B 


vir  de  première  leçon  ,  à  quiconque  se 
propose  de  choisir  une  situation  propre 
à  créer  un  jardin  moderne ,  soit  pour  en 
étudier  le  plan  convenable ,  soit  simple- 
ment pour  l'embellir.  ■^) 

„Le  jardin  d'Eden  étoit  placé  au  mi- 
lieu d'une  plaine  délicieuse,  couverte  de 
verdure,  qui  s'étendoit  sur  le  sommet  d'une 
haute  montagne,  et  formoit,  en  la  couron- 
nant, un  rempart  inaccessible,  tous  les  cô- 
tés escarpés  et  déserts  ,  étant  hérissés  de 
buissons  épais  et  sauvages,  qui  en  dcfen- 
doient  l'entrée."  ■ 

„Au  milieu  de  ces  buissons,  s'élevoient 
majestueusement,  à  une  prodigieuse  hau- 
teur ,  des  cèdres ,  des  pins ,  des  sapins, 
des  palmiers ,  qui  étendoient  leurs  bran- 
ches ,  et  en  s'embrassant ,  otïroient  la  dé- 
coration d'une  scène  champêtre;  en  éle- 
vant par  degrés  ,  cimes  sur  cimes  ,  om- 
brages sur  ombrages  ,  ils  formoient  un 
amphithéâtre  ,  dont  les  yeux  étoient  en- 
chantés. Les  arbres  les  plus  élevés  por- 
toient  leurs  têtes,  jusqu'à  la  verte  palis- 
sade, qui,  comme  un  raur,  environnoit  le 
paradis." 


der  tin  Locale  für  einen  Kiimtgarten  aufzu- 
suchen willens  ist,  zur  ersten  Lection  die- 
nen^ wie  er  dasselbe  studieren  und  verschà- 
nern  solle,  *) 

„Edens  beglückter  Garten  lag  mitUn  in, 
einer  Ebene ,  die  über  dem  Gipfel  eines  stei- 
len Gebirges  weit  umher  verbreitet  in  zar- 
ten grünen  Sammt  sich  kleidete.  Um  diese 
Fläche ,  und  um  den  Garten  ,  der  ab  die 
Krone  sich  über  dieselbe  hob,  lief  ringsum 
gethürmter  Felsen  Wall  ,  dessen  schroffe 
einsame  Seitenwände  mit  wildem  undurch- 
dringlichem Gesträuch  verwachsen  ,  jeden 
Eingang  verwehrten,'-'' 

„Mitten  unier  dem  unwirthbaren  Ge- 
sträuche hoben  Fichten  ,  2e.dern  ,  Tannen 
und  Falmbäume  ihr  majestätisches  Haupt, 
ferne  streckend  die  gewaltigen  Aeste  bothen 
sie  in  wechselseitiger  Umarmung  ehrwürdi- 
ge Gruppen  dem  Auge ,  stuffengleich  hoben 
sich  Wipfel  über  Wipfel,  Schatten  über  Schat- 
ten, und  bildeten  so  ein  Amphitheater ,  des- 
sen ylnblick  bezauberte,  die  höchsten  trugen 
ihr  Haupt  empor  bis  zur  grünen  Umzäu- 
nung, welche  das  Paradies  wie  eine  Mauer 
umgab." 


*^ XLden,  "WTiere  delicious  paradise 

Crowns  with  her  inclosiire  green, 

As  with  a  rural  mound ,  the  champain  head 

Of  a  steep  wilderness  ,  whose  hairy  sides 

With  thicket  overgrown  ,  grotesque  and  wild , 

Access  deny'd  t    and  overhead  upgrew 

Insuperable  height  of  loftiest  shade  , 

Cedar ,  and  pine ,  and  fir ,  and  branching  palra , 

A  Sylvan  scene  !  and  as  the  ranks  ascend 

Shade  above  shade  ,  a  woody  théâtre 

Of  stateliest  view.    Yet  higher  than  their  tops 

The  verd'rous  wall  of  paradise  up  Sprung: 


,,Du  centre  de  ce  beau  séjour  ,  qui 
dominoit  tout  le  reste,  nôtre  premier  Père 
pouvoit  libremeut  promener  sa  vue  Sur 
son  empire,  et  en  considérer  les  contrées 
voisines.  Au  dessus  de  la  palissade  et 
dans  l'enceinte  du  Paradis,  regnoient,  tout 
à  l'entour  des  arbres  superbes  ,  chargés 
de  plus  beaux  fruits ,  et  de  Heurs  émail- 
lées  des  plus   brillantes  couleurs." 


„Dans  ce  charmant  paysage,  un  jardirt 
encore  plus  délicieux  avoit  eu  Dieu  lui 
même  pour  ordonnateur,  il  avoit  fait  sor- 
tis de  ce  fertile  sein  ,  tous  les  arbres  les 
plus  propres  à  charmer  les  yeux ,  et  à 
flatter  l'odorat  et  le  goût.  Au  milieu  d'eux 
s'elevoit  l'arbre  de  vie  ,  d'où  découloit 
l'ambroisie  d'un  or  liquide;  non  loin  étoit 
l'arbre  de  la  science  du  bien  et  du  malj 
qui  nous  coûte  si  cher  :  arbre  fatal,  dont 
le  germe  a  produit  la  mort." 

„Dans  les  jardins  couloit  vers  le  midi, 
une  large  rivière ,  dont  le  cours  ne  chan- 


„Aus  der  Mitte  dieses  reitzvoUen  Auf- 
enthaltes konnte  unser  Stammvater  seine 
Blicke  frey  über  den  ganzen  Umfang  sei- 
nes Reiches  erstrecken  und  die  benachbarte 
Gegend  betrachten.  Innerhalb  der  grünen 
Umzäunung  und  ringsumher  im  heiligen 
Kreise  des  Paradieses  standen  Bäume,  die 
theils  unter  der  Last  der  herrlichsten  Früch- 
te sich  beugten^  theils  den  blendenden  Far- 
benschmuck und  balsamischen  Geruch  ihrer 
Blühten  ringsumher  verbreiteten," 

„Umgeben  von  ländlichen  Reitzen  der 
schönen  Natur,  hatte  ein  noch  herrlicherer 
Garte?!  den  Allmächtigen  selbst  zum  Schö- 
pfer und  Gärtner,  der  dessen  fruchtbarem 
Schoosse  Pflanzen  ,  gefällig  dem  Auge,  duf- 
tend und  süsser  quiekend  entsprossen  hiess. 
Aus  ihrer  Mitte  ragte  empor  der  Baum  des 
Lebens,  dem  flüssigen  Golde  gleich,  Ambrosia 
entträufelte  ;  nicht  fern  von  ihm  stand  der 
Baum  der  Erkenntniss  des  Guten  und  Ba- 
sen, verderbenschwanger,  er,  dessen  Knospe 
den   Tod  gebar." 

„Den  Garten  dttrcJifloss  von  Norden  nach 
Süden  ein  breiter  Fluss,    der,  ohne  seinen 


Which  to  our  gênerai  sire  gave  prospect  large 
Into  his  nether  empire  neighb'ring  round. 
And  higher  than    that  wall  a  circling  row 
Of  goodliest  trees  ,  loaden  with  fairest  fruit  , 
Blossoras  and  fruits  at  once  of  golden  hue, 
Appear'd  ,  with  gay  enamel'd  colours  mix'd, 

in  this  pleasant  soil 

His  far  more  pleasant  garden  God  ordain'd. 

Out  of  the  fertile  ground  he  caus'd  to  grow 

AU  trees  of  noblest  Kind  for  sight ,  smell ,  taste  i 

And  ail  amid  thera  stood  the  tree  of  life  , 

High  eminent ,  blooming  ambrosial  fruit 

Of  vegetable     gold  ;  and  nexd  to  life , 

Ont  death,  the  tree  of  Knowledge,  grevr  fast  by^ 


B 


geölt  point ,   mais  qm   dlsparoissoit  sous 
la  montagne  du  Paradis,  et  dont  la  masse 
le  coiivroit  entièrement  :  le  Seigneur  ayant 
posé  cette  montagne,  qui  setvoit  de  fon- 
dement à  son  jardin ,  sur  cette  onde  ra- 
pide, qui,  doucement  attirée  par  la  terre 
altérée  et  poreuse,  montoit  dans  ses  veines 
jusqu'au  sommet ,  d'où  elle  sortoit  en  fon- 
taine claire,  et    se   partagoit   en   plusieurs 
ruisseaux    qui  ,  après  avoir  arrosé  tout  le 
jardin  ,  se   réunissaient    pour    se  précipi- 
ter   du  haut    de  cette  montigne  escarpée, 
et  après  avoir  formé  une  superbe  cascade, 
se    divisoient    en     quatre    principales    ri- 
vières." 

„Que  n'est-il  possible  à  l'art  de  décrire 
cette  fontaine  de  saphir  ?  dont  les  ruis- 
seaux argentins  et  tortueux  ,  roulant  sur 
des  perles  orientales  et  sur  des  sables  d'or, 
formoient  des  labyrinthes  infinis  sous  les 
ombrages  qui  les  couvroient,  en  versant 
le  nectar  sur  toutes  les  plantes  ,  et  nour- 
rissant des  Heurs  dignes  du  Paradis  ;  elles 
n'étoient  point  rangées  en  corapartimens 
symmétriques  ,  ni  en  bosquets  faqonnés 
par  l'art;  la  nature  bienfaisante  avoit  pro- 


Lnuf  tu  ändern ,  unter  dem  steilen  Gebirge 
des  Paradieses,  das  über  ihm  lastete  ,  ver- 
schwand. Der  Herr  hatte  dieses  Gebirge, 
das  seinem  Garten  zur  Grundfeste  dienen 
sollte ,  über  die  reissende  Woge  gewälzt. 
Sanft  schlürfte  nun  der  dürstenden  Erde 
Mund  die  kühle  Fluth ,  und  verbreitet  sie 
in  ihre  Adern  bis  zum  Gipfel  ,  ivo  sie  in 
Gestalt  einer  lichten  (Quelle  hervorsprudelte^ 
und  sich  sodann  in  mehrere  Bäche  schied, 
welche  den  ganzen  Garten  befruchtete?!,  und 
sich  nur  wieder  vereinigten ,  brausejid  die 
schäumenden  Felsen  herab  zu  stürzen,  und 
sich  sodann  wieder  in  vier  Hauptflüsse  zu 
theilen." 

„Warum  vermag  es  nicht  Kunst ,  unse- 
rem Auge  den  Saphyr  jener  Strahlenquelle 
zu  zaubern  ?  aus  der  manch  Bächlein  zit- 
ternd über  Gold  und  Perlenkiess  unter  blü- 
henden Laubgew'ôlben  in  unendliche  Lahy^ 
rinthe  sich  verlor,  frisches  Leben  und  froh' 
lieh  Gedeihen  gehend  jeder  Pflanze  und  Blu- 
men ,  holde  Töchter  des  Paradieses  ,  küs- 
send. Da  gab  es  kein  gezirkeltes  Beet,  kei- 
ne symmetrischen  und  geschnitzten  Al- 
leen ;  überall  hatte   die   wohlthätigc    A'Iut- 


Knowdledge  of  good  bought  dear  by  knowing  ill  , 
Southward  through  Eden  went  a  river  large, 
Nor  chang'd  his  course  ,  but  through  the  shaggy  hill 
Pass'd  underneath  ingulPd  ;  for  God  had  thrown 
That  mountain  as  his  garden  mould  high  räis'd 
lipon  the  rapid  current ,  which  through  veins 
Of  porous  earth ,  with  kindly  thirst  up  drawn, 
Rose  a  fresh  fountain,  and  with  many  a  rill 
Water'd  the  garden  ;  thence  united  feil 
Dovra  the  steep  gläde,  and  met  the  nether  flood , 
Which  frora  his  darksome  passage  uow  appears , 
And  now  divided  into  four  main  streams  , 
Runs  diverse ,  wand'ring  many  a  famous  realm 
And  country,  whereof  here  needs  rio  account; 


ili^ué  des  beaiitJs  sans  nombre  sur  les 
collines  et  dans  les  vallons  ;  ses  richesses 
(itoient  répandues  avec  profusion  sur  les 
plaines  découvertes  qu'échauffent  douce- 
ment les  rayons  du  soleil  ,  et  dans  ces 
berceaux,  où  des  ombrages  épais  conser- 
vent pendant  l'ardeur  du  jour  une  agréable 
i'raicheur." 

„Cette  heureuse  et  chumpêtre  habita- 
tion charmoit  les  yeux  par  sa  variété,  la 
nature,  encore  dans  son  enfance,  mépri- 
sant l'art  et  les  règles,  y  déployoit  toutes 
ses  grâces  et  toute  sa  liberté.  On  y  voyoit 
des  champs  et  des  tapis  verds  admirable- 
ment nuancés,  environnés  de  riches  bocages 
remplis  d'arbres  de  la  plus  grande  beauté  : 
des  uns  couloient  les  baumes  précieux,  la 
myrrhe  et  les  gommes  odoriférantes  ;  aux 
autres  étoient  suspendus  des  fruits  bril- 
lants et  dorés ,  qui  charmoient  l'oeil  et 
le  goût.  Tout  ce  que  la  fable  attribue  de 
merveilleux  aux  vergers  des  Hespérides, 
s'offroit  réellement  dans  l'admirable  jardin 
d'Eden  :  entre  ces  arbres  paroissoient  des 
tapis   de    verdure  ;    sur  les  penchans   des 


trr  iVatur  v}it  verschwenderischer  Hatid  ih- 
ren Segen  über  schwelUnde  Hügel  und  in 
den  lieblichen  Thälern  verbreitet;  in  üppi- 
ger Fülle  prangten  ihre  zahllosen  Reitze  in 
der  lachenden  Ebene ,  die  sanft  der  Sonne 
Strahl  wärmte^  und  in  den  einsamen  Lau- 
ben^ deren  dicht  verschlungene  Zweige  am 
schwülen  Mittag  süsse  Kühlung  wnsäU' 
sehe.'-'- 

„Allenthalben  both  sich  wechselnde  An-^ 
sieht  dem  Auge,  und  die  noch  haum  geborne 
Natur,  verachtend  Regeln  und  Kunst,  hatte 
schon  all  ihre  Grazien,  all  die  tausendfäl- 
tigen Schönheiten  in  ihrer  Freyheit  vollem 
Triumphe  vereinigt  :  schon  nickt  die  goldene 
Saat  unter  der  Früchte  Last  ;  schon  wallet 
grün  der  Flurcti  Teppich  mit  lieblichem  Blu- 
menschmelz  durchwirkt  ,  den  üppiges  Ge- 
sträuch mit  empor  ragende}!  Blumen  kränzt; 
von  diesen  entperlen  den  einen  köstlicher 
Balsam,  Myrrhen  und  JVohlgeruch  duftender 
Gummi  ,  goldene  Früchte  prangen  an  an- 
dern; kurz,  alle  die  Wunder,  die  einst  die 
fabelnde  Forzeit  von  Hesperiens  Gärten  dich- 
tete, both  Edens  göttlicher  Garten  dem  stau- 
nenden Auge  verwirklicht  dar.  Schimmernd 


But  rather  to  teil  hoM»-,  if  art  could  teil , 

How  from  that  sapphire  fouut  the  crisped  broots, 

RoUing  on  orient  pearls  ,  and  sands  of  gold, 

With  mazy  error  under  pendent  shades 

Ran  nectar,  visiting  each  plant,  and  fed 

Flow'rs,  worthy'  of  paradise ,  which  not  nice  art, 

In  beds  and  curious  knots ,  but  nature  boon 

Pour'd  forth  profuse  on  hill  and  dale  and  plaia  , 

Both  where  the  morning  sun  first  warmly  sniote 

The  open  field ,  and  where  the  unpierc'd  shade 

Imbrown'd  the  noontide  bow'rs.  Thus  was  this  place 

A  happy  rural  seat   of  various  view's  ; 

Groves  whose  rieh  trees  wept  odorous  gums  and  balm , 

Other«  whose  fruit ,  burnish'd  with  golden  riud , 


valions  et  des  petites  collines,  on  \oyoit 
des  troupeaux  qui  paissoient  l'herbe  tendre; 
ici  des  palmiers  couvroient  des  jolis  mon- 
ticules ;  là  serpentoient  des  ruisseaux  dans 
le  sein  d'un  vallon  couvert  de  fleurs,  qui 
présentoit  ses  richesses  de  toutes  cou- 
leurs ,  parmi  lesquelles  brilloit  la  rose 
sans  épines." 

„D'un  autre  côté  paroissoient  des  grot- 
tes impénétrables  aux  rayons  du  soleil, 
et  des  cavernes,  où  regnoit  une  fraîcheur 
délicieuse  ;  elles  c'toient  couvertes  de  vignes 
qui,  étendant  de  tous  côtés,  leurs  bran- 
ches flexibles,  offroient  en  abondance,  des 
grappes  de  pourpre.  Les  ruisseaux,  cou- 
lant avec  un  doux  murmure  fomioient 
d'agréables  cascades  le  long  des  collines, 
et  se  dispersoient  ensuite,  ou  se  rôiinis- 
soient  dans  un  beau  lac ,  qui  présentoit 
son,  miroir  de  cristal ,  à  ses  rivages  cou- 
verts de  fleurs  et  couronnés  de  myrtes. 
Les  oiseaux  formoient  un  choeur  mélo- 
dieux ,  et  les  zephirs ,  portant  avec  eux 
les  odeurs  suaves  des  vallons  et  des  bo- 
catres ,    murmuroient  entre  les  feuilles  lé- 


hîickie  durch  die  Aeste  des  Angers  Grün, 
und  am  abhängenden  Thaïe,  und  auf  den 
kleinen  Hügeln  weideten  fröhliche  Heerden 
im  zarten  Grase  ;  hier  umschatteten  Palmen 
den  niedlichen  Hügel ,  dort  schlangelten  sich 
viurmclnde  Bäche  durchs  Thal  voll  duften- 
der Blumen,  die  sich  mit  tausend  1-arben 
schmückten  ,  und  unter  welchen  die  Rose 
ohne  Dornen  glühte,'-'' 

„Auf  der  andern  Seite  wölbten  sich  Grot- 
ten ,  in  die  kaum  verstohlen  ein  Sonnenblick 
drang  ,  und  in  welchen  lieblich  Kühle  ath- 
niete  ,  iruchernd  umschlangen  sie  buhlen- 
de Reben,  an  welchen  schwellend  der  Trau- 
ben Purpur  hing.  Irrende  Bäche  umschlan- 
gen die  Hügel^  deren  Abhang  sie  plätschernd 
enthüpften,  nun  einander  flohn  ^  nun  wieder 
im  stillen  See  begegneten ,  in  dessen  freund- 
lichem Spiegel  das  blumige  Ufer  sich  schaute, 
Chore  von  Vögeln  begannen  melodisch  den 
Zaubergesang ,  auf  zarten  Schwingen  ent- 
führte der  lose  West  dem  Busch  und  Jlial 
die  süssen  Gerüche,  und  fiüsterte  heimlich 
im  sanft  erbebenden  Laube ,  während  Pan 
mit    den    Hören   und  Grazien  tanzte  ,  und 


Hung  amiable  ,  Hesperian  fables  true , 

If  tiue ,  here  only' ,  and  of  delicious  taste  : 

Betwixt  them  lawns  ,  or  level  downs  ,  and  flocks 

Grazing  the  tender  herb  ,  were  interpos'd, 

Or  palmy  hillock  ;  or  the  flovt^'ry  lap 

Of  some  irriguons  valley  spread  her  store  , 

Flow'rs  of  all  hue ,  and  m  ithout  thorn  the  rose  : 

Another  side  ,  umbrageous  grots  and  caves 

Of  cool  recess ,  o'er  which  the  mantling  vine 

Lays  forth  her  purple  grape  ,  and  gently  creeps 

Luxuriant  ;  meanwhile  murm'ring  waters  fall 

ÎDown  the  slope  hills  ,  dispers'd  ,  or  in  a  lake  , 

That  to  the  fringed  bank  with  myrtle  crovi^n'd,. 

Her  crystal  mirror  holds ,  unite  their  streams. 


gérement  agitées,  tandis  que  Pan  dansant 
avec  les  Grâces  et  les  Heures,  menolt  à  sa 
suite  un  printems  éternel." 

Cette  description  du  poëte  anglais  a  été 
connue  ,  un  demi  -  siècle  ,  avant  que  ses 
compatriotes  ont  cherché  à  l'imiter,  dans 
un  genre  de  jardinage ,  qui  sera  toujours 
d'autant  plus  agréable ,  qu'il  approchera 
d'avantage  de  la  simplicité  des  beautés  de 
ia  nature. 


mit  se'innn  Gefolgt  den  immer  entfliehenden 
Frühling  verband.'''' 

Diese  Schilderung  des  englischen  Dich' 
ters  war  ein  halbes  Jahrhundert  bek.innt^ 
bevor  seine  Landsleute  anfingen  ,  ih  i  m 
einer  Art  von  Gärtnerey  nachzuahmen,  die 
desto  mehr  Beyfall  finden  wird  ,  je  mehr 
sie  sich  der  schùnen  Einfalt  der  Natur 
nähert. 


Avant  de  poursuivre  à  traiter  des  no- 
tions générales  sur  le  jardinage ,  on  pas- 
sera à  la  description  du  fameux  jardin  de 
Sto-we  ;  ce  parc,  un  des  plus  anciens  dans 
le  genre  moderne  ,  doit  tenir  le  premier 
rang,  afin  de  suivre  graduellement  le  plan 
qu'on  s'est  proposé  dans  cet  ouvrage. 

Le  célèbre  réformateur  du  jardinage, 
Kent  eut  la  gloire  d'introduire  dans  sa 
patrie  la  méthode  la  plus  naturelle  de 
iormer  des  jardins,  il  fut  le  premier  qui 
osa  s'écarter  vers  l'an  T720  des  règles  de 
Le  Notre,  dans  la  composition  des  bos- 
quets d'Esher  ,  maison  de  plaisance  du 
Ministre  Pelham,  Les  anglois  reçurent  avec 
transport  un  genre  si  attrayant,  si  anna- 
logiie  à  leur  caractère  naturel  ennemi  de 
l'uniformité  ;  les  progrès  du  nouvel  art 
furent  très-rapides,  et  ses  productions  ont 
été  d'abord  très-variées  et  très-perfection- 


Bevor  man  fortfährt ,  von  allgemeinen 
Begriffen  über  Gartenbau  zu  handeln ,  tviri 
die  Beschreibung  des  berühmten  Parks  von 
Stowe ,  eines  der  ältesten  nach  moderntm 
Gcschmacke  ,  welcher  die  erste  Stelle  ver- 
dient, geliefert,  um  stuffenweise  dem  Ent- 
würfe zu  folgen ,  den  man  sich  bey  diesem 
îf^erke  gemacht  hat. 

Kent,  der  mit  so  laut  m  Bey  falle  belohnte 
Umstaltcr  des  Gartenbaus  hatte  den  Ruhm, 
unter  seinen  Landsleuten  die  alLrnatürhchste 
Manier  in  Gartenanlagen  einzuführen  ,  er 
tvar  der  erste,  der  im  Jahre  1720  es  wagte,  zu 
Esher,  eiw  m  Landsitze  des  Ministers  Pelham, 
in  Anordnung  seiner  Lusthayne  und  Busch- 
wäldchen sich  vom  Regelzwange  des  Le 
Notre  zu  befreyen  Mit  Enthusiasmus  nahm 
der  Britie  eine  Manier  so  anziehend  an  und 
für  sich ,  so  übereinstimmend  mit  seinem 
Charakter  und  seinem  natürlichen  Abscheu 
gegen   alles  Einerley  auf.    Auch  waren  die 


The  birds  their  quire  apply  ;  airs,  vernal  airs, 
Breathing  the  smell  of  field  and  grove,  attune 
The  trembling  leaves,  while  universal  Fan, 
Knit  with  the  Grâces  and  the  Hours  ,  in  dance 
Led  on  th'  eternal  spring. . — 

Book    IV, 


e.  Cahier» 


».  Heft. 


10 


nées    dans    toutes    le.s     provinces    de   la 
Grande-Bretagne. 


Mais  mie  composition,  à  laquelle  Kent 
mit  toute  son  étude  ,  fut  le  jardin  de 
Stowe  ,  dont  le  plan  est  ici  joint  sub 
Nro.  2, 


Fortscchritte,  die  diese  Manief  machte^  bey. 
nahe  reissend  luid  ihre  JFerke  gleich  Anfangs 
in  allen  Provinzen  Grossbrittanniens  reich 
an  man?iigfaltiger  Schönheit  und  Vollkom- 
menheit. 

Eine  Campostion,  worauf  Kent  all  sein 
Studium  wandte^  war  StowesPark,  tvovoii 
hier  unter  Nro.  2,   der  Plan  folgt. 


DÉSIGNATION 

de  ch?.(]ue  objet  du  plan  de  ce  jardin. 


7.  Statue  éqtiestre  du  Roi  George  pre- 
mier. 

2.  Tapis  vert  de  la  façade  du  nord, 

3.  Maison  et  offices, 

4.  Terrasse. 

^,  Orangeries  et  parterre. 

6.  Jardins  potagers. 

7.  Vaste  pelouse  vers  le  midi. 

5.  Grande  avenue, 

9.  Entrée  du  jardin  Vers  le  midi. 

10.  Temple  de  Vénus  ou  de  Kent. 

11.  Colonne  de  la  Reine. 
la.  Pavillons  de  l'avenue. 

13.  Pyramide  d'Egypte. 

14.  Une  Dryade  dansante, 

l<{.  L'hermitage  de  S,  Augustin. 

16.  Temple  de  Bacchus. 

17.  Colonne  du  Roi. 

18.  La  caverne  de  Didon. 

19.  Le  théâtre  de  la  Reiine. 
îo.  La  Rotonde. 

2î.  Bois   touffu ,    percé    en    différentes 
scènes  agrestes. 

22.  Grande  cascade  et  ruines. 

23.  Chaumière  ou  grotte   du  berger. 

24.  Le  Lac. 

25.  La  pièce  d'eau. 

S.6.  La  rivière  inférieure. 
27.  Le  pont  de  pierre» 
Z^.  La  rivière  supérieure. 


BEZEICHNUNG 

eines  jeden  Gegenstandes,  der  im  Plane 
dieses  Gartens  sich  jhidet, 

1.  Bildsäule    zu  Pferd  von  König  Georg 

dem  Ersten. 

2.  Rasenstück  von  der  nördlichen  Façade. 
ß.  Wohn-  und  andere  Gebäude. 

4.  Terrasse. 

^,  Orangerie  und  Parterre, 

6.  Küchengarten, 

7.  Erhöhter  Rasenplatz  gegen    Mittag. 

8.  Zugang. 

9.  Eingang  von   der   Alittagsseite. 

10.  Tempel  dev   Fenns» 

11.  Säule  der  K'ôniginn. 

12.  Pavillons  an  beyden  Seiten  des  ïVc^es, 

13.  Egyptische  Piramide, 

14.  Eine  tanzende  Dryade. 

IÇ.  Einsiedlerszelle  des  heil.  Augustiji. 

16.  Tempel  des  Bachus. 

17.  Bildsäule  des  Königs. 

18.  Didon's  Höhle. 

19.  Schauplatz  der  Königinn. 

20.  Die  Rotunda. 

21.  Waldung,  die  sich  zu  ländlichen  Au- 
sichte7i  hier  und  da  öffnet. 

22.  Grosser    Wasserfall  und  Ruineiié 

23.  Strohhütte.. 

24.  Der  See. 
2^.   Wasscrstüch 

2.6.  Der  untere   Theil  des  Flusses^ 

27.  Die  steinerne  Brücke. 

28.  Der  obere   Thtil  des  Flusses. 


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II 


29.  Poat  de  Pembroke  ou  de  Palladio. 

29. 

^0.  Monument  de  Congreve. 

30. 

31.  Pavillon  oriental. 

3f. 

32.  Temple  de  l'amitié. 

32- 

33.  La  prairie. 

33. 

34.  Temple  gothique. 

34. 

35.  Grande    colline    ou   pelouse    trian. 

35. 

gulaire. 

36.  Grand     tapis     vert     du     midi     au 

36. 

nord. 

37.  Arc  de  la  Princesse  Amélie. 

37- 

38.  Bois  magique. 

38. 

39.  Temple  de  l'ancienne  vertu. 

39. 

40.  Colonne  rostrale  du  Capitaine  Greri- 

40. 

ville. 

41.  Temple  des  grands  hommes    d'An- 

41. 

gleterre. 

42.  Pièce  d'eau  du  milieu. 

4:!. 

43,  La  rivière  des  aunes. 

43- 

44.  Grotte  de  Vénus, 

4.^. 

45    Eglise  et  cimetière. 

45. 

46.  Colonne  de  Lord  Cobham. 

46. 

47.  Tem^'le  des  Dames. 

47. 

48.  Grand  vallon  qui  traverse  du  cou- 

48. 

chant  au  nord. 

49.  Temple    de   la    concorde   et    de  la 

49. 

victoire. 

50.  Grotte  des  cailloux. 

SO. 

Si.  Cours  et  terrasse  du  nord. 

51. 

52.  Temple  de  la  poésie  pastorale.  — 

52- 

Pemhroh-  oder  PaUadiumshrücke, 
Congrevcs  Denkmah!. 
Der  östliche  Pavillon^ 
Tempel   der  Freundschaft, 
Die   fTiese. 

D:r  gothische    Tempel, 
Grosser    Hligel  ,   oder   dreyeckig    er- 
höhter Rasenplatz. 
Grüne    Fläche      von      Süden     gegen 

Norden. 
Ehrenbogen  der  Prinzessinn  Amalia. 
Magisches  Gehölz. 
Tempel  der  alten  TuTend. 
Bildsäule   des    Schiffscapitains    Grcn- 
ville. 

Tempel    der    grossen    Männer     Eng' 
lands. 

Mitteres    Was  s  er  stück. 
Der  Erlenbach. 
Venusgrotte. 
Kirche  und  Gottesacker. 
Bildsäule  des   Lords  Cobham, 
Frauentempel. 

Langes      Thal     von     Westen    nach 
Norden. 

Tempel     der    Eintracht      und     des 
Sieges. 

Grotte  von  Kiesel. 
Cours  und   Terrasse  gegen  Norden. 
Tempel  der  Pastoralpo'isie. 


DESCRIPTION 

i>  u 

PARC    DE     STOWE. 


s ESCHREIB UN  G 
DES 

GARTENS  VON  STOWE. 


Stowe  est  situé  à  soixante  milles  de 
Londres,  à  un  mille  et  demi  de  la  ville 
de  Ruckingham,  cette  belle  possession  ap- 
partient à  JMylord  Grenville,  l'enceinte  des 
jardins  contient  quatre  cens  arpens,  et  les 
environs  composent  un  parc  très  vaste  des- 
tiné à  la  chasse,  la  maiüou  placée  sur  le 
2,  Cahier. 


Stowe  liegt  60  Meilen  von  London  uni 
1  und  1/2  von  Bukingham,  Mylor  I  Gr-'n- 
ville  ist  der  Eigenthümer  dieses  herrlichen 
Landsitzes.  Ini  Umfange  betragen  die  Gär- 
ten 400  Morgen  Landes,  und  die  umlugen- 
de Gegend  bildet  wieder  einen  weitläafi'^m 
Park,  der  yagd  gewidmet.   Das  Landhaus 

1.  Heft.  D 


la 


sommet  applati  d'une  colline  plus  élevée 
que  toutes  celles  du  voisinage  jouit  de 
tous  côtés  d'une  perspective  superbe,  celle 
qui  s'offre  de  la  grande  colonnade  qui  orne 
le  centre  de  la  faqade  méridionale  (4) 
est  une  des  pins  belles,  on  plane  sur  les 
jardins  ,  sur  la  vaste  prairie  qui  est  au 
delà,  on  découvre  uu  lointain  immense 
dans  la  province. 

Plusieurs  objets  forment  différentes 
perspectives  au  dehors  de  l'enceinte,  une 
belle  arcade  d'ordre  corinthien  est  pla- 
cée sur  la  ligne  de  la  grande  avenue  (8) 
et  sur  le  sommet  de  divers  champs  qui 
s'elevent  ;  c'est  de  cette  arcade  éloignée 
à  une  grande  distance,  qu'on  jouit  de  la 
vue  générale  des  jardins  qui  semblent  s'ap- 
puyer sur  les  collines. 

A  l'extrémité  d'un  tapis  verd,  vaste  et 
parfaitement  uni,  qui  se  trouve  en  face  de 
la  grande  avenue  septentrionale  de  la  mai- 
son (x),  est  placée  la  statue  équestre  du 
Roi  George  premier  (i),  là  commence  une 
vallée  dont  la  pente  est  de  huit  k  neuf 
cent  pieds,  ce  terrein  extrêmement  diver- 
sifié est  couvert  de  toute  espèce  de  trou- 
peaux qui  offrent  une  perspective  des  plus 
agréables  et  des  plus  champêtres  ;  au  delà 
de  cette  vallée  est  un  obélisque  que  Lord 
Temple  fit  ériger  en  17^9  en  mémoire  du 
Major  Général  Wolf,  cet  Obélisque  élevé 
de  plus  de  cent  pieds  est  situé  sur  une 
ëminence  au  milieu  d'une  vaste  prairie 
toujours  peuplée   de  bétail. 

On  trouve  à  un  mille  et  demi  de  l'angle 
oriental  (31)  au  milieu  des  champs  et  des 
prairies,  une  ferme  construite  dans  le  genre 
des  petits  forts  du  quatorzième  siècle,  avec 
des  créneaux  au  sommet  des  murs  ,  cet 
espèce  de  château  est  environné  de  toutes 
sortes  d'arbres,' principalement  du  côté  op- 
posé au  jardin. 

Le  contour  de  l'enclos    est  formé  de 
doubles  rangées  d'arbres,  servant  aux  pro- 


steht  auf  dem  Gipfel  eines  Hagels  j  der  über 
alle  die  andern  emporragt  und  gewährt  al- 
lenthalben die  reizendsten  Aussichten.  Eine 
der  fch'onsten  ist  jene  ,  die  man  vom  gros- 
sen Säulenga?ige  geniesst ,  der  den  Mittel- 
punkt des  Fordertheils  des  Hauses  von  der 
Mittagsseite  (4)  schmückt,  und  von  wel- 
chem das  Auge  die  verschiedenen  Gärten  y 
die  jenseitige  grosse  Aue  und  eine  unabseh- 
liche  Strecke   Landes  beherrscht. 

Ausser  dem  Umfange  des  Parks  biethen 
die  mannigfaltigsten  Gegenstände  beständi- 
gen Wechsel  dem  Auge.  Eine  prächtige  Ar- 
kade steigt  am  Ende  des  grossen  Fahrwegs 
(8^,  der  zum  Lustschlosse  führt,  empor , 
von  wo  aus  man  in  ansehnlicher  Ferne  al- 
le die  Gärten  überblickt,  die  an  den  Hügeln 
lehnen. 

Dem  grossen  Eingange  von  Norden  (2) 
gegenüber  am  Ende  eines  weitläufigen  volU 
kommen  ebenen  Rasenplatzes  ist  die  Bildsäu- 
le von  König  Georg  dem  Ersten  zu  Pferde 
(l).  Hier  beginnt  ein  Thal,  dessen  Abhang 
bis  900  Fuss  beträgt.  Diese  Gegend,  reich, 
an  mannigfaltigen  Schönheiten^  ist  mitHeer- 
den  bedeckt ,  die  dem  Ganzen  eine  angeneh- 
me ländliche  Ansicht  leihen.  j[enfeits  des 
Thals  hebt  sich  ein  Obelisk,  den  Lord  Tem- 
ple im  jfahr  17^9  zum  Andenken  des  Ge- 
nerals JVolf  auf  einer  Anhöhe  mitten  unter 
Wiesen,voll  irrender  Hterden,  über  100 Fuss 
hoch  erbauen  Hess, 


1  und  1/3  Meile  weit  von  der  ostlichen 
Gränze  des  Parks  findet  man  eine  Meyei'ey 
(31),  umgeben  von  Feld  und  Wiese,  ivie  ei- 
ne kleine  Feste  des  i^tenjahrhunderts ,  mit 
Schiessscharten  ,  an  einem  dichten  Gehölze^ 
das  sich  vorzüglich  gegenüber  vom  Garten 
ausbreitet. 

Ringsherum  läuft  eme  doppelte  Reihe 
von  Bäumen ,  die  zum  Spatzierenfahren  und 


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îriénades  â  cheval  et  en  voiture,  cette  pro- 
menade couverte  de  sable  et  ds  gravier 
a  plus  de  quatre  milles  de  circuit  ;  un  fos- 
sé profond  envirotine  l'enseinte.  Ces  jar- 
dins furent  commencés  dans  le  tems ,  où 
la  régularité  étoit  à  la  mode,  et  les  en- 
ciennes  limites  furent  conservées  autant 
que  possible. 

Lorsque  de  la  terra'îse  méridionale  (4) 
qui  domine  la  vaste  pelouse  (7)  on  se  pro- 
pose de  parcourir  ce  superbe  jardin  ,  on 
trouve  d'abord  à  droite  l'orangerie  (ç)  qui 
est  contigue  à  l'aile  gauche  des  batimens, 
des  serres  pour  les  plantes  exotiques ,  et 
un  parterre  où  sont  cultivées  les  Heurs  les 
plus  rechei  chées  :  ce  parterre  est  enraie- 
ment orné  dans  la  bonne  saison  de  plusieurs 
plantes  étrangères. 

A  quelque  distance  de  l'orangerie  et 
dans  la  même  direction  ,  ;^e  présente  uiï 
petit  bois  composi  au  dehors  d'arbres  ré- 
sineux ,  mais  ititerieurement  d'arbres  qui 
perdent  leur  feuillage:  ce  bosquet  conduit 
au  temple  de  Bacchus  (16)  dont  la  gra- 
vure est  ici  jointe  sub  Nr.  ^.  La  construc- 
tion de  ce  temple  est  de  l'ordre  dorique, 
on  y  monte  paf  trois  marches  garnies  de 
Sphinx ,  deux  statues  sont  posées  aux  co- 
tés du  temple,  l'une  de  la  poésie  lyrique, 
l'autre  de  la  poésie  satyrique.  L'intérieur 
représente  le  réveil  de  Bacchus, 

La  scène  qui  s'offre  de  cet  endroit  est 
vaste  et  de  la  plus  grande  beauté,  le  ter- 
rain s'abaisse  insensiblement  de  droite  et 
de  gauche  vers  le  lac  (24),  un  bois  sur 
la  rive  opposée  s'ouvre  alors  pour  décou- 
vrir le  temple  de  Kent  (lo),  c'est  l'ob- 
jet qui  frappe  la  vue  du  spectateur  placé 
au  temple  de  Bacchus  ,  et  qui  excite  le 
plus  son  attention ,  les  perspectives  late- 
rales ne  sont  qu'accessoires  au  tableau 
principal  que  présente  le  lac  et  le  temple 
de  Kent  ;  la  splendeur  de  ce  bâtiment 
élevé  sur   un   monticule  ,  son  image  rè- 


Rnten  bestimmt  ist.  Dieser  Èaum^ang  ist 
mit  Sand  lad  Kies  bestnut ,  und  hat  über 
vier  Meilen  im  Umkreise  ;  ein  tiefer  Graben 
umschüesst  de  i  Garten.  Dieser  ward  in  ei- 
ner Zat  angelegt,  da  noch  Regehiranj 
Mode  ivar.  Die  alten  Grämen  desselben 
irurden   so  viel  m'jglich   beybihalten. 

Gedenkt  man  von  der  mittägigen  Ter- 
russe.,  4)  welche  den  grossen  erhöhten  Ra^ 
seiiplatz  (7)-  beherrscht,  diesen  herrlichen 
Garten  zu  durchwandern  ,  so  l'ùmmt  man 
gleich  rechts  zur  Oraigerie  ('^),  dit  zwn 
linken  Flügel  des  Hauses  gehört ,  und  zu 
Glashäusern ,  worin  ausländische  Pflanzen 
bewahrt  werden ,  dann  zu  einem  Parterre^ 
in  welchem  die  gesuchtesteii  Blumen  gezo- 
gen werden  ,  das  auch  in  der  schönen 
'Jahrszeit   viele  seltene   Pflanzen  zählt. 

In  einer  Entfernung  von  der  Orangé" 
rie  und  in  derselben  Richtung  begegnet  m.iri 
einemkleinen  TVäldchen,  das  von  aussm  von 
immer  gnünen  Bäumen  umkränzt  wird, 
von  innen  solche ,  die  ihr  Laub  verlieren^ 
enthält.  Diess  JVäldchen  führt  zum  Tempel 
des  Bachus  (16)  mit  dorischer  Säulenord- 
nung,  dessen  Zeichnung  unter  Nro.  1^.  fol^t^ 
Man  steigt  auf  drcy  Stufftn,  mit  Sphynxen 
besetzt:,  hinan.  Zu  beydcn  Seiten  des  Tem- 
pels ist  eine  Statue  ;  die  eine  stellt  die  lyru 
fche ,  die  andere  die  fatyrifche  Poésie  vor. 
Im  Innern  zeigt  sich  das  Erwachen  des  Bachus-, 
Die  Aussicht,  die  dieser  Standpunkt  ge- 
währt ,  ist  eine  der  ausgedehntesten  uni 
herrlichsten.  Allmählich  senkt  sich  dem  Ti- 
che  zu  (24)  links  und  rechts  der  Bodem 
Auf  dem  gegenüber  liegenden  Ufer  öffnet 
sich  ein  Wald,  der  Kcnts  Tempel  (lO)  ge- 
wahr werden  lässt ,  ein  Anblick ,  der  vom 
Bachustempel  aus  bezaubert.  Die  Seit.nper- 
spektive  dienert  iiur  das  Hiiuptgemählde  j 
das  durch  den  See  und  Tempel  gebildet 
wird,  zu  heben.  Der  Glanz  dieses  Tanp-Is^ 
der  auf  einem  Hügel  empor  steigt  ,  dessen 
Wiedtrschtin  im  .S"«,  des  Sees  funkelnde  Spu^ 

2)9 


14 

fléchie  dans  le  lac, la  transpargnce  des  eaux 
animées  par  différens  oiseaux  aquatiques, 
la  forme  singulière  des  contours  du  lac 
embelli  par  des  petits  grouppes  d'arbres 
qui  n'y  jettent  que  des  ombres  suffissantes 
pour  en  varier  les  teintes,  toutes  ces  cir- 
constances, dont  chacune  à  sa  beauté  par- 
ticulière, jettent  un  éclat  extraordinaire 
;;ur  la  scène. 

En  poursuivant  vers  la  droite  ,  on 
trouve  une  cabanne  rustique  (iS)  nommée 
L'hermitage  de  St.  Augustin,  placée  dans 
un  bois  obscur  et  épais  ,  dont  elle  est 
totalement  environnée  ,  cette  cabanne  est 
composée  de  racines  et  de  troncs  d'arbres 
en  leur  état  naturel  entrelacés  avec  beau- 
coup d'art,  et  surmontée  de  deux  croix  ; 
l'intérieur  représente  parfaitement  une  cel- 
lule des  pères  de  la  Thebayde,  ce  sont 
des  planches  couvertes  de  foin  et  de  sar- 
mens,  des  racines  saillantes,  sans  ordre, 
couvertes  de  mousse  ,  des  bancs  aux  en- 
coignures ,  des  fenêtres  a  trappe ,  sur  les- 
quelles on  lit  diverses  inscriptions. 

Près  de  ce  bois  commence  une  pro- 
menade très  étendue  nommée  La  terrasse 
de  Nelson,  ornée  de  la  statue  d'une  Dryade 
dansante  (14);  plus  loin  est  un  autre  bos- 
quet qui  conduit  à  une  pyramide  fort  som- 
bre (13)  entourée  d'arbres,  ce  bâtiment 
d'une  élégante  simplicité  est  construit  sur 
le  modele  des  pyramides  d'Egypte  ,  on 
peut  monter  au  sommet ,  par  les  quatre 
faces,  sur  des  marches  de  trois  pouces 
de  largeur ,  et  de  quatorze  pouces  de 
hauteur  ,  il  y  a  deux  portes  fort  basses 
et  d'un  dorique  très  massif;  l'intérieur 
est  une  voûte  à  six  coupes  ;  on  découvre 
de  la  pyramide  k  grande  pelouse  où  est 
la  Rotonde  (ao)  seul  bâtiment  qui  orne 
cette  vaste  perspçctive ,  et  qui  y  cause  le 
plus  grand  intérêt  ,  on  voit  une  partie 
riu  grand  lac  (14)    et  des   plantations  su- 


gelflache ,  Ait  mancherlei  Wasserv'ùgel,  die 
diesen  umschwirren ,  endlich  der  bizarre  Um~ 
riss  seiner  Ufer  mit  kleinen  Baumgruppen  um- 
hränzt ,  die  gerade  so  viel  Schatten  werfen, 
um  das  angenehmste  Helldunkel  hervorzu- 
hringen^  jede  diefer  Scenen,  durch  eigenthüm- 
lichen  Reiz  erhoben,  breitet  über  das  Ganze 
das  gefälligste  Licht  ,  die  seltenste  An- 
muth. 

Geht  man  weiter  rechts  fort ,  so  trifft 
man  die  sogenannte  Einsiedelei]  des  heil. Au- 
gustin(i$'),  Sie  liegt  in  einem  dichten,  dunkeln 
Hayn,  der  sie  gänzlich  in  seine  Schatten 
birgt ,  und  besteht  aus  Wurzeln  und  Baum- 
stämmen in  ihrem  natürlichen  Zustande  mit 
vieler  Kunst  zusammengefügt.  Oben  sind  1 
Kreuze  angebracht.  Das  Innere  ist  vollkom- 
tnen  einer  Einsiedlerzelle  ähnlich.  Reiser  und 
Heu  decken  den  Boden,  hie  und  da  ragen 
Wurzeln  mit  Moos  bewachsen  hervor.  In  den 
Ecken  stehen  Bänke  und  auf  den  Fenstern 
liest  man  verschiedene  Inschriften. 

Bey  diesem  Walde  fängt  ein  sehr  weiter 
Spaziergang  an,  der  Nelsons  Terrasse  keisst, 
mit  der  Bildsäule  einer  tanzenden  Dryade 
('14)  ;  Jioch  weiter  ist  wieder  ein  anderes  Ge- 
hölz, das  zu  einer  Pyramide  (13)  mit  Bäumen 
umpflanzet  führt.  Diese  verräth  edle  Ein- 
falt in  ihremBau,  und  ist  in  Form  der  egypti^' 
selten  Pyramiden  errichtet,  Fon  aussen  steigt 
man  von  den  vier  Fordertheilen  derselben, 
zum  Gipfel  auf  Stuffen  ,  deren  Breite  drey 
die  Hohe  vierzehn  Zoll  beträgt.  Die  zivey 
Thore  sind  sehr  nieder  ,  von  einfacher  do- 
rischer Säulenordniuig  ;  der  innere  Raum  ist 
eine  siebenfach  gewölbte  Halle,  Von  der  Py- 
ramide erblickt  man  den  grossen  erhöhten 
Rasenplatz ,  auf  dem  sich  die  Rotunda  (20) 
befindet ,  das  einzige  Gebäude ,  das  man  in 
dieser  weit  ausgedehnten  Gegend  gewahr 
wird  ,  und  das  darum  nicht  tvenig  Interesse 
erweckt.     Auch   fieht  man  einen    Theil  des 


perbes,  imposantes  et  inÊniment  variées  se 
préseiiteut  de  toute  part, 

La  promenade  de  Nelson  est  décorée 
d'un  Pavillon  (il)  qui  termine  l'angle  oc- 
cidental des  jardins ,  il  est  d'ordre  dori- 
que, surmonté  d'une  petite  rotonde  ou- 
verte k  huit  colonnes ,  ce  pavillon  est  uni 
par  nue  belle  grille  de  fer  du  dessein  de 
Kent,  k  un  autre  pavillon  de  même  genre 
et  parfùtement  semblable  qui  est  hors  de 
l'enceinte. 

Le  bois  touffu  placé  entre  le  pavillon 
occidental  (12)  et  le  lac  (24)  renferme 
plusieurs  tapis  de  verdure  d'une  grande 
simplicité  ,  une  petite  éminence  qu'on 
trouve  à  la  pointe  de  ces  plantations  est 
entourée  de  cyprès  magnifiques,  au  milieu 
desquels  s'élève  le  monument  de  la  Reine 
Caroline.  (11) 


Cette  route  conduit  au  vaste  lac  (24) 
donc  l'aspect  est  délicieux,  ses  bords  cou- 
verts d'une  verdure  printaniere  sont  des 
promenades  ombragées  de  plus  beaux' ar- 
bres ;  d'un  côté  es:  cetie  grande  pe- 
louse ('36) ,  don:  la  surface  inegale  est 
couverte  de  bétail ,  et  le  contour  orné 
d'une  quantité  d'arbres  toujours  verds, 
de  l'autre  est  un  bois,  où  l'on  distingue 
plusieurs  sentiers  :  c'est  en  face  de  la  plus 
grande  largeur  du  lac,  dans  un  angle  de 
la  terrasse  du  couchant,  qu'on  trouve  un 
bosquec  élégant  composé  de  magnoli;",  de 
laurier,  de  lioux  panaché,  au  milieu  du- 
quel est  placé  le  temple  de  Vénus  (ic), 
bâti  par  Kent,  dont  il  porte  aussi  le  nom; 
ce  bacimenc  composé  de  trois  pavillons 
unis  par  six  arcades,  réprésente  une  demi 
lune,  la  porte  du  pavillon  du  milieu  est 
ornée  de  deux  colonnes  joniques,  et  sup- 
porte une  demi  coupole  sculptée  en  pe- 
tits lozanges ,  le  reste  de  la  faqade  est 
rempli   par   quatre  niches  ornées  de  qua- 


Sees  (^4)  ,  und  herrlich  grosse  Vßamun^en, 
reich  an  angenehmer  Mannigj'ahi^kat. 

Die  sogenannte  Nclsonsiiromeiiade  ziert 
ein  Pavillon  (12),  der  den  westlichen  Winkel 
des  Parks  schüesst  ;  er  ist  von  dorischer  S  u- 
lenordnung,  hat  eine  offene  Rotunia  mit  acht 
Säulen  ,  und  hängt  mittels  eines  schùnen  Ei- 
sengitters von  Kents  Erfindung  mit  e:?iem 
andern  Pavillon  zusammen  ,  der  dem  er- 
stem vollkommen  ähnlich  ist,  und  ausser 
der  Umfassung  des  Parkes   liegt. 

Das  dichte  Geh'ùh  ,  das  zwischen  dem 
ivestlichen  Pavillon  ;I2)  wid  dem  S:e  (24) 
liegt,  fasst  mehrere  einsame  Rasrnfiächen  ; 
an  einem  Ende  dieser  Pßanzung  liegt  eine 
kleine  Anhöhe  ,  die  mit  feyerlichen  Cypresstn 
umschattet  ist ,  in  deren  Mitte  sich  das 
Monument  der  K'ùniginn  Karolma  (11) 
hebt. 

Dieser  Weg  führt  zum  grossen  See  (24% 
dessen  Anblick  bezaubert.  Seine  Ufer  ,  die 
immerwährendes  Lenzgrün  kleidet,  gewäh- 
ren unter  der  Schättenwulbung  der  herr- 
lichsten Bäume  angenehme  Spatzier  änge. 
Von  einer  Seite  erblickt  man  den  grossen 
erhöhten  Rasenplatz  Cj6\  an  dessen  Hügeln. 
Heerden  weiden  ,  und  dessen  Umfang  ein 
Kranz  stets  grüner  Bäume  schmückt ,  von 
der  andern  ein  Geh'ôlze ,  in  dem  man  meh- 
re Stege  gewahr  wird.  Der  grössten  Breite 
des  Sees  gegenüber  in  einem  Winkel,  den 
die  westliche  Terrasse  bildet ,  trifjt  man  ein 
liebliches  Wäldchen  von  Magnolia,  Lorbeer 
und  der  gemeinen  StechprJme ,  in  dessen 
Alitte  der  Tempel  der  Venus  (lo)  von  Kent  y 
dessen  Nahmen  er  auch  fährt,  erbaut,  den 
staunenden  Blick  fesselt.  Dieser  Tempel  be- 
steht aus  drey  Pavillons ,  die  durch  sechs 
Bögen  zusammetihängen,  und  bildet  einen 
Halbmond.  Am  Thore  des  mittlem  Pavillons 
stehen  ztrey  jonische  Säulen  mit  einem  inRau- 
ten  geformten  Halbdach  ;  den  übrigen  Theil 
der  Façade  füllen  vier  Nichen ,  in  denen  sich 
vier  Bruststücke  befinden.  Auf  dem  J^la^oncL 


i6 

tre  bustes ,  le  plafond  représente  une 
Vénus  nue.  Sur  la  frise  est  ce  vers  de 
Catulle  : 

Nunc  amet  qui  nondum  amavit 
ionique  amavit  nunc  amet. 

c'est  à  dire  :  „Une  celui  qui  n'a  jamais 
aimé,  connoisse  maintenant  l'amour,  et  que 
celui  qui  a  aimé  ,  en  goiite  encore  les 
douceurs." 

Le  point  de  vue  du  temple  de  Kent 
est  d'un  caractère  opposé  au  point  de  vue 
du  temple  de  Bacchus  (16);  le  même  tapis 
vert  dont  l'oeil  suivoit  le  penchant  jusqu'au 
lac,  s'eleve  à  présent  par  dégrès,  jusqu'à 
la  colline  environnée  d'arbres  touffus  et 
couronnée  par  un  vaste  massif  ,  devant 
lequel  le  temple  de  Bacchus  est  placé  ; 
les  monticules  qui  varient  la  pente  géné- 
rale acquièrent  plus  d'importance,  parti- 
culièrement celle  où  la  rotonde  (20)  est 
isolée,  qui  paroit  une  des  plus  belles  si- 
tuations ;  on  n'apperçoit  qu'une  partie  du 
lac  et  les  isles  qui  le  décorent ,  mais  les 
extrémités  cachés  par  des  grouppes  d'ar- 
bres ne  diminuent  rien  de  la  grandeur  à 
l'imagination.  Tout  le  reste  de  ce  riant 
tableau,  cachant  d'autres  batimens  par  des 
arbres  touffus  ,  est  d'un  caractère  tran- 
quille, et  offre  par  les  masses  de  bois  et 
de  pelouses  un  ensemble  de  verdure  in- 
finiment variée. 


Régagnant  l'extrémité  du  lac  ,  pour 
remonter  le  vallon  (36),  ou  atteint  enfin 
la  colline  isolée,  sur  laquelle  est  placée 
cette  rotonde  (20)  qui  frappe  les  regards 
dans  plusieurs  endroits,  elle  est  du  des- 
sein de  Vanbrugh  perfectionné  par  Bora, 
composée  de  dix  colonnes  joniques  qui 
soutiennent  un  dôme,  sous  lequel  est  ime 
Vénus     de    bronze    sur    un    piédestal   de 


ist  eine  nache  Venus  ahgthildet.  Auf  dem 
Friesse  ist  als  Jnnschrift  eine  Stelle  auf 
Catull: 

Nunc  amet,  qui  nondum   amavit 
Quique  amavit  nunc  umet. 

Das  ist  :  „Nun  liebe  ,  iver  noch  nie  gs- 
liehet  hat  ,  und  wer  einst  liebte  ,  liebe 
auch    nun.^^ 

Die  Aussicht  von  Kents  Tempel  und 
jene  vom  Tempel  des  Bachus  haben  entge- 
gengesetzte Charaktere.  Dasselbe  Rasengrün, 
dessen  Abhänge  bis  zum  See  das  Auge  vor- 
her folgte,  hebt  sich  nun  stuffenweise  bis 
zum  Hügel,  den  dichtbelaubte  Bäume  um- 
ringen, luid  ein  dunkler  Wald  krönet,  vor 
welchem  des  Bachus  Tempel  prangt  ;  die  an- 
dern Hügel,  die  den  iiniten  Abhang  un- 
terbrechen ,  werden  bedeutender.  Eine  der 
schönsten  Ansichten  gewährt  die  einsame 
Lage  der  Rotunda;  voin  See  sielit  man  wei- 
ter nichts,  als  nur  einen  Theil  und  Inseln, 
die  auf  demselben  zerstreut  sind,  doch  bc- 
nchmen  die  hie  und  da  durchblickenden 
Krümmungen  des  Sees,  die  in  mahlerische 
Baumgriippen  sich  verliehren  ,  nichts  dem 
Eindruck  von  Grösse ,  den  das  Ganze  auf 
unsere  Einbildungskraft  hervorbringt.  Der 
lachende  Theil  des  Gemälhdes,  in  dem  sich 
die  andern  Gartengebäude  hinter  Schatten, 
und  Laub  verbergen,  ladet  zu  heiterer  Ru- 
he ein ,  und  biethet  durch  seine  Waldungen, 
Gebüsche  und  sa?ift  emporsteigende  Rasen- 
platze  angenehm  ivechselndes  Grün  dem 
-duge. 

Geht  man  ivieder  um  das  andere  Ende, 
des  Sees  herum  gegen  die  Ebene  CS^O»  ^'^ 
kommt  man  endlich  zu  dem  einsamen  Hü- 
gel,  auf  welchem  jene.  Rotunda  liegt,  die 
von  so  vielen  Seiten  unsre  Blicks  auf  sich 
zieht.  Sie  ist  nachVanbrughsZeichrnmg,  von 
Bora  verbessert,  und  besteht  aus  zehn  joni- 
schen Säulen  ,  auf  welche?!  eine  Kuppel 
ruht,   unter  der  eine   Venus  in  Bronze  auf 


î? 


marbre  noir,  le  contraste  de  cette  couleur 
et  du  bronze  de  la  statue  avec  le  blanc 
des  colonnes  produit  de  loin  un  très  bel 
effet. 

La  situation  de  ce  temp'e  est  admirable, 
elle  promet  une  perspective  tris  étendue, 
très  variée,  et  le  spectateur  n'est  pas  trom- 
pé dans  son  attente,  puisqu'il  y  découvre 
ipresque  tous  les  points  de  vue  qui  ornent 
ce  côté  des  jardins.  Les  eaux  forment  ici 
îe  tableau  principal  ,  leur  vsste  surface  pa- 
Toit  très  raprochée,  au  moyen  des  arbres 
jettes  çà  et  là  dans  le  vallon,  le  temple  de 
Kent  (lO)  se  déployé  avec  grâce  sur  l'autre 
rive  ;  on  voit  d'un  côté  le  monument  de  la 
Reine  (ii)  un  peu  enfoncé  dans  le  bois; 
plus  loin,  la  piramide  d'Egypte  (i  3)  envi- 
ronnée de  sombres  massifs,  le  temple  de 
Bacchus  (16)  se  présente  également  en 
amphithéâtre;  sur  la  droite  est  le  théâtre 
de  la  Reine  (19)5  les  bois  cachent  les  pers- 
pectives qui  sont  hors  de  l'enceinte;  il  ne 
peut  échapper  au  connoisseur  que  l'en- 
semble de  cette  grande  scène  paroit  com- 
posée pour  la  Rotonde. 

Le  sombre  massif  vers  le  nord  est  infi- 
îiiment  varié  par  des  sentiers  obscurs  qui 
conduiseut  à  un  reposoir  nommé  la  caverne 
de  Didon  (18} ,  plus  loin  est  un  monti- 
cule sur  lequel  est  érigée  une  colonne  co- 
rinthienne (17)  qui  supporte  la  statue  du 
Roi  George  Second ,  elle  est  environnée 
de  sapins  ;  on  voit  d'ici  le  lac  (24)  ,  la 
maison  (3),  la  colonne  Cobham  C46),  le 
temple  des  grands  hommes  d'Angleter- 
re (41),  la  grande  porte  du  côté  de  Bu- 
ckingham  (9)  le  temple  de  Vénus  (10) 
et  la  Rotonde  (10). 

En  descendant  vers  le  lac  on  trouve 
le  théâtre  de  la  Reine  C19)»  le  fonds  de 
la  perspective  vers  la  rotonde  étoit  autre» 
fois  une  pieci;  d'eau  ,  qui  fut  convertie 
en  pelouse  ,  le  tableau  que  présente  le 
théâtre  de  la  Reine  est  d'une  composition 
3*  Cahier, 


einevi  schwarzmarmornen  PiedestaU  steht. 
Der  Kontrast  dieser  Farbe  und  d^-  Statue 
von  Bronze  mit  der  Weisse  der  envähnten 
Säulen  bringt  von  weitem  einen  sehr  scho^ 
nen  Effekt  hervor. 

Die  Lage  dieses  Tempels  ist  in  der  That 
bewunderungswürdig,  sie  verspricht  eine  sehr 
weite ,  sehr  abwechselnde  Aussicht  ,  und 
man  täuscht  sich  in  der  Erwartung  nicht, 
de}in  jeder  schöne  Anblick,,  den  dieser  Theil 
des  Gartens  gewährt,  lächelt  hier  dem  be- 
trachtenden Wanderer  entgegen.  Das  Haupt- 
gemählde  bildet  der  See  ;  seine  breite  Spiegel- 
fläche scheint  durch  hie  und  da  im  Thal 
zerstreute  Bäume  sehr  nahe.  Anmuthsvoll 
tritt  auf  dem  entgegengesetzten  Ufer  Kents 
Tempel  (lO)  hervor.  Man  sieht  von  der  ei- 
nen  Seite  das  Denkmal  der  K'öniginn  (li), 
etwas  tief  im  Walde,  weiter  die  Egyptische 
Pyramide  (13)  mit  dunkler  Waldung  umge- 
ben, der  Tempel  des  Bachus  (14)  stellt  sich 
in  Gestalt  eines  Amphitheaters  dar.'  rechts 
ist  das  Theater  der  Koniginn  (19%  und  die 
Waldung  verhüllt  die  Perspektive  ausser 
dem  Gartenumfange.  Dem  Kenner  kann  nicht 
entgehn,  dass  das  Ganze  dieser  grossen  Sze- 
ne für  die  Rotunda  berechnet  seye. 

Dunkle  Stege  durchkreuzen  das  düstre 
Gehölze  gegen  Norden  und  führen  zu  einem 
Ruheplätzchen,  Dido's  Höhle  genannt  Çi 2). 
weiter  ist  einHügel,  auf  dem  eine  korinthische 
Säule  errichtet  ist  (17),  die  Georgs  des  Zivey^ 
ten  Statue  trägt,  und  mit  Tannen  umgeben 
ist.  Man  sieht  von  da  denSeeQi.^),  dasSchloss 
(3),  Cobhams  Ehrensäule  (46),  den  Tempel 
Englands  grossen  Männern  geweiht  (41)» 
das  grosse  Tnor  gegen  Buckingham  (9), 
Kents   Tempel  (10)   und  die  Rotunda  (20). 

Gegen  den  See  herab  kömmt  man  zum 
Theater  der  Koniginn  (Kj).  Gegen  die 
Rotunde  war  ehedem  ein  Wasserstück,  das 
in  einen  erhöhten  Rasenplatz  verwandelt 
ivurde.  Das  Gemähide,  das  der  Schauplatz 
der  Koniginn  darstellt ,  ist  von  einer  eige- 
9.  HtfU  £ 


18 


particulière,  quoique  l'art  s'y  découvre 
de  toute  part ,  on  n'y  voit  point  de  sy- 
métrie. Les  plantations  de  droite  et  de 
gauche  du  terrein,  où  étoit  la  pièce  d'eau 
ont  été  diversifiées  au  poi'.t  nécessaire  pour 
les  sauver  de  la  rés^ularité  ,  et  elles  sont 
tr.-s  heureusement  contrastées.  D'un  côté 
sonr  des  bosquets  touffus  ,  de  l'autre,  des 
grands  arbres  au  travers  desquels  on  voit 
brûler  des  rayons  du  soleil  Sur  la  belle 
verdure  des  environs;  à  l'extrémité  de  cet 
enfoncement  commence  la  colline  sur  la- 
quelle paroit  la  Kotonde  (-io)  totalement 
isolée;  plus  loin,  un  vaste  gazon  croise 
obliquement  la  perspective  ,  en  ouvrant 
une  pente  douce  terminée  par  une  emi- 
nence  sur  In  quel ie  s'élève  la  pyramide  (13). 
Le  monument  de  la  Reine  (11)  est  sur  le 
penchant  ;  ces  trois  batimens  sont  évidem- 
ment consacrJs  à  cette  seule  décoration, 
la  couleur  nombre  de  la  piramide  ,  l'en- 
fi  nceiuent  de  la  colonne  de  la  Reine  ,  la 
situation  isolée  et  solitaire  de  la  rotonde 
impriment  dans  ce  tableau  un  charactere 
grave  et  majestueux.  Les  bois  bornent 
l'horizon  l'e  toute  part. 

En  continuant  la  route  et  traversant 
les  charmants  bosquets  des  environs  bor- 
dés des  fleurs  et  d'aibustes,  on  parvient 
à  ua  vaste  centre  (21)  où  étoit  autrefois 
un  bâtiment  jonlqne  nommé  le  salon  du 
repos  avec  cette  inscription  : 

Cum  omnia  sint  in   incerto,  fave  tibi. 
Ce  qui  signifie  :  „Tout  étant  incertain  dans 
le  cours  de  la  vie,  jouissez  du  moment.'' 

Un  petit  sentier  part  de  cette  endroit 
yers  un  bois  d'un  verdure  permanante, 
où  plusieurs  ruisseaux  roulant  leurs  eaux 
dans  l'obscurité  parviennent  enfin  au  grand 
lac  (24),  l'extrémité  de  ce  lac  vous  frappe 
par  une  lar^e  cascade  (22)  ,  dont  les 
eaux  se  précipitent  à  travers  des  rochers 


nen  Composition ,  uni  tviewohl  die  Kunst 
allenthalben  sicli  verräth  ,  so  sieht  man 
doch  nichts  von  Symmetrie.  Die  zur  Rech- 
ten und  Linken,  wo  ehdcm  das  Gewässer 
war,  angebrachten  Pflanzungen  erhielten  die 
nùthige  Abwechslung ,  um  frey  von  Regel- 
zwang zu  erscheinen,  und  wurden  in  gluck' 
liehen  Contrast  gebracht.  Von  der  einen 
Seite  finstre  Waldung,  schlanke  Bäume  von 
der  andern ,  durch  welche  man  die  Sonne 
schimmernd  im  schonen  Grün  der  umliegen- 
den Flur  erblickt.  Am  Eyide  des  tiefen  Ge- 
holzes erscheint  einsam  die  Rotunde  ;  noch 
weiter  durchkreuzt  quer  ein  grosses  Rasen- 
stück die  Aussicht ,  und  öffnet  den  sanften 
Abhang,  den  die  Anhöhe  mit  der  Pyramide 
schliesst  (13).  Diese  drey  Gebäude  sind  au- 
genscheinlich dieser  Szene  gewidmet.  Der 
Pyramide  düstres  Dunkel ,  die  ferne  Ansicht 
des  Monuments  der  K'ùniginn Karolina (i i), 
die  einsame  Lage  der  Rotunda  geben  diesem 
Gemälde  einen  ernsten,  feyerlichen  Charak- 
ter. Waldungen  umgrämen  von  allen  Sei- 
ten den  Horizont. 


Setzt  man  den  Weg  iveiter  fort  durch 
die  reitzenden  Lustwäldchen  mit  Blumen 
und  Gesträuch  durchwunden,  so  kömmt 
man  in  eine  weite  fläche  (2  1  ),  wo  vordem 
ein  ionisches  Gebäude  stand ,  genannt  der 
Ruhesaal,   mit  der  Jnnschrift  : 

Cum  omnia  sint  in  incerto,  fave  tibi. 

Das  heisst  :   „Da  alles  im  Leben  ungewiss 
ist,   so  geniesse  der  Gegenwart^" 

Von  da  geht  ein  Meiner  Steg  gegen  ei- 
nen Wald  von  immerwährendem  Grün,  in 
dem  mehrere  Bäche  unter  dunklen  Schatten 
rollen  und  endlich  zum  See  gelangen  (24). 
Am  Ende  des  Sees  saust  ein  gewalti- 
ger Wasserfall;  mitten  durch  Felsen  und 
Ruinen,  viit  Epheij.  luid  immer  grünen  Ge- 


m 


et  des  ruines  couvertes  de  lierre  et  d'ar- 
bustes toujours  verds ,  le  pied  de  ces  ro- 
chers forme  plusieurs  grottes  et  cavernes: 
tout  se   réunit  ici   pour  rappeller  à  l'ima- 
gination   des   idées  poétiques,   les  arbres, 
ks   plantes  ,   le    lac,    la  vaste  tapis  verd 
qui    est    au   delà  ,   et    dout   l'oeil  mesure 
l'étendue,  le  chant   de  mille  oiseaux,  le 
bruit  des  feuilles  agitées  et  celui  des  eaux, 
les    cygnes    dout   cette  partie    du  lac    est 
animée  ,    les   poissons    qui  jouent  sur  sa 
surface,  son  éclat  et  celui  de  la  cascade? 
ces  bois    dont  les  teintes  sont   si  variéesj 
cette  prairie  voisine  qui  retentit  du  bêle- 
ment des  divers  troupeaux   dont   elle  est 
couverte,    ces  temples  qui  s'offrent  maje- 
stueusement de  toute  part,  ces  petites  isles 
ornées   de    grouppes    d'arbres    servant  de 
retraite  aux  oiseaux  qui  parcourent  le  lac; 
tous   ces  objets  forment    un  vasie  tableau 
qui  tient  du  romanesque. 

A  côté    de    la    cascade    est    un    bois 
toiiffu  ,    dans    lequel    Kent   a    placi   me 
grotte  rustique  recouverte  de  lierre,  non  - 
mée    la   grotte    du   ber.^tr,    on    y   lit  une 
inscription    anglaise    assez  plaisante  ,  à  la 
mémoire  d'au  chien  régrété  ;  Je  bois  dans 
lequel  cette  grotte  est  placée  s'élève  jus- 
qu'à  la  terrasse  du  midi  ,  où  est  l'entr  e 
la  plus  ordinaire   dn  parc  fg)  ,  cette   en- 
trée est  ornée  de  deux  pavillons  en  forme 
de  peristlles ,  la    porte  de  fer  qui  les  unit 
ne  s'eleve  qu'au  niveau  de  la  (errasse,  ainsi 
que  toutes  les  autres  portes  d'entrée,  pour    ' 
ne  pas  marquer  les  bornes   des  jardins,  et 
afin  que  rien  n'empêche   qu'ils  ne  fassent 
partie   en  apparence   avec   le   reste   de   la 
campagne:  On  monte  sous   chaque   pavil- 
lon par  six  marches ,   le  plafond  sculpté 
en   exagones  ,    avec  une  rose  au  centre, 
est  supporté  par  six  colpnnes  doriques  ; 
la  perspective  est    ici    de   la  plus  grande, 
étendue ,  les  massifs  bordés  d'arbres  verds 
qui  régnent  le  long  de  la  terrasse,  s'ou- 
3.  Cahier. 


Strauch  yerivachsen,  bricht  schäumend  der 
Strom  ;  Höhlen  und   Grotten  bildet  der  Fel- 
sen Fuss.    Alles    vereint    sich  zu  dichteri- 
schen Ideen  die  Phantasie  zu  wecken.  Bäu- 
me ,    Pflanzen ,    der    See ,    die    unahsehhch 
grüne  Fläche  jenseits  desselben ,    der  Vogel 
tausendstimmiger    Gesang^    das  flüsternde 
Laub   und  der  murmelnde  Bach ,  der  im  See 
majestätisch  gleitende   Schwan,  der  Fische 
plätschernd  Spiel ,  das  glatte  Silber  des  stil- 
len  Sees   und     des    JVasserfalls   strahlender 
Schimmer,  diese  Wäldchen ,  die  in  so  lieb- 
lich  wechselnde   Farben    sich    ^'leiden  ,    die 
nachbarliche  Wiese,  in  welcher  blockend  die 
irrende  Heerde  iveidet,    die    Tempel,   deren 
Antlitz  feyerlich    überall  hervorblickt ,  die 
kleinen   Inselchen   ,    von   niedlichen  Baum- 
gruppen unuchlungen,   in    welche    sich  der 
Vögel  Schaar ,  die  den  See  umschwärmen , 
nistet,  diese    und    ähnliche    Züge    vereini- 
gen sich   zu  einem  in    der  That    romanti- 
sehen  Bilde. 

Neben  der  Cascade  in  einem  dichten  Ge- 
hölze errichtete  Kent  eine  ländliche  Grotte^ 
mit  Epheu  umwunden  ,    des  Schäfers  Grotte 
genannt:  Man  liest  daselbst  eine  artige  eng- 
lische Inschrift  zum  Andenken  eines  betrauer- 
ten Hundes.    Das  Geholze,  in  welchem  sich 
diese  Grotte  befindet,  erhebt  sich  bis  zur  süd- 
lichen Terrasse,  von  wo  der  gewöhnlichste 
Eingang   in  den  Park    ist   (c)).    An  diesem 
sind  2  Pavillons  ,  inwendig  mit  Säulen  um- 
geben. Das  eiserne  Thor,  das  die  2   Pavil- 
lons   verbindet ,   hat   gleiche  Höhe  mit  der 
Terrasse ,  so  wie  die    übrigen    Thore  ,  um 
nicht  des  Parks  Grenzen  zu  verrathen.  Man 
steigt  zu  jedem  Pavillon  auf  6  Stvffen.  D.F 
Plafond ,  in   Sechsecketi  geformt ,   mit  einer 
Rose  imMittelpunkte,  ruht  auf  6  dorischen 
Säulen.  Die  Aussicht  geht   sehr  weit.    Die 
dichten  Geholze  längs  der    Terrasse  breiten 
sich   auseinander,  und  man  erblickt  den  See 
und  den  prächtigen  Rasenteppich ,  der    sich 
unmerklich  bis  zum  Schlosse  hebt  y  und  gros^ 
3-  Heft.  F 


ao 


vrent  pour  laisser  voir  la  pièce  d'eau,  et 
ce  beau  tapis  de  verdure  qui  s'eleve  in- 
sensiblement jusqu'à  la  maison,  et  devient 
assez  large  pour  que  la  façade  principale 
soit  pleinement  découverte. 

A  droite  de  la  terrasse  du  midi  est 
un  bosquet  placé  dans  une  demie  lune 
décoré  du  temple  de  l'amitié  (32),  ce  bâ- 
timent d'ordre  dorique  est  distingué  par 
la  justesse  de  ses  proportions,  la  façade 
est  un  portique  à  quatre  colonnes  et  deux 
niches  ;  les  côtes  sont  composés  chacun 
des  trois  srcades,  qui  y  forment  des  autres 
portiques,  le  dessus  de  porte  est  orné  de 
l'emblème  de  l'amitié  avec  cette  inscrip- 
tion : 

Amicitiae,  S, 

c'est  à  dire  :  „Ce  monument  est  consacré 
à  l'amitié  " 

L'intérieur  du  temple  offre  une  suite 
de  dix  bustes  de  marbre  blanc  sur  des 
piédestaux  de  marbre  noir,  tous  bien  exé- 
cutés ,  ils  réprésentent  Lord  Cobhani  et 
ses  meilleurs  amis.  Le  plafond  peint  par 
Sleter  ,  représente  la  Grande-  Bretagne 
assise  et  à  ses  côtés  les  emblèmes  de  ses 
règnes. 

De  ce  temple  la  vue  se  porte  immé- 
diatement sur  un  grand  vallon  traversé 
par  la  rivière  (26),  le  côté  le  plus  éloigné 
de  ce  vallon  est  une  vaste  pelouse  (3c) 
qui  s'élève  en  plan  incliné  ,  coupé  très 
irrégulièrement  par  des  monticules  et  des 
vallées  parsemées  d'arbres  isolés,  et  cou- 
vertes de  troupeaux  ;  cette  perspective  est 
terminée  par  le  temple  des  Dames  (47).. 
Les  objets  de  ce  point  de  vue  sont  le 
pont  de  Palladio  (19)  ,  le  temple  gothi- 
que (34),  la  colonne  Cobham  (46),  et 
le  château  antique  qui  est  hors  du  parc, 
l'angle  du  jardin  peu  éloigné  du  temple 
de  l'amitié  est  marqué  par  un  autre  pa- 
villon et  par  une  belle  grille  de  fer,  cette 


genug  ut^  die  Hauptfaçade  deutlich  entde- 
cken zu  lassen. 


Zur  Rechten  der  südlichen  Terrasse 
krümmt  sich  mondf'örmig  t  n  Buschwäld- 
chen mit  derFreundschaft  Tempel  geschmückt, 
(32).  Diess  Gebäude,  von  dorischer  Säulen- 
ordnung ,  zeichnet  Richti^Leit  seiner  Fer- 
hältnisse  aus;  die  Façade  besteht  in  einem 
Porticus  von  4  Säulen  und  2  Nichen,  jede 
der  Seiten  aus  3  Schwibbogen,  die  ivieder  an^ 
dere  Laubgänge  bilden.  Oben  am  Thore  ist 
das  Sinnbild  der  Freimdschaft  mit  der  In- 
Schrift  : 

"Amicitiae  S. 
„Der  Freundschaft  geu/i/meV 

Im  innern  Tempel  findet  man  eine  Reihe 
von  10  iveissmarmornen  Bruststücke?!  auf 
Viedestalen  von  schwarzem  Marmor ,  die 
vortrefflich  ausgeführt  sind,  Sie  stellen  Lord 
Cobham  und  seine  vorzüglicheren  Freunde 
vor.  Der  Plafond,  gemahlt  von  Slcter,  zeigt 
Grossbrittanien  in  sitzender  Stellung  und 
ihr  zur  Seite  die  Sinnbilder  ihrer  Reiche. 

Von  diesem  Tempel  erstreckt  sich  die 
Aussicht  unmittelbar  auf  ein  grosses  Thal, 
durch  welches  der  Fluss  (26)  geht.  Die 
fernste  Seite  des  Thals  ist  ein  grosser  er- 
höhter Rasenplatz  (35J,  den  mehrere  Hü- 
gel^ mit  weidenden  Heerden  bedeckt^  in  ver- 
schiedener Richtung  durchkreuzen  und  mit 
lieblichen  Thälern,  in  welchen  hie  und  da 
ein  Baum  hervorragt,  abwechseln.  Dir 
Frauentempel  (47)  begränzt  die  Aassicht, 
deren  vornehmste  Gegenstände  der  gothische 
Tempel  (34),  die  Palladiumsorüche  (29\  Cob- 
hams  Säule  (46  ' ,  und  das  antike  Schloss, 
ausser  dem  Parke  sind.  Der  Jfinkel  des  Gar- 
tens, nicht  weit  .vom  Tempel  der  Freund- 
schaft y  enthält   ein    anderes  Pavillon  und 


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21 


porte  est  le  passage  pour  aller  à  la  ferme 
ou  l'ancien  château  qui  est  dans  le  parc 
extérieur. 

Descendant  vers  le  vallon  qui  se  trouvé 
en  face  du  temple  de  l'amitié  on  gagne 
une  belle  prairie  ornée  d'arbres  superbes, 
elle  conduit  au  pont  de  palladio  (29)  dont 
la  gravure  '  est  ici  jointe  sub  Nr.  4.  On 
voit  de  dessus  le  pont,  la  grande  rivière, 
serpenter  dans  le  parc  intérieur  et  exté- 
rieur ,  et  ses  bords  couverts  de  trou- 
peaux qui  viennent  s'y  désaltérer  ;  les  au- 
tres points  de  vue  sont  la  ferme  hors  de 
l'enclos,  le  temple  gothique (34),  le  temple 
de  Vénus  (loj,  l'arc  de  la  Princesse  Amé- 
lie C37),  et  le  temple  de  l'amitié  (32). 

Pemontant  à  travers  les  bosquets  qui 
ombragent  Tes  bords  du  vallon  (3^)  on  se 
trouve  en  face  du  temple  gothique  (34); 
ce  temple  est  placé  sur  une  eminence,  il  est 
bâti  d'un  grez  rougeatre,  sa  forme  imite  celle 
des  anciens  temples  du  Xlil-  et  XlVme 
siècles,  tout  est  dans  le  genre  antique,  les 
portes,  les  vitrages,  les  tours,  les  orne- 
luens.  L'extérieur  a  trois  façades  sembla- 
bles, et  chaque  aingle  contient  une  tour, 
dont  celle  qui  est  tournée  au  levant  est 
la  plus  élevée,  c'est  du  sommet  de  cette 
tour  qu'on  jouit  d'une  vue  immense  au 
dehors  de  l'enceinte. 


De  tous  les  côtés  du  temple  gothique 
on  a  des  beaux  points  de  vue ,  le  vallon 
vers  la  rivière,  y  paroit  tiès  profond,  tan- 
dis qu'à  droite  il  s'élève  majestueusement 
jusqu'au  temple  des  Dames  (47);  on  di- 
stingue égalemev.t,  la  colonne  rostrale  du 
Capitaine  Grenville  (40) ,  celle  duj  Lord 
Cobham  (46) ,  le  pont  de  Palladio  (29), 
et  le  temple  de  l'amitié  (32). 


ein  sehr  schönes  Gitter  von  Eisen.  Bey  die. 
sein  Thore  geht  man  zur  Meyerey  oder  zum 
alten  Schlosse  hinaus,  welches  im  äussern 
Parke  lieo-t, 

rom  Thale,  das  dern  Tempel  der  Freund. 
Schaft  gegen  über  liegt,  abwärts,  kommt  man 
zu  einer  schönen  Wiese  mit  prächtigen  hie 
und  da  hervorragenden  Bäumen,  sie  führt 
zur  l'alladiumshrücke ,  deren  Zeichnung  un- 
ter Nro.  4.  jolgt.  Von  der  Brücke  herab  sieht 
man  den  grossen  Fluss  in  und  ausser  dem 
Parke,  dessen  Ufer  mit  Heerden  bedeckt  sind, 
die  sich  da  tränken.  Die  weitern  Ansichten 
sind  die  Meyerey  ausser  dem  Parke,  der  alt- 
gothische  Tempel  (34),  der  Tempel  der  Ve- 
nus (io_j  ,  der  Ehrenbogen  der  Princessinn 
Amalia  (37),  und  der  T.mptl  der  Freund- 
schaft  (32). 

Geht  man  durch  das  kleine  GJiùlze,  das 
die  Terrasse  (^S)  beschattet,  so  erblickt  man 
sich  gegenüber  den  gothischen  Tempel  (34),* 
er  liegt  auf  einer  Allhohe,  ist  von  rothlichem 
Sandstein  aufgeführt ,  und  ahmt  in  feiner 
Form  die  altgothischen  Gebäude  des  drey- 
zehnten  und  vierzehnten  Jahrhunderts  nach. 
Denn  alles  an  demselben  ist  in  antikem  Ge- 
schmack e ,  die  Thore,  Fenster,  Thürme, 
Verzierungen,  fo  wie  die  drey  gleichen  Fa- 
gaden.  Jeder  Winkel  enthält  einen  Thurm, 
wovon  der  östliche  die  beträchtlichste  Höhe 
hat ,  von  dessen  Gipfel  man  auch  einer  sehr 
weiten  Aussicht  jenseits  des  Parks  hinaus 
geniesst. 

Von  allen  Seiten  des  gothischen  Tem- 
pels hat  man  die  reitzendsten  Perspektive  vor 
sich.  Die  Ebene  gegen  das  Thal  erscheint 
daselbst  sehr  tief,  während  sie  sich  auf  der 
andern  Seite  majestätisch  bis  zum  Frauen- 
tempel erhebt  C47} ,"  ferner  sieht  man  die , 
Ehrensäule  des  Capitains  Grenville  C40)?  J^- 
ne  des  Lords  Cobham  (46),  die  Palladiums- 
brücke  (29),  und  den  Tempel  der  Freund^ 
Schaft. 


F9     ■* 


■M 


Ayant  traversé  le  massif  voisin  placé 
à  droite ,  l'on  trouve  la  superbe  colonne 
du  Lord  Cobham  (46)  auquel  Stowe  doit 
son  embellissement,  le  sommet  est  sur- 
monté d'une  rotonde  ouverte  ,  sur  huit 
colonnes  quarrées  ;  là  est  placée  la  statue 
du  Lord  ,  monument  qui  lui  fut  érigé 
par  son  épouse  en  1747  ;  cette  colonne 
est  apperque  de  plusieurs  points  des  jar- 
dins,  elle  en  est  aussi  un.  des  objets  les 
plus  remarquables ,  indépendamment  du 
pay5:ige  et  des  champs  du  côté  du  parc 
extérieur  ,  elle  domine  dans  les  jardins 
une  belle  pelouse  qui  se  termine  de  chaque 
côté  par  des  bois  touffus  ,  et  vient  se 
perdre  dans  un  profond  vallon  ,  au  delà 
duquel  est  le  superbe  temple  de  la  Con- 
corde et  de  la  Victoire  (49). 

La  partie  du  nord  est  totalement  cou- 
verte de  bois,  percés  très  irrégulièrement; 
ces  bois  sont  plantés  la  plus  part  en  ar- 
bres et  arbrisseaux  qui  conservent  leur 
feuillage,  aux  pieds  desquels  régnent  des 
larges  bordures  de  fleur  élégamment  group- 
jées  ;  l'intérieur,  quoique  mêlé  aussi  d'ar- 
bres résineux ,  est  rempli  d'arbres  qui  se 
dépouillent  de  leur  verdure ,  le  célèbre 
Kent  cherchoit  beaucoup  à  rendre  ses  com- 
positions permanantes  ,  le  commencement 
de  ces  bois,  vers  la  terrasse  du  nord,  est 
OYué  d'un  pavillon  (52)  nommé  le  temple 
de  la  Poésie  pastorale  ,  il  est  de  forme 
octogone,  ouvert,  surmonté  d'une  voûte  qui 
se  termine  en  pointe  ;  à  quelques  pas  du 
pavillon  est  une  statue  qui  représente  la 
Poésie  pastorale,  elle  tient  dans  la  main 
une  toille  déroulce ,  sur  laquelle  on  lit 
«es  mots  : 

Pastorum  carmina  canto. 

„Je  chante  les  chansons  des  pasteurs." 

En  se  promenant  le  long  du  cours  (^  i) 
on  a  pour  perspective  à  droite  d'immenses 


Hat  man  den  rechts  angrämenden  Wall 
zurückgelegt^  so  trifft  man  die  prächtige 
Säule  des  Lords  Cobham  (46),  dem  Stowe 
seine  Verschönerung  dankt.  Auf  dem  Gipfel 
ruht  eine  offene  Rotunda  über  acht  viere- 
ckig gestellten  Säulen,  worin  des  Lords  Bild- 
säule sich  befindet,  ein  Denkmal,  das  ihm 
seine  Gattinn  im  'Jahr  1747  errichten  Hess, 
Man  wird  diese  Säule  von  mehreren  Stand- 
punkten des  Parks  gewahr ,  indem  sie  auch 
einer  der  bemerkenswerthesten  Gegenstände 
ist.  Die  Aussicht  von  da  beherrscht  nicht 
nur  die  Gegend  ausser  dem  Garten,  sondern 
auch  einen  Theil  des  letzteren  ,  nähmlich 
einen  schunen  erhöhten  Rasenplatz ,  den  ein 
dichter  Wald  umgränzt ,  und  der  sich  in 
ein  tiefes  Thal  verliert,  hinter  welchem  der 
prächtige  Tempel  der  Eintracht  und  des 
Sieges  (49)  sich  zeigt. 
^  Die  nordliche  Seite  ist  voll  TValdungen^ 
die  hie  und  da  ganz  unregelmässigc  Oeff- 
nungcn  durchblicken  lassen.  Der  grossie 
Theil  derselben  besteht  in  Bäumen  und  Ge- 
sträuchen, due  ihr  Laub  stets  beibehalten, 
und  an  deren  Fusse  Blumen,  sehr  artig  grup- 
pirt,  i}i  breiten  bunten  Saum  den  Boden 
fassen.  Auch  im  Innern  derselben  triß't  man 
diese  Bäume ,  doch  auch  solche ,  die  ihr 
Laub  verlieren.  Der  grosse  Kent  war  sehr 
darauf  bedacht ,  seiner  Composition  Dauer 
zu  verschaffen.  Am  Anfange  dieses  Gehol- 
zes, der  nördlichen  Terrasse  zu,  ist  ein  offe- 
ner Pavillon,  den  man  Tempel  der  Pastoral- 
lotsie neymi ,  ein  Achtech  mit  einer  Kuppel, 
die  oben  in  eine  Spitze  endet.  Einige  Schrit- 
te vom  Pavillon  ist  eine  Statue  ,  welche 
die  Pastor al-Pocsie  vorstellt,  diese  hält  eine 
Rolle  in  der  Hand  ,  ivorauf  man  die  Wor- 
te liest  : 

Pastorum  carmina  canto. 

„Ich  singe  die  Lieder  der  Hirten.^^ 

Längs  des    Ganges  {^i)  hat  man  rechts 
die  Aussicht  auf  unabsehliche,  nun  sich  sen- 


25 


pelouses  couver^es  de  bê'^es  fauves ,  des 
troiippeavix,  des  champs,  des  villages,  deS 
vastes  forêts  percées  d'allées  k  perte  de 
vue. 

Arrivé  au  bout  du  coys  vers  la  mai- 
son ,  oa  reg'agne  la  partie  des  jardins  à 
gauche  qui  reste  àparcoiir:r  ;  on  est  frap- 
pé d'iiborJ  de  l'aspect  d'un  bâtiment  (49) 
qui  est,  sans  contredit,  un  des  plus  beaux 
du  jardins,  c'est  le  temple  grec,  il  est 
de  forme  rectangulaire  ,  gr-^nd  d'environ 
quatrevingt  huit  ]  ieds  de  longueur  et  de 
cinquanfe  deux  de  largeur,  d'ordre  joniquej, 
exactement  construit  sur  le  modèle  du 
temple  de  Minerve  à  Athènes,  on  y  monte 
par  quinze  marches ,  sous  un  superbe  pé- 
ristile  de  \ingt  huit  colonnes  qui  regne 
autour  du  teuiple ,  le  fronton  représente^ 
en  bas  relief,  les  quatre  parues  du  monde, 
qui  apportent  k  la  Grande  Bretagne  ,  les 
principales  productions  qr.i  les  caracté- 
risent ;  le  sojumet  du  fronton  est  orné  de 
trois  statues,  plus  giandes  que  le  naturel, 
et  celui  du  fronton  opposé  est  orné  de 
même.  L'inscription  suivante  est  gravée 
sur  la  frise  : 

Concordiae  et   Virtoriae. 
C'est   à    dire  :     „A  la  Coacorde    et   à   M 
Victoire." 

La  situation  de  ce  temple  est  admi- 
rable, il  domine  une  magnifique  perspec- 
tive presqu'entieremeut  composée  de  bois 
et  de  pelouses,  la  vue  se  porte  immédia- 
tement sur  un  vallon ,  dont  les  côtes  ont 
jusqiT'k  trois  cent  pieds  de  tallud  ,  ce 
grand  terrein  couvert  de  gazon  ,  ce  bois 
où  l'on  distingue  tous  les  mélanges  group- 
pés  du  verd  ,  composent  une  vue  char- 
mante. 

Voici  la  description  de  l'effet  du  soleil 
couchant  sur  le  temple  de  la  <  oncorde  et 
de  la  Victoire  que  donne  Mr.  Wnately  : 


kende,  riiih  wieder  emporragende  Rasenplätze^ 
die  mit  allerlei)  Wild,  mit  weidtndetiHeerden-y 
Feldern,  Dürjern  u?id  ungehéiiern  ff^aldun- 
gen  bedeckt  sind,  in  deren  Alleen  sich  das 
Auge   verliert. 

An  dem  einen  Ende  des  Ganges  gegen 
das  Schloss  zu  hat  man  links  den  '  Thcil 
des  Parks,  der  noch  zu  durchwandern  übrig 
ist  ,  vor  sich.  Sogleich  fällt  ein  grosses 
Gebäude  (49J  in  die  Augen  ,  das  unstreitig 
unter  die  schönsten  im  Garten  gehört ,  ein 
griechischer  Tcm-^d,  in  Form  eines  Recht- 
Winkels^  licht  und  achtzig  Fuss  lang,  zwey 
und  fünfzig  breit,  von  jonischer  Säulenord- 
nung ^  nach  dem  Muster  des  Tempels  der 
Minerva  zu  Aihai;  man  steigt  auf  jünf- 
zeh/i  Scnjen  unter  anen  prächtigen  ^ung 
rutid  hirum  um  dai  Tempel,  c. en  acht  und 
zwanziii  Säulen  umgeben.  AiU  Giebel  sind 
eil  bas  relief  die  vier  Thdh  der  Welt,  die 
Grossbrittanien  die  vorzüglichsten  Froducli- 
te,  wodurch  sie  sich  auszeichnen,  darbringen. 
An  der  Spitze  ragen  drey  Stituen  ,  dcr^n 
Grösse  die  gewöhnliche  übersteigt ,  hervor^ 
Drey  gleiche  Statuen  ragen  auch  an  der  ent- 
gegengesetzten Spitze  empor.  Am  Friese  ist 
die  Inschrijt  : 

Concordiae  et  Victoriae. 
„Der  Eintracht  und  dem  Siege,^^ 

Die  Lage  dieses  Tempels  ist  bewunderns- 
würdig. Er  beherrscht  eine  weite  Aussicht 
die  beynahe  durchaus  aus  Waldungen  und 
erhabenen  Rasenplätzen  besteht ,  und  un- 
mittelbar an  eine  Ebene  grunzt,  deren  Ab- 
hang dreyhundert  Fuss  beträgt.  Die  grosse 
Rasenßäche ,  die  Waldungen  mit  aller  Art 
Schattirungen  des  Grünen  machen  die  Aus- 
sicht unoemein  angenehm. 

Hier  eine  Beschreibung  Whatclys  von 
dem  Eßckte,  den  der  Sonnenuntergang  beym 
Si.egesttmpel  macht  : 


24 


„Ce  temple  est  nn  des  plus  maij;mfi- 
qiies  objets  qui  puissent  jamais  décorer 
un  jardin ,  mais  il  est  un  instant  où  il 
paroit  d'une  beauté  extraordinaire ,  c'est 
lorsque  le  soleil  couchant  darde  ses  ray- 
ons sur  la  belle  colonnade  qui  est  tournée 
du  côté  de  l'ouest  :  toute  la  partie  infé- 
rieure du  bâtiment,  est  obscurcie  par  les 
ombres  du  bois  voisin ,  les  colonnes  sor- 
tent de  ces  ténèbres,  en  s'elevant  à  diffé- 
rentes hauteurs,  quelques  unes  sont  entiè- 
rement ensevelies  dans  l'ombre  ,  d'autres 
ne  sont  que  légèrement  frappées  par  des 
foibles  rayons  et  d'autres  sont  parfaite- 
ment ecclairées  depuis  leurs  chapitaux 
jusqu'à  leurs  bases.  La  lumière  est  extré- 
niement  adoucie  par  la  rondeur  des  co- 
lonnes ,  mais  elle  se  reunit  en  grandes 
niasses  sur  les  murs  de  l'intérieur  du  pé- 
ristile,  qui  la  réfléchissent  avec  beaucoup 
d'éclat  :  elle  frappe  pleinement  et  sans 
interruption  tout  l'entablement ,  eu  mar- 
quant distinctement  chaque  dentelure,  et 
nUe  se  trouve  tellement  distribuée  sur  les 
statues  qui  couronnent  divers  points  du 
fronton  ,  que  les  ombres  les  plus  profon- 
des contrastent  avec  les  jours  les  plus  vifs. 
Des  rayons  longuissants  flottent  encore 
sur  les  côtés  du  temple ,  longtems  après 
que  toute  sa  partie  supérieure  est  entiè- 
rement couverte  de  la  première  obscurité 
dii  soir,  et  ils  brillent  encore  sur  le  som- 
met des  arbres,  ou  entre  leurs  intervalles, 
lorsque  les  ombres  se  répandent  sur  le 
vallon  grec.*' 

En  traversant  le  vallon  vers  la  droite 
on  décourre  un  édifice  situé  entre  deux 
bois ,  dont  il  est  éloigné  par  des  belles 
pelouses,  c'est  le  temple  des  Dames  (47), 
dont  l'entrée  est  de  plein  pied  sous  trois 
rangs  d'arcades  qui  se  croisent  quarré- 
tnent  et  forment  neuf  voûtes  à  siK  cou- 
pes ;  un  joli  escalier  conduit  au  salon 
décoré     de  huit   colonnes  et   de    quatre 


„Dieser   Tempel  ut  eine  der  })rachtvoll- 
sten  Sehenswürdigkeiten,  die  je  einenGarten 
schmücken.   Aber  es  giebt  einen  Augenblick, 
in  dem  der  Glanz  seiner  Sch'ùjiheit  in  äussert 
ordentlichem  Lichte    im  Auge  fällt.    Trifft 
nühmlich    der   untergehenden  Sonne   Strahl 
die    fTestseite    des   Säulenganges  ,  so   liegt 
bereits   der  ganze  untere   Thcil  des   Gebäu- 
des im  tiefen  Dunkel  der  Schatten  begraben, 
die  der   benachbarte   JVald    wirft ,  und  aus 
denen  der   Säulen  Haupt    majestätisch   her- 
vorblickt.   Einige   der  letztern  sind  gleich- 
falls in  Schattendunkel  gehüllt,  andere  nur 
leicht  von    zartem  Lichte   gestreift ,  andere 
vom  Kapital  Ins  zum  Fuss  in  x'ollem  Gi'fl.t- 
ze,  den  die  runde  Form  derselben  mildert  ; 
desto   heller  strahlt  die   innere  Säulenwand, 
an   der    in  dichten  Massen  das   Licht  sich 
sammelt,  und   voll   itnd  ununterbrochen  ge- 
gen das  Säulengebälke  strömt.,  '.voran  man 
deutlich  jede    auch   der   kleinsten  Zieraten 
erkennt  ;  zwischen  den   Säulen    des    Giebels 
theilt  es  sich  so  ,  dass  finstere    Nacht  witl 
blendender    Strahlenschimmer    sich    gatteii. 
Ungewiss  scheinen  noch  matte   Strahlen  zu 
irren  an  der  Seite  des  Ehrfurcht  gebietenden 
Tempels  ,    wenn     er    schon    längst    in    des 
Abends    dämmernde    Schatten    sein    Haupt 
verhüllte.     Nur    noch    der    Bäume    U'^ipfe[ 
krönt  der  scheidende  Strahl,  und  Nacht  be- 
deckt mit   schwarzem  Fittiche  das   schwei- 
gende Thal. 

JRechts  durchs  Thal  entdeckt  man  ein 
Gebäude  zwischen  zivey  Waldungen  ,  wt- 
von  es  durch  schöne  Rasenerhöhungen  ge- 
trennt wird  ,  der  Frauentempel  genannt 
(47),  dessen  Eingang  zu  ebener  Erde  unter 
drey  Reihen  von  Schwibbogen  führt ,  die 
sich  in  ein'.m  Viereck  durchkreuzen  ,  und 
neun  Hallen  mit  sechsfacher  Wölbung  bil- 
den. Man  steigt  über  eine  artige  Treppe 
zu  einem  Saale  mit   acht  Säulen  und  vier 


as 


pilastres  d'ordre  jOnique  de  marbre  velaé 
rouge  et  blanc.  Les  murs  du  salon  sont 
ornés  de  peintures  de  Sleter ,  elles  re- 
présentent plusieurs  Dames  occupées  au 
travail  ,  les  unes  à  des  ouvrages  à  l'ai- 
guille ,  les  autres  k  broder ,  ou  à  jouer 
des  instrumens. 

En  traversant  le  bois  pour  gagner  le 
coin  des  batimens  où  se  trouve  l'autre  oran- 
gerie (5)  ,  on  y  rencontre  une  alternative 
délicieuse  de  bocages  sombres,  de  pièces 
de  gazon ,  des  réposoirs  ;  tout  ce  cantoa 
des  jardins  que  parcourent  les  rivières  (43), 
(42), (-8)5  peut-être  nommé  k  juste  titre: 
Les  Champs  elisées,  quoique  cette  di!no- 
mination  n'est  accordée  qu'à  une  partie  de 
ce  canton  même. 

Le  premier  objet  qui  se  présente  ail 
milieu  d'un  ombrage  épais,  est  une  grot- 
te (44  ■ ,  dont  la  voûte  est  garnie  de  gla- 
ces; le  plus  bel  orn.'nient  de  cette  grotte 
est  une  Vénus  de  marbre  blanc,  la  Déesse 
y  est  représentée  de  grandeur  plus  qu'hu- 
maine, k  demi  penchje,  un  genoux  k  terre, 
portant  une  main  sur  soîî  sein,  et  tenant 
de  l'autre  une  legere  draperie  qui  ne  la 
couvre  que  foiblement.  Immédiatement  der- 
rière cette  grotte  est  un  terrein  qui  s'eléve 
à  pic,  recouvert  de  lierre  et  d'arbrisseaux 
épineux. 

A  quelque  distance  de  cette  grotte,  en 
s'ecartant  du  bord  de  l'eau  ,  et  gagnant 
le  bois  k  gauche,  ou  trouve  un  petir  bâ- 
timent fort  simple,  qui  contient  des  bains 
froids  dans  un  réservoir  d'eau  courante. 
Les  murs  sont  ornés  de  quelques  mé- 
daillons représentant,  en'  bas  relief,  des 
bustes  d'Empereurs  romains  ;  là  commence 
la  première  pièce  d'eau  considérable  (43) 
nommée  la  rivière  des  aunes,  ornée  d'une 
isle  couverte  de  plus  élégants  arbustes. 

Ukc  scène  qui  touche  le  spectateur,  est 

4.  Cahier« 


Pfeilern  nach  jonis cher  Sauhnordnung  von 
weiss  und  roth^estreiften  Marmor.  Gemähl- 
de  von  Sleter  schmücken  die  Wunde  ,  und 
stellen  mehrere  Damen  mit  Arbeit  ,  die  ei. 
ne  mit  der  Nadel ,  eine  andere  mit  Sticke, 
rey  beschäftigt,  eine  dritte  auf  einem  In- 
strumente spielend ,  vor. 

Wandelt  man  durchs  Gehölze  dem  einen 
Winkel  des  Gebäudes  zu,  in  welchem  sich  die 
ziveyte  Orangerie  befindet  (5)  ,  so  hat  man 
den  angenehmsten  Wechsel  von  dunklen 
Wäldern,  Rasenstücken,  und  Ruheplätzchen 
vor  seinem  Auge.  Der  ganze  Theil  des  Gar- 
tens, den  die  Flüsse  (.jß"),  (42J,  (281,  durch- 
wässern, verdient  in  der  That  den  Nahmtn 
der  elisäischen  Fdder  ,  wiewohl  diese  Be- 
nennung nur  einem  Plätzchen  dieses  Theils 
zugestanden  wurde.. 

Der  erste  Gegenstand ,  der  sich  am  Fus- 
se des  Hügels  darstellt,  ist  eine  Grotte  (4,) 
mitten  unter  dichtem.  Schattendunkel ,  deren 
Wölbung  in  Spiegel  eingefasst  ist.  Die  schön- 
ste Zierde  dieser  Grotte  ist  eine  Venus  von 
weissem  Marmor  ,  deren  Hohe  die  gewohn- 
liche Menschengrosse  übersteigt,  in  halb 
gebogener  Stellung  mit  einem  Knie  auf  der 
Erde,  U7id  einer  Hand  am  Busen,  indess 
die  andere  mit  leichtem  verrätherischem  Ge- 
tvancte  ihre  übrigen  Reitze  halb  verhüllt. 
Hinter  dieser  Grotte  steigt  senkrecht  ein 
Hügel  empor  mit  Epheu  und  Dorngebüschen 
umwunden. 

In  einiger  Entfernung  vo7i  der  Grotte, 
vom  Ufer  abwärts  gegen  das  Gehölze  Ln- 
ker  Hand,  findet  man  ein  einfaches  kleines 
Gebäude,  welches  in  einem  Behälter  fliessen- 
den Wassers  kalte  Bäder  enthält.  An  der 
Wand  hängen  ei?iige  Medaillons  ,  welche 
Brustbilder  römischer  Kaiser  in  halb  erho- 
bener Arbeit  vorstellen.  Da  beginnt  das  erste 
beträchtliche  Gewässer  ,  der  Erlenbach  (43) 
genannt ,  mit  einer  Insel  ,  die  niedliches 
Gesträuch  umschlingt. 

Eine  Szene,  die    den  Zuschauer    nicht 

4.  Heft,  G 


î6 


sans  doute  celle  qu'offre  le  boca'^e  des 
aunes ,  retraite  profonde  ensevelie  dans 
l'onibrc  et  que  la  lumière  la  plus  vive  du 
soleil  ne  sauroit  pénétrer;  elle  longe  les 
bords  de  la  première  rivière  ,  dont  les 
eaux  coulent  si  lentement ,  qu'elles  pa- 
roissent  stagnantes ,  leur  contour  est  fort 
obscure,  c'est  l'efîet  du  verd  foncé  des 
aunes  nombreux  qui  bordent  les  rives  et 
se  réfléchissent  dans  la  rivière,  leurs  tiges 
forment  des  jolis  grouppes  en  s'elevant 
obliquement  de  la  même  racine  ,  et  se 
croisant  au  dessus  des  eaux  ;  on  voit 
fréquamment  dans  les  bois  qui  environ- 
nent les  fonds,  des  sumacs,  des  ifs,  des 
ormes  gâtés,  des  maroniers  et  des  sapins 
imparfaits  des  troncs  d'arbres  morts  ;  les 
taillis  sont  composés  de  tilleuls,  de  noy- 
setiers,  de  houx,  de  noyers  ;  le  bois  est 
d'un  verd  foncé  et  d'un  feuillage  épais 
mêlé  avec  le  lierre  qui  s'entortille  autour 
des  arbres  ,  ou  rampe  sur  les  diverses 
pentes  du  terrein  qui  sont  profondes  et 
escarpés  ;  le  sentier  rempli  de  gravier  est 
couvert  de  mousse  :  telle  est  la  route 
qu'on  parcoure  en  sortant  de  la  grotte  (44) 
€t  suivant  la  première  rivière. 

Avant  de  poursuivre  le  chemin ,  il 
n'est  pas  indliférent  de  dévier  sur  la 
gauche  ,  pour  prendre  le  point  de  vue 
nécessaire,  sous  lequel  on  jouit,  en  face 
du  superbe  temple  gothique  (34),  dont  la 
gravure  est  ci  jointe  sub  Nro.  f .  de  la  belle 
perspective  qu'il  présente  ;  ce  vaste  cditice 
paroit  de  ce  point  de  vue  plus  considé-- 
rable  qu'il  n'est  en  eiFet,  on  apperqoit  ait 
dessus  des  arbres  et  entre  leurs  feuillages 
et  leurs  branches,  l'étage  supérieure,  les 
portiques,  les  tours,  les  balustrades,  et 
les  combles  couverts  d'ardoises  grouppes 
confusément,  mais  sous  l'aspect  les  plus 
majestueux. 

A    l'extrémité    de  la  première  rivière 
est  un  pont  rustique  recouvert  de  plantes 


ohne  Rühnuig  lässt ,  gewährt  das  Erlen- 
wäldchen ,  tief  in  verborgene  Schatten 
gehüllt ,  zu  welchem  jioch  nie  der  Sonne 
Strahl  gelangte.  Es  liegt  längs  der  Ufer 
des  ersten  Flusses  ,  dessen  Gewässer  hier 
so  gemach  einher  schleicht  ,  dass  es  viel- 
mehr einem  stehenden  gleicht  ,  umgräntt 
vom  Schattendunkel  des  finstern  Erlengrüns  ' 
welches  die  Ufer  bekleidet,  und  in  der  glat- 
ten Welle  sich  mahlt.  Artige  Gruppen  bit-' 
den  die  Erlenstämme,  quer  derselben  Wur- 
zel entsteigend  und  über  bem  dunkeln  Bach 
sich  umarmend.  Die  Waldung  in  den  Grün- 
den  ist  mit  Smacken  ,  Eiben  ,  zerstörten  Ul- 
men ,  mit  Rosskastanien  ,  jungen  Tannen, 
und  abgehauenen  Baumstämmen  angefüllt. 
Das  Gehau  besteht  aus  Linden,  Haselnuss- 
sträuchen,  gemeinen  Stechpalmen  und  Nuss- 
häumen.  Düster  ist  der  Waldung  Grün, 
und  dicht  das  Laub ,  mit  welchem  Epheu 
sich  verschlingt ,  das  um  der  Bäume  Stamm 
sich  windet,  oder  am  tiefen  felsigen  Abhän- 
ge klimmt  :  Moos  deckt  den  Steg  mit  Kies- 
sand angefüllt  ,•  dless  ist  der  Weg  ,  den  man 
aus  der  Grotte  längs  des  ersten  Flusses 
nimmt. 

Bevor  man  nun  diesen  Weg  verfolgt, 
lasse  man  sich  eine  kleine  Abschweifuny 
links  nicht  gereuen ,  um  zu  dem  gehörigen 
Standpunkt  zu  gelangen  ,  von  welchem  man 
den  gothischen  Tempel,  dessen  Zeichnung 
unter  Nro.  5.  folgt,  gerade  gegenüber  des 
herrlichen  Anblicks  geniesst  ,  den  er  ge- 
währt. Diess  weitläufige  Gebäude  erscheinet 
da  noch  ungleich  grösser,  Ueber  den  B'ia- 
vxen  und  zwischen  deren  Laub  und  Zivdgen 
sieht  man  das  obere  Geschoss ,  Lauben, 
Schieferdach  ,  Thürme  ,  Gegitter  in  bunter 
Gruppirung ,  doch  von  Ansehn  nicht  min- 
der ehrwürdig. 

Am  Ende  des  ersten  Flusses  ist  eine 
ländliche  Brücke,  umrankt  mit  allerlei/  nie- 


7^  y/v^/V'  ^/^^////W//^' 
/ 


taiiipiiutes  sous  lequel  les  eaux  se  dégor- 
gent dans  la  seconde  par  une  chute  assez 
prompte  en  formant  plusieurs  cascades  ; 
à  côté  de  ce  pont  étoit  un  pavillon  chi- 
nois, qui  n'avoir  pour  perspective  que  les 
eaux  et  leurs  bords  embelis. 

En  diviant  sur  la  droite,  on  trouve  un 
enclos  d'arbres  renfermant  une  ancienne 
église  entourée  d'un  cimetière  (-l-f),  con- 
traste frappant  avec  la  scène  précédente 
et  très  inattendu. 

Plus  bas  dans  le  bosquet  est  placée  la 
colonne  rostrale  (40)  du  Capitaine  Gren- 
ville  ;  sur  le  sommet  est  une  statue  qui 
représente  la  Poésie  héroïque. 

A  quinze  ou  seize  toises  de  ce  monu- 
ment, on  apperqoit    sur    un  monticule  et 
dan^  une  heureuse  situation,  le  temple  de 
l'ancienne  vertu  (39);  c'est  une  rotonde  qui 
n'est   pas   ouverte   de    toute   part^  comme 
celle   de  Venus  (10)    dans    l'autre   partie 
des  jardins  ;  ce   temple   est    entouré    d'uii 
peristile  composé  de  seize  colonnes  d'ordre 
jonique  ;  on  y  entre  par  deux  portes  tour- 
nées au  levant  et  au  midi,  à  chacune  des- 
quelles on   parvient  par   douze   marches  ; 
l'intérieur  du  donie  est  bien  sculpté,   les 
murs  sont  ornés  de  quatre  grandes  niches 
où  sont  placées    les   statues    de  Lycurge, 
d'Homère,   de  Socrate  et  d'Epaminondas. 
Chaque   ouverture    du   peristile  entre  les 
colonnes  présente  un  point  de  vue  agréable  ; 
de  la  porte  du  levant  on  voit  le    temple 
des  fameux  Bretons  (41),  le  pont  de  Pal- 
ladio (29)  ;    et   de  celle  du  midi  on  dé- 
couvre les  colonnes  du  Roi  George  Second, 
et  de  la  Reine  Caroline. 

Eu  passant  le  pont  qui  se  trouve  entre 
la  première  et  la  seconde  pièce  d'eau,  oa 
gagne  le  bosquet  où  est  placé  le  temple 
des  grands  hommes  d'Angleterre  C41); 
c'est  une  suite  demi  circulaire  de  niches 
qui  contiennent  les  bustes  de  quelques  An- 
glais  fameux,    le   milieu  est   orné  d'une 


37 

derem  Gewächse,  unter  welcher  er  sich  m 
den  zweyten  Strom  in  mehrern  raschen  Was- 
serfällen  ergiesst.  An  der  Säte  der  Brücke 
stand  ein  chinesischer  Pavillon,  dessen  ^an- 
ze  Aussichte  auf  das  Gewässer  und  dessen 
lachende   Ufer   sich  beschränkte. 

Rechts  trifft  man  einen  mit  Bäumen 
umschlossenen  Matz,  der  eine  alte  Kirche 
mit  einem  Gottesacker  ^45  enthält,  ein  sehr 
außallender  unerwarteter  Contrast  mit  der 
vorhergehenden   Gegend. 

Tiefer  im  Walde  ist  die  Ehrensäule  (40) 
'des  Capitains  Grenville,  Auf  dem  G'pfel  stellt 
eine   Statue  die  heroische  Poesie   vor. 

Fünfzehn  bis  sechzehn  Klafter  von  die- 
sem Monument  erblickt  man  auf  einem  Ber- 
ge in  einer  sehr  glücklichen  Lüge  den  Ttm- 
pel  der  alten  Tugcni  {2?'>'  ''"i*  Rotunda, 
nicht  so  wie  jene  der  Veius  (20'  allenthal- 
ben offen.  Von  der  andern  Seite  d.s  Gar- 
tens umgiebt  den  Tempel  ein  Säulengang  von 
sechzehn  jonischen  Säulen,-  gegen  Auf  jang 
und  Mittag  ist  ein  Thor ,  zu  dem  man 
auf  zwölf  Stuffen  steigt»  Das  Innere  des 
Doms  ist  vortrefflich  bearbeitet ,  es  befin- 
den sich  darinn  vier  grosse  Nichen  und  in 
diesen  die  Statuen  des  Lycurg ,  Homer, 
Socrates  und  Epaminondas.  ^ede  Ocffnung 
des  Säulengangs  gewährt  eine  eigene,  reitz- 
volle  Aussicht.  Vom  östlichen  Thore  sieht 
man  den  Tempel ^der  grossen  Britten  (41) 
und  die  Palladiumsbrücke  (29),  vom  mittä- 
gigen Thore  die  Ehrensäulen  des  Königs 
Georges  II.   und  der  K'öniginn   Caroline. 


Geht  man  über  die  BrücJie,  die  sich 
zwischen  dem  ersten  und  zweyten  Flusse  be- 
findet ,  so  kömmt  man  zu  dem  Walde ,  in 
uielchem  Englands  grossenMännern  ein  Tem- 
pel{^i)  geweiht  ist.  Eine  Reihe  von  Nichen 
in  einem  Halbzirkel  enthält  die  Büsten  eini- 
ger berühmten  Engelländer  ,    in  der  Mittt 

G  2 


28 


Piraniide  avec  la  niche  remplie  par  un 
beau  buste  de  Mercure  ,  au  dessus  du- 
quel est  cet  hémistiche  de  Virgile  : 

Campos  ducit   ad   Elysios. 
,.11  conduit  aux  champs  elysées," 

Cette  suite  de  niches  est  terminée 
par  des  g'-andes  marches,  d'où  l'on  s'en- 
fonce dans  un  bosquet  de  laurier,  dont 
les  branches  tombant  naturellement  sur  les 
frontons  des  niches  et  semblent  former  une 
couronne  à  chaque  buste,  le  terrein  entre, 
les  batimens  et  les  eaux  forme  une  pente 
douce  couverte  de.  gazon. 

Ces  monumens  consacrés  aux  hommes 
célèbres  et  ces  homages  rendus  à  la  vertu 
et  au  génie ,  sont  un  spectacle  délicieux 
pour  tous  les  étrangers  que  la  curiosité 
attire  à  Stowe  ,  pour  peu  qu'ils  aiment 
l'humanité  et  sont  sensibles  à  la  gloire. 

Le  temple  des  illustres  Bretons  est 
l'objet  Je  plus  interessant  des  champs  eli- 
sées.  On  nomme  rànsi  tout  le  vallon  com- 
pris entre  la  grande  avenue  (8)  et  la  pe- 
louse triangulaire  (3v)  et  dont  le  fonds 
est  rempli  par  les  trois  pièces  d'eau  (43)» 
(42),  (28),  mais  la  scène  divisée  par  la 
pièce  d'eau  du  milieu ,  a  requ  plus  par- 
ticulièrement le  nom  de  champs  elisées. 
La  rapidité  de  ce  grand  ruisseau  qui  coule 
au  travers  du  vallon  contraste  infiniment 
avec  la  tranquillité  des  eaux  de  la  pre- 
mière rivière  ;  ce  mouvement  rapide,  quel- 
ques rayons  de  lumière  réHéchis  par  un 
autre  ruisseau  qui  vient  s'y  précipiter,  le 
gazon  d'im  verd  foncé  qui  se  présente  de 
toute  part,  les  bustes  des  grands  hommes 
d'Angleterre  qui  sont  reliéchis  dans  l'eau, 
la  variété  des  arbres  ,  l'éclat  de  leur  ver- 
dure, leur  disposition  ingénieuse  qui  fait 
de  chaque  im  objet  distinct  et  les  disperse 
sur  les  petites  inégalités  du  terrein,  tout 
cela  répand  sur  le  local  une  gayeté  par- 


steht  eine  Pyramide  mit  einer  Niche,  worin 
ein  schönes  Bruststück  Merkurs ,  und  über 
demselben  eine  Stelle   Firjils  zu  sehn  ist  : 

Campos  ducit  ad  Elisiosi 
„Er  führt    zu    den  elisäischen  Feldern," 

Grosse  Stuß'en  Schlüssen  die  Nichcnreihc, 
von  welchen  man  zu  einem  Lorbeerhayn 
herniedersteigt ,  desse?i  Zweige  sich  über 
den  Giebel  der  Nichen  zu  einer  Art  Krone 
fur  jedes  Bruststück  wölben.  Die  Gegend 
zwischen  den  Gebäuden  und  Flüssen  ist  eine 
sanft  abhängige  Rasenflache. 

Diese  Denkmäler  dem  Andenken  grosser 
Männer  geweiht,  der  sch'ojie  Zoll  dankba- 
rer Verehrung ,  der  dem  Genie  und  der  Tu- 
gend hier  dargebracht  wird,  ist  wohl  jedem 
Fremden,  den  Neugierde  nach  Stowe  lockt, 
ein  anziehender  Anblick  ,  wenn  Ruhm  und 
Jiienschemvürde  seinem  Herzen  etwas  be- 
deuten. 

Auch  ist  der  Tempel  der  grossen  Brit- 
ten  der  interessanteste  Gegenstand  in  den  eli- 
säischen Feldern.  So  nennt  man  das  ganze.. 
Thal  zwischen  dem  grossen  Eingang  (8)  und 
dem  dreyeckigen  erhöhten  Rasenstück  (35''), 
worin  die  drey  Gewässer  (43),  04-)?  C^Sj, 
fliesscn  ;  doch  die  Gegend ,  die  das  mittlere 
Wasserstück  durchschneidet  ,  hat  noch  ei- 
gentlicher diesen  Nahmen  erhalten.  Die  reis- 
sende Schnelle  dieses  Flusses.,  der  sich  mit- 
ten durch  das  Thal  ergiesst  ,  und  mit  dem 
schleichenden  Gange  des  ersten  einen  son- 
derbaren Contrast  gewährt,  der  Giessbach, 
der  sausend  in  den  Strom  sich  stürzt,  das 
dunkle  Rasengrün,  die  Büsten  der  grossen 
Engländer,  die  in  der  Fluthen  Spiegel  sich 
erblicken  ,  die  mannigfaltigsten  Bäume  und 
Gesträuche,  ihr  freundliches  Grün,  ihre  ge- 
.  scJtmackvolle  Gruppirung,  die  aus  jedwedem 
einen  eigenen  interessanten  Gegenstand  zu, 
machen,  sie  alle  mit  der  anscheinendsten  Re- 
gellosigkeit auf  dem  ungleichen  Boden  aus- 
zustreun  iveiss,  leihen  der  Gegend  eine  An 


ticuliere  que  l'imagination  a  peine  à  con- 
cevoir. 

De  l'autre  côté  de  la  rivière   (4::}  est 
une  arcade  (37)  érigée  à  la   mémoire   de 
la  Princesse  Amélie,  ce  monument  se  trouve 
placé  sur  le  sommet    des  champs  elisées, 
une  clairière  étroite,  qui  s'ouvre  naturel- 
lement dans  le  bois  ,    laisse  voir   de  loin 
le  pont  de  palladio  (29),  le  reste  du  massif 
renfermant  diiferens  petits  objets  d'un  de- 
tail très  varié  est  un  bocage  magique  qui 
conduit  par  un  sentier  tortueux  à  une  ca- 
banne  entièrement  cachée  par  les  arbres. 

En  descendant  de  l'arcade  delà  Princesse 

Amélie ,  on  se  promené  sur  un  tapis  verd 

parsemé    de    quelques    arbres   isolés    qui 

présente  une  pente  douce  jusqu'à  la  pièce 

d'eau  (25),   ce  tapis   est  toujours   couvert 

de  troupeaux.    Dès  le    commencement  du 

printems,  les  bois  des  environs  fourmillent 

de  rossignols  et  d'oiseaux  différens  qui  y 

font  entendre  leurs  ran^ages,  on  se  place 

agréablement    pour   les   écouter ,  sous  un 

gros  orme  antique  et  touîTu,    qui  répand 

au    loin  son    ombre    épaisse   sur  le   tapis 

verd,    et    au    pied    duquel    est   placé  un 

banc  composé  de  racines  d'arbres. 

Repassant  des   champs  elisées  entre  la 
Seconde  et  la  troisième  rivière  sur  un  pont 
entouré  de  feuillage,  on  entre  dans  le  val- 
lon (35)  pour  gagner  le  troisienie  pont  (27) 
qui  sépare  la  pièce  d'eau  (25)  de   la  ri- 
vière inférieure  (28^^ ,  ce  pont  d'une  con- 
struction massive  est  très  simple  ;  le  pre- 
mier bâtiment    qui   s'offre    en   marchant  à 
gauche,  sur  les  bords  de  l'eau,   est  le  mo- 
nument   de  Congreve  (30)  piramide  tron- 
quée   sur  le    sommet  de   laquelle    est  un 
singe  assis  ,  qui  se  regarde  dans   un   mi- 
roir.   On  y  lit  cette  inscription  ; 
Fitae  imitatio 
Consuetudinis  spéculum 
Commoedia. 
C'est  à  dire  :    „La  comédie  est  une  imi- 
tation de  la  vie,  et  le  miroir  des  moeurs.'*- 

4i  Cahier» 


29 

lächelnder,  froher  Ansicht,    die  nicht  leicht 
der  Phantasie  sich  geben  lässt. 

Auf  der  andern  Seite  des  Flusses  (42) 
ist  ein  Ehrenbogen  (37)  zum  Andenken  der 
Prinzessinn  Amalia ,  am  Gipfel  des  so /e- 
nannten  Elisiums ,  ein  schmaler  frey er  Platz 
im  Walde  lässt  von  ferne  die  Palladiums, 
brücke  sehn  (29  ~),-  der  Rest  der  Waldung 
fasst  mehrere  Gegenstände  zwar  geringen 
Umfangs,  doch  äusserst  mannichfaltig  ,  in 
sich  ,  und  ist  in  der  That  ein  magisches 
Wäldchen,  in  dem  eine  ländliche  Hütte  sich 
ganz    in   Laub  versteckt. 

Kommt  man  herab  von   der  Arkade  der 
Prinzessinn  Amalia ,   so  führt  ein  Spazier- 
weg über  eine  Rasenfläche,  hier  und  da  mit 
zerstreuten    Bäumen   besetzt  ,    die    sich    in 
sanftem  Abhänge  bis  zum  Wasserstück  ^1$) 
erstrecket  ,     und   so    wie    der  Frühling   be- 
ginnt,  immer  mit  Heerden   besäet   ist.  Die 
angrämenden  Wäldchen  wimmeln  von  Nach- 
tigallen und  andern  Sängern,  die  das   Ohr 
bezaubern.     Sie   zu    hören  ,    ladet   uns  eine 
alte,  dickstämmige,    dichtbelaubte    Ulme  in 
ihren    Schatten ,    die  fern   das    heitre   Ra- 
sengrün verfinstern ,  auf  eine    Wurzelbank 
uns  zu  setzen. 

Geht  man  aus  den  elisäischen  Feldern 
zwischen  dem  ersten  und  zweyten  Flusse 
über  eine  Brücke  mit  allerley  Laub  umfloch- 
ten, so  kommt  man  in  einem  Thale{i^)  zur 
dritten  Brücke(2'j),  die  das  Wasserstück  (cç) 
vom  untern  Flusse  (28)  trennt,  massif  und 
sehr  einfach  gebaut.  Das  erste  Gebäude^ 
dem  man  links  beynahe  am  Ufer  begegnet, 
ist  das  Denkmahl  des  Congreve  C30) ,  eine 
abgestumpfte  Pyramide  ,  auf  deren  Gipfel 
ein  Affe  sitzt  ,  und  sich  in  einen  Spiegel 
schaut.    Man  liest  die  Inschrift  : 

Vitae  imitatio 
Consuetudinis  spéculum 
Comoedia. 
Das  heisst  :    „Das  Schauspiel   ist   des  Le- 
bens Spiegel,  der  Sitten  Gemählde.^'' 

4.  mt.  H 


3° 

Le  reste  de  la  pirainide  est  orné  d'un 
vase  sur  lequel  sont  sculptés  les  attribus 
du  genre  dramatique  propre  à  Congreve, 
au  bas  sont  deux  morceaux  sculptés  ap- 
puyés obliquement  contre  le  piédestal  d'une 
manière  fort  négligée,  l'un  est  en  forme 
de  masque  comique,  l'autre  est  une  pièce 
de  marbre  sur  laquelle  se  trouve  une  m- 
scription. 

Dans  le  bosquet  en  face  est  placée 
une  grotte  (^o)  nommée  la  grotte  des 
cailloux,  c'est  une  demi  coupole  qui  res- 
semble à  une  coquille  ,  elle  est  enduite 
d'un  mortier  fort  dur,  couvert  de  gravier 
très  fin,  et  de  petits  cailloux  :  de  cette 
grotte  on  remonte  à  la  terrasse  du  midi  (9), 
et  à  la  principale  entrée  des  jardins. 

Ce  parc  a  été  regardé  passé  trente 
ans  comme  le  plus  magnifique  du  royaume. 
Pope  disoit  de  lui  :  On  y  voit  l'ordre 
dans  la  variété,  tous  les  objets,  quoique 
diiïérens  ,  s'y  raporteat  à  un  seul  tout. 
Ouvrage  admirable  de  l'art  et  de  la  na- 
ture que  le  tems  achèvera  de  perfection- 
ner, La  beauté  actuelle  de  Stowe  ,  dont 
les  plantations  ont  atteint  leur  plus  grand 
degré  de  perfection,  les  changemens  qu'on 
y  a  fait,  dans  quelques  parties  qui  lais- 
soient  encore  une  lé<rere  idée  de  réçula- 
rite,  les  nouveaux  arbres  et  arbustes  dont 
le  parc  est  orné  ,  tout  enfin  réalise  la 
prédiction  du  poëte,  et  ce  n'est  qu'à  pré- 
sent qu'on  peut  se  former  une  juste  idée 
des  tableaux  que  le  célèbre  Kent  avoit  le 
projet  de  créer  pour  l'avenir  ,  dans  ces 
superbes  jardins. 


NB.  Cette  description  fut  rédigée  pai^ 
une  personne  qui  a  parcouru  le  parc  de 
Stow^e  ,  et  l'on  y  a  conservé  autant  que 
possible  les  expressions  de  Mr.  Whately 
relativement     aux     objets   principaux  qui 


Ferner  erblickt  nian  an  der  Pyramide 
eine  Vase  ,  worein  die  Attribute  der  Gat' 
tung  vo?i  Drama,  ivomit  Congreve  sich  bc- 
fasste,  gezeichnet  si}id.  Unten  sind  zuetn 
ausgehauene  Stücke  quer  und  sehr  nach- 
lässig an  das  Piédestal  gestützt  ,  wovon 
das  eine  eine  komische  Maske  vorstellt, 
das  andere  ,  von  Marmor  ,  eine  Inschrift 
enthält. 

Vorn  im  Walde  sieht  man  eine  Grot- 
te ($0),  die  Kieselgrotte  genannt,  ein  mu- 
schelförmiges  Halbdach  mit  hartem  ÄJortel 
üherworfe.n  ,  und  mit  sehr  feinem  Sande 
und  kleinen  Kieseln  bedeckt  :  von  dieser 
Grotte  kommt  man  zur  mittägigen  Terras- 
•*■«  (9)  5  "«'^  zu  dem  Haupteingange  des 
Gartens.- 

Dieser  Park  wurde  bereits  vor  dreyssig 
fahren  als  der  schönste  im  Königreiche  ge- 
rühmt. Pope  sagt  von  ihm  :  Man  erblickt 
da  Ordnung  in  der  Mannigfaltigkeit ,  alle 
auch  nock  so  verschiedenen  Gegenstände 
beziehen  sich  auf  ein  einziges  Ganzes.  Er 
ist  ein  bewundernswürdiges  Werk  der  Kunst 
und  Natur,  das  die  Zeit  noch  mehr  ver- 
vollkovmvien  wird.  Die  gegenwärtige  Pracht 
und  Schönheit  von  Stowe  ,  dessen  Garten- 
anlagen den  höchsten  Grad  der  Vollkom- 
menheit erreicht  haben,  die  Veränderungen, 
die  man  in  einigen  Theilen,  die  noch  eine 
leJLchte  Spur  regelmässigen  Zwangs  verrie- 
then,  bewerkstelligte,  erfüllen  in  jeder  Hin- 
sicht die  Vorhersagung  des  Dichters ,  und 
imn  erst  ist  man  im  Stande,  sich  eine  tref- 
fende Vorstellung  von  den  reitzvollen  Ge- 
mählden  tu  machen  ,  die  der  unsterbliche 
Kent  in  seinen  herrlichen  Parks  zu  schaffen 
gedachte, 

NB.  Diese  Schilderung  ist  von  einem 
Manne  ,  der  selbst  den  Park  zu  Stowe 
gesehen  und  durchwandert  hat,  und  man 
hat,  so  viel  man  konnte,  Herrn  Whately's 
Ausdrücke  beybehalten,  so  weit  sie  sich 
nähmüch    auf    die  vonügUchsten    Gegen- 


enibelisseut  ces  jardins,    et  qu'il  a  décrit 
avec  tant  d'eieirance, 


3^ 

stände  beziehen,  die  diesen  Girten  verherr- 
lichen, und  die  er  viit  so  vielem  Geschmack 
darzustellen  wusste. 


>  Lés  plus  anciens  peuples  se  plaisoient 
à  cultiver  des  terreins  spacieux  ;  les  As- 
syriens ,  les  Perses  avoient  des  parcs  ou 
des  enclos  omis  de  ruisseaux ,  d'arbres, 
d'arbustes.  Diodore  de  Sicile  parlant  du  re- 
gne des  Assyriens  livre  2.  chap.I  V".  s'énonce 
ainsi  dans  sa  description  de  ßiibj^^lone  : 


„Il  y  avoit  un  jardin  suspendu  auprès 
du  château  que  fit  faire  ,  non  Seiniramis, 
mais  un  Roi,  nomme  Sirus,  à  la  requête 
d'une  sienne  concubine,  laquelle,  comme 
elle  fut  du  pays  de  Perse,  désirant,  à  la 
mode  de  son  pays  ,  veoir  les  près  en 
montagnes,  persuada  k  cet  homme,  de  lui 
faire  dresser  im  jardin,  qui  représentât 
en  arbres  et  en  prèz  la  réj^ion  de  Perse  : 
chaque  pan  ou  côté  contenoit  goo  toises 
de  long  etc."  *) 

Strabon  livre  XVI.  décrivant  le  pays 
de  Jerico  ,  dit  qu'il  est  environné  de 
montagnes,  qui  représentent  de  tous  côtes 
im  bel  amphithéâtre  ,  qu'il  est  planté  de 
palmiers  et  de  toutes  sortes  d'arbres  frui- 
tiers ,  que  le  terroir  y  est  très-fertilé  et 
très-varié ,  arrosé  par  divers  ruisseaux, 
l'espace  de  cent  stades  ,  et  que  c'est  là 
qu'étoient  les  palais  du  Roi  et  les  jar- 
dins qui  produisoient  le  baume. 

Xenophon  donne  une  grande  idée  de 
la  maison  de  Pharnabaze  ,  on  voyoit  dans 
un  vaste  enclos,  des  batimens  nombreux, 


Den  ältesten  Bewohnern  des  Erdbodens 
machte  es  Fergnügen,  irgend  einen  geräu- 
migen Platz  zu  Gartenanlagen  zu  benützen'. 
Die  Assyrier  ,  die  Ferser  besassen  Parks, 
durchflochten  voin  irrenden  Bache  ,  mit 
Wald  und  Busch  gekränzt.  Diodor  von  Si- 
zilien, indem  er  im  it^n  Buche,  ^ten  Kapitel 
vom  assyrischen  Reiche  spricht,  drückt  sich 
in  seiner  Beschreibung  Babylons  also  aus  : 

„Neben  dem  Schlosse  war  ein  hangender 
Garten,  der  sein  Daseyn  nicht  der  berühmten 
Semiramis,  sondern  einem  König ,  A^ahm^ns 
Syrus,  verdankte,  der  Hin  auf  das  Verlangen 
einer  seiner  Beyschläferinnen  anlegen  liess.. 
Diese  ,  eine  Perserinn  ,  wollte  auf  Gebirgen 
Wiesengrün  ivie  in  vaterländischer  Gegend 
sehn,  und  beredete  den  König,  ihr  einen  Gar- 
ten anzulegen ,  der  ihrem  Auge  in  Wald  und 
Wiese  Persiens  Fluren  bothe.  Jede  der  Seiten 
enthielt  die  Länge  von  800  Klaftern  £?c." 

Strabo  in  seiner  Beschreibung  von  Je- 
richo^ s  Gegend  im  i6ten  Buche  sagt:  Sie 
ist  mit  Bergen  umchlossen,  die  ein  herrli- 
ches Amphithéâtre  in  einem  Umfange  von 
100  Stadien  bildeji,  mit  Palmen  ,  Gesräuch^ 
und  aller  Art  fruchtbringenden  Bäumen 
durchwunden  ,  mit  einem  äusserst  frucht- 
baren ,  den  angenehmsten  Wechsel  erzeu- 
genden Boden,  den  hie  und  da  ein  Silber- 
flüsschen  tränkt.  Da  prangten  des  Königs 
Paläste  und  Gärten  ,  in  denen  köstlicher 
Balsam  duftete. 

Xenophon  macht  uns  keine  kleine  Vor- 
stellung von  dem  Lustschlosse  des  Pharna- 
hazes.    Wohin  man   in  einem  weiten   Um- 


*)    On   a    conservé  une   ancienne  traduction  fîe  Messieurs  Roberc  Macault   et  Jacques  Aniyot,  publiée 
à  Paris  en  izî%. 

H  8 


35 


un  fleuve  poissonneux ,  des  parcs  magni- 
fiques ,  où  Ton  pouvoit  s'amuser  à  toutes 
sortes  de  chasses. 


Le  caractère  du  jardinage  adopté  des 
Grecs  a  motivé  la  description  des  champs 
elisées  par  l'auteur  de  l'immortel  Tele- 
maque  ;  il  seroit  inutile  de  recourir  à  des 
auteurs  anciens  ,  puisque  Fenelon  a  écrit 
sur  la  Grèce  ,  avec  une  facilité  qui  fe- 
rolt  croire  cette  contrée  son  pays  natal, 
pourquoi  ne  pas  le  prendre  pour  mo- 
dele ?.. 

„Telemaque  s'avanqa,"  dit-il,  „vers  ceS 
Rois  qui  ctoient  dans  des  bocages  odo- 
riférants, sur  des  gazons  toujours  renais- 
sants et  fleuris  ,  mille  petits  ruisseaux 
d'une  onde  pure  arrosoient  ces  beaux 
lieux,  et  y  faisoient  sentir  une  délicieuse 
fraîcheur  ;  un  nombre  iuHni  d'oiseaux  fai- 
soit  résonner  ces  bocages  de  leur  doux 
chants ,  on  y  voyolt,  à  la  fois,  les  fleurs 
du  printems  qui  naissoient  sous  les  pas  et 
les  fruits  de  l'automne  qui  pendoient  des 
arbres." 

C'est  dans  ce  genre  que  Fenelon  dé- 
crit l'habitation  de  Calypso. 

„Cette  grotte  taillée  dans  le  roc  étoit 
tapissée  d'une  jeune  vigne  qui  étenc\oit 
ép-alement  ses  branches  de  tout  côtés, 
des  sources  coulant  avec  un  doux  mur- 
mure ,  sur  des  prés  semcs  de  violettes, 
formoient  ,  en  divers  lieux  ,  des  bains 
aussi  purs  et  aussi  clairs  que  le  cristal  ; 
mille  Heurs  naissantes  émailloient  les  ta- 
pis verds,  dont  la  grotte  étoit  environ- 
né ;  là  on  trouvoit  un  bois  de  ces  arbres 
touffus,  qui  portent  des  pommes  d'or,  et 
dont  la  fleur  ,  qui  se  renouvelle  dans, 
toutes  les  saisons  ,  répand  le  plus  doux 
le  plus  agréable    de  tous  les  parfums." 


'kreise  sein  Auge  warf^  erblic'kte  man  bald 
ansehnliche  Gebäude,  bald  einen  Strom,  den 
die  fischreiche  Tiefe  schwärzt,  ruhig  wäl- 
zend die  ernste  Woge ,  umwOlht  von  grü- 
nen Schatten  des  Hayns  ,  in  welchen  des 
Wildes  schwärmende  Schaar  den  2fäger 
lockte. 

Die  Manier,  nach  welcher  die  Griechen 
ihre  Gärten  anlegten  ,  gab  den  Stoff  zu 
Fenelons  Beschreibung  der  elisäischen  Fel- 
der, Wozu  die  Alten,  da  er  uns  mit  Grie- 
chenland, dem  Vaterlande  der  Musen  und 
Grazien  ,  mit  einer  Leichtigkeit  bekannt 
macht,  dass  man  versucht  wäre,  es  auch 
für  seiji  Vaterland  zu  halten  ?  Warum 
sollten  wir  demnach  ihm  nicht  Modelle 
entlehnen  dürfen  ? 

Hier  also  ein  iiaar  Stellen.  „Telcmach 
nahte  den  Königen,  welche  ifi  Wohlgeruch 
duftenden  Buschwäldchen  auf  immer  blü- 
henden frischen  Rase?j  hingestreckt  ruhten, 
tausend  flimmernde  Bächlein  schlichen,  süsse 
Erfrischung  athmend ,  in  Busch  und  Wald 
umher  ;  mit  melodischen  Tönen  füllte  der 
Vögel  Chor  die  Lüfte  ,  und  Blumen  des 
Frühlings  ,  jeglichem  Tritte  entsprossend, 
paarten  sich  mit  herbstlicher  Frucht,  die 
die  schwanken  Aeste  beugte.^'' 

Ganz  in  dieser  Manier  giebt  uns  Fene- 
lon auch  die  Schilderung  von  Calypso's 
Wohnsitz. 

„Tief  senkt  in  Felsen  sich  die  Grotte > 
um  deren  Scheitel  junges  Rebengrün  sich 
wand ,  auf  bunter  Wiese,  von  süssem  Veil- 
chenduft umhaucht,  wanderte  sanftmulmelnd 
eine  Qiielle,  deren  heller  Spiegel  freundlich 
der  reitzenden  Göttinn  Lächeln  erwiederte» 
Tausend  werdende  Blümchen  durchblickten 
den  grünen  Teppich,  der  die  Grotte  umgab, 
und  den  ein  Wald,  mit  goldenen  Früchten 
prangend ,  krönte  ,  deren  Blühte  in  jeder 
^ahrszeit.  sich  erneuernd ,  den  lieblichsttn 
Wohlgeruch  streute,^'' 


33 


„Ce  bois  sembloit  couronner  ces  belles 
prairies,  et  formoit  une  nuit  que  les  rayons 
du  soleil  ne  pouvoientpénétrer  ;  là,  on  n'en- 
tendoit  jamais,  que  le  chant  des  oiseaux, 
ou  le  bruit  d'un  ruisseau  qui,  se  précipi- 
tant du  haut  d'un  rocher,  tomboit  à  g:ros 
bouillons  pleins  d'écume  et  s'enfuyoit  nu 
travers  de  la  prairie." 

„La  grotte  étoit  sur  le  penchant  d'une 
colline,  d'où  l'on  découvroit  la  mer^  tantôt 
claire  et  unie,  tantôt  irritée  et  élevant  ses  va- 
pies  comme  des  montagnes;  d'un  autre  côté 
on  voyoit  une  rivière  où  se  formoient  des  is- 
les  bordées   de  tilleuls  fleuris  et  de  hauts 
peupliers  ;  les  divers  canaux  qui  formoient 
ces  isles,  sembloient  se  jouer  dans  la  cam- 
pagne, les  uns  rouloient  leurs  eaux  claires 
avec    rapidité  ,    d'autres    avoient   une  eau 
paisible    et    dormante ,    d'autres    par  des 
]ongs    détours    revenoient    sur    leurs  pas, 
comme    pour    remonter   vers  leur   source, 
et  sembloient  ne  pouvoir  quitter  ces  bois 
enchantes.  On  apperqevoit  de  loin  des  col- 
lines et   des   montagnes  qui  se   perdolent 
dans    les  nues  ,  et  dont  la  figure  bizarre 
lormoit    un    horison    à  souhait  ,    pour  le 
plaisir  des  yeux  ;   les  montagnes  voisines 
étoient    couvertes    de    pampres  verds   qui 
pendoient  en  festons;  l'olivier,  le  grena- 
dier,  le  figuier,  et  tous  les  autres  arbres 
couvroient  la  campagne  et  en  faisoient  un 
grand  jardin  etc.'- 

Les  Romains  se  raprochoient  aussi  de 
la  nature  dans  la  composition  de  leurs 
jardins  ;  ils  avoient  autant  d'étendue  et 
renfermoient  une  grande  partie  des  objets 
qui  composent  les  jardins  modernes.  Pline 
l'ancien  dit ,  qu'on  y  voyoit  des  champs, 
des  lacs  ,  des  vergers  ,  des  charmantes 
perspectives  et  des  superbes  maisons  de 
campagne. 

Pline    le   jeune   livre.  V.   lettre  VF.    à 
AppoUinairc,  donne    le  détail  d  un  vaste 
jardin   romain ,   situé  en    Toscane ,  après 
5.,  Cahier. 


„Stilles  Daniel,  in  das  der  Sonne  StraJd 
nur  selten  fiel,  umschleycrte  den  Hayn  ,  in 
dan  nur  der  F'ùgelch'ùre  Harmonie  und  der 
ferne  Laut  einer  (Quelle  fiüsterte  ,  die  dem 
steilen  Felsen  entsprudelte,  und  dann  durch 
lachende    Ebenen  floh." 

„Die  Grotte  Lig  an   einem   Hügel,   von 
ivelchem  mmi  das   Meer  erhliche,  das  bald 
einer  Spiegelfläche  gliche  und  bald  in  thiir- 
menden  Wogen  brauste  ;  von   einer  andern 
Seite  begegnete    den    Blicken   eiti  Fluss ,   in 
dem    sich    mehrere    Inseln,   mit  hlühinden 
Linden    und   schlanken    Pappeln    umkränzt, 
bildeten  ,     dessen    schläni^'elnde  Arme ,    die 
schimmernden    Bändern   gleich  ,    die  Inseln 
umfllossen  ,   sich   neckend    zu  durchkreuzen 
schienen  ,   hier   i?i  hastiger   Eile  die  perlen- 
den  Wellen   rollten  ,    da   friedlich    schlum- 
mernd durchs    sanfte    Thal  gleiteten ,    und 
dort  nach   langem    Umwege  wieder'kehrten, 
als  sehnten   sie   sich   nach   der  Quelle ,   als 
könnten  sie  die  reitzvolle  Gegend  nicht  ver- 
lassen.   Ferne  Hügel  und    Gebirge  ,    deren 
Blau  sich   im  Gew'ülke  verlor ,  säumten   in 
bizarrem    Umriss    den    Horizont.     Festlich 
kleidete  der  Reben    Grün  die  nahen  Hügel, 
Feigen,   Oliven,,   Granatäpfel  lauschten  zwi- 
schen üppigem  Laub  ,  die  ganze  Insel   bil- 
dete nur  einen  elisischen  Garten," 

Auch  die  Rumer  ivaren  der  Natur  in 
Anlegung  ihrer  Gärten  ziemlich  nahe.  Die- 
se hatten  gleiche?!  Umfang  mit  den  engli- 
schen Parks  ,  schlössen  dieselben  Gegenstän- 
de in  sich,  die  man  iii  neueren  Zeiten  trifft. 
Plinius  der  ältere  sagt,,  dass  man  daselbst 
.Auen,  Seen,  Obstwäldchen,  reitzende  Per- 
spective und  artige  Landhäuschen  traf. 

Plinius  der  jüngere  im  ^ten  Buche,  6ten 
Schreiben  an  Apollinarius  giebt  eine  aus- 
führliche Beschreibung  eines  weitläufigen 
römischen  Parks,  der  in  Toskana  lag-,  nach- 
dem er  zuvor  dessen  Umgebungen  beschrie- 

5.  Heft.  I 


84 

en  avoir  décrit  les  environs.  Cesl ,  peut- 
être  ,  le  morceau  le  plus  étendu  dans  ce 
genre  ,  qui  nous  reste  de  l'antiquité  ro- 
maine ;  la  traduction  en  est  libre  et  ne 
pr  ésente  que  l'essentiel  au  but  de  cet  ou- 
vrage. 

„Qu'on  s'iniaî^ine  un  amphithéâtre  im- 
mense tel  que  la  nature  seule  peut  pro- 
duire, une  plaine  vaste,  entourée  de  mon- 
tagnei.  couvertes  de  forêts,  dont  la  teinte 
sombre  annonce  l'ancienneté  ,  et  qui  sont 
destinées  aux  plaisirs  de  la  chasse  ;  ces 
forêts  se  prolongent  au  pied  des  mon- 
tagnes, où  des  champs  lerriles,  des  vigne» 
bien  cultivées  se  présentent  d'un  côté, 
tandis  que  de  l'autre,  l'oeil  se  repose  sur 
des  prairies  superbes  couvertes  de  tréfiles, 
émaillées  de  plus  belles  fleurs." 

„Cette  plaine  est  arrosée  par  plusieurs 
ruisseaux  ,  et  quoique  leurs  eaux  soient 
nombreuses ,  elles  n'y  forment  aucun  ma- 
récage ;  des  canaux  conduisent  les  eaux 
superflues  dans  le  fleuve  navigable  qui  tra- 
verse ces  champs,  dont  il  porte  les  pro- 
duits à  la  ville." 

,;De  quel  plaisir  ne  jouit-on  pas,  lors- 
qu'on admire  ce  local  du  haut  de  la 
montagne,  et  que  les  regards  sont  portés 
sur  les  beautés  des  environs  ?  elles  sont  si 
variées  ,  si  enchanteresses ,  qu'il  est  im- 
possible  d'en  fournir  le  juste  détail." 

„C'est  à  mi-côte  de  ce  site  avantageux 
que  sont  placés  les  jardins  ;  on  y  monte 
par  une  pente  douce,  insensible,  de  ma- 
nière qu'on  parvient  à  la  montagne ,  sans 
s'en  apperçevoir.  Derrière  sol  l'appennin  se 
découvre,  qui  dans  un  jour  serein  oiFre  une 
belle  perspective." 

„La  maison  a  plusieuis  corps  de  logij 
distribués  à  la  manière  ancienne  ;  un  mas- 
sif coupé  en  différentes  parties  propres 
à  la  promenade  se  présente  en  face  de 
l'entrée,  ce  massif  du  côté  du  portail  est 
ea  forme  de  cjrque  entouré  d'arbustes,  au 


hen,  Diess  ist  vielleicht  die  ^ausgedehnteste 
Schilderujig  der  Art ,  die  wir  aus  dem  rö- 
mischen Alterthwne  besitzen.  Folgende  freye 
Uebersetzung  derselben  hicthet  nur  die  ws- 
siutlichsten  Züge^  die  dem  Zwecke  unsers 
Werkes  entsprechen. 

„Man  denke  sich  ein  grosses  weites  Am- 
phithedtre ,  so  wie  Natur  allein  es  bilden 
Àann ,  eine  unabsehliche  Fläche ,  ringsum 
Gebirge^  ihre  Stirnc  gelirijnt  vom  ehrwür- 
digen Hayne,  dessen  tiefes  Dunkel  sein  ho- 
hes Alter  verkündigt ,  in  dessen  weitläufi- 
gen Gründen  die  laute  Freude  der  muthi- 
gen  yagd  ertönt.  Seine  finstre  Gränze  naht 
dort  dem  Fusse  des  Berges  ,  wo  fruchtbare 
Gefilde,  blühende  Reben  dem  Auge  lächeln^ 
'Während  es  von  der  andern  Seite  auf  herr- 
lichen Wiesen  ruht,  deren  Teppich  durch- 
wunden mit  üppigem  Klee  ,  in  iieblicheni 
JÜumenschmeh  prangt." 

„Mehrere  Bäche  durchschneiden  die  Ebe- 
ne, ohne  durch  ihr  häufiges  Wasser  Süm- 
pfe zu  verursachen  ,  indem  Kanäle  es  in 
den  schiffbaren  Fluss  leiten ,  der  diese  Ge- 
gend durchströmt,  und  ihre  reichen  Erzeug- 
îiisse  in  die  Stadt  führt." 

„Welcher  Lust  gentesst  das  Auge  ,  ivenn 
es  vom  Gipfel  des  Berges  die  schöne  Ge- 
gend überblickt ,  und  auf  den  mannigfalti- 
gen reizenden  Parthien  verweilt,  .lie  Worte, 
nur  mit  schwachen  Zügen  schildern.'^ 

„Mitten  am  Berge  liegt  der  Garten,  zu- 
dem man  auf  sanftem  Abhänge  gehuvit, 
so  dass  man ,  ohne  es  gewahr  zu  werden, 
bis  zum  Gipfel  emporsteigt.  Hinter  sich, 
sieht  man  die  apenninische  Bergkette ,  die 
an  eitlem  heitern  Tage  eines  der  schönsten 
Perspektive  gewährt." 

„Das  Hauptgebäude  ist  in  mehrere  Ne- 
bengebäude nach  alter  Form  vertheilt,  Vornt 
am  Eingange  ist  eine  Waldung  mit  aller- 
lei Baumgängen  durchschnitten  ,  die  zu 
Promenaden  dienen  :  an  der  Seite  des  For- 
tab   krümmt    sich    dieselbe    in    Form   eines 


delà  de  ce  bols  sont  des  prairies ,  des 
champs,  des  bocages,  qu'on  apperqoit  des 
fenêtres  de  la  maison  ,  par  des  percées 
ménagées  dans  la  forêt  ;  l'aspect  principal 
est  vers  le  midi  ;  une  aile  du  bâtiment 
donne  sur  un  pavillon  adossé  à  un  bos- 
quet ,  le  devant  est  ombragé  par  des 
platanes  ,  entre  lesquels  une  eau  limpide 
coule  d'un  vase  de  marbre  ;  ce  pavillon 
éloigné  du  bruit  du  jour,  sert  de  retraite 
pour  y  prendre  le  repos  ,  et  de  salon 
pour  y  recevoir  ses  amis  ;  d'un  autre  côté 
fît  un  cabinet  de  verdure  sombre  et  tran- 
j.ijilï,  dont  la  beauté  ne  le  cède  pas  au 
marbre  même  ,  le  murmure  des  eaux  des 
environs'  rend  cet  endroit  plus  agréable 
encore." 

j.Un  troisième  aspect  est  celui  du 
manège  également  entouré  de  platanes, 
dont  les  troncs  garnis  de  lierre  se  joig- 
nent par  des  guirlandes ,  mélangeant  ainsi 
les  nuances  d'un  verd  pâle  et  d'un  verd 
foncé." 

„Quelques  bosquets  sont  entourés  de 
lauriers ,  d'autres  de  cyprès  qui  les  ren- 
dent plus  ombragés  et  plus  sombres,  mais 
l'intérieur  de  ces  bosquets  est  divisé  en 
clairières  qui  laissent  pleine  liberté  au  jour 
pour  embelir  des  petits  massifs  de  rosiers  i 
des  chemines  tortueux  ayant  diiférentes 
formes  traversent  ces  charmants  bosquets 
et  conduisent  à  des  vergers  rustiques  ,  à 
des  tapis  de  verdure  ornés  de  petits  pla- 
tanes ,  à  des  vignes,  à  des  champs." 

„Une  rivière,  formaût  des  détours,  tan- 
tôt ombragés ,  tantôt  dans  la  plaine,  em- 
belit  ces  jardins,  qui  sont  ornés  de  plu- 
sieurs pavillons  ,  de  lits  de  repos  ,  de 
statues,  de  fontaines  et  d'inscriptions." 

Ces    détails    prouvent    que    les  parcs 


3S 

Circus  in  einen  mit  Gesträuch  bewachsenen 
Kreis;  jenseits  derselbe?!  sieht  man  aus  den 
Fenstern  des  Gebäudes  Wiesen,  Fcld:r,  Ge- 
husche,  welche  durch  d<:  im  Walde  aw^e- 
brachten  freyen  Plätze  darchblchen.  Der 
vorzüglichste  Standpunkt  ist  der  M:ttaj,s~ 
Seite  zu  ;  ein  Flügel  des  Hauses  hat  die 
Aussicht  auf  einen  Pavillon ,  der  an  einem 
Wäldchen  lehnt  ,  und  dessen  Vorderthnl 
von  Platanen  umschattet  iv.rd  ,  zwischen 
welchen  einer  marmornen  l^ase  p^rUnd  ein 
(^uell  entgleitet.  Fern  vom  Gevühle  des 
Tages  dient  der  artige  Pavillon  sowohl  zur 
Zuflucht  für  Einsamkeit  uni  Ruhe,  als  auch 
zum  angenehmen  Versammlungsplatze  aus- 
erwählter Freunde.  Dran  an  bilden  Z nei- 
ge ein  Gemach  dunkelgrün  und  stille,  schö- 
ner als  je  ein  marmornes  Gemach  ;  geschwä- 
tzige Bäche  y  die  das  Plätzchen  durchwan- 
dern, vervielfältigen   dessen  Reitze." 

„Eine  dritte  Ansicht  ist  die  der  Reit- 
schule, die  gleichfalls  mit  Platanen  umge- 
he?! ist  ,  deren  Stämme  von  Epheu  u?n- 
schlungen,  mit  Guirlanden  verbunden  wer- 
den ,  und  so  die  Nuance?!  einer  blass  wid 
dunkelgrünen  Farbe   vereinigen.'' 

„Einige  Wälder  si?id  mit  Lorberbäu- 
tiien  umgeben ,  a?idere  mit  Cypressen ,  die 
sie  noch  schatte?!reicher  und  düsterer  ma- 
chen. Inwendig  sind  freye  Plätze,  die  dem 
Lichte  den  Zutritt  gestatte?!,  liebliche  klei- 
ne Rosengehüsche  zu  enthüllen;  gekrümmte 
Stege  durchkreuzen  in  verschiedener  Gestalt 
die  anmuthigen  Hayne  ,  und  führen  zu 
ländliche?!  Obstwäldchen,  zu  grüne?i  Rasen- 
fläche?! mit  kleinen  Platanen  geschmückt, 
zu  Weingärten  u?id  Fruchtfeldern." 

„Ein  Bach,  der  nun  in  blühende  Zweig- 
gewölbe sich  verliert ,  nun  in  der  freyen 
Ebene  sich  schimmernd  schlängelt  ,  ver- 
schönert diese  Gärten ,  die  mit  mehreren 
Pavillons,  mit  Ruheplätzchen^  Statuen,  Fan- 
tainen  und  Inschriften  geziert  sind." 

Diese  Schilderungen  beweisen,  dass  dit 
la 


36 

des  romains  étoient  également  tracés  d'a- 
près la  simple  nature. 

Les  Anglois  ont  imité  les  Chinois 
dans  la  distribution  de  leurs  parcs  mo- 
dernes; la  description  des  jardins  de  cet 
aucien  peuple,  qu'a  donné  l'Architecte 
Chambers  ,  mérite  de  trouver  place  dans 
cet  ouvra^^e  ;  elle  sert  d'ailleurs  pour 
l'explication  des  décorations  et  scènes 
chinoises  ,  qu'on  voudroit  composer  ou 
imiter. 

Les  détails  de  Chambers  sur  les  jar- 
dins des  Chinois  ont  été  révoqués  en 
doute  par  plusieurs  personnes  qui  ont 
cru  pouvoir  établir  k  ce  sujet  des  senti- 
juens  opposés.  On  n'a  pas  seulement  sup- 
posé que  Chambers  avoit  écrit  en  plai- 
santant, mais  on  a  même  avancé,  que  ce 
peuple,  qui  compte  au  delà  de  4000  ans 
d'existance,  n'avoit  presqu'aucune  idée  de 
culture  ;  un  auteur  qui  passe  pour  impar- 
tial, soutient  qu'en  général  la  moitié  des 
terres  de  ce  vaste  empire  n'est  pas  mise 
en  valeur  ;  voici  entre-autres  ,  une  des 
preuves  avancées  à   ce  sujet. 


„On  peut,  (dit  Mr.  Paw,)  se  former 
la   dessus,  des  idées  assez  justes,   en  li- 
sant  la    description   d'un   immense  terrein 
où   l'Empereur   Can-hi  (Kangi)    chassa  en 
1721  avec  l'Ambassadeur  de  Russie  ;  cette 
sollitude   n'est  qu'à   deux  ou   trois  lieues 
de  Pelvin,  et  on  ne  sauroit  rien  imaginer 
de  plus  sauvage  ;    il  y  avoit    six  heures, 
(dit   Mr.   Anterraony)  que  nous   étions  à 
cheval  ,    et    quoique    nous   eussions   déjà 
fait    quinze    milles  d'Angleterre,  nous  ne 
voyons  pas  encore    le  bout  de   la  forêt  ; 
nous  tournâmes  du  côté  du  midi,  et  nous 
arrivâmes     dans    un    terrein    marécageux 
couvert  de  roseaux  fort  hauts,  d'où  nous 
fîmes  lever  quantité  de  sangliers,'' 


rümischen  Parks  gleichfalls  in  Nachahmun- 
gen einfacher  Natur  bestanden. 

Die  Engländer  ahmten  in  ihren  moder- 
nen Gartenanlagen  den  Chinesen  nach^wess- 
uiegen  auch  die  Schilderung,  die  der  Archi- 
tekt Chambers  von  den  Gärten  dieses  ural- 
ten Felkes  uns  giebt,  in  diesem  IVerhe  eine 
Stelle  verdient  ,  um  so  mehr ,  da  sie  in 
der  Anlage  chinesischer  Szenen  und  Garten- 
Decorationen,  welche  man  schaffen  oder, 
nachahmen  uiollte  ,  zum  Leitfaden  dienen 
kann. 

Mehrere  zweifeln  an  der  IFahrheit  der 
ausführlichen  Beschreibung  der  chinesischen 
Gärten  von  Chambers ,  und  glauben  diess- 
falls  einer  entgegen  gesetzten  Meinung  seyn 
zu  müssen.  Nicht  ?iur ,  dass  sie  sich  die 
Foraussetzung  erlaubten ,  als  habe  Cham- 
bers diess  bloss  zum  Scherz  geschrieben, 
sondern  sie  behaupteten  sogar,  dass  diess 
uralte  Folk  ,  dessen  Existenz  4000  ^ahrz 
zählt  ^  kaum  eine  Spur  von  Cultur  blicken 
lasse.  Ein  Schriftsteller  ,  der  für  unpar- 
theyisch  gilt  ,  stellt  d.vi  Satz  auf,  dass 
im  Durchschnitte  die  Hälfte  Land  dieses 
Ungeheuern  Reichs  ungenützt  liege.  Hier, 
unter  andern,  ein  Biweis ,  mit  dem  er  sei- 
nen Satz  unterstützt. 

„Man  kann  sich  diessfalls  Çsagt  Herr 
Faw)  ziemlich  richtige  Begriffe  machen, 
wenn  man  die  Beschreibung  einer  Unge- 
heuern Strecke  Landes  liest,  wo  der  Kaiser 
Can-hi  (Kangi^  im  jfahre  172t  mit  dem 
russischen  Bothschafter  jagte.  Diese  Einöde 
liegt  nur  drey  bis  vier  Stunden  von  Peckin, 
und  man  kann  sich  ausser  ihr  nichts  wü- 
steres denken.  Wir  ivaren,  sagt  Hr.  Anter- 
mony  ,  sechs  Stunden  zu  J'ferde,  und  wie- 
wohl wir  bereits  fünfzehn  englische  Mei- 
len gemacht  hatten  ,  so  sahen  wir  doch 
noch  kein  Ende  vom  Walde.  Wir  lenkten 
gegen  Mittag  ,  und  trafen  auf  einen  Mo- 
rast mit  hohem  Schilf  bewachsen,  aus  dem 
ivir  eine  Men<(e  Eber  aufjagten.'^  — 


Comment  inférer  de  ce  passage  le  peu 
de  culture  des  terrés  des  environs  de  Pé- 
kin ?  Cette  forêt  est  le  parc  de  chasse 
de  Hai-Tse,  maison  de  plaisance  de  l'Em- 
pereur ;  c'est  se  jouer  de  la  crédulité  du 
publie,  que  de  travestir  ce  séjour  en  une 
lande  ari.le.  On  pouvoir  en  dire  autant 
de  l'Autriche,  parcequ'aux  portes  de  Vienne 
on  trouve  la  vaste  forêt  de  Burkersdorf, 
on  peut  en  dire  autant  de  la  France,  parce- 
que  la  forêt  de  St.  Germain  est  aux  en- 
virons de  Paris  ;  la  Belgique  peut  passer 
pour  inculte,  parceque  la  forêt  de  Sojjnes 
est  aux  portes  de  la  capitale,  et  la  Hol- 
lande passer  pour  un  désert ,  parcequ'on 
y  trouve  des  bruyères  immenses. 


Nombre  de  voyageurs  et  de  personnes 
instruites  ont  déjà  réclamé  contre  les  ob- 
servations sur  la  culture  chinoise,  publiées 
par  Mr.  Paw  ;  mais  Mr.  Hirschfeldt  dit 
T<'meV.  page  50:  „Qu'une  preuve  auten- 
tique  contre  les  notions  données  par  Cham- 
bers sur  l'art  des.Chinois  dans  le  jardinage, 
est  produite  par  un  homme'  impartial,  c'est 
Mr.  Sonnerat;  d'après  ce  dernier,  ce  peuple 
qui  a  tant  démontré  son  industrie  pour 
dessécher  ses  marais  et  fertiliser  ses  terres, 
n'a  pas  seulement  l'idée  de  planter  un  arbre 
fruitier,  et  il  n'y  en  a  dans  la  Chine,  que 
pour  autant  qu'ils  croissent  naturellement." 


Mr.  Hirschfeldt  ridiculise  aussi  la  de- 
scription des  jardins  de  l'Empereur  donnée 
par  le  peintre  Attiret;  mais  des  relations 
nouvelles  nous  découvrent  assez  de  vérité; 
et  parmi  celles  qu'on  pouvoit  citer ,  on 
choisirera  seulement  hors  du  voyage  de 
Mylord  Macartney ,   dont  les  principales 

5,  Cahier, 


37 

Wie  kann  vian  aus  dieser  Scelle  auf 
die  tvenige  Cultur  des  Landes  um  Pekin 
schüessen  ?  Dieser  IFali  ist  nichts  anders 
als  ein  Park  des  kaiserlichen  Lustschlosses 
Hai-Tse,  der  zum  jfagen  bestimmt  ist.  Das 
heisst  doch  die  LeichtiiläiLi)igkeit  des  Pu- 
blikums Zum  Besten  haben ,  so  eine  Gegend 
in  eine  ode  Wüste  wmiischuß>.n.  Dasselbe 
7nüsste  also  auch  von  O^strrreich  gelten, 
nio  man  heynahe  an  den  Thoren  Wiens 
den  Ungeheuern  ßurkersdorfer-Wald  trij/t, 
von  Frankreich,  da  der  Wald  V071  St.  Ger- 
main in  der  Nachbarschaft  von  Paris  liegt  ; 
die  ^Niederlande  müsste  man  als  vden  ,  un- 
bebauten Boden  betrachten ,  deiin  der  Soir. 
ner-Wald  ist  vor  den  Thoren  der  Haupt- 
stadt ;  und  Holland  ist  eine  Wüste,  weil 
man  daselbst  sehr  beträchtliche  Heiden 
findet. 

Schon  viele  Reisende  und  aridere  gut 
unterrichtete  Personen  haben  sich  gegen  die 
von  Hrn.  Paw  erschienenen  Bemerkungen 
über  chinesische  Cultur  geäussert  ;  Hirsch- 
feld hingegen  sagt  im  $ten  Bande ,  Rosten 
Seite  seines  Werkes  :  „Ein  vollgültiger  Be- 
weis gegen  die  von  Chambers  über  die  Kunst' 
fortschritte  der  Chinesen  beygebrachten  Be- 
griffe rühre  von  einem  gewissen  Hrn.  Son- 
nerat ,  einem  vollkommen  unpartheyischen 
Manne  her  ,  nach  dessen  Meinuw^  diess 
Volk,  das  doch  m  Austrocknung  der  Flüsse 
und  Urbarmachung  des  Bodens  so  viele  In- 
dustrie bewies^  von  der  Art,  einen  Frucht- 
baum zu  setzen,  nicht  einmahl  eine  Idee 
hat,  und  Fruchtbäume  nur  so  viele,  ah 
von  seihst  wachsen  ,  daselbst  vorhanden 
sind." 

Eben  so  mazht  Hirschfeld  die  Beschrei- 
bung lächerlich  ,  die  der  Manier  Attiret 
von  den  Gürten  des  Kaisers  macht,  jedoch 
verbreiten  neuere  Berichte  ziemlich  helles  ' 
Licht  über  diesen  Gegenstand  ,  ivid  unter 
der  Menge  derer,  die  man  anführen  konn- 
te, wählt  man  ausser  der  Reisebeschreibiin^ 

5.  Htft.  K 


38 

gravures  relatives  a  i'0Hvra2;e  actuel  sui- 
vent sub  Nr.  6  et  7,  l'idée  que  Sir  George 
Staunton  nous  donne  de  la  forme  des  jar- 
dins chinois. 


„Les  jardins  et  les  bosquets  de  Yvven- 
Min-Ywen  comprennent  un  grande  espace. 
Mr.  Barro-fv ,  qui  y  a  le  plus  séjourné, 
estime  leur  eteridue  à  douze  mille  anglois, 
le  plan  des  jardins  lui  parut  infiniment 
agréable,  les  Chinois  sont  particulièrement 
très  industrieux  pour  distribuer  leurs  dé- 
corations de  manière  que  l'ensemble  pa- 
roisse de  plus  grande  étendue  etc." 

Ceci  a  bien  du  raport  avec  ce  que 
Chambers  a  décrit  de  ces  jardins ,  Mr. 
G  —  —  dans  sa  description  générale  de 
la  Chine  publiée  en  1787  s'étoit  énoncé 
de  la  manière  suivante ,  relativement  à  la 
maison  de  plaisance,  que  les  fermiers  du 
sel  ont  bâti  pour  l'Empereur  à  quelques  lieues 
de  Nankin^. 

,,Cette  habitation,  ]5rès  de  Yang-Tcheou, 
est  un  amas  de  monticules  et  de  rochers 
qu'on  a  élevés  à  la  main,  de  vallons,  de 
canaux  tantôt  larges,  tantôt  étroits,  tantôt 
bordés  de  pierres  de  taille ,  tantôt  de 
rochers  rustiques  semés  au  hazard  ;  d'une 
foule  de  batimens ,  tous  difFérens  les  uns 
des  autres ,  de  salles ,  de  cours ,  de  ga- 
leries ouvertes  et  fermées ,  de  jardins,  de 
parterres ,  de  cascades ,  de  ponts,  de  pa- 
villons, de  bosquets,  d'arcs  de  triomphe  ; 
chaque  morceau  n'est  que  joli  et  de  bon 
goût,  mais  c'est  la  multiplicité  des  objets 
qui  frappent." 

En  attendant  que  quelque  relation  ré- 
cente fasse  connoitre  à  l'Europe ,  des  dé_ 
tails  plus  circonstanciés  sur  la  forme  ac- 
tuelle de  ces  jardins  si  vantés,  il  ne  paroit 
pa?  que  leur  existance  de  la  manière  écrite 


des  Lords  Macartney,  von  welcher  die  vor- 
zUglichsteJi  Kupferstiche  ,  die  zu  unserem 
Werke  passen  ,  in  diesem  auch  erscheinen, 
sub  Nro.  6  et  7  ,  jenen  von  Sir  George 
Staunton^  worin  er  von  der  Form  der  chi- 
nesischen Gärten  spricht, 

„Die  Gärten  und  Bosquets  von  Twen- 
Min- Twen  fassen  einen  grossen  Raum,  Hr. 
Barroiv ,  der  am  längsten  darin  veriveilte 
schätzt  deren  Flächeninhalt  auf  zwülf  erig- 
lische  Meilen.  Ihm  scheint  der  Plan  des 
Gartens  unendlich  angenehm.  Eiiie  vorzüg- 
liche Industrie  der  Chinesen  bey  ihren  Gar- 
tenanlagen  besteht  darin ,  ihre  Garten-De- 
corationen so  zu  ordnen ,  dass  das  Ganze 
vo?i  sehr  grossem  Umfange  zu  seyn  scheint," 

Diess  stimmt  nun  sehr  genau  mit  der 
Beschreibung  von   Chambers  überein.    Herr 

G in  seiner  allgemeinen  Beschreibung 

V07Ï  China  vom  jfahre  1787  äusserte  sich 
in  Betreff  des  Lustgebäudes  ,  welches  die 
Sahpächter  dem  Kaiser  etliche  Stunden  von 
Nanking  errichtet  hatten,  auf  nachstehende 
Weise  : 

„Diese  Wohnung  ,  nahe  bey  Tang- 
Tcheou,  ist  ein  Haufe  von  Bergchen  und  Fel- 
sen, die  ihr  Daseyn  Menschenhänden  dan- 
ken, von  artigen  Thälern  und  Kanälen  ball 
breit  imd  bald  enge,  bald  mit  (Quaderstei- 
nen und  bald  mit  wüsten  Felsen ,  tfelche 
Zufall  hingestreut  zu  haben  schien  ,  um- 
schlossen ;  ein  Haufe  a'on  Gebäuden  ,  ivo- 
von  keines  dem  andern  gleicht,  von  Gär- 
ten, Parterres ,  Brücken,  Cajcaden,  Lust- 
wäldchen, Pavillons  und  Triumphbogen  ,■  je- 
der dieser  mannigfaltigen  Gegenstände  ist 
weiter  nichts  als  hübsch  und  artig  ,  aber 
eben  ihre  Mannigfaltigkeit  erregt  Verwun- 
derung," 

Indess  bis  irgend  eine  neue  Entdeckung 
den  Europäern  über  die  dermahlige  Form 
der  so  gepriesenen  chinesischen  Gärten  deut- 
lichem Aufschluss  giebtf  darf  man  wenig- 
stens ihr  Daseyn  ,  so  i>ne   Chambers  es  he- 


7' 


^f//j/</t  y/a'  /ffy^^//.   /"//r/'A'/z. 


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'V///'/v  ^yf/j ./■//  //<vj<v/ ,/ü/j^.jy'>''"'^'^'^^''^' . 


3^ 


par  Chambers  puisse  être  révoquée  en  doute, 
l'amas  des  batiraens,  dont  il  parle,  est  aussi 
croyable  dans  un  grand  espace,  que  le 
grand  nombre  de  pavillons ,  de  temples, 
d'obélisques,  de  ruines,  de  ponts  et  d'au- 
tres ornemens  qui  composent  en  Europe 
les  jardins  modernes  ,  et  qui  ne  parois- 
sent  pas  superflus  dans  leur  belle  distri- 
bution, 

„La  nature  (dit  Chambers)  est  le  mo- 
dele des  Chinois,  leur  but  est  de  l'imiter 
dans  toutes  ses  belles  irrégularités  ;  d'a- 
bord ,  ils  examinent  la  forme  du  terrein, 
s'il  est  uni,  ou  en  pente,  s'il  a  des  col- 
lines ou  des  montagnes,  s'il  est  étendu  ou 
resseré  ,  sec  ou  marécageux ,  s'il  abonde 
en  rivières  et  en  sources,  ou  s'il  manque 
absolument  d'eau,  ils  font  une  grande  at- 
tention k  ces  diverses  circonstances  ,  et 
choisissent  les  arrangemeus  qui  conviennent 
le  plus  avec  la  nature  du  terrein,  qui  exi- 
gent le  moins  de  fraix ,  cachent  ses  dé- 
fauts et  mettent  ses  avantages  dans  le  plus 
beau  jour." 

„Les  Chinois  n'aiment  point  la  prome- 
nade, on  trouve  rarement  chez  eux  des 
avenues  ou  des  allées  spacieuses,  tout  le 
terrein  est  distribué  en  une  variété  de 
scènes,  et  des  passages  tournants,  ouverts 
au  milieu  des  bosquets  ,  vous  font  arriver 
aux  différens  points  de  vue,  chacun  des- 
quels est  indiqué  par  un  siege  ,  par  un 
édifice,  ou  par  quelque  autre  objet.*' 


„La  perfection  de  leurs  jardins  con- 
siste dans  le  nombre ,  dans  la  beauté ,  et 
dans  la  diversité  de  ces  scènes  ;  les  jar- 
diniers des  Chinois  ramassent  dans  la  na- 
ture les  objets  les  plus  agréables  et  tachent 
de  les  combiner  de  manière,  que  non  seit- 
lement  ils  paroissent  séparément  avec  le 
plus  d'éclat^  mais  que  par  leur  union,  ils 


schreibt ,  nicht  in  Zweifel  ziehen.  Der  Hau- 
fe von  Gebäuden.,  wovon  er  spricht,  ist  in 
einem  grossen  R.iume  eben  so  denkbar,  als 
die  grosse  Zahl  von  Tempeln  ,  Obelisken'^ 
Pavillons,  Ruinen,  Brücl^en  und  andern  Ge- 
genständen ,  die  unsere  Gartenanlagcn  zie- 
ren, und  geschmackvoll  vertheilet,  nichts  we- 
niger als  überflüssig   scheinen. 

„Natur  ist ,  (wie  Chambers  sagt^  ,  ihr 
Model,  ihr  Ziveck  in  allen  ihren  Verirrun- 
gen  ihr  nachzuahmen  ;  ihr  erstes  Augen- 
merk die  Eigenschajten  des  Bodens  zu  un- 
tersuchen ,  ob  er  eben  oder  abhängig  ,  hü- 
gelig oder  gebirgig ,  offenes  Land  oder  eine 
Bergkette,  nass  oder  trocken  sey,  Ueberfl.usS 
an  Flüssen  und  Quellen  ,  oder  gänzlichen 
Mangel  an  tf^asser  habe  ;  lauter  Umstände, 
worauf  sie  grosse  Aufmerksamkeit  wenden; 
und  in  ihren  Gärten  solche  Anordnungen 
treffen,  die  mit  der  Beschaffenheit  des  Bo- 
dens am  meisten  übereinstimmen  ,  die  we- 
nigsten Auslagen  fordern ,  die  Mängel  der 
dazu  geivählten  Gegend  verhüllen,  und  die 
Vorzüge  derselben  im  vortheilhaftesten  Lich^ 
te  erscheinen  lassen." 

„Die  Chinesen  lieben  Spaziergänge  nicht. 
Selten  trifft  man  bey  ihnen  geräumige  Zu- 
gänge,  breite  Alleen.  Das  sämintliche  Ter- 
rein ist  auf  eine  grosse  Zahl  sehr  mannig- 
faltiger Szenen  benützt.  Schneckenförmig  ge- 
wundene Stege,  die  mitten  durch  dichtes 
Gebüsche  gehn  ,  führen  zu  verschiedenen 
schonen  Standpunkten,  deren  jeder  durch 
einen  Sitz,  durch  ein  Gebäude,  oder  durch 
irgend  einen  andern  Gegenstand  bezeichnet 
wird," 

„Die  Vollhommenheit  der  chinesischen 
Gärten  besteht  in  der  Zahl,  Schönheit  und 
Mannigfaltigkeit  solcher  Szenen  ,■  ihre  Gärt- 
ner suchen  in  der  Natur  die  angenehmsten 
Gegenstände  auf,  die  sie  dann  mit  solcher 
Kunst  zu  verbinden  wissen,  däss  nicht  nur 
jeder  einzeln  im  vortheilhaftesten  Lichte  er- 
scheint, sondern  sie  alle  in  reitzcnder  Har- 

K  i 


40 

forment    un    toiit    également    agréable    et 
irappant.'" 

,,Les  artistes  chinois  distinguent  trois 
uifFérentes  espèces  de  scènes,  auxquelles 
ils  donnent  le  nom  de  riantes,  d'horribles, 
et  d'enchantées.  Cette  dernière  dénomina- 
tion répond  à  ce  qu'on  peut  nommer  scène 
de  roman  ,  et  les  Chinois  se  servent  de 
divers  artifices  ,  pour  y  exciter  la  sur- 
prise. Quelquefois  ils  font  passer  sous 
terre  une  rivière  ou  un  torrent  rapide, 
qui  par  son  bruit  turbulent  frappe  l'oreille, 
sans. qu'on  puisse  comprendre  d'où  il  vient; 
d'autrefois,  ils  disposent  les  rocs,  les  ba- 
timens  et  les  autres  objets  qui  entrent  dans 
la  composition,  de  manière  que  le  vent  pas- 
sant à  travers  des  interstices  et  des  con- 
cavités, qui  y  sont  ménagées  pour  cet  effet, 
forme  des  sons  étrangers  et  singuliers,  ils 
mêlent  dans  ces  compositions  les  espèces 
les  plus  extraordinaires  d'arbres,  déplantes 
et  de  fleurs,  ils  y  forment  des  échos  arti- 
ficiels et  compliqués,  et  y  tiennent  diffé- 
yens  oiseaux  et  animaux  monstrueux." 

„Les  scènes  d'horreur  présentent  des  rocs 
iuspendus,  des  cavernes  obscures  et  d'im- 
pétueuses cataractes  ,  les  arbres  sont  dif- 
formes et  semblent  brisés  par  la  violence 
des  tempêtes  :  ici  ,  l'on  en  voit  des  rer,^ 
versés  qui  interceptent  le  courj  des  tor- 
rens,  et  paroissent  avoir  été  emportés  par 
la  fureur  des  eaux  ;  là,  il  semble  que 
frappés  de  la  foudre  ,  ils  ont  été  brûlés 
et  fendus  en  pièces  ,  quelques  uus  des 
édifices  sont  en  ruines  ,  quelques  autres 
consumés  à  demi  par  le  feu  ,  quelques 
chétives  cabanes  dispercées  çà  et  là  sur 
les  montagnes,  semblent  indiquer  à  la  fois 
l'existence  et  la  misère  des  habitans." 

„A  ces  scènes  ,  il  en  succède  couimu- 
nement  des  riantes  ;  les  artistes  chinois  sa- 
vent de  qu'elle  force  l'ame  est  affectée  par 
les  contrastes,  et  ils  ne  manquent  jamais 
de  ménager  des  transitions  subites  et  des 


monte    ein    eben   so  schönes  als    wirkungs- 
volles Game  machen" 

„Sie  unterscheiden  ferner  drey  verschie- 
dene Arten  von  Zzenen,  welche  letztere  sie 
in  lachende  Szenen ,  Suhauerszerien ,  und  in 
Feen-  oder  romantische  Szenen  eintheilen,  und 
manches  Kunstgriffes  sich  bedienen,   um  in 
selben  Ueberraschung  hervorzubringen    Zu- 
weilen  leiten  sie  einen  Fluss  oder  reissenden 
Giessbach  unter    die    Erde ,    der   dann   mit 
wildem  Getöse  das   Ohr  betäubt,  ohne  dass 
man  weiss,  woher   der  Schall  komme  ;  zu- 
weilen wissen  sie  Felsenwohnungen  und  an- 
dere   Gegenstände    ihrer    jlnlage   so    anzu- 
bringen^   dass   der  Wind,   indem  er    durch 
die    eigens    zu    diesem    Zwecke  angelegten 
Klüfte    und   Höhlen   zieht  y    die  seltsamsten 
und  auffallendsten    Töne  hervorbringt,  wo- 
zu sie  die  ungewöhnlichsten  und  s.ltensten 
Gattungen  von  Bäumen ,  Blumen  und  Pflan- 
zen  wählen  ,    die  sonderbaren   Töne  durch 
Tnünstliche     Echo's    vervielfältigen  ,     auch 
fremde  Vögel  und  nllerley  monströse  Thiere 
zu  halten  pflegen.'' 

„Eine  Schauerszene  tnethet  drohende  Fel- 
sen, düstre  Höhlen,  brausende  Cutaraktin. 
Unförmlich  steht  lue  und  da  ein  Baum 
zersplittert  durch  verheerenden  Sturm,  um- 
gestürzt, ah  hätt'  ihn  die  tobende  Fluth 
mit  fortgerissen,  liegt  der  eine  im  Strom^ 
und  hemmt  des  letztem  gewaltigen  Lauf; 
den  dort  traf  schlängelnd  der  Blitz ,  noch 
raucht  er  ,  des  grünen  Schmucks  nun  be-r 
raubt ,  entzwei)  gespalten  voui  stolzen  Gir 
pfel  herab  bis  zum  mächtigen  Stamme.  Ei- 
nige der  Gebäude  sind  Ruinen,  andere  halb 
zerstört  vom  wüthendcn  Feuer  ;  elende  Hüt- 
ten ,  auf  Bergen  zerstreut,  verhiiiden  das 
Daseyn  elender  Bemohner," 

„Die:en  Szenen  lassen  sie  geiv'ùhnlich 
lachende  folgen,  Sie  ivisscn  ,  welche  ÎFir- 
hung.  auf  unsere  Seele  das  Entgegengesetzte 
hervorbringt,  und  unterlassen  nie,  überru- 
schende  Contraste  und  schnelle  Uibcrgänge 


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41 


frappantes  oppositions  de  formes,  de  cou- 
leurs   et    d'ombres  ;    ainsi    des    vues  bor- 
nées, ils  nous  font  passer  à  des  perspec- 
tives étendues,  des  objets  d'horreur  à  des 
scènes  agréables,  des   lacs  et  des  rivières, 
aux  plaines,  aux  coteaux  et  aux  bois.  Aux 
couleurs  sombres    et    tristes  ils   en   oppo- 
sent des  brillantes,  et  des  formes  simples 
aux  compliquées  ,    distribuant  par  un  ar- 
. rangement  judicieux,    les   diverses  masses 
•d'ombre  et  de  lumière  de  telle  sorte,  que 
]a  composition    paroit    distincte    dans   ses 
parties  et  frappante  en  son  tout." 

„Lorsque  le  terrein  est  étendu  et  qu'on 
y  peut  faire  entrer  une  multitude  de  scènes, 
chacune  est  ordinairement  appropriée  à  un 
seul  point  de  vue,  mais  lorsque  l'espace 
est  petit  et  qu'il  ne  permet  pas  assez  de 
variété,  on  tache  de  remédier  à  ce  deifaut, 
.  en  disposant  Jes  objets  de  manière  qu'ils 
produisent  des  représentations  différentes, 
suivant  les  points  de  vue,  et  souvent  l'ar- 
tifice est  poussé  au  point,  que  ces  repré- 
sentations n'ont  entr'elles  aucune  ressem- 
blance." 

„Dans  les  grands  jardins,  les  Chinois 
se  ménagent  des  scènes  différente;  pour 
le  matin,  le  midi,  et  le  soir,  et  ils  élè- 
vent aux  points  de  vue  convenable  ,  des 
édifices  propre  aux  divertissemens  de  cha- 
que partie  du  jour  ;  scènes  qu'ils  s'effor- 
cent d'imiter  dans  les  jardins  les  moins 
étendus." 

5^Comme  le  climat  de  la  Chine  est  ex- 
trêmement chaud,  les  habitans  employent 
beaucoup  d'eau  dans  leurs  jardins ,  tout 
le  terrein  est  souvent  mis  sous  l'eau,  quand 
le  jardin  est  petit,  et  que  la  situation  le 
permet ,  toute  la  décoration  consiste  alors, 
en  jsles  et  en  rochers,  on  fait  entrer  dans 
les  jardins  spacieux  des  lacs  étendus,  des 
rivières  et  de  canaux  ;  on  imite  la  nature, 
en  diversifiant ,  à  son  exemple ,  les  bords 
des  rivières  et  des  lacs  ;    tantôt  ces  bords 

6,  Cahier. 


von  Farben,  Formen,  Lkht  und  Schatten 
anzubringen.  Sy  führen  sie  von  einer  tng- 
heschränkten  zu  einer  sehr  weiten  Aussicht, 
von  Schauerszenen  zu  lachenden,  von  Seen 
und  Flüssen  zu  Wiesen,  Hw^eln  und  W'J.l~ 
dem.  Zu  ernsten  düstern  Farben  gesellen 
sie  heitre  und  glänzende ,  einfache  Formen 
zu  verwickeln ,  und  wissen  die  Masse  von 
Licht  und  Schatten  geschickt  zu  vertheilen, 
dass  die  Composition ,  so  klar  und  einfach 
in  ihren  Theilen  ,  im  Ganzen  unerwartet 
überraschend  wird.'' 

„Ist  das  Lokale  gross,  so  dass  es  viele 
Sienen  aufnehmen  kann ,  so  gewährt  auch 
jede  Szene  nur  eine  Ansicht  ;  ist  es  aber 
klein ,  so  dass  es  wenig  Mannigfaltigkeit 
zulässt  ,  so  hilft  man  dem  Mangel  des 
Raums  damit,  dass  man  die  verschiedenen 
Gegenstände  so  ordnet,  dass  sie,  aus  ver- 
schiedenen Gesichtspujikten  betrachtet ,  ver- 
schiedene Ansichten  geben,  und  oft  ist  die 
Kunst  so  weit  gebracht  ,  dass  diese  ver- 
schiedenen Ansichten  unter  einander  nicht 
die  mindeste  Aehnlichkeit  hauen." 

y,Die  Chinesen  bilden  sich  in  ihren  Gär- 
ten eigene  S?:enen ,  dem  Morgen ,  Mittag 
und  Abend  gewidmet ,  bauen  auf  vortheil- 
haften  Ansichtspunkten  eigene  Gebäude  für 
mancherley  jeder  Tageszeit  entsprechende 
Unterhaltungen ,  und  suchen  beydes  selbst 
in  den  kleinsten  Gärten  zu  bewerkstel- 
ligen." • 

„Da  das  Clima  in  China  äusserst  warm 
ist,  so  verwenden  die  Einwohner  viel  Was- 
ser in  ihre  Gärten,    Oft  ist  das  ganze  Erd- 
reich unter  Wasser  gesetzt,   wenn  nähmlich 
der  Garten  klein  ist  ,    und   seine   Lage    es 
erlaubt  ,    so  dass    dann   die    Ansicht  ganz 
aus  Inseln  und  Felsen  besteht.     In    geräu- 
mige Gärten  leitet  man  grosse  Seen,  Flüsse 
und  Kanüle  ,    deren    Ufer    man   nach    dem 
Beispiele  der  Natur  mit  dem  angenehmsten 
JVechsel  belebt.    Diese    sind  bald  dürr  und 
6.  Heft,  L 


4« 


sont  arides  et  graveleux ,  tantôt  ils  sont 
cou'/erts  de  bois  jusqu'au  bord  de  l'eau, 
tantôt  unis  et  ornes  d'arbustes  et  de  fleurs, 
tantôt  escarpés ,  formant  des  cavernes  où 
l'eau  se  précipite  avec  bruit  et  violence. 
Quelquefois  vous  voyez  des  prairies  rem- 
plies de  bétail  ,  ou  des  champs  de  ris 
qui  s'avancent  dans  les  lacs  et  qui  laissent 
entrevoir  des  passages  pour  des  vaisseaux  : 
d'autrefois  ce  sont  des  bosquets  pénétrés 
par  des  rivières,  ou  des  canaux  capables 
.de  porter  des  barques  ,  les  rivages  sont 
converts  d'arbres,  dont  les  branches  s'éten- 
dent, se  joignent,  et  forment  en  quel- 
ques endroits  des  berceaux  ,  sons  les- 
quels les  bateaux  passent.  Vous  êtes  ainsi 
ordinairement  conduit  à  quelque  objet  in- 
téressant, à  un  superbe  bâtiment  placé  au 
sommet  d'une  montagne  coupée  en  ter- 
rasses ;  à  tm  casin  situé  au  milieu  d'un 
lac,  à  une  cascade,  à  une  grotte  divisée 
en  divers  appartemens ,  à  un  rocher  arti- 
ficiel, ou  k  quelque  composition  semblable."' 
„Les  rivières  serpentent  et  sont  inter- 
rompues par  diverses  irrégularités,  tantôt 
étroites,  bruyantes  et  rapides,  tantôt  len- 
tes ,  larges  et  profondes  ;  des  roseaux  et 
d'autres  plantes  et  fleurs  aquatiques  or- 
nent les  rivières  et  les  lacs  ;  les  chinois 
y  construisent  souvent  des  moulins  et  d'au- 
tres machines  hidrauliques ,  dont  le  mou- 
vement sert  à  animer  la  scène ,  ils  ont 
aussi  des  bateaux  de  différente  forme  et 
grandeur,  leurs  lacs  sont  semés  d'isles, 
les  unes  steriles  et  entourées  de  rochers 
arides  ,  les  autres  enrichies  de  tout 
ce  que  la  nature  et  l'art  peuvent  fournir 
de  plus  parfait  ,  ils  y  introduisent  des 
rocs  artificiels  et  ils  surpassent  toutes  les 
nations,  dans  ce  genre  de  composition; 
ces  ouvrages  forment  chez  eux  une  pro- 
fession distincte  :  on  trouve  à  Canton  et 
probablement  dans  d'autres  villes,  un  grand 
jiombre  d'artistes  occupés  à  ce  métier;  la 


sandig,  bald  bis  unmittelbar  ans  Wassir  mit 
Bäumen  eingef as  st ,  bald  eben,  mit  zartem 
Gesträuch  und  Blumen  umwunden  ,  baUl 
felsig  wid  steil ,  voll  tiefer  Klüfte  ,  worein 
das  Wasser  mit  Ungestüm  stürzt.  Oft  gehn 
Jf^iesen  voll  weidender  Hier  den  oder  blühen' 
de  Reisfelder  bis  mitten  in  den  See  ,  von 
dem  sie  hie  und  da  einen  Arm  mit  Schif~ 
fen  beladen  durchscheinen  lassen  ,  oft  sind 
es  wieder  Gebüsche  und  Wälder,  von  Flüs- 
sen und  Kanäle?!,  die  mit  Barquen  heschiß't 
iverden,  durchschnitten.  Am  Ufer  biethen 
Bäume  sich  wechselseitig  die  Arme  ,  und 
Schlüssen  so  ein  grünes  Dach  ,  unter  dem 
schaukelnd  die  Schiffe  entfiiehn.  So  iummt 
vian  gewöhnlich  zu  irgend  einem  interes- 
santen Gegenstand ,  erblickt  zum  Beyspiel 
ein  herrliches  Gebäude  auf  dem  Gipfel  eines 
Berges,  der  in  mehrere  Terrassen  sich  ver- 
liert ,  ein  Häuschen  mitten  in  einem  See, 
eine  Cascade ,  eine  Grotte ,  die  allerley  Ge- 
mächer fasst,  einen  künstlichen  Felseti  oder 
sonst  was   ähnliches." 

„In  immer  neuen  Krümmungen  schlän- 
geln sich  die  Bäche  fort,  nun  enge,  reissend, 
und  geräuschvoll,  nun  träge,  breit  wid  tief, 
Schilf  und  andere  Wasserpflanzen  und  Blu- 
men nicken  am  Ufer;  oft  bauen  sie  Müh- 
len und  andere  hydraulische  Maschinen  dar- 
an,  deren  Bewegung  die  Szene  belebt,  Ihre 
Schiffe  sind  von  verschiedener  Form  und 
Grösse ,  und  die  Seen  mit  Inseln  besäet 
if'ovon  die  einen  unfruchtbar  und  öde  von 
kahlen  Felsen  umschlossen  werden ,  andere, 
ivas  nur  immer  Natur  und  Kunst  Fortreff- 
liches erzeugen ,  besitzen.  Sie  verfertigen 
hilnstliche  Felsen,  und  übertreffen  alle  V'ol- 
her  in  dieser  Art  von  Arbeit ,  welche  eine 
eigejie  Classe  von  Handwerkern  beschäftigt, 
deren  man  zu  Canton  und  wahrscheinlich 
in  allen  Städten  eine  grosse  Zahl  findet. 
Die  Steinurt ,  deren  sie  sich  dazu  bedienen, 
kömmt  von  der  südlichen  Küste  des  Reichs^ 
hat  eine  bläulichte  Farbe,  und  man  ist  in  der 


4$ 


pierre  dont  ils  se  servent  et  qui  est  de 
couleur  bleuâtre  ,  vient  des  côtes  méri- 
dionales de  l'empire  ,  on  pousse  la  dé- 
licatesse fort  loin  ,  dans  le  choix  de  ces 
pierres ,  les  morceaux  choisis  s'employent 
pour  les  paysages  des  appartemeiis,  les 
blocs  grossiers  servent  aux  jardins  et  for- 
ment des  rocs  d'une  grandeur  considé- 
rable ,  percés  de  grottes  et  de  cavernes, 
au  travers  desquelles  on  apperçoit  des 
lointains  ;  on  voit  sur  ces  rocs,  des  arbres, 
des  arbustes,  des  ronces,  des  mousses^  et 
sur  leur  sommet  ,  on  place  des  petits 
temples  et  d'autres  batimens,  où  l'on  monte 
par  de  degrés  raboteux  et  irreguliers  tail- 
lés dans  le  roc.'-' 

„Lorsqu'il  se  trouve  assez  d'eau  et  que 
le  terrein  est  considérable ,  les  Chinois  ne 
manquent  jamais  de  former  des  cascades, 
ils  y  évitent  toute  sorte  de  régularités, 
imitant  les  opérations  de  la  nature  dans 
ces  pays  montagneux.  Les  eaux  jaillissent 
des  cavernes  et  des  sinuosités  des  rochers  ; 
ici,  paroit  une  grande  et  impétueuse  cata- 
racte ,  là,  c'est  une  multitude  de  petites 
chutes ,  quelquefois  la  vue  de  la  cascade 
est  interceptée  par  des  arbres  ,  dont  les 
feuilles  et  les  branches  ne  permettent  que 
par  intervalles  de  voir  les  eaux  qui  tom- 
bent le  long  des  côtes  de  la  montagne  ; 
d'autrefois  au  dessus  de  la  partie  la  plus 
rapide  de  la  cascade  ,  des  ponts  de  bois 
grossièrement  faits  sont  jettes  d'un  roc  à 
l'autre,  et  souvent  le  courant  des  eaux  est 
interrompu  par  des  arbres  et  des  morceaux 
de  pierre ,  que  la  violence  des  torrens 
semble  y  avoir  transportés."'' 

„Les  Chinois  varient  toujours  les  for- 
m.es  et  les  couleurs  des  arbres  ,  dans  les 
bosquets,  ils  y  entremêlent  des  arbustes, 
dont  la  plus  part  portent  des  fleurs  la 
plus  grande  partie  de  l'année;  entre  leurs 
arbres  favoris  est  une  sorte  de  saule,  on 
le  trouve   toujours  aux  bords  des  lacs  et 


Auswahl  derselben  äusserst  delikat.  Die  gc 
wähltern  Stucke  dienen  zu  Landschaften  in 
Gemächern,  die  grossen  Blocke  zu  Gärten^ 
jvo  sie  Felsen  von  beträchtlicher  Grösse 
mit  allerhy  Hohlen  und  Grotten  bilden, 
durch  deren  0:J}'nungen  man  freye  Gegen~ 
den  sieht,  ßäume,  Gesträuche  und  Moos 
bedecken  diese  Felsen  ,  und  auf  ihrem  Gi- 
pfel sind  kleine  Tempel  erbaut^  zu  welchen 
man  auf  rauhen  unregelmässigen  Stuß'en 
in  Felsen  gehauen ,  gelangt." 


„Ist  hinlänglich  Wasser  da,  und  das 
Lokale  beträchtlich ,  so  unterlassen  sie  nie, 
einen  Ifasserfall  anzubringen  ,  wobey  sie 
jede  Spur  von  Regelmässigkeit  zu  ver- 
meiden suchen ,  und  die  Natur  in  ge- 
birgigen Gegenden  nachahmen.  Schäumend 
entsprudelt  das  Wasser  den  Klüften  und 
Hohle?!,  vereint  sich  hier  zum  grossen,  ge- 
waltigen  Wasserfall  ,  theilt  sich  dort  in 
eine  Menge  kleiner  Cascaden.  Oft  hindern 
Bäume  den  Anblick  des  Wasserfalles  ,  und 
Aeste  und  Zweige  gestatten  nur  zum  Theil, 
die  Woge  anzusehn  ,  die  längs  des  Berges 
darniederstürzt.  Ein  andersmahl  erblickt 
man  über  der  ungestümsten  Stelle  im  Was- 
serfall hölzerne  Brücken ,  von  einem  Felsen 
zum  andern  roh  erbaut,  oft  hemmen  Bäu- 
me und  gehäufte  Steinmassen,  die  die  reis- 
sende Fluth  mit  sich  geführt  zu  haben 
scheint,  der  Ströme  Lauf,'^ 

:,Die  Chinesen  wechseln  immer  Form 
und  Farbe  an  den  Bäumen  in  ihren  Lust- 
uäldern,  und  setzen  Gesträuche  darzwischen^ 
deren  die  meisten  den  grössten  Theil  des 
jahres  hindurch  Blühte  tragen.  Einer  ih- 
rer liebsten  Bäume  ist  die  Thränemveide, 
die  man  immer  am  Ufer  der  Seen  und  Flü,sse 

L  î 


44 


des  rivières,  ces  afbres  sort  plantés  de  ma- 
nière que  leurs  brinches  pendent  dans  l'eau." 

„Les  Chinois  introduisent  aussi  des 
troncs  d'arbres  ,  tantôt  debout  ,  tantôt 
couchés  sur  la  terre.,  et  ils  poussent  fort 
loin  leur  attention  sur  leurs  formes,  leur 
couleur,  leur  écorce ,  et  même  sur  leurs 
mousses/"' 

„Hieu  de  plus  varie  que  les  iroyens 
qu'ils  employent  pour  exciter  la  surprise; 
ils  vous  conduisent  quelquefois  ,'  au  tra- 
vers de  cavernes  et  d'allées  sombres,  au 
sortir  desquelles  vous  vous  trouvez  subite- 
ment frappé  par  la  vue  d'un  paysage  dé- 
licieux, enrichi  de  tout  ce  que  la  nature 
peut  fournir  de  plus  beau;  d'autrefois,  on 
vous  mené  par  des  avenues  et  par  des 
allées  qui  diminuent  et  qui  deviennent  ra- 
boteuses peu  à  peu  ,  le  passage  est  enfin 
tout  à  fait  interrompu;  des  buissons,  des 
ronces  et  des  pierres  le  rendent  impracti- 
cable,  lorsque  tout  à  coup,  s'ouvre  une 
perspective  riante  et  étendue  qui  plait  d'au- 
tant plus  qu'on  s'y  attendoit  le  moins," 

„Un  autre  arfifice  de  ce  peuple  est 
de  cacher  une  partie  de  la  composition 
du  jardin  par  le  moyen  des  arbres  et 
d'autres  objets  intermédiaires,  ceci  excite 
la  curiosité  du  spectateur,  il  veut  voir  de 
près  ,  et  se  trouve  agréablement  surpris 
par  quelque  scène  inattendue,  ou  par  une 
représentation  totalement  opposée  à  ce 
qu'il  cherchoit  ;  la  terminaison  des  lacs 
est  toujours  cachée  pour  laisser  à  l'imagi- 
nation de  quoi  s'exercer  :  la  même  irré- 
gularité s'observe  autant  que  possible  dans 
toutes  les  autres  compositions  des  jardins 
chinois." 

„Quoique  ces  peuples  ne  soient  p,7S 
fort  habiles  en  optique,  l'expérience  leur 
a  cependent  appris,  que  la  gra:.deur  ap- 
parante  des  objets  diminue,  et  que  leurs 
couleurs  s'affoilissent  ,  à  mesure  qu'ils 
s'éloignent    de    l'oeil    du   spectateur.    Ces 


findet ,  so  dass  die  Zweige  hinab  ins  Was- 
ser hangen." 

„Auch  hahen  sie  in  ihren  Gärten  ahge- 
hauene  Baumstämme,  die  entweder  aufrecht 
stehen^  oder  zu  Boden  liegen,  und  auf  de- 
ren Farbe,' Gestalt  und  Rinde,  ja  sogar  auf 
deren  Moos  sie  sehr  grosse  Aufmer^sanikeit 
verivenden." 

,.An  Mitteln ,  Ueberraschung  hervor- 
zubringen ,  sind  sie  sehr  erfinderisch.  Oft 
führen  sie  uns  mitten  durch  Klüfte  und 
düstre  Alleen,  an  deren  Ende  uns  plùtzlich 
der  Anblich  einer  lieblichen  Landschaft,  ge- 
schmückt mit  allem  dem  ,  ivas  die  Natur 
Reitzendes  besitzt  ,  angenehm  überrascht. 
Bald  durchwandert  man  Höhlen  u?id  Alleen, 
die  immer  kleiner  ,  und  allmählig  uneben 
werden ,  bis  zuletzt  gar  kein  Weg  zu  fin- 
den ist.  Gesträuche ,  Dornhecken  und  Fel- 
senklüfte hindern  jeden  Schritt  ,  bis  am 
Ende  wieder  piàtzlieh  eine  lachende,  weite 
Aussicht  durchblickt,  die  um  so  mehr  Fer- 
gnügen  macht,  je  weniger  man  sie  erwar- 
tete." 

„Sie  haben  auch  den  Kunstgriff ,  einen 
Theil  der  Anlage  eines  Gartens  durch  Bäu- 
me und  andere  dar 7 wischen  vorhandene 
Gegenstände  zu  verbergen ,  des  Wanderer.'; 
Neugierde  wird  rege  ,  er  will  den  Theil 
näher  sehn,  und  findet  sich  angenehm  über- 
rascht durch  irgend  eine  unerwartete  Sze- 
ne, oder  eine  Ansicht,  die  ganz  dem,  was 
er  zu  finden  glaubte,  entgegen  ist.  Immer 
ist  das  Ende  eines  Sees  versteckt,  um  freyen 
Spielraum  der  Phantasie  zu  lassen  ;  man 
beobachtet  so  viel  m'vglich ,  dieselbe  Regel- 
losigkeit in  jeder  andern  Composition  ei- 
nes Parks." 

„Wiewohl  die  Chinesen  es  nicht  weit 
in  der  Optik  brachten  ,  so  lehrte  sie  doch 
Erfahrung  ,  dass  die  anscheinende  Grösse 
der  Gegenstände  und  ihre  lebhafte  Farbe, 
so  wie  sie  von  unserem  Auge  sich  entfer- 
nen ,    abnehme.    Diese    Beobachtung  führte 


45 


observaiiciis  ont  donné  lieu  à  un  artifice 
qu'ils  mettent  quelquefois  en  oeuvre  :  ils 
forment  des  vues  en  pcrsi)ective  ,  en  in- 
troduisant  des  batiniens,  des  vaisseaux  et 
d'autres  objets  diminués  h  ptoportion  de 
leur  distance  du  point  de  vue  ;  pour  ren- 
dre l'illusion  plus  frappante,  ils  donnent 
des  teintes  grisâtres  a-ux  paràes  éloignées 
de  la  composition  ;  ils  plantent  dans  le 
lointain  des  arbres  d'une  couleur  moins 
vive  ,  et  d'une  moindre  hauteur  que  ceux 
qui  paroissent  sur  le  devant  de  la  scène; 
de  cette  manière  ce  qui  en  soi  même  est 
borné  et  peu  considérable  devient  en  ap- 
parence grand  et   étendu." 

„L^s  Chinois  évitent  ordinairement  les 
lignes  droites ,  mais  ils  ne  ks  rejettent 
pas  toujours  ,  ils  font  quelquefois  des 
avenues  lorsqu'ils  ont  quelque  objet  in- 
teressant à  mettre  en  vue  ,  ou  lorsque  le 
terreiu  est  uni,  il  leur  paroit  ab.'>urde  de 
faire  alors  une  route  qui  serpente  ,  car, 
disent-ils,  c'  s:  l'art  ou  le  passage  con- 
s:ant  des  voyageurs  qui  Vk  faite,  et  dans 
l'un  ou  l'autre  cas,  il  n'cst  pas  naturel  de 
supposer  que  les  hommes  voukusent  choi- 
sir la  ligne  courbe  quand  ils  peuvent  aller 
par  la  droite." 

„Les  pelotons  d'arbres  isolés  ne  sont 
pas  inconnus  aux  Chinois ,  mais  ils  ne  les 
mettent  pas  en  oeuvre,  très  souvent  leurs  jar- 
diniers considèrent  leur  position  dans  un 
tcrrein ,  comme  les  peintres  en  Europe, 
considèrent  les  grouppes  de  leurs  figures  ; 
les  premiers  grouppent  leurs  arbres,  de  la 
même  manière,  que  les  derniers  grouppent 
les  figures  dans  leurs  tableaux ,  les  uns  et 
les  autres  ayant  leurs  masses  principales 
et  leurs  secondaires." 

Tel  est  le  précis  que  donne  l'archi- 
tecte Chambers  des  jardins  chinois,  La 
théorie  du  jardinage  d'un  peuple  qui  se 
croit  le  plus  ancien  du  monde,  esc   trop 

s.  Cahier, 


sie  auf  einen  Geilanken  ^    den  sie    zuweilen 
ins  Werk  setzen  ;  sie   bilden  perspektivische 
Ansichten,   indem  sie  Gebäude,  Schiffe  und 
andere    Gegenstände  ,  in    Verhältniss  ihrer 
Entfernung    vom   Standpunkte  ,    verkleinert 
erscheinen  lassen.    Um  die  Täuschung  nock 
ivirksamcr  zu  machen  ,    ivissen  sie  die  fer- 
nen Farthieen   ihrer  Anlage  grau  zu  liolo- 
riren  ;    sie    pflanzen    in  ddr    Ferne  Bäume 
von  minder  lebhafter  Farbe  und  geringerer 
Höhe  als  die  der  Bäume  im  Vordergrunde  ist; 
so  erscheint  oft  eine  Anlage.,  klein  und  un- 
beträchtlich an  und  für  sich,   dem  Aasehn 
nach  weitläufig   und  gross." 

,,Gcw'ôhnlich  meiden  die  Chinesen  gerade 
Linien ,  ohne  sie  jedoch  immer  zu  verwer- 
fen ;■  zuweilen  legen  sie  gerade  Eingangs- 
alicen an  ,  wenn  sie  zu  irgend  einem  in- 
teressanten Gegenstand  jähren  wollen,  oder 
der  Boden  eben  ist;  in  diesem  Falle  scheint 
es  ihnen  lächerlich,  den  Weg  schlangenf'or- 
mig  machen  zu  wollen  ,  denn  ,  sagen  sie., 
Kunst  oder  der  Wanderer  anhaltendes  Gehn 
hat  jenen  Weg  hervorgebracht,  und  in  dem 
einen  und  andern  Fall  ist  die  Voraussetzung 
nicht  natürlich,  dass  die  Menschen  den 
krumme?!  Weg  dem  geraden  vorziehen." 

„Zerstreute  Baumgruppen  sind  den  Chi- 
nesen nicht  unbekannt  ,  aber  nicht  zu  oft 
legen  sie  sie  an  :  ihre  Gärtner  betrachten 
sie,  so  wie  die  Mahler  in  Europa  die 
Gruppen  ihrer  Figuren,  und  gruppiren  ihre 
Bäume ,  so  wie  diese  die  Figuren  in  ihren 
Gemähide?!,  da  man  a?i  beyden  eine  Haupt- 
und  Nebenmasse  unterscheidet." 

Diess  sind  die  Nachrichten ,  die  der 
Architekt  Chambers  von  den  chinesischen 
Gärten  giebt.  Die  Gartenkunst  eines  Vol. 
kes ,  das  sich  für  das  älteste  auf  der  Er- 
de hält ,  ist  zu  i?iteressant  ,  und  hat  zu 
viele  Beziehung  mit  der  in  Europa  ?!U?z 
üblichen  Gartenmanier,  um  ?ùcht  noch  bey 

6.  Heft.  M 


46 

interessante  et  a  trop  de  raport  avec  ia 
genre  de  jardinage  adopté  en  Europe, 
pour  ne  pas  s'arrêter  encore  sur  un  objet 
si  varié  ;  la  description  des  jardins  de 
l'Hmpereur  de  la  Chine  ne  peut  qu'être 
.lue  avec  plaisir,  ce  morceau  écrit  k  Pe'iin 
par  un  peintre  de  la  cour,  renferme  des 
détails  si  curieux ,  qu'on  ne  peut  se  dis- 
penser de  l'insérer  dans  cet  ©uvrat^e. 

„Le  palais  de  l'Empereur  à  Pékin  et 
ses  jardins  (dit  le  peintre  Attiret)  n'offrent 
rien  que  de  grand  et  de  véritablement 
beau  ,  soit  pour  le  dessein  ,  soit  pour 
l'exécution  ;  ce  palais  consiste  en  général, 
dans  une  grande  quantité  de  corps  de 
logis  détachés  les  uns  des  autres  ,  mis 
dans  une  belle  symétrie,  s;parés  par  des 
vastes  cours,  par  des  jardins,  et  des  par- 
terres ;  la  faqade  de  tous  ces  corps  de 
logis  est  éblouissante  par  la  dorure ,  le 
vernis  et  les  peintures  ;  l'intérieur  est  garni 
de  tout  ce  que  la  Chine,  les  Indes  et  l'Europï 
ont  de  plus  beau  et  de  pins  précieux." 

„Les  jardins  consistent  dans  un  vaste 
terrein  ,  où  l'on  a  élevé  à  la  main,  des 
petites  montagnes ,  hautes  dépuis  20  jus- 
qu'à ^o  à  60  pieds  ,  ce  qui  forme  une 
infinité  de  petits  vallons;  des  canaux  d'une 
eau  cjaire  arrosent  le  fond  de  ces  vallons 
et  vont  se  rejoindre  en  plusieurs  endroits 
pour  former  des  étangs,  ou  des  lacs  ;  on 
parcoure  ces  canaux  et  ces  lacs  sur  des 
belles  barques  ;  dans  chacun  de  ces  val- 
lons sont  des  batimens  parfaitement  assor- 
tis de  plusieurs  corps  de  logis,  de  cours, 
de  galeries  ouvertes  et  fermées  ,  de  boca- 
ges, de  parterre?,  de  ponts,  ce  qui  forme 
un  ensemble  dont  le  coup  d'oeil  est  ad- 
mirable." 

,,0n  sort  d'un  vallon ,  non  par  des  al- 
lées droites  comme  en  Europe ,  mais  par 
des  circuits  qui  sont  eux  mêmes  ornés  de 
peiits  pavillons,  de  petites  grottes,  et  au 
sortir  desquels  on  retrouve  un  second  val- 


einem  s6  angenehm  reichhaltigen  Gegen' 
Stande  zu  vetweden  :  die  Schilderun'o-  der 
Gärten  des  chinesischen  Kaisers  'kann  nicht 
anders  als  mit  Vergnügen  gelesen  werden  ; 
sie  ward  von  einem  Mahler  am  Hofe  zu 
Peïin  verfasst,  und  diese  enthiik  so  anzie- 
hende Details,  dass  man  nicht  umhin  kann^ 
sie   unserem  Werke  einzuschalten. 

,,Der  kaiserliche  Pallast  zu  Pekin,  (sagt 
der  Mahler  Attiret)  und  die  dazu  gehöri- 
gen Gegenstände  enthalten  'nichts,  was  nicht 
durch  Grösse  utid  ächte  Schönheit  in  Plan 
und  Ausführung  sich  auszeichnete.  Im  Gan- 
zen besteht  derselbe  in  einer  grossen  M-nge 
von  Gebäuden ,  die  von  eitjander  abgesorl- 
dcrt,  in  schöner  Symmetrie  gereiht  sind, 
und  durch  weitläufige  Höfe ,  durch  Gärten 
und  Parterres  unterbrochen  werden.  Der 
Vordcrthcil  all  dieser  Gebäude  blendet  das 
Auge  durch  den  Glanz  der  Vergoldungen, 
des  strahlenden  Firnisses  und  der  prachtvol- 
len Gemähide  ;  inwendig  sind  sie  mit  allem, 
was  China,  Indien  und  Europa  Seltenes  und 
Kostbares  liefern,  gefüllt." 

„Die  Gärten  fassen  ein  weitläufiges  Ter- 
rein, in  dem, man  mit  Menschenhänden  klei- 
ne Berge  ,  20  bis  50  '""^  ^o  Fuss  hock 
errichtete,  und  so  eine  Menge  kleiner  Thä- 
ler  bild.'te,  durch  die  sich  schimmernde  Ka- 
näle schlängeln,  imd  hie  und  da  zu  Tei- 
chen oder  prächtigen  Seen  sich  vereinigen. 
In  jedem  dieser  Thäler  sind  mehrere  Haupt- 
wid  Nebengebäude.)  alle  passend^  offene  und 
geschlossene  Gallerien  ,  Hofe  ,  Buschwäld- 
chen ,  Brücken,  Parterres,  alles  durchein- 
ander und  im  Ganzen  höchst  reittend  für 
das  Auge." 

„Alan  geht  aus  einem  Thnle  ins  an- 
dere nicht  etiva  in  geraden  Alleen  wie  in 
Europa  ,  sondern  durch  Umwege,  die  wie- 
der mit  kleinen  Grotten  und  Pavillons 
geziert  sind  ,  und  an  deren  Ende  ein 
zweytes  Thal  einen  ganz  neuen,  vom  vo- 
rigen ganz  verschiedenen  Anblick  gewährt, 


Ion  coat  différent  da  premier,  soir  ponr 
la  forme  du  terrein,  soie  ponr  la  structure 
des  ba-imens.*'' 

^Toutes  les  montagnes  et  les  collines 
sont  couT^erres  d'arbres  ,  surtont  d'arbres 
à  fleurs ,  qui  y  sont  très  communs ,  c'est 
un  vrai  paradis  terrestre  ;  les  canaux  ne 
sont  point  bordés  de  pierres  de  taille  ti- 
rées au  cordeau  ,  mais  tout  rnstiquement 
avec  des  morceaux  de  roche,  dont  les  uns 
avancent,  les  autres  reculeic,  et  qui  sont 
pcîés  arec  tant  d'art ,  qu'oa  croiroit  que 
c'est  l'ouTTage  de  la  nature  :  tantôt  le  ca- 
nal est  large  ,  tantô:  il  est  étroit,  ici  il 
serpente ,  la  il  f  ir  des  coudes ,  comme 
si  reclJement,  il  étoit  pousse  par  des  col- 
lines er  par  les  rochers  ;  les  bords  sont 
semés  ce  fieurs  qui  sortent  des  rocailles  et 
qui  paroissîur  y  être  Fonvrage  de  la  na- 
ture, chaque  saison  a  les  siennes." 


^Octre  les  c^natix,  il  y  a  partout  des 
chemins,  ou  pîusrot  des  sentiers,  qui  sont 
pavés  de  petits  cailloux  ,  et  qui  condui- 
sent d'un  vallon  à  l'autre,  ces  sentiers  vont 
aussi  en  serpentant  :  tantôt  ils  sont  sur 
les  bords  des  canaux  ,  tantôt  ils  s'en 
éloignent.* 

^Arrivé  dans  un  vallon,  on  apperçoit 
les  batimens;  toute  la  façade  est  en  co- 
lonnes et  en  fenêtres  ;  la  charpente  dorée, 
peinte,  vernissée  ,  les  murailles  de  brique, 
grise,  bien  faillie,  bien  polie;  les  toits 
couverts  de  tuiles  vemiisées,  rouges,  jau- 
nes, bleues,  verres,  violettes,  qui  par 
leur  mélange  et  leur  arrangement  font 
une  agréable  variété  de  compsrtimens  et 
de  desseins  ;  ces  batimens  n'ont  presque 
tous  qu'un  rez  de  chaussée;  ils  sont  éle- 
vés de  terre  de  deux,  quatre,  six  ou 
de  huit  piedf;  quelques  uns  ont  un  étage: 


47 

mon  mjg  nun  auf  liie  Gstalt  d^s  BoJmSf 
oder  den  Siyl  der  venzh.idcncTi  G^hauîc 
Riici sieht  tuhnu:ij' 

„Die  Berge  und  Bügel  sind  .alle  besäet 
mit  Bäumen,  zuniah!  mit  solchen,  die  Blüh- 
te tragen  ,  ujid  letztere  sind  da  sehr  häa- 
ß^,' kurz  y  7tU2.i  :vShit  sich  in  der  That 
in  einem  irdischen  Paradiese,  Die  K.Uîale 
sind  nicht  in  Quadersteine  ein^efasst.,  nicht 
schnurgirate,  sortdern  natürLch  mit  Fel- 
senstüclen  umgeben  j  die  bald  ein:cärU  in 
die  Flut  h  s  ich  drängen  ,  bald  ahgejcandt 
aus  derselben  hervorragen,  Widjnit  so  vie- 
1er  Kunst  errichtet  sind,  dass  man  sie  fiir 
das'Jf'erk  der  Katur  zu  halten  versucht 
wird.  Bald  ist  der  Kanal  breit,  ca!d  ene^ 
windet  sich  schlängelnd  hier,  dort  in  Ge- 
stalt des  EUeniogem  ,  wie  tcenn  wirUich 
die  Hügel  und  Felsen  seinen  Lauf  bestimm- 
ten; seine  Ufer  s'uid  mit  Blumen  bekränzt, 
die  den  starren  FcLcn  emkeimen,  nur  von 
Natur  hier  wachsen  zu  können  scheinen, 
und  mit  jeder  johrszeit  icechsebi.'' 

.,.lusstr  den  Kanälen  triß't  num  auch 
überall  Stege  mit  kUinen  Ki^sdn  gepfla- 
stert, die  schlängelnd  von  cimm  Thale  ms 
andere  fuhren  ,  bald  am  Ufer  der  Kanäle 
fortlaufen,  bald  wieder  von  denselben  rieh 
entfimen." 

yKömmt    man    in    eines  dieser    Thäler, 
so  fallen  gleich  dis  iTiannigfaltigen  sondtr- 
baren  Gebäude  ins  Auge.    Der  ganze  For- 
dertheil   derselben   besteht   aus  Säulen   und 
Fenstern,   das  Zimmerholz   ist  mit  alLrley 
Farben  bemahUt,  übergoldet  und  g-firnisst 
die  Mauern    sind    von   grauen  vortriffliich 
gehauenen    und    hcllpolirten    Ziegelsteinen, 
die   Dächer    mit    roth-:n,    gelben,   blauen, 
grünen,   vioLtten   geßrnissten   Dachziegeln 
bedeckt,   die  durch  ihre  Mischung  in  Fartt 
und  Figur  einen  sehr  angenehmen  Wcchs.l 
biLien.    Diese  Gebäule  haben  beynahe  alle 
nur  ein  Stockwerk,   das  unterste  zu  ebener 
Erde ,    sind  2 ,  4  ,   6  bis  S  Fuss  hoch  ,  ei- 

M  s 


48 


ou  y  monte  uoa  par  des  dégrès  de  pierre 
façonnje  avec  art,  mais  par  des  rochers, 
qui  semblent  être  des  dégrès  fnits  par  la 
nature," 

„Rien  ne  ressem'  le  tant  à  ces  palais 
fabuienx  des  Fées,  qu'on  suppose  au  mi- 
lieu d'un  désert  élevés  sur  un  roc ,  donc 
l'avenue  est  raboteuse  et  va  en  serpentant. 
On  trouve  dans  les  cours  de  ces  batiir.Eiis 
et  dans  les  passau;es,  des  vases  de  marbre, 
de  porcelaine,  de  cuivre,  pleins  de  fleurs, 
et  quelquefois  des  figures  de  bronze  qui 
représentent  des  animaux  symboliques,  et 
des  urnes  pour  brûler  des  parfums." 

,.Plusieurs  de  ces  batimens  sont  coii- 
struils  en  bois  de  cèdre;  le  loa:ement  des 
Eunuques  qui  ont  la  i^arde  de  ces  palais, 
est  placé  sur  le  côté  à  quelques  toises  de 
distance  ;  ce  logement  est  simple  et  caché 
par  quelque  montagne  ;  les  canaux  ou 
rivières  sont  coupés  par  des  ponts  de 
distance  en  distance,  pour  rendre  la  com- 
munication d'un  lieu  à  l'autre  plus  aisée  ; 
ces  ponts  sont  ordinairement  de  brique, 
de  pierre  de  taille,  quelques  uns  de  bois, 
et  tous  assez  élevés  pour  laisser  passer 
librement  les  barques  ;  ils  ont  pour  garde- 
foux  des  balus. rades  de  marbre  blanc,  tra- 
vaillées avec  art,  et  sculptées  en  baa  re- 
lief; du  reste  ils  sont  toujours  différents 
entr'eux  pour  la  construction,  et  vont  tou- 
jours eu  tournant  et  en  serpentant,  on  en 
voit  qui  soit  au  milieu,  soit  à  lextrèmité 
ont  des  petits  pavillons  de  repos ,  portés 
sur  quatre  ,  huit  ou  seize  colonnes  ,  ces 
pavillons  sont  pour  l'ordinaire  sur  les 
ponts  ,  -dont  le  coup  d'oeil  est  le  plus 
beau,  d'autres  ont,  aux  deux  bouts,  des 
arcs  de  triomphe,  de  bois  ou  de  marbre 
blanc  d'une  très  jolie  structure." 

,,Uu  des  lacs  du  jardin  est  d'une 
grande  étendue,  on  lui  a  donné  le  nom 
de  mer,  c'est  un  des  plus  beaux  points  de 
perspective   de   tous  les  alentours,  on  voit 


nige  haben  wn  einen  Stoc^  mehr,  zu  dem 
man  aber  Jiicht  auf  künstlichen  Stiegen  von 
Stein ,  sondern  auf  Felsen  steigt,  die  durch 
Natur  zu  Stufen  gebildet  zu  scyn  scheinen,'^^ 

„Nichts  gleicht  mehr  jenen  fabelh'aften 
Feenpallüsten,  die  man  sich  mitten  in  einer 
Wüste  auf  einem  Felsen  denkt ,  wozu  ein 
steiler  krummer  JVeg  sich  mühsam  windet. 
In  den  Hufen  und  auch  an  andern  Stellen 
dieser  Gebäude  ßndet  man  Phasen  von  Mar- 
mor ,  von  Porzellan  und  Kupfer,  voll  Blu- 
men, und  zuweilen  mit  allerley  Figuren  in 
Erz,  welche  verschiedene  symbolische  Thiere 
vorstellen,  dann  auch  Urnen ,  allerley  Wohl- 
geruch  zu  entzünden." 

„Mehrere  dieser  Gebäude  sind  von  Ce- 
derholz  ;  die  Wohnung  der  Eunuquen,  die 
die  Wache  des  l'allastes  versehen,  liegt  einige 
Klaftern  seitwärts  von  demselben,,  ganz  ein- 
fach und  gewöhnlich  durch  irgend  eine  Er- 
höhung des  Bodens  versteckt.  Die  Kanäle 
oder  Flüsse  sind  von  Strecke  zu  Strecke 
mit  Brücken  versehen,  um  die  Communica- 
tio?i  von  einem  Orte  zum  andern  zu  er- 
leichtern. Diese  Brücken  sind  gewöhnlich 
von  Ziegeln  und  Quadersteinen,  einige  von 
Holz,  lUïd  alle  hoch  ge?mg ,  um  die  Bar- 
ken frey  durchschiß'en  zu  lassen,  haben  Gt- 
länder  von  weissem  Marmor  en  bas  relief 
und  mit  vieler  Kunst  gebaut,  unterscheiden 
sich  auch  alle  iii  Hinsicht  ihres  Baues,  uni 
bilden  immer  krümme  und  Schlangenlinien. 
Einige  sind  entweder  in  der  Mitte  oder  am 
Ende  mit  kleinen  Pavillons ,  der  Ruhe  ge- 
widmet, versehen,  die  von  4,  g  odiW  16 
Säuleii  getragen  werden ,  und  den  ange- 
nehmsten Anblick  gewähren  ;  andere  pran- 
gen mit  Triumphbogen,  die  an  heyden  En- 
den von  Holz  oder  weissem  Marmor  sehr 
artig  erbaut  sind." 

„Einer  der  Seen  des  Parks  ist  von  sehr 
bedeutendem  Umfange,  wesswegen  ma?i  ihn 
auch  das  Meer  nennt  ;  und  gewährt  nach 
allen    Richtungen    eine    herrliche    Aussicht 


///'    ^/f'    /^/    //^///.y/V^     ///' 


; 


^ 


^0 


sur  les  bords  de  C3  lac  ,  des  j^ranch  hn- 
timens  séparés  par  des  canaux  et  par  des 
niontafi;nes  artificielles/' 

Le  lieu  le  plus  charmant  de  cet  en- 
droit délicieux  est  une  isie  ou  un  rocher 
d'un  aspect  très  sauvatre,  qui  s'eleve  du 
lac;  sur  ce  rocher  est  un  petit  palais,  il  a 
quatre  facu'S,  et  il  est  d'une  beauté  et  d'uti 
goût  merveilleux.  La  vue  en  est  unique, 
c'est  de  là  que  l'on  apperqoit  tous  les 
batimens  qui  sont  sur  les  tiords  du  lac, 
toutes  les  montagnes  qni  s'y  terminent, 
tous  les  canaux  qui  y  aboutissent,  pour  y 
porter  ou  pour  en  recevoir  les  eaux,  tous 
les  ponts  qui  sont  sur  l'extrémité,  ou  i  l'em- 
bouchure des  canaux,  tous  les  pavilloris 
et  les  arcs  de  triomphe  qui  ornent  ces 
poiiis,  tous  les  bosque's  qui  séparent  où 
couvrent  les  palais,  pour  empêcher  que 
ceux  qui  sont  de  même  côté,  ne  puissent 
avoir  vue  les  uns  sur  les  autres.'' 

,Lcs  bords  de  ce  lac  sont  variés  Ü 
l'infini  aucun  endroit  res->emble  à  l'autre, 
ici  sont  des  qu  is  de  pierre  on  aboutis- 
sent des  galleries,  des  allées  et  des  che- 
mins; là,  sont  des  quais  de  rOcai  îe  con- 
âtruirs  en  amphithéâtre  avec  tout  l'art  ima- 
ginable :  ou  bien  ce  Son-  des  belles  ter- 
rasses ornées  de  vases  remplis  de  fleurs, 
ailleurs  c'est  un  bois  d'arbreS  fleuris,  un 
peu  plus  loin  est  un  bosquet  d'arbres  sau- 
vages qui  né  croissent  que  sur  les  mon- 
tagn  s  les  plus  disertes,  il  y  a  aussi  des 
bois  composés  d'arbres  de  haute  futaye, 
d'arbres  étrangers ,  à  fleurs  et  à  fruits." 

„On  trouve  sur  ces  tords  quantité  de 
cag'es  et  de  pavillons  moitié  d  îns  l'eau  et 
moitié  sur  terre ,  pour  toutes  sortes  d'oi- 
seaux aquatiques,  comme  Sur  terre,  on 
rencontre  i  de  tetris  en  tenis ,  des  petites 
tnenai/eries  et  des  peti:s  parcs  pour  la 
chasse.    Il  y  a  plusieurs  réservoirs  dans 

7.  Cahier. 


nach  der  andern.  An  seinen  l/pm  erhliclit 
man  grosse  Gebäude,  die  durch  Kanüle  und 
hünsdiche  Berge  getrennt  sind." 

,:Das  reitzendste  Plätzchen  dieser  schö- 
nen Gegend  ist  eine  Insel ,  oder  richtiger 
ein  Fels  ,  der  dem  See  entsteigt ,  von  äus- 
serst wüstem  Ansehn.  Den  Gipfel  krönet 
ein  Ueincr  niedlicher  Fallast  von  vier  Vor- 
derseiten und  einem  in  der  That  beivun- 
derns;vürdigen  Geschmack.  Die  Aussicht 
von  da  ist  einzig  ;  man  sieht  von  da  all 
die  Gebäude  ,  die  am  Ufer  prangen,  all 
die  Berge ,  die  an  .iassdoe  stossen  ,  all  die 
Kanäle ,  die  thcils  in  dm  S;e  sich  ergies- 
sen,  thcils  ihr  [Fasser  aus  demselben  hoh- 
len^ all  die  Brücken  an  der  Mündung  der 
Kanäle,  all  die  Pavillons  und  Trimnp^bü. 
gen,  die  diese  Brücken  zieren,  all  die  JVäld- 
chen,  hinter  welche  die  Pallästc  sich  ver- 
bergen, damit  man  nicht  von  dem  einen 
auf  den  andern  sihe." 

„Unerschöpflich  reich  ist  das  Ufer  ari 
ratzender  Mannigfaltigkeit  ,  keine  Stelle 
gleicht  der  andern.  Hier  best,  ht  es  aus 
Steinpflaster,  und  ist  mit  GulUrien,  Allceri 
und  Fahrwegen  versahen  ;  dort  thürmen 
Felsen  sich  in  Amphithiater-Form,  welche 
die  vollendetste  Kunst  erschuf,  oder  es  be- 
steht in  schonen  Terrassen  mit  Fasen  voll 
Blumen  geschmückt,  oder  in  einem  Blüh- 
temväldchen.  Etwas  weiter  ist  ein  Wald 
von  wilden  Bäumen,  die  nur  auf  den  höch- 
sten Bergen  wachsen,  wieder  anderwärts 
ein  Geholze  zum  Theile  hochstämmig,  zum 
Theile  mit  seltenen  ausländ  sch^n  Bäumen, 
mit  Bäumen,  die  Blühte,  und  mit  andern, 
die  Früchte  tragen."* 

„Auch  findet  man  am  Ufer  eine  Mengt 
Käfige  und  Pavillons  ,  die  einen  im  fFaS' 
ser ,  andere  am  Lande  für  alle  Gattungen 
Land-  und  IFasservögel.  Fon  Zeit  zu  Zeit 
stosst  man  auf  eine  kleine  Menagerie  oder 
einen  kleinen  Park  zum  'Jagen.  Es  giebt  in 
diesen    Gärten  mehrere  BJiälter  für  Gold- 

1.  Ut[t.  îf 


50 


ces  jardins  pour  los  poissons  dorés  et  dé 
toute  couleur  qu'on  y  conserve ,  le  plus 
grand  de  ces  réservoirs  est  un  espace 
entouré  d'un  treillis  de  fil  de  cuivre,  pour 
empêcher  les  poissons  de  se  répandre  dans 
tout  le  lac/-' 

„L'on  devroit  être  transporté  dans  ce 
séjour  délicieux,  lorsque  le  grand  lac  est 
couvert  de  barques  dorces  servant  à  la  pro- 
menade ou  à  la  pêche,  quelquefois  pour 
un  combat  simulé,  on  pour  des  jeux,  mais 
surtout  dans  une  belle  nuit ,  lorsqu'on  y 
tire  des  feux  d'artifice,  et  qu'on  ilhimine 
tous  les  palais,  les  barques,  les  ponts  et 
presque  tous  les  arbres  placés  sur  les  rou- 
tes ,  car  en  illuminations  et  en  feux  d'ar- 
tifice, les  Chinois  nous  laissent  bien  loin 
derrière  eux." 

„L'admirable  variété  qui  règne  dans 
ces  batimens  même  ne  se  rencontre  pas 
seulement  dans  la  vue,  !a  position,  la  dis- 
tr'bution,  la  grandeur,  l'élévation  ,  en  un 
mot  dans  l'ensemble  mais  encore  dans  les 
meubles ,  tout  est  anti-simmetrique  et  de 
forme  irréguliere."  — 

,,L'on  voit  aussi  dans  ces  parcs  un 
gr^nd  nombre  de  galleries  ,'!  qui  servent 
à  joindre  des  corps  de  logis-  assez  éloig- 
nés les  uns  des  autres,  ces  galleries  sont 
•quelquefois  du  côté  intérieur,  formées  en 
■  pilastres  ,  et  au  dehors  percées  de  fenêtres 
différentes  entre  elles  pour  la  figure,  ron- 
des, ovales,  quarrées ,  polygones,  en 
forme  d'éventail,  de  fleurs,  de  vases,  d'oi- 
seaux,  d'animaux,  de  poissons,  enfin  de 
toute  forme  reguliere  et  irreguliere." 

„Quelquefois  ces  g  illeries  sont  toutes 
en  pilastres  ,  comme  celles  qui  vont  d'un 
palais  à  un  de  ces  pavillons  ouverts  do 
toute  part  ,  qui  sont  destinés  à  prendre 
le  frais,  ces  galleries  ne  vont  pas  en  droite 
ligne,  elles  font  cent  détours,  tantôt  der- 
rière un  bosquet ,  quelquefois  derrière .  un 


fische  und  andere  von  aUerley  Farhen,  die 
vian  daselbst  verwahret.  Der  gr'üsste  Jie^ 
hälter  ist  mit  einem  Gitter  von  Kupferdraht 
umgeben,  um  zu  hindern,  dass  die  Fische 
sich  nicht  durch  den  ganzen  Teich  zer- 
streuen." 

„Wohl  sollte  man  in  diese  reitzvollen 
Revi-ere  zu  der  Zeit  kommen  ]\'ùnnen ,  da 
der  grosse  See  von  golden  glänzenden  Bar- 
ken wimmelt,  dit  theils  zur  Spazierfahrt, 
tkcils  zum  Fischfang  ,  zuweilen  auch  zu. 
Lustgefechten  und  andern  Spielen  dienen', 
zumahl  in  einer  schonen  Nacht,  wenn  man 
daselbst  Feuerwerke  giebt ,  und  alle  Fallä- 
ste,  Barken,  Brücken  und  alle  Bäume  an 
den  JVegen  erleuchtet.  Denn  in  Feuerwer- 
ke}! und  Illuminationen  sind  wir  noch  weit 
huiter  den  Chinese)!."'  — 

„Die  bewundernswürdige  Mannigfaltig- 
};eit ,  die  in  diesen  Gebäuden  herrscht,  trifft 
man  nicht  bloss  in  der  Ansicht ,  oder  der 
Lage,  Vertheilung ,  Crosse  und  Hohe  der- 
selben, kurz,  ijj  ihrem  yJcussern  überhaupt, 
sondern  sie  erstreckt  sich  auch  auf  das  in- 
nere Hausgcräthe,  so  sehr  ist  es  hey  Allem 
gegen  Symmetrie  und  regelmässiges  Einer^ 
ley  angelegt," 

„Ferner  gieht  es  in  diesen  Parks  eiire 
Menge  Gallerien,  wodurch  mehrere  oft  sehr 
entfernte  Hauptgebäude  verbunden  werden, 
und  die  von  innen  zuweilen  aus  einem  Säu- 
lengange bestehen,  von  aussen  mit  Fenstern 
verschen  sind  j  die  alle  mögliche  Figuren^ 
regelmässige  und  unregelmässige  ,  runde, 
ovale  und  viereckige  ,  Polygone  ,  Fächer^ 
Blume?!,  rasen,  Vogel,  vierfüssige  Thiere, 
Fische  und  so  -veiter  vorstellen.^* 

„Zuweilen  sind  diese  Gallerien  durch- 
aus in  Säulen  eingefasst,  wie  jene,  die  zu^ 
irgend  einem  der  allenthalben  offenen  Pa- 
villons ,  welche  um  frische  Luft  zu  schö- 
pfen angebracht  sind,  führen.  Diese  Galle-- 
ricn  gehen  nicht  in  gerader  Richtung,  son^ 
dern    nehmen    hundertfachen    Umweg   bald 


51 


rocher  autour  d'un  petit  lac,  le  long  d'une 
rivière  ;  il  y  a  dans  tout  cela  un  air  cham- 
pêtre qui  enchante.  L'ensemble  de  cette 
étonnante  maison  de  plaisance  se  nomme 
Ywen-min-Ywen  ,  c'est  à  dire  le  jardin 
des  jardins." 

Il  n'est  pas  hors  de  propos  de  citer 
ici  un  autre  passage  du  voyage  de  Mylord 
Macartney. 

„Le  palais  de  l'Empereur  à  Pékin  est 
placé  au  centre  de  la  ville  tartare ,  et 
quoique  le  sol  y  soit  très  sablonneux, 
cette  enceinte  renferme  toutefois  l'assem- 
blage parfait  des  terroirs  les  plus  fertiles 
et  les  plus  variés  ,  on  y  voit  des  mon- 
tagnes ,  des  plaines ,  des  vallons  et  des 
monticules,  des  lacs  et  des  rivières,  la 
main  de  l'homme  les  a  placés  avec  tant 
de  précision ,  avec  tant  d'harmonie  dans 
l'ensemble,  que  le  spectateur  ravi  d'admi- 
ration doute,  en  portant  ses  regards  sur  les 
contrées  voisines,  s'il  doit  réellement  re- 
garder cet  assemblage  parfait  pour  une 
production  humaine,  ou  si  ce  petit  monde 
n'est  pas  effectivement  l'ouvrage  ou  le  chef- 
d'oeuvre  de  la  nature." 

Kaempfer  dans  son  histoire  du  Japon 
livr.  ^  ,  chap.  4  dit  ,  que  les  Japonnois 
ont  toujours  dans  leurs  jardins,  entre-autres 
ornémens,  un  petit  rocher  ou  une  colline 
artificielle,  sur  laquelle  ils  élèvent  quel- 
quefois le  modele  d'un  temple  ;  il  ajoute 
qu'on  y  voit  souvent  un  rnisseau  qui  se 
précipite  du  haut  d'un  rocher  ,  et  que 
l'un  des  côtés  de  la  colline  est  orné  d'un 
petit  bois. 

11  semble  indubitable,  d'après  les  no- 
tions précitées,  que  les  anglois  ont  puisé 
le  nouvel  art  du  jardinage  chez  les  chi- 
nois, mais  cet  art  a  pris  en  Angleterre 
un  caractère  bien  différent  ,  et  toute  la 
erace  des  compositions  nouvelles,  fut  d'ap- 


hviter  ein  Gcbäsch ,  ziiuveden  hinter  einen 
Felsen ,  bald  um  einen  kleinen  See ,  bald 
wieder  längs  eines  Flusses.  Das  Ganze  g;e- 
währt  den  bezauberndsten  ländlichen  An- 
blick. Diess  reitzenäe  Lustichloss  sammi 
all  dem  dazu  Gehörigen  hat  den  Nahmen 
Twen-min-  Twen ,  das  heisst  :  Garten  aller 
Gärten." 

Eine  andere  Stelle  aus  Mylords  Ma- 
cartney Reise  ist  hier  nicht  am  unrechten 
Platze. 

„Der  Pallast  des  Kaisers  zu  Pekin  liegt 
im  Mittelpunkte  der  Tartarnstadt,  und  ivie- 
wohl  der  Boden  daselbst  sehr  sandig  ist, 
so  trifft  man  doch  da  sehr  fruchtbare  Ge- 
genden ,  reich  an  reitzender  Mannigfaltig- 
keit ,  sieht  Berge,  Thäler  ,  Hügel,  Seen, 
Flüsse  von  Menschenhänden  viit  so  viel 
Präzision  und  in  so  glücklicher  Harmonie 
angelegt,  dass  man  einen  Augenblich  zwei- 
feit,  ob  man  wirklich  das  so  schöne^  so 
herrliche  Ganze  für  ein  Menschenirerk  hal- 
ten solle  ,  oder  ob  diese  kleine  Welt  nicht 
wirklich  der  Natur  angehöre  und  als  ihr 
Meisterstück  zu  betrachten  sey." 

■  Kämpfer  iii  seiner  Geschichte  von  ^fapon, 
^ten  Buche,  ^ten  Kap.  sagt  :  die  Japanesen 
hätten  ausser  andern  Gegenständen  der 
Zierde  i?i  ihren  Gärten  stäts  einen  kleinen 
Felsen,  oder  künstlichen  Hügel,  worauf  sie 
das  Alodell  irgend  eines  Tempels  erbauten; 
oft  sehe  man  einen  Giessbach  darin  ,  der 
schäumend  einem  Felsen  entbrauset ,  und 
ein  liebliches  Wäldchen  an  der  andern  Seite 
des  Hügels. 

Den  angeführten  Gründen  zu  Folge 
scheint  es  ausser  allem  Zweifel ,  dass  die 
Engländer  ihre  neue  Gartenmanier  von  den 
Chinesen  entlehnten ,  ihr  aber  einen  ganz 
verschiedenen  eigenen  Charakter  gaben,  und 
die  vorzüglichste  Anmuth  der  neueren  An- 
lagen bestand    darin  ,    dass  man  sich ,   se 


52 


prociier  le  plus  des  simplicités  des  beau- 
tés de  la  nature 

Le  gont  des  jardins  à  l'arii^loise  pas- 
sant sur  le  confinent,  vers  le  milieu  du 
dernier  siècle,  plusieurs  grands  proprio- 
r;iires  se  distini^uerent  peu  i  peu,  p;ir  des 
reformes  ;  on  vit  dii;;s  les  environs  d'tïun- 
bonrij,  à  W;i!dek,  dans  la  Belgique,  des 
décorarions  tracées  à  Inn^^loise,  à  côté  des 
jardins  existants  sur  d'anciens  plans  ;  i'étoit 
une  varieré,  un  contraste  bien  nouveau, 
mais  imposant^  de  passer  d  un  tableau  ré- 
gulier à  un  autre  tracé  d'après  la  simple 
nature.  Mr  \  oghf,  près  d'Altona,  le  Prince 
de  Ligne  dans  sa  terre  de  Bcloeil,  le  Duc 
d'Areniberg  à  H  verl',  et  (juelques  b;in- 
quiers  dans  la  Beiç'ique,  Mr.  le  Maïquis 
de  Girnrdin,  Mr,  de  Beaumarchais,  Mlle, 
de  Condé  en  France,  se  firent  distinguer 
par  la  nouvelle  décoration  de  leurs  jar- 
dins. Feu  Mr.  le  Maréchal  de  La.^cy  fut 
le  premier  qui  s'est  occuppa  de  cette  agré- 
able reformation  en  Autriche. 

Les  jardins  anglois  distineés  encore' 
des  jardins  les  plus  modernes,  parleur 
aimable  simplicité  ,  peuvent  être  nommés 
à  présent  les  jardins  de  toutes  les  nations, 
ils  composent  le  plus  grand  intérêt  dès 
plaisirs  champêtres,  l'art  s'y  enrichit  tou<t 
les  jours  souS  les  diff  rentes  formes  qTte 
la  nature  nous  préiente ,  cet  art  nous 
charme  et  nous  étonne  même  à  chaque 
pas  que  nous  faisons  dans  cette  impuis-ahle 
école ,  pour  jouir  de  toutes  ses  beautés 
et  de  tous  ses  contrastes  ;  m^is  en  général 
dans  l'art  du  jardinage  des  Anglois  ,  les 
idëei  les  plus  simples,  les  compositions 
les  moins  étudiées  sont  celles  qui  causent 
le  plus  d'intérêt  ,  tout  tableau  contraire 
est  une  composition  ridicule,  parcequ'il 
est  impossible  de  le  comparer  à  la  sim- 
plicité des  beautés  de  la  nature;  l'imagi- 
nation la  moin«  ornée  dans  le  bel  art  du 


viel  v:ü^Hch ,  der  schönen  Einfalt  der  Na- 
tur jijhertc. 

Da  der  englische  Ge.schmack  in  Garten- 
anlagen  gegen  die  Mitte  des  letzten  j?a/i,v 
handcrts  auf  den  Conti  t:;nt  übergieng,  zeich' 
netensich  allmählig  mehrere  Grosse  durch 
ihre  R  formen  aus;  man  sah  in  drr  Gegend 
von  Hamburg ,  zu  JValdek ,  in  den  Nuder- 
landen  englische  O.irtenszenen  neben  den 
nach  altem  Plane  bestehenden  Anlagen.  Es 
gab  einen  ziemlich  neuen ,  merkwürdigen 
Contrast ,  von  einer  vollkommen  regelmäs- 
sigen Parthie  auf  eine  der  neueren  zu  ge- 
rat/un  ,  die  nach  dem  Muster  einfacher 
Natur  gebildet  war.  Herr  f^oght  bey  Al- 
tana i  der  Fürst  de  Ligne  in  Bdoeil ,  der 
Herzog  von  Ahremberg  in  HevcrU ,  uni 
einige  Bankiers  in  den  Niederlanden ,  der 
Marquis  de  Girardin ,  Herr  de  B-aumarchais 
und  Mlle,  de  Condé  in  Frankreich  wurden  bald 
ié;gen  der  neuen  Form  ihrer  G  ïrten  bekannt. 
Der  verstorbene  Feltmarschall  Lascy  war 
der  erste,  der  in  0:sterreich  mit  dieser  rtit- 
zenden  Neuerung  sich  befasste. 

Die  englischen  Gärten  ,  die  sich  noch 
jetzt  von  den  allermodernstén  durch  hebli- 
che Einfalt  unterscheiden ,  \ann  man  wohl 
jct  t  die  schönste?!  Gärten  aller  Nationen 
nennen.  Den  einfachsten  Naturszenen  weiss 
man  in  England  durch  ihre  trefj'licht.n  An» 
lagen  das  anziehendste  Interesse  zu  leihen, 
und  die  Kunst  bereichert  sich  dort  täglich 
rnit  der  üppigen  Fülle  schöner  Formen,  die 
ihr  van  der  Natur  dargebothen  werden, 
y^dcr  Schritt,  den  wir  in  dieser  reitzenden, 
an  schöner  Mannigfaltigkeit,  an  gefälligen 
Contrasten  unerschöpflichen  Schule  thun, 
macht  uns  bald  staunen  ,  bald  entzückt  ; 
aber  im  Ganzen  gewähren  in  deri  englischen 
Parks  gerade  die  einfachsten  Ideen,  die  un- 
studiertesten  Anlagen  das  meiste  Interesse. 
Auch  ist  jede  entgegengesetzte  Composition 
in  der  That  lächerlich  :  denn  mit  der  schö- 
nen Einfalt   der  Natur  hält  sie  nickt  die 


5S 


jardinage  fourait  d'abord  le  sujet  qu'on 
anroir  du  substituer  à  pnreille  sceue,  toutes 
ces  idées  exaltées  placées  sans  réflexion 
h  côtés  des  tableaux  naturels ,  changent 
la  composition  en  une  véritable  féerie, 
oui  est  plus  ridicule  encore  ,  que  la 
conservation  de  quelque'uniformité  dans 
xm  ancien  parc  modernisé,  on  peut  toute- 
fois parcourir  avec  plaisir  deS  jardins  d'une 
composition  romanesque,  mais  ce  ne'st  pas 
l'art  qui  les  distingue  ,  c'est  le  contraste 
frappant  qu'y  jettent  les  scènes  naturelles, 
en  triomphant  seules  alors  dans  toute  leur 
belle  simplicité  ;  on  voit  volontiers  des 
batiraens  antiques,  des  mines,  des  casca- 
des, des  cataractes,  quand  ces  objets  sont 
placés  dans  l'ordre  des  choses  requis,  mais 
pour  atteindre  cette  perfection,  il  ne  faut 
pas  que  l'idée  ou  le  but  de  leur  compo- 
sition récente  vienne  se  présenter  à  l'ima- 
gination ,  toute  décoration  dans  laquelle 
cette  vérité  est  abandonnée,  balance  entre 
le  bizarre  et  le  ridicule. 


On  se  faisoit  souvent  un  scrupule  dans 
le  principe  de  la  réformation  du  jardinage, 
de  détruire  totalement  une  scène  régulière, 
mais  si  ce  mélange  paroit  hors  de  l'ordre 
adopté,  il  Test  également  d'introduire  sur 
la  scène  des  décorations  outrées  ,  des  ta- 
bleaux invraisemblables  que  la  nature  ne 
peut  adopter,  et  qui  doivent  être  relégués 
dans  des  massifs  présqu'impéuétrables,  si 
l'on  veut  réussir  du  moins,  à  causer  une 
surprise  tolérable  ;  il  seroit  superflus  de 
citer  ici  des  exemples,  la  saine  raison,  le 
7.  Cahier, 


mindeste  F'ergleickung  dus,    und  selbst  die 
dürftigste  Phantasie,  die  von  schönen  Gar- 
tenszenen das  wenigste  rveiss,  wird  sogleich 
an  die  Stelle  einer  solchen  Anlage  eine  bes- 
sere zu  setzen  im  Stande  seyn.    Solche  ex- 
altirte  Ideen  ,   die    mari  ohne  die  mindeste 
Ueberlegung  neben  den  allereinfachsten  Na- 
turgemählden  ersichtlich  macht,  verwandeln 
die   Anlage  in    ein   wahres  Feenreich  ,  und 
si?id  wohl  noch  lächerlicher,  als  die  Beybe- 
haltung  der  Spuren  von  Regelmässiglieit  in 
einem    altmodischen   Garten  ,    den  man  zu 
modernisiren  sucht.  Man  durchwandert  zwar 
viit    Vergnügen    Gärten    mit  romantischen 
Anlagen,  aber  nicht  Kunst  ist  es,   die  sie 
interessant  macht,  sondern  der  unerwartete 
Contrast,  deri  die  schönen  Naturszenen  bil- 
den^ die  dann  im  lieblichen  Schmucke  ihrer 
rührenden  Einfalt  erscheinen.  Alte  Gebäude, 
Ruinen  ,   Catarakten  und   IFasserfälle  sieht 
man  wohl  gerne,  wenn  sie  in  der  natürli- 
chen Ordnung  der  Dinge   ins  Auge  fallen  ,• 
aber  damit   sie  diese   Follkommenheit  errei~ 
chen ,    darf   der    Gedanlie  oder  der  Zweck 
ihrer  gegenwärtigen  Anlegung  ja  nicht  un- 
serer Einbildungskraft  bcy/tommen.  ^ede  soi- 
che  Szene,  ivobey  man  diese  Wahrheit  aus- 
ser Acht  setzt,  wird  bizarr  oder  wohl  gar 
lächerlich. 

Man  machte  zu  Anfang  der  Garten- 
reform sich  oft  eine  Bedenklichkeit  daraus, 
eine  regelmässige  Anlage  gänzlich  zu  Grun- 
de gehn  zu  lassen  ,  um  eine  naturgemässt 
an  ihre  Stelle  zu  setzen.  Aber  man  ent- 
gieng  auch  damit  der  Kritik  nicht ,  indem 
man  in  denselben  Perspectiven  die  zwey  ent- 
gegengesetztesten Contraste  so  sichtlich  ver- 
mengte. So  unnatürlich  als  dieses  Gemenge, 
ist  es  auch,  übertriebene  Garten-Decoratio- 
nen  und  unwahrscheinliche  Gemähide  dar- 
zustellen, die  unmöglich  in  der  Natur  ge- 
gründet seyn  können,  und  nur  m  das  un- 
durchdringlichste Dickicht  gehören,  um  doch 
eine    wenigstens    erträgliche   Uebcrraschung 

7.  Ä/f.  '> 


bon  goût  doivent  les  apprécier  et  les  écar- 
ter du  tableau. 


zii  bewirken,  Beyspide  hier  anzuführen.,  wä' 
re  überflüssig.  Gesunde  Vernunft  und  guter 
Geschmack,  wissen  sie  zu  ivürdigen  ,  und 
auf  immer  von  jeder  Gartenanlage  zu  ent- 
fernen. 


DU    TERREIN 

D  F  s  T  I  N  É 

AU    TRAVAIL    D'UN    PARC 

À     L'  ANGLAISE. 


rOIV     DEM 

ZU    EINEM   ENGLISCHEN    PARK 

BESTIMMTEN 

T  E  R  R   E  1  K 


Quelque   soit    le    caractère  du  terrein 
destiné  au  travail,  il  est  essentiel  de  for- 
mer d'abord  le  plan  général  de  son  parc, 
de    n'en   pas    jetter    les   premières  idées, 
laissant  incertain  ce  qu'il  y  auroit  à  faire 
dans  la  suite  ;    d'en  fixer  d'abord  l'éten- 
due ,    car   il  n'arrive  que    trop    souvent, 
que    des   terreins   annexés   à   des  jardins, 
quelques  années  après  leur  exécution,  font 
détruire  la  beauté  de  l'ouvrage,  occasion- 
nent   des  entraves ,    causent  des    regrets, 
et   doublent  les  dépenses  :    il    faut    donc 
borner  son  jardin  dez  le  principe,  chaque 
local    bien    étudié    se    prêtera   infaillible- 
ment assez  à  la  variété,  pour  qu'on  y  puisse 
faire  des  petits  changemens  ,   et  l'embelir 
d'année  en  année  sans  détruire  le  premier 
plan  ,  sans   nuire    essentiellement  à  l'har- 
monie  de  l'ensemble. 


Tout  emplacement  peut  convenir  au 
plan  d'un  parc  à  l'anglaise,  cet  emplace- 
ment sera  dans  la  plaine  ,  dans  un  pays 
de  montagne,  à  mi-côte,  ou  dans  la  vallée. 


Die    Beschaffenheit   des   zu   einem  Park 
bestimmten   Terreins   sey    welche    sie  wolle, 
so  ist  es  vor  allem  nùthig,  gleich  anfangs 
einen    allgemeinen    Plan  für  seinen  Garten 
zu  machen  ,  und  Jiicht  etwa  gleich  die   er- 
sten Gedanken ,    die    sich    diessfalls  darhie- 
then,  ins  Werk  zu   setzen,  ohne  zu  wissen, 
was  maii  in  der  Folge  thun  werde.    Denn 
es  ist  nur  zu  gewiss  ,    dass    Strecken  Lan- 
des ,  die  den  Gärten  einige  jfahre  nach  der 
Entstehung  der  letzteren  hinzugefügt  wer- 
den, die  Schönheit  des  Ganzen  oft  vernich- 
ten ,  allerley  Hindernisse  in  den  Weg  legen, 
fruchtloses  Bedauern  erregen ,  und  die   Un- 
kosten verdoppeln.     Man   muss   also  gleich 
anfangs  seinem  Garten  die  bestimmte  Grun- 
ze anweisen,    ^edes   hinlänglich  'grosse  Lo- 
kale wird  wohl   so  vieler  Mannigfaltigkeit 
empfänglich  seyn,  dass  man  daselbst  kleine 
Veränderungen  anbringen,  und  es  von  ^a^r 
zu  ^ahr  verschönern   kann ,  ohne  der  Har- 
monie des  Ganzen  wesentlich  zu  schaden. 

jfede  Lage  schickt  sich  für  einen  engli-. 
sehen  Garten ,  sie  mag  in  einer  Ebene ,  in 
ei?iem  Gebirge ,  in  der  Mitte  dis  letzteren^ 
oder  in  einem    Tnale  seyn. 


SS 


DE     LA     PLAINE. 

Le  terrein  de  s'mple  piiiae  est  celai 
qui  moÖTe  le  plos  d'écnde,  l'oeil  est  fid- 
gné  deie  promener  sornoe  grande  éteadae, 
qui  9e  présente  accone  Tariecé,  qui  n'offre 
aDcnne  persrecdve:  on  ne  peat  obvier  à 
ce  deffaot  qne  par  mie  composition  com- 
plette,  le  moindre  objet  déjà  esisamc  di- 
rigera  le  trivail  ,    et   sera  cooserré  arec 
soin  ;  le   cours  d'ooe  ririere  ,    le  clocher 
d'an  TÜlage  éloigné,  cae  ample  csbanne, 
no  massif,  on  seul  arbre  mèoie  peot-ètre 
considéré  comme  serrasc  de  direction, pour 
}etter   le    premier  plan   de  ToaTrage  :    il 
faut  surtout  se  persoader  qoe  rincipidité 
d*Dn  terreia   plat  ne  sera  pas  sauvée  par 
quelques  monticules  répandus  ça  ec  la  daos 
la  plaine,  ces  moyens  sost  des  petitesses 
qui   dévoilent  i'embaras  do  compositeur^ 
il  faut  y  remédier  par  des  compositions 
plus  analogues  à  la  plaine,  c'est  dans  ce 
caractère   de  terreici  que  les  m-.ssi&  doi- 
Teat-étxe   les  pins    étudiés  ,    plus   variés 
dass  leur  chois  et  dans  leur  combinaison, 
c'est  d'eus  qu'on  tire  le  plus  graad  avan- 
tage. 

On  regarde  commtraemeac  comüie  cae 
perfection  dans  les  parcs  et  jardins  à  l'an- 
glaise, que  Eoar  j  présente  des  irrégula- 
rités, il  y  a  cepesdant  des  circonstances 
ou  la  sur&ce  plase  ne  peut  dianger  de  ca- 
zactere  pour  la  beauté  du  plan  de  Feo- 
semble ,  certains  effets  par  exemple  ,  ne 
peuvent-être  prodoits  qne  par  une  pente 
imie  en  iace  d'une  grande  plaine  :  Pareille 
poâtion  se  présente  bien,  lorsqu'une  vaste 
plaine  est  située  au  pied  d'une  petite  col- 
line, le  travail  d'ira  pareil  local  est  plus 
&ci]e,  parceqnfil  se  raporte  toujours  au 
ce-;  :.  r:  :.  ei:  la  plaine,  les  détails 
S-.T2t:i   _-;_  r:;i:  rir-x  c«  principe. 


FOiV    DER    E3EXE, 

PLitti  Etcm  macht  das  nuiste  Siuriium^ 
Dzs   Aazi  f    ipilchis  in    eine    imatsihLcke 
Fische  sich  verlLirt,  ermiliet,  da  es  nichis 
von    Mannigfalzigkeit  ,    nidfer    von   einer 
jtusstcht   gearjjir  mlrcJ.     Eine  voüszänJigt 
Composition  wird  diesem.  Mangel  begegnen. 
Der    maidiste    bereits    vorhariJine    Gegen- 
stand  zciri    die    Bearbeitung    lenken ,   arid 
muss    sorgfältig  teybehcûten   werden.    Dir 
Lauf  eines  FtLisses,  der  ferne  Glodkenthurm 
eines  Dorfes  ,    ebne   einzige   geringe  Hütte, 
ein  Wald,  ja  selbst  ein  emziger  Baum  iana 
der   ganzen    /Inlage   zar  lUchtung  dienen^ 
Entxr-irjt  man   den  ersten   Man   zu   seinem 
Garten,   so  nmss  man  sich   seohl  überzeu- 
gen, dass    das   gesckmadihse  Einerleu  ei- 
ner ßachen    Gegeitd  ja    nicht  durch  einige 
hie  und  da  angeifrachti  Heine  Berrche:!  ge- 
hoben   Lperde.     SoCche    Mittel   sind   in    der 
Tkat  sehr  Uebdidi,  und  verrathen  die  Ver- 
legenheit   des    Unternehmers,      Statt    ihrer 
tröMe  man  andere,  die  mit  ßachem  Lande 
analoger  sind  i    Waldungen    sind   in  einer 
Gegend    der  Art    am    besten  zu    benutzen, 
folglich  auch  am  sorg^ltigsten  zu  dem  En- 
de zu  untersachen,  und  müssen  in  AustFohl 
und  Verbindung  die  möglichste  MJannigfal- 
tigieit  erzeugen. 

Man  sieht  es  gewöhnlich  als  eine  VoBL- 
kommenheit  englischer  Gärten  an,  dass  da- 
selbst alles  unregebnässig  erscheine.  Jhdess 
giebt  es  Fälle  ,  mo  eine  ßache  Gegend  ih- 
ren Charakter  nicht  verlieren  tonn,  ohne 
der  Schönheit  des  Ganzen  zu  schaden,  Sa 
zum  Bevspid  lassen  sich  gemisse  Wirkun- 
gen nicht  anders  als  an  einem  sanften  A^ 
hange  einer  ureiten  Ebene  gegenüber  den- 
ken, oder  tpemi  die  Fläche  am  Fasse  eines 
Häaen  Hügeb  liegt.  Folgendes  dürfte  die- 
sen Crunäsati  erläutern. 


56 


Le  Prater ,  qui  forme  la  promenade 
principale  des  habitans  de  Vienne ,  capi- 
t;;!e  de  l'umpire  d'Autriche,  est  situé  dans 
ViUs  isîe  de  Danube  ,  cette  isle  est  cou- 
verte d'nne  ancienne  partie  de  forêt,  dont 
îe  milieu  est 'percé  de  vastes, -allées  desti- 
nées au  cours.  On  trouve  à  droite  des  ta- 
pis verds  dont  la  fraiclieur  est  conservée 
pendant  la  chaleur  brûlante  de  l'été,  par 
les  ombres  qui  l'environnent  ;  à  gauche 
est  un  bois  clair,  composé  d'arbres  maje- 
stueux que  la  nature  a  pris  plaisir  d'y 
iîxer:  ce  sont  des  érables,  des  ormes,  des 
peupliers,  tous  distingués  par  leur  forme, 
la  niasse  de  leur  feuillage,  la  divergence 
singulière  de  leurs  branches ,  mais  parti- 
culièrement par  leur  vétusté  ;  on  en  dis- 
stingue  qui  furent  frappés  de  la  foudre, 
d'autres  dont  la  cime  est  emportée  par 
]a  violence  des  tempêtes,  d'autres  à  moi- 
tié rongés  de  vers  ,  contraste  frappant, 
mais  naturel  d'autant  plus  remarqumîle 
qvi'il  s'y  rencontre  rarement,  et  parmi  les 
masses  de  plus  beaux  arbres.  Ce  canton 
du  Prater  est  décoré  des  annisemens  les 
plus  vari  s  destinés  au  public.  Le  bois 
que  s'étend  sur  les  contours  de  l'jsle  a 
des  positions  moins  fréquentées,  et  qu'on 
ne  siipposeroiî  point  voisines  d'une  pa- 
reille promenade,  celle,  entre-autres  qui 
longe  le  bras  occidental  du  fleuve ,  est 
d'un  aspect  tout  à  fuit  imposant ,  cette 
partie  du  Prater  offre  une  grande  clai- 
rière parsemée  d'arbres  tantôt  grouppés, 
tantôt  isolés,  tous  remarquables,  soit  par 
leur  lorme  ,  soit  par  leur  vieillesse  ; 
cette  clairière  s'étend  ensuite  ,  elle  pré- 
sente une  vaste  plaine,  et  longe  le  fleuve 
qui  coule  aux  pieds  d'un  des  fauxbourgs 
,de  Vienne. 

C'est  de  ce  beau  local  que  Monsieur 
le  Comte  de  RasumovsUy  ,  Ambassadeur 
de  Sa  Majesté  imperiale  de  toutes  les 
Russies  à  la  cour  de  Vienne,  a  tire  le  plus 


Der  Prater,  der  vorzüglichste  Spazier- 
gang der  Bewohner  Wiens,  liegt  in  einer 
Insel  der  Donau.  Diese  Insel  ist  mit  einem 
alten  Hayne  bedeckt  ,  dessen  Mitte  breite 
Alleen  ,  geeignet  zuni  ÏVcttrennen  ,  durch- 
schneiden. Rechts  findet  man  grüne  Rasen- 
teppiche ,  deren  Frische  sich  seihst  mittin 
im  heissen  Sommer  erhält,  da  sie  von  allen 
Seiten  in  Schatten  sich  hüllen.  Links  ist 
ein  Wald  voll  majestätischer  liäume ,  wel- 
che die  Natur  mit  besonderem  Wohlgefal- 
len hieher  gepflanzt  2u  haben  scheint  ;  meist 
sind  es  Ulmen,  Pappeln  und  Ahornbäume., 
die  sich  durch  ihre  Form  ,  ihr  Laub  ,  ihre 
oft  sotiderbar  von  einander  abstehenden  Ae- 
ste  ,  vorzüglich  aber  durch  ihr  Alter 
auszeichnen.  Alan  sieht  einige  ,  die  der 
Blitz  traf,  andere  ,  deren  Gipfel  der  wü- 
thende  Sturm  brach  ,  wieder  andere  zur 
Hälfte  zernagt  vom  Gewänne  ,  ein  auffal- 
lender ,  jedoch  natürlicher  Contrast^  und 
um  so  merkwürdiger,  da  er  sich  selten,  und 
oft  unter  den  schönsten  Baumgruppen  triß't.. 
Dieser  Theil  des  Praters  ist  mit  den  mannig- 
faltigsteji  Unterhaitungen  für  das  Publikum 
versehen.  Das  Geholze  am  Rande  der  Insel 
ist  weniger  besucht,  und  hat  Partien  ,  wie 
man  sie  wohl  nicht  leicht  nahe  bey  solch  ei- 
nem Spaziergange  denkt  ;  jene  unter  andern, 
welche  längs  des  westlichen  Armes  der  Do- 
nau fortläuft ,  gewährt  einen  sehr  imposan- 
ten Anblick,  und  enthält  einen  grossen  freyen 
Platz,  der  mit  einigen  zum  Thcil  zerstreuten, 
zum  Theil  schon  gruppirten  Bäumen  bewach- 
sen ist,  die  alle  sowohl  durch  ihre  Gestaltf 
als  auch  durch  ihr  Alter  die  Aufmerksam- , 
keit  an  sich  zithn.  Dieser  freye  Platz  ver- 
liert sich  am  Ende  in  eine  grosse  Ebene 
längs  des  Flusses,  der  an  einer  der  f^or- 
städte  Wiens  vorbeyflicsst. 

Eben  diese  Lage  ist  es  ,  von  der 
der  Herr  Graf  Rasumovsky  ,  russischer 
Bothschafter  am  Wienerhofe,  den  grössten 
rortheil  zog.    Die   prachtvollen  Gibäude^ 


—^~*^^-^-r-fff 


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57 


grand   parti»     Les  batinietis  magnifiques, 
dont  la  gravure  est  ci-jointe  sub  Nro,  y, 
sont    du    dessein    et    de    la    direction    de 
Monsieur  de  Moutoyer,  Architecte  de  Sa 
Majesté   Imperiale    et   Royale  d'Autriche, 
ils  sont   placés    sur    un   tertre  contigu  au 
fauxbourg.     C'est   de    l'angle   oriental  du 
palais   et  de  la  superbe  terrasse  qui  l'en- 
toure, que    le    point   de    vue  est  le  plus 
imposant,  la  gravure  ci-jointe  sub  Nro.  lo 
peut  en  fournir  une  idée,  elle  réprésente 
le    plan    du  jardin  ,    l'oeil  du   spectateur 
placé  sur  la  terrasse  ,    se  porte  immédia- 
tement  sur  une  vaste  pelouse    d'une   ver- 
dure toujours  printaniere,  par  le  soin  as- 
sidu qu'on  porte  à  tondre  le  gazon.  Cette 
pelouse  est  séparée  en  deux  points  prin- 
cipaux, par  trois  massifs  d'arbres  group- 
pés    de    diflférentes    grandeur   et  nuance. 
On  plane  de  la   terrasse   sur  la  cime  des 
arbres  qui  se  prolongent  jusqu'aux  limites 
du  terrain,  et  ces  limites  mêmes  sont  tel- 
lement masquées  ,  leur    contour  tellement 
varié ,   qu'il  est  imposible  à  l'oeil   de  les 
apperqev'oir ,  moins  encore  de  les  circon- 
scrire.   Le  massif  de  droite  jette  vers  le 
midi  ,    s'eleve  et   masque  les  maisons  du 
fauxbourg  voisin,   il  se   prolonge  ensuite 
dans   une   grande    étendue   vers  le  fleuve, 
celui  du  milieu,  en  forme  de  triangle  ir- 
regulier  ,    a    été    composé  pour    ménager 
les  beaux  points  de  vue  du  Prater,  celui 
à  gauche    est    un   bosquet    très-varié    qui 
présente  un  lointain  considérable,  au  delà 
du  pont  élégant  que  Mr.  le  Comte  a  fait 
placer  sur  le  Danube.    Ce  bosquet  semble 
faire  partie   des   bois   que  le  Prater   oifre 
à  nos  regards  ;  il  est  particulièrement  re- 
marquable   par    un    beau   saule   de  Babi- 
lone,  dont  l'emplacement  est  des  plus  heu- 
reux; ce  saule  termine  l'angle  du  bosquet 
vers  le  palais,  il  forme  une  illusion  com- 
plette,  en  paroissant  composer  un  grouppe 
très  volumineux  par  son    port  élevé ,  et 
8.  Cahier. 


deren  Zeichnung  sub  Nro.  9.  beyliegt,  wur- 
den nach  dem  Plane  und  unter  der  Leitung 
des  Hrn.  Louis  de  Montoyer,  Architekten 
Seiner  Majestät  des  Kaisers  von  Oesterreichy 
errichtet,  und  liegen  an  einem  Hügel,  der 
an  die  Forstadt  sich  reiht.  Die  imposan- 
teste u^ussicht  gewährt  die  Ostseite  des  Pal* 
lastes,  und  die  herrliche  Terrasse,  von  der 
sie  umgeben  wird.  Beyliegende  Zeichnung 
Nro.  10  inag  uns  hiervon  einige  Vorstel- 
lung geben.  Vom  gedachten  Standpunkte. 
der  Terrasse  erblickt  das  Auge  zuerst  eine 
weite  Rasenfläche  von  immer  frischem  Lenz- 
grün ,  da  man  stets  sorgfältig  den  Rasen 
stutzt.  Dreyfache  JValdung  mit  Bäumen, 
verschieden  gruppirt  an  Grosse  und  Nuance, 
theilt  den  Rasenplatz ,  und  bildet  so  zwey 
vorzügliche  Ansichtspunkte.  Man  sieht  von 
der  Terrasse  die  stolz  emporragenden  Wipfel 
der  Bäume,  die  sich  bis  an  die  Gränze  des 
Terrains  aneinander reihn  :  die  Gränze  selbst 
ist  so  versteckt ,  ihre  Krümmung  so  man- 
nigfaltig, dass  unmöglich  das  Auge  sie  ent- 
decken., noch  welliger  etwa  sich  selbst  die- 
selbe vorstellen  kann.   Die  Waldung:  rechter 

o 

Hand  breitet  sich  gegen  Süden  aus  ;  sie 
verbirgt  die  Häuser  der  benachbarten  Vor- 
stadt, und  dehnt  sich  dann  in  hiträchtli- 
cher  Weite  gegen  den  Strom*  Die  Waldung 
in  der  Mitte,  in  Gestalt  eines  unregelmässi- 
gen Dreyecks,  ward  geschaffen,  die  schönen 
Ansichtspunkte  des  Praters  zu  gemessen. 
Die  Waldung  links  ,  reich  an  mannigfalti- 
gen Reitzen,  hiethet  eine  ansehnliche  Ferne 
jenseits  der  geschmackvollen  Brücke  ,  die 
der  Herr  Bothschafter  über  die  Donau  bauen 
Hess;  sie  scheint  ein  Theil  der  Waldung 
zu  seyn,  die  der  Prater  unserem  Auge  dar- 
stellt, und  zeichnet  sich  durch  eine  schöne 
Trauerweide  aus,  deren  Lage  an  dem  einen 
Ende  des  Geholzes  gegen  den  Pallast  zit 
nicht  glücklicher  seyn  könnte ,  und  die  als 
eine  der  gelungensten  Täuschungen  bemerkt 
zu  werden  verdient,  da  sie  durch  ihren 
».  Heft.  P 


58 

ia  va-;t8  di^'er^'ence  de  ses  branches,  qui 
s'éteîidcnt  jnfq'/à  la  pclonsck 


t.'es  J3fdir.s  rsprochis  du  palais,  offrent 
tlifierents  t^roiippes  d'arbres  d'un  choix  ex- 
quis:, ou  Ja  nature  semble  avoir  mis  seule 
sa  main,  mais  où  l'art  ne  peut  échapper 
!iH  cônnoisseur  ,  mé!3Ti;;-c  ravissant  qu'il 
est  souvent  bien  difficile  de  rencontrer, 
les  bords  de  ces  tuassifs  sont  ornés  de 
fleurs  de  toute  espèce,  la  grande  pelouse 
v]ui  se  prolonge  jusqu'au  chemin  public, 
est  remarquable,  entre  autres,  par  le  con- 
traste d'un  (Trouppe  de  bouleaux  dont  l'é- 
corce  d'une  grande  blancheur,  marque  sen- 
siblement sur  !e  beau  verd  des  envirous. 
Cette  pelouse  os!:  terminée  dans  toute  sa 
larj'eur ,  qui  devient  enfin  considérable 
par  une  plantation  de  rosiers  bordie  d'un 
coté  par  une  autre  plantation  de  lilas  de 
perse,  ce  qui  produit  une  décoration  char- 
mante ,  et  qui  intéresse  aussi  l'amateur  et 
le  connaisseur  par  la  variété  des  rosiers^ 
Les  limites  du  jardin  sont  couvertes  d'une 
verdure  c^paisse,  elles  bordent  le  cliemin 
public,  où  le  mouvement  annalogue  à  «ne 
grande  capitale  compose  un  tableau  sans 
cesse  vari,'".  le  Dinube  ajoute  à  ce  grand 
spectacle,  il  coule  au  bord  de  chemin  et 
semble  former  1a  pièce  d'eau  du  jardin  ; 
la  main  habile  qui  traça  ce  plan ,  après 
avoir  étudié  tous  les  avantages  du  site, 
a  saisi  la  vue  d'un  coude  du  fleuve  qui 
donne  à  cette  pièce  d'eau  beaucoup  plus 
de  volume  ,  et  présente  son  cours  avec 
plus  de  rapidité.  Au  del'i  do  fleuve  est 
cette  vaste  plaine  du  Prater  qui  motiva 
tout  le  travail  de  ce  beau  local,  elle  est 
souveat  couverte  de  bestiaux,  et  quelque- 
fois des  cerfs  et  des  daims  y  vijnnent 
paitre  ou  se  désaltérer  S'.ir  les  bords  riants 
et  émaillés  du  Danulie.  La  perspective 
uès  prolongée  à  l'aide  de  plusieurs  arbre« 


hohe}!  Wuchs  und  durch  ihre  weit  von 
einander  abstehenden  Atste ,  dit  sich  bis 
an  den  Rasen  erstrecken^  eine  ansehnliche 
£aumgruppe  zu  bilden  scheint^ 

Der  nahe  am  Fallaste  anliegf?ide  Thal 
des  Gartens  biethet  verschiedene  Baiimgrup- 
pen ,  i><orin  sehr  ^lückiiche  Wahl  herrscht^ 
und  an  die  einzig  Natur  Hand  angelegt 
zu  haben  scheint,  an  denen  aber  dem  Ken- 
ner die  Kunst  nicht  entgeht  ;  die  Mischung 
ist  in  der  That  sehr  reitzend ,  und  nicht 
leicht  so  lieblich  anzutreffen  ;  Blumen  aUer. 
Art  schmücken  die  Gränze  jeder  Waldung, 
Die  grosse  Rasenfläche,  die  bis  zur  affenen 
Strasse  sich  verlängert ,  ist  unter  andern 
wegen  des  angenehmen  Contrastes  bemer- 
ienswerth,  die  eine  Birkengruppe  gewährt, 
an  der  die  weisse  Rinde  gegen  das  schöne 
Grün  der  umliegenden  Gegend  sehr  ersicht- 
lich absticht.  In  ihrer  ganzen  Breite ,  die 
endlich  ziemlich  beträchtlich  wird,  grämt 
die  Rasenerhohung  an  eine  Rosenhecke^ 
diese  wieder  von  einer  Seite  an  ein  Ge- 
sträuche von  persischem  Holder ,  im  Gan- 
zen eine  recht  liebliche  Dekoration  ,  die 
durch  die  Mannigfaltigkeit  der  Rosenhecken 
für  Liebhaber  und  Kenner  anziehend  ist. 
Dichtes  Grün  deckt  die  Gränzen  des  Gar- 
tens ,  die  an  der  Strasse  vorbeygehn  ,  wo 
beständige  Bewegung  die  grosse  Hauptstadt 
verkündigt ,  und  stets  wechselnde  S::enen 
gewährt.  Die  Donau ,  die  an  der  Strasse 
vorbeyfiiesst,  und  ein  Wasserstück  des  Gar- 
tens zu  bilden  scheiîit  ,  hebt  das  grosse 
Schauspiel  noch  mehr.  Die  Künstlerhand^ 
die  diese  Anlage  schuf,  wusste  ,  nachdem 
sie  bereits  alle  Vortheile ,  die  ihr  das  Lo- 
kale gewährten,  inne  hatte ,  der  Aussicht 
auf  eine  Krümmung  des  Stroms  sich  zu  be- 
mächtigen, ivodurch  das  Gewässer  beynahc 
noch  einmahl  so  gross  ,  und  dessen  Lauf 
ungleich  reissender  erscheint,  jenseits  des 
Stroms  ist  die  weite  Rasenfläche ,  die  zum 
Prnter    gehört ,    und  die   Veranlassung  zu 


),    .  .  /,. 


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59 


isolés  cÄ  Prater,  parolt  éloii^née  à  une 
srande  dislance:  tout  est  vaste  et  naturel 
dans  le  tabkau  qui  se  présente,  et  quoique 
i'iatérieur  des  bosqueî^s  du  jardin  soit  très 
^'arié  ,  l'oeil  n'apperçoit  rien  qui  puisse 
le  d  straire  ,  de  la  scène  principale  qii'il 
parcoure.,.,  foj'rriant  le  but  de  cette  com- 
position magnifique  :  tout  y  est  anna- 
logue  au  grand  plan  qui  fut  saisi  avec 
tant  , d'art  ;  pas  un  seul  rejiosoir  vient 
frapper  l'oeil  du  spectateur  étonné  et  le 
distraire  de  Ja  grande  scer.e  qu'il  parcoure, 
l'idée  en  est  sublime  et  l'exécution  des 
plus  heureuses.  Ce  tableau  est  indépcR- 
dant  de  tout  ornement  étranger  et  se  sou- 
tient  par  sa  pro^Ke  grandeur.  Cette  belle 
composit".on  est  due  à  Mr.  de  Roseutha], 
premier  jardinier  de  Son  Excellence  Mon- 
sieur le  "Comte  de  Rasumoviky, 


dir  j^nnzcn  Anlage,  in  dieser  schonen  Ge- 
gend gab.  Oft  ist  sie  mit  Hcerdm  hedegM, 
Vamm-  und  andere  Hirsche  gerathen  zw 
uieilen  hin  ^  und  weiden  entweder  im  üppi~ 
gen  Grase  ,  oder  tränken  sich  an  den  la- 
chenden mit  BlumenschmeU  durchvirkten 
Ufern  der  Donau.  Die  Aussicht  scheint 
mittels  einiger  einzelnen  zerstreuten  Bäume 
des  Praters  sich  sehr  weit  zu  erstrcckerim 
Alles  ist  gross  und  nach  hohem  Muster 
angelegt  ,  und  so  mannigfaltig  auch  das 
Innere  der  Gartenwaldung  ist  ,  wird  das 
Aurre  doch  durch  nichts  von  der  vorzüg- 
liciiiten  Sxene  abgewendet  ,  die  der  herrli- 
chen Anlage  zum  Zwecke  diente  ;  man  ent- 
deckt nichts ,  was  dem  grossen  kunstvollen 
Plane  nicht  entspräche  ,•  nicht  einmahl  ir- 
gend ein  Ruhesitz  unterbricht  der  staunen- 
den Blicke  weiten  Lauf  ;  kurz ,  gross  ist 
der  Entwurf,  glücklich  du  Vollendung.  Ganz. 
unabhängig  von  jedem  anderweitigen  Schmu- 
cke erscheint  das  herrliche  Ganze  schon  und 
gross  an  und  für  sich.  Diese  Anlage  ver- 
dankt  ihr  Daseyn  dem  Hrn.  v.  Rosenthal, 
ersten  Gärtner  Seiner  Ezzeüenz  des  Herrn 
Grafen   Rasumovs}!];. 


DU  TERREIN  DE  MONTAGNE. 


VON  DER  LAGE  W  EINEM  GEBIRG. 


Le  caractère  de  ce  terrein  comprend 
le  sommet,  la  mi-côte  et  la  vallée  ,  le 
sommet  d'une  montagne  dominante  offriroit 
une  situation  facile  ,  pour  tracer  un  parc 
moderne  ,  si  pareille  position  n'étoit  or- 
dinairement sujette  à  manquer  d'eau,  c'est 
alors  que  Mes  machines  hidrjuliques  pro- 
duisent le  plus  d't'Ret  ,  mais  il  est  rare 
qu'une  telle  situation  soit  choisie  de  pré- 
férauce,  lorsqu'elle  est  absolument  aride, 
à  moins  que  les  beautés  des  environs  n'en- 
gagent le  propriétaire  à  s'y  fixer. 


Diese  kann  wieder  verschieflen ,  nähm- 
licJi  entweder  am  Gipfel,  oder  in  der  Mitte, 
mler  endlich  am  Fusse  des  Berges  seyn, 
^ene  am  Gipfel  eines  weit  emporragenden 
Berges  ivürde  sich  wohl  leicht  zu  einem 
modernen  Parke  bearbeiten  lassen  ,  wära 
nicht  geradç  sie  am  gewohnlichsttn  dem 
Mangel  an  Wasser  ausgesetzt  ;  in  solchem 
Falle  leisten  hydraulische  Maschinen  die 
vorzüglichste  Wirkung.  Indess  ist  das  sel- 
ten ,  dass  man  eine  solche  Lage  vor  a«- 
dern  wühlen  sollte,  wenn  nähmlich  durch- 
aus dürres  Gebirge  vorhanden  ist  ,  ausser 
in  dem  Falle  ,    üienn  die    Schönheiten    der 


'■  La  colline  offre  plus  de  facilité,  et 
quand  cette  position  est  applatie  au  som- 
met, elle  offre  alors  des  avantages  h  l'in- 
fini ;  c'est  ceile  du  beau  local  de  Stowe 
en  Angleterre. 

Une  de  ces  collines  charmantes,  dont  le 
travail  à  la  manière  anglaise  présenteroit 
mille  variétés,  est  la  position  de  l'ancien 
château  d'Ambras  près  d'Insbruck,  capitale 
du  Tyrol,  cette  colline  est  addossé  à  une 
montagne  couverte  d'une  sombre  foret,  du 
pied  de  laquelle  découle  une  source  lim- 
pide ,  dont  les  eaux  ,  marquant  sur  le 
verd  sombre  des  environs,  se  distinguent 
à  quelque  distance  du  château;  cet  ancien 
bâtiment  est  posé  sur  le  sommet  de  la 
colline  ,  qui  va  se  perdre  insensiblement 
dans  la  vallée  ;  cette  situation  ,  qui  four- 
niroit  im  ample  carrière  à  l'imagination 
pour  le  travail  d'un  parc  moderne,  est, 
sans  contredit,  une  des  plus  belles  de 
la  nature. 

La  mi-côte  présente  des  grandes  res-' 
sources  ,  si  le  caractère  du  terrein  envi- 
ronnant offre  la  "forme  concave  ;  c'est  alors 
une  sorte  d'amphithéâtre,  dont  toutes  les 
parties  se  découvrent  à  la  fois  ,  et  dans 
lesquelles  on  peut  ménager  le  plus  de 
perspectives,  comme  aussi  le  plus  de  sur- 
prises, c'est  la  position  des  superbes  jardins 
de  Weissenstein,  près  de  Hesse-Cassel. 

La  mi-côte  en  forme  convexe  ne  pré- 
sente pas  toujours  une  situation  aussi  heu- 
reuse, sans  être  beaucoup  aidée  par  l'art  ; 
on  n'en  peut  voir  toute  l'étendue  à  la  fois, 
les  perspectives  ne  peuvent  être  prises  que 
du  lointain,  et  sont  quelquefois  trop  foi- 
bles  pour  la  composition  de  l'ensemble, 
il  faut  alors  ménager  des  scènes  par  des 
monticules  et  des  combinaisons  qui  fe- 
ront   changer   ce   local ,  en  lui  procurant 


umliegenden    Gebend  den  EigentJmmer  zu 
einer   Unternehmung  einladen. 

Ein  Hügel  ist  schon  leichterer  Beat' 
beitung  empfänglich  ,  und  hat  derselbe  ei- 
nen breiten  Gipfel,  so  ist  die  Lage  unend- 
lich vortheilhaft.  Eben  diess  ist  die  Lage 
des  prächtigen  Lokals  von  Stowe  in  En- 
gelland, :.).:.: 

Auf  einem  dieser  reitzenden  Hügel,  die 
einer  Bearbeitung  im  englischen  Geschmacke 
so  grosse  Mannigfaltigkeit  le  ihn ,  liegt  das 
alte  Schloss  von  Ambra,  nahe  bey  Innsprac'k^ 
der  Hauptstadt  von    Tyrol.    Dieser  Hügel 
lehnt    an  einem  Berge  ,    den  finstere  Wal- 
dang deckt  ;  am   Fusse  derselben  rieselt  ei- 
ne Quelle,  deren  Silberschein   mit  dem  dil- 
stern   Grün    der   umliegenden   Gegend  sehr 
angenehm  contrastirt ,   und  in  einiger  Ent- 
'  fcrnung   vom    Schlosse    ins    Auge    blindât. 
Das  Schloss  selbst   Hegt    auf  dem  obersten 
Gipfel  des  Hügels  ,  der  sich  unmerklich  inr 
Thal  hinab  senkt.    Diese  Situation,  geeignet 
der  Phantasie  ein  weites  Feld   zur  Bearbei- 
tung eines  modernen  Parks  zu  eröffnen,  ist 
unstreitig  eine  der  schönsten  in  der  Natur.. 
Die  Lage  mitten  am  Berge  einer    con- 
cuven  Fläche  ist  sehr  vortheilhaft ,  sie  bil- 
det dann  eine  Art  von  Amphitheater,  des- 
sen Theile   sich  alle    auf   einen  Blick   dar- 
stellen ,   worin   man    sehr    viele   und    sehr 
überraschende   Aussichten    anbringen   kann. 
So  ist  die  Lage  der  prächtigen  Gärten  von 
TVeissenstein ,  nahe  bey  Hessen-Cassel. 

Die  Lage  in  der  Mitte  eines  Berges 
zwischen  dem  Gipfel  und  Fusse  desselben, 
auf  einer  convcxen  Fläche  ist  nicht  immer 
so  günstig ,  und  bedarf  nicht  wenig  des 
Bey  Standes  der  Kunst  j  man  kann  den  gan- 
zen Umfang  der  Anlage  nicht  mit  einem 
Mahle  übersehn,  die  Aussicht  erstreckt  sich 
nur  in  sehr  ferne  Gegenden,  und  wirkt  zu- 
weilen zu  schwach  für  das  Ganze  ;  man 
miiss  dann  durch  allerhand  kleine  Bergchen 


6l 


plusieurs  petites  vallées  ,  qu'il  sera  facile 
d'embellir. 

La  vallée  proprement  ditte,  est  sus- 
ceptible d'embellissement  dans  toutes  les 
parties  qui  la  composent,  c'est  la  situa- 
tion chérie  de  la  nature  ,  ou  elle  déve- 
loppe ordinairement  toutes  ses  beautés; 
mais  une  vallée  est  rarement  riche  en 
perspective  ,  et  quant  h  cet  obiet  ,  elle 
cause  souvent  autant  de  travail  que  la 
plaine. 

L'exemple  précité  a  dv'montré  comment 
une  petite  colline  a  été  adaptée  à  une 
vaste  plaine,  pour  ne  composer  qu'un  en- 
semble ;  l'exemple  suivant ,  pris  du  bel 
ouvrage  de  Monsieur  de  Whatel)?-,  prouve 
comment  une  grande  p'aine  a  été  adap- 
tée à  une  colline  ,  pour  prolonger  un 
bois  voisin. 

,.L'on  voit  n  Moorpark  ,  maison  de 
plaisance  de  Mylord  Dundas  ,  près  de 
Richmansworth  ,  dans  le  Hertforcshire, 
une  pelouse  très  étendue,  dont  une  par- 
tie descend  plus  bas  que  la  maison  ,  et 
i'aufre  s'eleve  au  dessus  ,  jusqu'à  la  mon- 
tagne voisine  ,  cette  montagne  est  cou- 
verte de  bois ,  la  partie  de  la  pente 
douce  es'  distinguée  par  trois  collines 
dont  une,  géuér- lenient  garnie  de  bois, 
i'approche  le  plus  de  la  maison,  la  se- 
conde es:  également  boisée  jusqu'au  som- 
met ,  mais  sa  pente  s'avance  d'avantage 
vers  la  plaine,  ce  qui  forme  une  sépara- 
lion  distincte  entre  la  première  et  la  se- 
conde colline,  la  troisième  est  une  espèce 
de  roc  aride  ,  orné  ,  tout  au  plus  ,  de 
quelques  buissons  vers  le  bas  et  la  mi- 
côte,  mais  dont  le  sommet  est  aussi  cou- 
vert de  bois." 

Ce  caractère  de  terrein  existoit  avant 
Je  travail,  mais  il  s'agissoit  de  lui  adap- 
ter la  plaine  absolument  dégarnie  de  tout 
ornçment;  pour  composer  un  ouvrage  ana- 
logu° ,  on  a  grouppé  des  massifs  d'ar- 
8,  Cahier. 


sich  S;enen  vnschajjen,  und  so  a-ich  meh- 
rere kleine  Thäler  bilien ,  ä.e  Si.h  dann 
leicht   verschönern  lassin, 

Th.'ihr  m  der  genauem  Bedeutung-  des 
Mortes  sind  in  allen  ihren  llifiUn  rer  an- 
vuLthigsten  ferschonernnoen  fähig ,  i^lech- 
sani  Lieblinge  der  schönen  IVatnr ,  in  iveU 
chcji  s  e  am  liebsten  ihre  zahllosen  RLitze 
entfaltet;  doch  in  ßetrcff  der  Aussicht  s^nd 
sie  arm  ,  und  geben  diessfalls  nicht  weni- 
ger als  durchgängige   Ebene  zu  thun. 

Vorliegendes  ßeyspicl  war  ein  Br.vcis^ 
irie  ein  kleiner  Hilgcl  mit  einer  wc:ten 
Ebette  sich  vereinte^  ein  ansehnliches  Gan- 
zes zu  h'üden.  Folgendes  Beyspiel  aus  Hrn, 
V.  Whatelij's  vortriß^ish'-m  JVer'he  entLhnt^ 
dient  zur  fernem  J'roite  ,  wie  eine  grosse 
Ebene  mit  einem  Hügel  verbunden  tvard^ 
eine  benachbarte   Waldang  fortzusetzen. 

„Man  sieht  zu  Moorimrk,  einem  Lust- 
schlosse des  Alylords  Dundas  ,  nahe  bey 
Richmans:vorth ,  im  B:zlrke  HertfordshirCy 
eine  sehr  weite  Rasenfläche  ,  itjovon  ein 
Theil  etwas  tiefer  als  das  Haus  Uet^t ,  der 
andere  sich  bis  zum  angränzenlen  Berge 
über  dasselbe  erhebt;  der  Berg  ist  mit  Wal. 
düngen  bedeckt,  Drey  Hügel  durch'  reuzen 
die  eine  Parthie ,  in  die  sich  sanft  der  Ab- 
hang senkt  :  der  eine  ,  durchaus  mit  Ge- 
holze umringt,  ist  der  nächste  am  Schlos- 
se; der  andere  ist  gleichfalls  waldig,  aber 
sein  Abhang  geht  mthr  der  Fläche  zu,  so 
dass  sich  dieser  wid  der  erste  deutlich  von 
einander  unterscheiden  lassen  ;  dfr  dritte 
ist  eine  Art  steiler  dürrer  Felsen,  höchstens 
mit  einigem  Gesträuche  am  Fusse  und  in 
der  Mitte  verziert  ,  auf  dem  Gipfel  aber 
gleichfalls  mit  Waldungen  umgeben," 

Diese  Art  Terrein  bestand  schon  vor 
dessen  Bearbeitung ,  aber  es  war  darum  zu 
thun,  die  durchaus  schmucklose  flache  Ebene 
ihr  anzueignen  ;  um  nun  ein  analoges  Gan- 
zes daraus  zu  schaffen  ,  hat  man  Bäume 
und  Gesträuch»  perspektivisch  gruppirt ,  so 
8.  Ä/f.  2. 


bres  et  d'r.rbustes  en  perspective,  de  ma- 
xiere, que  h  forêt,  dont  la  monta-^jne  est 
ornée  ,  semble  prolongée  jusqu'au  bout 
de  cette  grande  plaine  ,  ce  travail  a  été 
exécuté  avec  une  ondulation  extrêmement 
Aariée;  on  conçoit  ici  comment  la  plaine 
a  prête  à  l'embellissement  du  local,  qu'elle 
augmente  la  scène  naturelle  présentée  par 
]a  montai^ne,  et  que  ce  premier  caractère 
du  terrein  a  é  é  s.iisi  pour  l'emplacement 
avantageux  de  la  maison  ,  à  l'effet  de  lui 
procurer  la  vue  la  plus  étendue  et  la  plus 
variée;  car  si  le  bâtiment  avoit  été  placé 
à  mi-côte  d'une  des  collines,  ou  adossé 
à  l'une  d'elles  ,  on  n'auroit  joui  que  de 
la  vue  de  la  plaine  ,  on  perdoit  la  per- 
spective de  la  montagne  et  des  trois  col- 
lines qui  la  divisent. 

Les  détails  relatifs  k  la  plaine  sont 
très  variés  ,  mais  ils  entrent  dans  la  de- 
scription des  obiets  particuliers  qui  la 
caractérisent  ,  et  qui  sont  susceptibles 
d'embellissements,  tels  que  la  prairie,  la 
rivière  etc.  11  n'est  parlé  jusqu'à  présent 
que  des  diffcrentes  situîitions  ,  plus  ou 
moins  susceptibles  de  travail,  dans  le  genre 
du  jardinage  moderne, 

La  forme  plane  est  aussi  celle  qui  se 
rencontre  le  plus  souvent  dans  les  terreins 
de  peu  d'étendue  ,  comme  les  scènes  y 
sont  infiniment  raprochées,  et  qu'on  cher- 
che souvent  k  y  introduire  tout  ce  qui 
pourroit  composer  l'embellissement  d'un 
vaste  parc,  pareille  composition  doit  être 
désignée  par  un  nom  qui  lui  est  propre, 
et  il  paroit  difficile  de  lui  en  accorder 
•un  autre  que  celui  d'anglo-chinois, 


dass  der  Waid,  dtr  das  Gebirge  krOnt ^  Us 
ans  Ende  dieser  weiten  Ebene  forto-esetzt 
scheint.  In  Absiclit  auf  die  mannigfaltigen 
Abstufungen  der  Waldh'ùhe  ist  die  Arbeit 
äusserst  gelungen,  und  man  begreift,  wie 
die  Ebene  zur  Verschönerung  des  Lokals 
das  Ihrige  beytrug  ,  wie  sie  die  iVatv.r- 
szenc  ,  die  das  Gebirge  darbitthet  ,  aus- 
zeichnet  ,  und  für  das  Schloss  zu  einer 
besonders  vorthcUhaften  Lage  dient  ,  uni 
nähnilich  demselben  die  ausgedehnte jte  uni 
mannigfaltigste  Aussicht  zU.  verschaff<:n  ; 
denn  hätte  man  das  OjbäuJe  in  der  M  tte 
oder  am  Fusse  des  einen  oder  dts  an  lern 
Hügels  aufgeführt,  so  hätte  man  die  Aas- 
sicht auf  das  Gebirge  ,  und  auf  die  drey 
Hügel,  die  die  Fläche  durchkreuzen,  ver- 
loren .  und  müsste  sich  einzig  mit  jener  in 
die  Ebene  begnügen. 

Uebrigens  Uisst  auch  die  Fläche  sehr 
mannigfaltige  Abwechselungen  zu,  die  in  ei- 
ne näliere  Beschreibung  der  Gegenstände  ge- 
hören, die  sie  charakterisiren  und  mannigfal- 
tige Verschönerungen  herbeiführen,  als  ein 
Bach  ,  eine  Wiese  u.  s.  f.  Hier  ist  nur  die 
Rede  von  den  mancherlei}  Situationen ,  in 
wiefern  sie  sich  mehr  oder  weniger  nach 
dem  Geschmacke  der  neueren  Gartenkunst 
bearbeiten  lassen. 

Auch  ist  es  meist  Ebene ,  die  man  in 
einem  Lokale  geringen  Umfangs  trifft.  Da 
nun  hier  die  verschiedenen  Szenen  gewal- 
tig an  einander  gedrängt  ,werden ,  indem 
man  alles ,  was  nur  immer  einen  ivcitläu- 
ßa-en  Park  zieren  mag,  hinein  zu  zwängen 
sucht,  SO  verdient  wohl  diese  Art  Compo- 
sition einen  eigenen  Nahmen ,  der  ihrem 
Charakter  entspricht  ,  und  man  kann  ihr 
demnach  keinen  andern  zugestehn ,  als  den 
einer  englisch-chinesischen. 


63 


DES  QUATRE  PLANS  GENERAUX 
susceptibles  de  décoration,  suivant  la  ma- 
nière anglaise. 


DIE    FIER    HAUPTPLÄNE, 

die   sich   nach    englischer   Manier  versch'ù- 
iiern   lassen. 


On  distingue  communément  en  Angle- 
terre un  parc  d'un  jardin  ,  on  y  djcore 
une  carrière  ou  une  ferme  ;  l'un  de  ces 
obiers,  ou  les  quarre  ensemble,  forment 
ordinairement  le  but  du  travail. 

1!  semble  qu'on  ne  peut  refuser  le  nom 
de  p:irc  h.  un  terreiu  vaste ,  le  parc ,  di- 
sent les  Anglois,  est  moins  orné,  le  jar- 
din l'esc  d'avantaçe,  on  voit  ici  que  le 
nom  de  parc  convient  à  ces  deux  obiets, 
avec  cette  différence  ,  que  le  parc  est 
plus  décoré  vers  les  batimens  qui  servent 
d'habitation,  par  la  facilité  de  mieux  soig- 
ner les  plantes  de  luxe  qu'on  y  place  pour 
l'ordinaire  ,  et  par  l'idée  naturelle  d'em- 
belir  ce  qui  frappe  premièrement  la  vue, 
tandis  que  le  jardin  est  sensé  contenir  des 
scènes  plus  ou  moins  ornées  ,  dans  toutes 
les  parties  du  terrein  qui  le  compose. 


On  nomme  carrière  nn  terrein  vaste 
destiné  aux  courses  à  cheval,  également 
embeli  et  soigné  comme  le  seroit  un  jar- 
din ;  une  carrière  est  donc  un  grand  che- 
min qui  tire  sa  beauté  des  ob'ets  dont  il 
est  environné,  sa  décoration  doit  être  ex- 
trêmement variée,  et  l'on  conquit  que  des 
perspectives  lui  conviennent  rrès  peu. 


L'ornement  d'une  ferme  entre  dans  les 
détails  qui  ont  plus  de  rapport  à  l'utilité, 
les  perspectives  y  sont  admises ,  mais  il 
faut  en  exclure  toutes  les  décorations  qui 
ne  peuvent  se  concilier  avec  le  genre  pas- 
toral. 


Diese  sind  ein  Park  ,  ein  Garten,  eine 
Rennbahn  ,  eine  Meyerey.  Die  Ausführung 
des  einen  oder  des  andern ,  oder  aller  die- 
ser Gegenstände  zusammen,  ist  der  gewohu' 
liehe  ^weck  jeder   Unternehmung. 

Es  ist  schwer ,  bey  einer  sehr  ausge- 
dehnten Strecke  Landes  das  Wort  Park  nicht 
anzuwenden.  Ein  Park,  sagen  die  Englän- 
der, ist  minder  geziert  als  ein  Garten;  wir 
geben  also  in  Rücksicht  der-  Grösse  beyden 
den  Nahmen  Park  in  weiterer  Bedeutung,  unA 
nennen  einen  Park  in  engerem  Verstände 
jenen,  der  mehr  den  Wolmgebäaden  zu  ge- 
ziert ist,  da  man  daselbst  besser  und  leich- 
ter die  Luxuspßanzen  besorgen  kann ,  die 
man  auch  gewöhnlich  hin  versetzt,  und  dx 
ferner  die  Idee,  das,  was  am  ersten  in  un- 
ser Auge  fällt ,  zu  verschönern ,  natürlich 
ist,  wogegen  wir  unter  einem  Garten  einen 
Bezirk  uns  denken  ,  der  in  sei7iem  ganzen 
Umfange  vuJir  oder  minder  ausgeziertc 
Szenen  darstellt. 

Eine  Rennbahn  ist  eine  grosse  Strecke 
zum  Wettrennen  mit  Pferden  bestimmt,  und 
gleich  einem  Garten  verschönt  und  mit  Sorg- 
falt unterhalten  ,  sie  ist  demnach  ein  lan- 
ger Weg,  der  den  umliegenden  Gegenstän- 
den seine  Annehmlichkeit  dankt,  und  zu 
diesem  Ende  sehr  mannigfaltige  Dckora- 
zionen  erfordert;  man  sieht  übrigens  wohl 
sehr  leicht  ein,  dass  Perspektive  eben  nicht 
am  besten   zu  denselben   passen. 

Die  Verzierungen  einer  Meyerey  müs- 
sen vorzüglich  aus  Gegenständen ,  die  den 
Nutzen  ,  als  den  Hauptzweck  einer  Meye- 
rey, betreffen,  geschöpft  iverden.  Allerdings 
gestattet  man  darin  Perspektive,  doch  müs-. 
sen  diese  passend  seyn. 

Q  -i 


6^ 


Les  jardins  proprement  dits,  sont  des 
enclos  de  moindre  étendue ,  où  les  déco- 
rations sont  très-variées  ,  mais  on  a  déjà 
observé  ,  que  ce  caractère  s'éloignant  de 
la  simple  nature  ,  un  jardin  ainsi  décoré 
est ,  pour  mieux  dire  ,  un  jardin  anglo- 
chinois. 


Die  eigentlich  soge?iannte?i  Gärten  sind 
von  geringerfm  Unifange  ,  und  enthalten 
sehr  mannigfaltige  Dekorazionen  ;  man  hat 
indess  bereits  die  Bemerlung  gemacht,  dass 
sie  sich  von  der  einfachen  Natur  e?itferne?2, 
ein  auf  diese  Art  sezierter  Garten  soll 
fügl'icher  ein  englisch-chinesischer  Garten 
heissen. 


DE  LA  SCENE  IMITEE  ET  DE  LA 
SCENE  DE  CREATION. 

La  scene  des  parcs  à  l'anglaise  est 
imitée  ou  originale,  la  scene  est  imitée, 
qunnd  le  compositeur  représente  des  ob- 
jets familiers  ,  ou  copiés  autre  part  ;  lors- 
que les  matériaux,  les  dimentions  et  les 
circonstances  du  local  sont  les  mêmes, 
les  effets  sont  semblables  ,  et  s'ils  n'ont 
pas  \^  même  force ,  il  faut  en  attribuer 
la  cause  à  rimifation  ,  qui  ne  produit  ja- 
mais une  illusion  complette;  on  peut  en 
tirer  cette  conséquence  ,  que  si  l'ibjeC 
imité  est  défectueux  dans  quelque  circon- 
stance importante  ,  tout  ce  que  le  reste 
présente  de  vrai  et  d'exacte,  rend  le  dé- 
faut plus  considérable  et  plus  sensible. 


Les  avantages  particuliers  de  l'art  des 
jardins  sur  les  autres  arts  d'imitation,  sont 
d'autoriser  plus  de  liberté,  mais  ces  avan- 
tages ne  sont  pas  suiïîssans,  pour  intro- 
duire indifféremment  dans  un  terrein  des 
objets  qu'il  faudroit  en  proscrire  ,  c'est 
par  cette  raison  que  l'étude  du  local  est 
plus  difficile  dans  un  terrein  destiné  à  l'i- 
niitation  ,  que  dans  celui  dont  les  scènes 
seront  du  style  compositeur,  car  les  cir- 
cons  ances  qui  conviennent  à  un  caractère 
de  terrein  se  rencontrent  rarement  tout  à 
fait  dans  un  autre,  alors,  dez  qu'on  place 
des  objets  sans  un  choix  dccidé ,  l'art  se 


VON  NACHGEAHMTEN  UND  SELBST^ 
GESCHAFFENEN  SCENEN, 

Eine  Szene  in  einem  englischen  Parke 
kann  entweder  nachgeahmt,  oder  original 
scyn  Sie  ist  naekgeahmt,  wenn  sie  bereits 
bekannte  ,  anderwärts  dargestellte  Gegen- 
stände darhiethet.  Sind  M.iteriale,  Umfang^ 
und  Beschaß'enheit  des  Locale  gleich  ,  so 
sind  auch  die  Eindrüc'ke  ähnlich  ,  und  wenn 
dit  se  an  Stärke  verlieren ,  so  ist  eben  die 
Nachahmung  Schuld  daran  ,  die  nie  eine 
vollständige  Täuschung  bewirkt  ,  woraus 
vmti  den  Schluss  ziehen  kann,  dass,  wenn 
der  copirte  Gegenstand  in  irgend  einem  we- 
sentlichen Punkte  Mängel  verräth,  all  sei- 
ne übrigen  auch  noch  so  treuen ,  genauen 
Züge  die  fehlerhafte  Abweichung  nur  um 
so  grösser  und  augenscheinlicher  machen. 

Ein  eigenthümlicher  Vorzug  der  Gar- 
tenkunst vor  andern  nachahmenden  Kün- 
sten besteht  darin ,  dass  sie  mehr  Freyhcit 
in  der  Nachahmung  gestattet  ;  allein  die- 
ser Fortheil  ist  nicht  hinreichend,  um  in 
einen  Garten  ohne  Unterschied  Gegenstän- 
de zu  versetzen  ,  die  man  daraus  verban- 
nen sollte.  Darum  ist  das  Studium  des  Lo- 
kale schwerer  hey  einer  zur  Nachahmung 
bereits  bestimmten  Gegend  ,  als  bey  einer 
solchen,  für  ivelche  der  Unternehmer  selbst 
die  Saencn  wählt;  denn  die  Umstände,  die 
dem  Charakter  der  einen  Gegend  entspre- 
chen ,  treffen  sich  selten  in  einer  andern, 
so,  dass  wenn  man  dann  ohne  sichere  Wahl 
die  Gegenstäride  reiht,  die  Kunst  im  Gan- 


CS 


fait  connoître   dans    l'ensemble,    quoique 
îhaque  partie  soit  naturelle. 

Un  superbe  tableau  de  création  que 
ie  local  a  motivé  ,  est  ce  qu'on  nomme 
la  ^allerie  des  perspectives ,  dans  le  parc 
de  Wobrun  près  de  Wej^bridge  ,  en  An- 
gleterre, In,  par  des  échappées  ménagées 
avec  un  art  infini,  on  découvre,  presqu'à 
chaque  pas  ,  nu  point  de  vue  différent, 
comme  le  château  de  Windsor,  la  mon- 
tagne de  St,  Anne,  un  ancien  camp  romain, 
le  grand  pont  chincis  de  Walton,  une  prai- 
rie immense  remplie  de  bétail  etc.  C'est 
dans  cette  position  vraiment  unique ,  que 
le  génie  du  compositeur  à  su  réunir  les 
beautés  de  l'art  k  celles  de  la  nature  et  a 
elles  des  environs. 


La  scène  créée  a  donc  infiniment  d'a- 
vantage sur  la  scène  imitée,  et  lorsque 
dans  la  composition ,  la  variété  ne  s'é- 
loigne pas  des  bornes  de  la  nature,  elle 
augmente  Teffet  des  tableaux,  mais  il  faut 
également  y  joindre  la  précaution  d'éloig- 
ner la  confusion  de  l'ensemble;  il  est  pos- 
sible que  travaillant  au  même  plan  pro- 
posé ,  une  petite  partie  de  terrein  offre 
une  gramie  quantité  d'objets  dans  les  dé- 
tails,  tandis  qu'une  autre  sera  moins  va- 
riée, quoique  de  plus  grande  étendue; 
celle-ci,  par  sa  décoration,  paroitra  sous 
différentes  formes  ,  tandis  qu'une  autre, 
qui  l'avoisinne,  ne  se  fera  remarquer  que 
par  ses  points  de  vue  éloignés  ,  cette 
autre  offrira  une  scène  rustique  et  la  par- 
tie adjacante  sera  infiniment  ornée  :  quand 
toutes  ces  variétés  sont  des  objets  de 
création ,   elles  ont  lui  mérite  particuliür 

9.  Cahier. 


zen  sich  verräth,  wenn  auch  die  einzelnen 
Partien  natürlich  sind. 

Die  sogenannte  Perspectiv  •  Gallerie  im 
Parke  von  Jf-^ohrun^  nahe  bey  Weybridge 
in  England ,  ist  ein  herrliches  Produkt  ei- 
gener Schupfung,  wozu  das  Lokale  die  Ver^ 
anlassung  gab.  Durch  glücklich,  aber  kunst- 
voll angebrachte  freye  Aussichten  wird  man 
heynahe  mit  jedem  Schritte  von  einem  ver- 
schicdnen  perspektivischen  Gegenstande  an- 
genehm überrascht,  als  :  dem  Schlosse  zu 
Windso)\  dem  St.  Anna-Berge,  einem  alten 
rumischen  Lager,  der  grossen  chinesischen 
Brücke  von  TFalton  ,  einer  unabsehlichen 
mit  Hecrden  bedeckten  Wiese  etc.  In  dieser 
in  ihrer  Art  einzigen  Gegend  ivusste  das 
Genie  des  Unternehmers  die  Schönheiten  der 
Natur  und  des  Lokale  mit  jenen  der  Kunst 
sehr  glücklich  zu  verbinden. 

Sdbstge'schaffene  S.-.enen  haben  demnach 
ungemeinen  Forzug  vor  nachgeahmten,  und 
wenn    in    jenen    die    Mannigfaltigkeit    die 
Grunzen    des  Natürlichen  nicht   überschrei- 
tet ,   so    ist    sie    dem   Eindrucke  ,    den  das 
Game  gewährt  ,    sehr   günstig  ;  aber  man 
muss  mit  dieser   Mannigfaltigkeit  die  Vor~ 
sieht  verbinden,  dass  die  Einheit  des  Gan- 
zen   nicht   verloren   gehe.     Es  kann   seyn, 
dass ,  i?idem  man  einen   und  denselben  Plan 
darstellt  ,    eine    kleine   Strecke  eine  Menge 
Gegenstände ,  und  diese  in    ihren  verschie^ 
denen  Merkmahlen   erblicken   lässt  ,    ijidess 
eine  andere ,    tviewohl  von  grösserem   Um- 
fange, mindere   Mannigfaltigkeit  gewährt; 
ferner,  dass  eine  und  dieselbe  Parthie  durch 
ihre  Verzierung  in  verschiedenen  Gestalten 
erscheint  ,  die  angrenzende  Parthie  hinge- 
gen  nur    in    entfernten    Standpunkten  sich 
auszeichnet,  diese  hier  eine  ländliche,  jene 
nahe  daran  eine  ungemein  gezierte  Ansicht 
bildet  :    sind  nun    alle    diese    mannigfachen 
Anlagen  Werke  eigener  Schöpfung ,  so  be- 
sitzen    sie    ein    besonderes    Verdienst  ,    da^ 
g.  Utft.  R 


66 


qu'on  rencontre  difficilement  dans  la  scène 
imitée. 


man  in  nachgeahmten  Szenen    nicht  leicht 
antrifft. 


DE   L'HARMONIE   DES   TABLEAUX 
DANS   LE   DETAIL. 

L'harmonie  des  décorations  est  peut- 
être  dms  le  travail  d'un  parc  à  l'anghise, 
ce  qui  mérite  le  plus  d'attention,  parce 
qu'il  faut  éviter  que  l'art  s'y  fisse  cou- 
iioitre,  et  quoiqu'il  semble  indiiYéreiit  dans 
le  nombre  des  variétés  produites  par  la 
nature  d'en  ajouter  des  semblables,  il  ne 
l'est  cependant  pas,  relativement  aux  ob- 
jets ('ejà  existants,  et  qui,  dans  la  com- 
position d'un  jardin  ,  imitant  la  nature, 
doivent  diriger  l'ouvrage:  ce  que  l'on 
ajoute  ,  doit  toujours  se  çapporter  à  ce 
que  la  nature  a  produit  ,  l'eifet  de  l'en- 
semble doit  être  marqué  de  manière, 
qu'on  n'y  apperqoive  la  moindre  gêne, 
ce  qui  se  prouvera  par  des  exemples. 

On  se  sert  ordinairement  de  diftérentS 
points  de  vue  qui  sont  hors  de  l'enceinte, 
et  qui  ne  pourroient  en  faire  partie,  mais 
si  les  limites  d'un  parc  étoicnt  apperques, 
et  qu'il  fallut  que  l'oeil  les  franchisse, 
pour  parvenir  à  la  perspective  ,  on  voit 
que  ,  par  ce  défaut  ,  cette  perspective 
n'anrolt  plus  de  rapport  avec  l'ensemble, 
l'art  consiste  alors,  à  cacher  les  limites 
du  parc,  de  manière,  qifelles  ne  puissent 
êtres  vues,  et  qu'elles  paroissetît  même, 
faire  partie  du  tout,  il  en  est  ainn  d'une 
palissade  ,  d'un  fo:  sez  ,  d'un  treillage, 
d'une  allée  d'arbres,  formant  des  lignes 
distinctes  ;  il  f^ut  que  ce  lignes  soient 
interrompues  par  des  objets  intermédiai- 
res, qui  les  cachent  ou  qui  les  coupent, 
mais  ces  objets  doivent  être  placjs  de 
manière  qu'on  n'en  puisse  supposer  le 
motif  ,  quand  même  on  parviendroit ,  en 
se  promenant,  au  défaut    qu'ils  ont  sous- 


VON  DER  HARMONIE  DER  DEKO- 
RAZIONEN  IM  DETAIL, 

Harmonie  in  den  Dekorationen  ist  bey 
Anlegung  eines  Parks  nach  englischer  Ma- 
nier einer  der  wesentlichsten  Punkte^  der 
Vielleicht  die  meiste  Aufmerksamkeit  ver- 
dient ^  denn  man  inuss  sich  dahey  hüthtny 
Kunst  XU  verrathen,  und  wiewohl  es  ganz 
gleichgültig  scheint ,  der  bereits  vorhande- 
nen Anzahl  schöner,  mannigfaltiger  Werhc 
der  Natur  neue  hinzuzufügen^  so  ist  diess 
doch  keineswegs  in  Rücksicht  der  Eigen- 
schaften der  bereits  vorhandenen  Gegen- 
stände der  Fall,  diese  müssen  in  ihrer  Vtr-- 
bindung  die  Natur  nachahmen,  die  Eigen-, 
schuften  der  Gegenstände  inüssen  dem  gan- 
zen Werke  zum  Leitfaden  dienen  :  was  man 
immer  hinzufügt ,  muss  mit  dem,  was  die 
N Aur  hervorbrachte,  harmoniren,  der  Ein- 
druck ,  den  das  Ganze  hervorbringt ,  muss 
so  geartet  seyn,  dass  man  dabey  nicht  den 
mindesten  Zwang  empfinde,  wie  aus  meh- 
reren Beyspielen  erhellen  wird. 

Man  sucht  gewöhnlich  verschiedene  Aus- 
sichten anzubringen,  die  sich  ausser  den 
Gartenumfang  erstrecken;  würde  man  aber 
die  Grämen  sehen ,  bevor  das  Auge  die 
uiassicht  gewänne,  so  sieht  man  wohl,  dass 
dadurch  der  Zusammenhang  des  Ganzen 
unterbrochen  würde.  Die  Kunst  besteht  als- 
dann darin,  die  Grenzen  des  Parks  zu  ver- 
bergen, so  dass  sie  nicht  gesehen  iverden 
J;on?ien ,  U7id  seihst  zum  Ganzen  zu  geho- 
ren  scheinen.  So  verhält  es  sich  bey  einem 
Zaune,  einem  Graben,  einem  Gitteriverke, 
einer  Baumallee  ,  ivenn  sie  bestimmte  Li- 
nien bilden  ;  diese  Linien  müssen  durch 
Mittelgegenstände  auf  eine  oder  die  andere 
Art  unsichtbar  werd(n  .    die   Mittelgegen^ 


67 


trait  à 'nos  reorirds,  car  l'objet  dont  on 
auroit  fait  choix  pour  remédier  au  défaut 
existant  ,  en  canseroit  un  autre  par  lui 
même ,  s'il  n'étoit  placé  de  manière  qu'il 
ait  son  rapport  avec  le  tout,  et  malgré  le 
service  qu'il  rendroit,  il  deviendroit  une 
chose  choquante  et  itîutile,  par  rapport  au 
reste  du  plan  adopté. 

C'est  également  uii  défaut  d'harmonie 
de  s'évertuer  à  embellir  avec  soin  ^  des 
parcelles  de  tcrrein  ,  situées  au  milieu 
d'autres  terreins  négligés  et  d'un  aspect 
aride  ,  le  terrein  orné  deviendroit  égale, 
ment  un  objet  choquant  ,  malgré  toute 
son  élégance  ,  il  défigureroit  la  perspec- 
tive, parceque  l'idée  dominante  doit  per- 
cer de  tous  côtes  dans  l'ouvrage  :  le  mé- 
lange d'une  forme  ornée  et  régulière  avec 
un  assemblage  confus  de  terreins  négligés 
est  cependant  possible,  mais  c'est  lorsque 
l'objet  est  assez  grand  relativement  à  ce 
qui  l'environne,  pour  former  un  contraste 
naturel ,  ce  qui  peut  s'appliquer  soit  aux 
positions  générales,  soit  à  la  distribution 
des  tableaux. 


Supposons  un  lac  de  moyenne  gran- 
deiir  bordé  de  rochers  nus  ,  dont  quel- 
ques-uns produiroient  des  chutes  d'eau, 
et  dans  lesquels,  des  grottes,  des  ouver- 
tures bizarement  taillées  laisseroient  entre- 
voir des  lointains  raoius  déserts;  ces  grot- 
tes tapissées  d'un  peu  de  lierre  ou  de 
mousse,  ornées  de  quelques  sapins  jettes 
«ça  et  là  sur  la  cime  des  rocs ,  rçndroient 
ce  paysage  plus  pittoresque. 

Au  ràilieu  des  eaux  s'eleveroit  une 
isle,  que  l'on  pourroit  nommer  le  bocage 
de  Cythere,  des  saules  de  Babilone  ,  des 
Irenes,  des  bouleaux,  des  aunes,  des  ro- 
ieaiis  mêlés   de   lys  et  diris    de  toute 


stände  hingegen  so  angebracht  seyn ,  dass 
man  die  P'eranlasswig  zu  den  letzteren  nicht 
wahrnehmen  \'ônne ,  wejin  nian  beym  Spa- 
zierengehen auf  den  Mangel ,  den  sie  un' 
serm  Auge,  entziehn  ,  trifft  ;  denn  sonst 
würde  der  Gegenstand,  mit  dem  man  einem 
Fehler  abhelfen  wollte  ,  einen  neuen  erzeU' 
gen  ,  er  würde  mit  dem  übrigen  Ganzen 
ebenfalls  in  keinem  Zusammenhange  stehen. 
Eben  so  würde  man  gegen  Harmonie 
des  Giimen  fehlen,  wenn  man  kleine  Streck- 
chen Bodens,  dit  mitten  unter  weiiig  culti- 
virten  Parthien  von  übrigens  wüstem  An- 
sehn  ständen  ,  mit  besonderer  Kunst  und 
Sorgfalt  verschönern  wollte,  denn  sie  wür- 
den ,  trof^  aller  ihrer  Niedlichkeit ,  die  ge- 
sammte  Ansicht  entstellen,  v> eil  die  herr- 
schende Idee  aus  allen  Theilen  eines  Kunst- 
werkes hervorblicken  muss.  Indess  kann  im- 
merhin eine  zierlich  regelmässige  Form  mit 
wüsten  unwirthbaren  Strecken  gepaart  iv er- 
den ,  doch  nur  alsdann ,  wenn  der  Gegen- 
stand in  Bezug  auf  die  um  ihn  herum  lie' 
genden  Gegenstände  gross  genug  ist ,  um 
einen  natürlichen  Cpntrast  zu  bilden.  Diess 
gilt  sowohl  von  grossen  Anlagen  im  Gan- 
zen ,  als  auch  bey  Fertheilung  einzelner 
Dekorazionen. 

Nehmen  wir  an  einen  See  mitterer  Gros- 
se ,  umragt  von  steilen  ,  nackten  Felsen^ 
deren  einigen  schäumende  Wasserfälle  ent- 
stürzen,  und  in  welchen  verschiedene  Grot- 
ten und  mannigfaltige  oft  höchst  bizarre 
Oeff'nungen  sich  bilden  ,  die  minder  wüste 
Gegenden  ferne  durchblicken  lassen.  Grot- 
ten hie  und  da  mit  etwas  Epheu  oder 
Moos  umwunden ,  mit  ein  paar  majestäti- 
schen Tannen  geschmückt ,  machen  die  G^^ 
gend  noch  romantischer, 

Mitteti  aus  dem  Gewässer  stieg  eint 
Insel  empor,  die  man  Cytherens  Lusthayn 
nennen  dürfte  ,  Thränenweiden  ,  Eschen, 
Birken  und  F.rlcn,  mit  Schilf,  Wasserlilien 
und  Irisblumen   gemengt,   umkränzten  sie^ 

R  z 


68 

espèce  borderoient  cette  isle,  dont  l'aspect, 
quoiqn'offrant  des  belles  perspectives  dans 
l'intérieur,  paroitroit  de  difficile  abord, 
par  quelques  petits  rochers  jettes  dans  les 
environs;  une  barque  d'une  construction 
simple  renfermée  dans  le  creu  d'un  ro- 
cher placé  sur  les  bords  du  lac  ,  servi- 
roit  à  y  donner  accès 

L'intérieur,  formeroit  un  petit  bois  élé- 
gamment varié,  dont  l'objet  principal,  se- 
roit  le  temple  de  Venus  placé  dans  un 
bosquet  orné  de  myrthes  ,  d'orangers  et 
de  roses  de  toutes  espèce  ,  un  ruisseau 
limpide  bordé  de  fleurs  y  causeroit  un 
leo-er  murmure.  L'on  voit  que  le  contraste 
de  cette  scène  ornée  avec  celle  des  rocs 
arides  qui  l'environnent  ,  ne  pouroit  que 
produire  une  ai^rétible  variété  et  corres- 
pondre parfaitement  avec  l'etisemble,  mal- 
gré le  j^eare  pittoresque  et  aride  quoffri- 
roient  les  roc!  ers. 

Mais  si  dans  le  milieu  du  lac,  on  jet- 
toit  une  isle  simplement  ornée  de  roses,  on 
voit  que  cet  ornement  ne  produiroit  aucun 
contraste,  il  seroit  choquant,  n'ayant  au- 
cun rapport  avec  le  tableau  principal. 

Supposons  de  même,  un  grand  massif 
de  bois  de  Weymont  ou  de  meléses,  dont 
l'intérieur  offriroit  un  espace  vuide  assez 
étendu,  pour  y  créer  une  scène  particu- 
lière ;  si  cette  clairière  étoit  simplement 
prnée  d'un  petit  monticule  couvert  de 
fleurs,  cet  ornement  seroit  ridicule,  mais 
si  l'on  y  jettoit  un  bosquet,  dont  le  con- 
tour, pour  correspondre  avec  la  scène  des 
environs,  seroit  composé  d'arbres  résineux: 
de  pins,  de  thuyas,  de  latix,  de  sabine 
etc. ,  l'intérieur  du  bosquet  pouroit  être 
décoré  d'arbustes  les  plus  élégants  et  de 
fleurs  de  toute  saison  ,  ce  local  pouroit 
produire  par  des  échappées,  des  vues  de 
temples,  de  pagodes,  d'obélisques ,  qu'on 
pouroit  placer   dans   cette  enceinte  ,  sans 


sie  schien,  trotz  der  lieblichsten  Ansichten^ 
in  ihrem  Innern  auf  den  ersten  Anblick 
heynahe  unzugänglich  ,  nur  eine  einzige 
einfach  gebaute  Barke,  die  in  der  hohlen 
Krümmung  eines  Felsen  am  Ufer  des  Sees 
läge,  müsste  es  möglich  zu  machen  schei- 
nen, zu  der  mit  Fdsen  umgränzten  Insel 
zu  gelangen. 

Im  Innern  fasste  sie  ein  niedliches  TVäld' 
chen  ,  dem  Tempel  der  Venus  gewidmet^ 
der  i}i  einem  GeLüsdie  von  Myrthcn,  Oran- 
gen, und  aller  Art  Rosenhecken  stände,  ein  ' 
Heines  Silberfiüssche?i,  in  Blumen  eingefasst, 
müsste  sanftmurmelnd  in  süsse  Betäubung 
die  Sinne  wiegen.  Man  sieht,  der  Contrast 
der  letztern  zierlichen  Szene  mit  jener,  wel- 
che die  steilen ,  die  Insel  umragenden  FeU 
sen  geivähren,  bringt  eine  sehr  angenehme 
Jdannigfaltigkeit  hervor  ,  und  entspricht, 
ungeachtet  des  mahlerisch  wilden  Ansehens 
der  Felsen,   vollkommen  dem.  Ganzen. 

Aber  wenn  ma?i  mitte?i  in  den  See  ein 
'kleines  Inselchen,  pur  mit  Rosen  geschmücl  f, 
versetzte ,  so  sieht  man  wohl ,  dass  bloss 
ein  widriger  Contrast  daraus  entstände^ 
und  die  Harmonie  des  Ganzen  zu  Grunde 
gienge. 

Nehme  man  an  einen  grossen  IVald  von 
Lerchenbäumen  ,  der  von  innen  hinlängli- 
chen grossen  Raum  bcsässe,  um  dari?i  eine 
besondere  Szene  darzustellen,  Würde  dieser 
frcye  Platz  bloss  mit  einem  kleinen  Blumen- 
jiu^cl  geziert,  so  wäre  diese  Verzierung 
in  der  That  lächerlich  ,  aber  ivenn  man 
ein  anderes  kleines  Wäldchen  darin  anlegte, 
dessen  Gränzen  '7nit  Nadelholz,  Fichten, 
Thuyas,  Lerchenbäumen  etc.  umschlossen 
wären  ,  so  konnte  allerdings  der  innere 
Raum  desselben  mit  den  zierlichsten  Ge- 
sträuchen und  Blumen  aus  allen  ^ahrszel 
ten  geschmückt  werden  ,  man  k'ùiinte  darir 
Oiffnungen  zu  allerley  schonen  Aussichter 
anbringeyi,  als:  zu  Tempeln,  Pagoden,  Obc 
lisken ,  die  sich  in  so  einem  Parke  anleget 


que  ce  contraste  nuiroit  au  table:iu  prin- 
cipal qu'offre  la  forêt,  parcequc,  dans  le 
travail  ,  on  aiiroit  conservé  le  caractère 
de  la  première  scène,  qui  reste  encore  la 
dominante,  dans  la  décoration  extérieure 
de  la  seconde. 


69 

îiesseit,  ohne  dass  der  Contrast  der  Haupt, 
szene  ,  die  im  tFahle  besteht,  nachtheilig 
u'ärde  ^  da  man  den  Charakter  derselben 
beizubehalten  wusste  ,  der  auch  wirklich 
der  herrschende  in  der  äussern  Verzierung 
der  Nebenszene  ist. 


DESCRIPTION   DU   PARC 

D   E 

SCOONENBERG. 


BESCHREIBUNG   DE3  PARKS 
r  o  iV 

SCOONENBEMG, 


Üne  position  charmante  où  l'art  n'a 
pas  travaillé  en  vain  à  seconder  la  nature, 
par  le  site  d'une  petite  éminence,  dans  un 
pays  de  plaine ,  est  celle  de  Scoonen- 
terg,  au  village  de  La  ecken,  à  une  lieue 
au  nord  de  la  ville  de  Bruxelles,  capitale 
de  la  Belgique  ;  le  palais  est  remarquable 
du  côté  de  l'entrée,  par  une  riche  colon- 
nade, et  du  côté  des  jardins,  par  une 
rotonde  ornée  d'un  dôme,  dont  la  sculp- 
ture intérieure  est  généralement  admirée; 
ce  bâtiment  est  placé  sur  la  surface  ap- 
platie  d'une  petite  colline,  la  terrasse  qui 
regne  vers  l'orient,  domine  une  vaste  pe- 
louse, les  jardins  de  ce  côté,  et  un  loin- 
tain très-varié,  par  la  décoration  de  plu- 
sieurs maisons  de  campagne  ,  et  par  des 
beaux  pâturages  d'une  grande  étendue, 
toujours  couverts  de  différente  espèce  de 
troupeaux. 

Le  local  de  ce  palais  choisi  par  les 
illustres  personnages  qui  le  firent  bâtir 
avec  la  plus  grande  magnificence,  LL.AA. 
RR.  l'Archiduchesse  Marie  Christine  et  le 
Duc  Albert  de  Saxe-Teschen  ,  ci-devant 
Gouverneurs-Généraux  de  la  Belgique  Au- 
trichienne, est  dans  une  situation,  où  la 
nature  et  l'art,  semblent  avoir  tout  réuni 

9.  Cahier. 


Eine  der  schönsten  Situationen  i,  ivo 
Kunst  nicht  vergebens  auf  einer  kleinen 
Anhuhe  mitten  in  einer  iveiien  Ebene  der 
Natur  zu  Hülfe  kam^  ist'  die  von  Scoonen- 
berg  im  Dorfe  Laecken,  eine  Stunde  nord- 
wärts V071  der  Hauptstadt  Belgiens.  Eine 
reiche  Colonnade  schmückt  den  Eingang 
des  Pallastes ,  der  auf  einem  niedrig  em- 
porsteigenden kleinen  Hügel  liegt  ;  gegen 
den  Garten  zu  prangt  eine  Rotunda  mit 
einer  majestätischen  Kuppel  ,  deren  innere 
Bildhauerarbeit  allgemein  bewundert  rvird; 
die  Terrasse  gegen  Osten  beherrscht  eine 
Weite  Rasenfläche,  die  dasigen  Gärten  und 
eine  sehr  abwechselnde  Ferne  ,  die  durch 
mehrere  artige  Landhäuser  u?id  grosse  herr- 
liche Weiden  mit  zahlreichen  Heerden  be- 
lebt wird. 

Das  Lokale  zu  diesem  Lustschlosse 
ward  von  den  erlauchten  Unternehmern, 
die  es  mit  so  vieler  Pracht  aufführen  Hes- 
sen ,  Ihren  KOnigl.  Hoheiten  der  Erzherzo- 
ginn  Maria  Christina ,  und  dem  Herzog 
Albert  von  Sachsen-Teschen  ,  damahligen 
General  -  Gouverneurs  der  österreichischen 
Niederlande ,  gewählt ,  und  ist  in  einer 
wahrhaft  sehr  schönen  Gegend,  die  Natur 
und   Kunst    vüt    allen    ihren    Ratzen    ^«r 

9.  Htft,  <5 


'70 


pour  l'eiiibellir,  les  perspectives,  quoique 
de  peu  d'étendue  ,  ne  sont  pas  circon- 
scrites, elles  se  présentent  de  toute  part 
avec  avantage  vers  la  plaine ,  qui  dans 
un  des  pays  les  mieux  cultivés  de  l'Eu- 
rope,  offre  de  tous  côtés,  les  richesses 
de  la    nature* 


La  partie  occidentale  des  jardins,  con- 
tient le  potager  ,  les  serres  et  l'orange- 
rie ,  terminée  par  un  salon  chinois  sur- 
monté d'une  tour  bâtie  sur  le  modele  de 
celles  de  la  Chine  ■'■)  i,  cette  tour  dont  la 
hauteur  est  considérable,  peut  servir  d'ob- 
servatoire, d'où  l'on  découvre  plusieurs  vil- 
les, principalement  vers  la  Hollande,  à  la 
distance  de  seize  à  vingt  lieues. 

Une  vaste  pelouse  s'étend  du  côté  des 
jardins,  eu  forme  de  vallon  vers  les  mas- 
sifs qui  la  bordent  ^  ce  vallon  est  séparé 
par  la  rhiere  principale  ,  d'une  grande 
prairie  ,  où  plusieurs  grouppss  d'arbres 
forment  différentes  perspectives  ;  un  ca- 
nal ,  sur  lequel  les  vaisseaux  parviennent 
de  la  mer  dans  le  centre  du  pays,  anime 
continuellement  ce  charmant  paysage. 


schmucîit  zu  haben  scheinen.  Die  Aussicht, 
wiewohl  niclit  von  besonders  grossem  Urii- 
fange  ,  ist  doch  nichts  weniger  als  be- 
schränlit,  und  biethet  sich  ■j.rgen  die  Ebene 
allenthalben  sehr  vortheilhaft  dar,  wid  die- 
se prangt  mit  all  dem  Reichthum  der  scho- 
nen Natur  in  einem  Lande ,  wie  dieses^ 
das  unter  die  kultivirtesten  von  Eusopa 
gehört. 

Die  Westseite  des  Parks  enthält  den 
Küchengarten,  das  Treibhaus  und  die  Oran~ 
gerie ,  und  endet  mit  einem  chinesischen 
Saale  ,  worauf  ein  Thurm  nach  chinesi- 
scher Bauart  ruht  '•^) ,  dessen  H'ùhe  ziem- 
lich beträchtlich  ist ,  und  von  wo  man 
mehrere  Städte ,  vorzüglich  gegen  Holland 
Zu ,  in  einer  Entfernung  von  sechzehn  bis 
zwanzig   Meilen  entdec];t. 

Eine  weite  Rasenfläche  dehnt  sich  ge- 
gen den  Garten  in  Form  eines  Thaies  bis 
zu  den  angränzenden  Geholzen  aus ,  und 
wird  durch  den  Hauptstrom  von  einer  gros- 
sen Wiese  getrennt ,  wo  mehrere  Gruppen 
von  Bäumen  verschiedene  Perspective  bil- 
den; ein  Canal  ,  auf  welchem  die  Schiffe 
vom  Meere  zum  Mittelpunkte  des  Landes 
gelangen,  belebt  ununterbrochen  diese  reitz- 
volle  Ansicht. 


DESIGNATION 

des  objets  remarquables  dans  le  plan  des 

jardins  de  Scoonenberg,  dont  la  gravure 

générale  est  ci-jointe  sub  Nro.  ir. 

a)  Chaussée  pavée  de  Bruxelles,  qui 
se  termine  sur  la  hauteur  de  Scoo- 
nenberg ,  et  fait  partie  du  chemin 
qui  conduit  de  la  ville  au  village 
de  Gnuibergh. 

i")  Porte  d'entrée  du  parc, 

c)  Palais  de    Scoonenberg. 


ANZEIGE 

der  bemerkenswerthen  Gegenstände  im  Plant 
des  Parks  von  Scoonenberg^  dessen  Zeich- 
nung hier  unter  Nro.  ii  heyliegt.. 

a)  Die  gepflasterte  Brüssler-Chausse'e,  die 

auf  der  Anhöhe  von  Scoonenberg  en- 
det, U7id  ein  Theil  des  TVeges  ist, 
der  von  der  Stadt  zu  dem  Dorf- 
Grimbergh  führt. 

b)  Eingangsthor  des  Paris. 

c)  Palais  vo7i  Scoojienberg, 


*)  Ce  bel  édifice  a  été  démoli  depuis  peu. 

* 


*)    Dhiii    schijni    Cslaiidt    wiiriit    itit    Kurzem  ät.- 
molirt. 


pre.s  de 


^^v/v<///^'.  -6a<'û//  ^/r.''  ■   4rr/v 


/' 


A'^Oll 


/■ 


-^i, 


d)  Batimens  extérieurs,  cjiù  contiennent 

les  ciiiiines  ,  les  remises ,  les  écu- 
ries et  divers  logemens  des  gens 
de  ces  différens  départemens. 

e)  Grande  pelouse  de  gazon  descendant 

en  pente  douce  de  la  hauteur  sur 
laquelle  la  maison  est  bâtie. 

/)  Pelouses  laterales, 

^•)  Petite  source  formant  une  chute 
d'eau  dans  un  des  angles  d'un 
bois  escarpé,  et  d'où  dccoiile  le 
ruisseau  qui  passe  à  travers  les 
bosquets. 

7i)  Un  nioiuiment. 

i)  Antre  ou  forge  de  Vulcain  placée 
dans  la  partie  inférieure  et  la  pluS 
écartée  de  la  montagne, 

?c)  Grotte  et  réservoir  d'eau ,  sur  la 
pente  de  la  montagne  qui  avoi- 
sine  la  grande  pelouse,  et  d'où  sort 
un  ruisseau  plus  considérable,  qui 
va  se  joindre  à  celui ,  dont  il  est 
fait  mention  ci-devant  lettre  (g). 

f)  Pont  rustique    placé    sur    la    rivière 

iormée    par   la   jonction   des  deux 
ruisseaux. 
m)  Cascade   formée    par    la    chute    de 
cette    rivière    dans    la    partie  infé- 
rieure de  la  montagne, 
n)  Quatre  petites  décorations  pratiquées 
dans  le  bosquet  qui  se  trouve  sur  la 
hauteur,  du  côté  opposé  aux  pièces 
précédentes  ,    et    qui   forment  des 
belles  clairières   bordées   extérieu- 
rement d'arbustes  et  de  fleurs, 
b)  Temple  de  l'amitié  placé  sur  le  hauC 
d'un  monticule  à  demi  entouré  de 
gros  hêtres,  faisant  partie  du  mas- 
sif auquel  il  est  adossé, 
p)  Grande  rivière  formée  par  la  jonction 
des  eaux  qui  tombent  de  la  grande 
cascade  ,  et  de  celles  qui  sortent 
d'un  bois  voisin. 


d)  Aeiusere  Gebäude ,    die    die   Küchen^ 

Remisen,  Stallungen  und  Wohnun- 
gen für  die  hiezu  verwendete?!  Do- 
mestiken enthalten, 

e)  Grosse  Rasenfläche,  die  in  sanftem  Ab- 

hänge von  der  Anhöhe,  auf  der  das 
Schloss  i^ebaiLt  ist,  sich  hinabsenkt, 

f)  Seiten-Pelouseh. 

g)  Kleine   Quelle  mit    einem   JVa'sserfalle 

in  einem  Winkel  des  Gehühes  auf 
der  Anhuhe  ,  von  wücher  sich  ein 
Bach  mitten  durch  Gebüsche  er- 
giesst, 

h)  Das  Monument, 

Ï)  Vulkans  Höhle  in  dem  untern  uni 
abseitigsten  Theile  des  Berges, 

k)  Grotte  und  Wasserbehälter  im  Gehaue 
des  Berges  ,  der  an  die  grosse  Ra- 
senfläche  grunzt ,  und  von  wo  ein 
beträchtlicherer  Bach  entspringt,  der 
sich  mit  dem  bey  (g)  erwähnten  ver- 
einiget. 

1)  Ländliche  Brüche  über  dem  Flüsse,  der 
durch  die  Vereinigung  der  zwey  Bä- 
che entsteht, 

m)  Kaskade  ,  die  dieser  Fluss  am  Fusse 
des  Berges  bildet, 

h)  f^ier  kleine  freye  Plätze  in  dem  Wal- 
de auf  der  Anhöhe  ,  den  vorano-e- 
zeigten  Farthien  gegenüber  ,  sehr 
schön^  und  voji  aussen  mit  Blumen 
und  Gesträuch  umgränzt, 

b)  Tempel  der  Freundschaft  aUf  dem  Gi- 
pfel eines  Berges,  halb  umkränzt  von 
grossstämmigen  Buchen,  der  zu  der 
Waldung  gehört,  an  die  er  sich  lehnt, 

p)  Ansehnlicher  Strom,  der  aus  der  Ver- 
einigung des  Gewässers  ,  das  dii 
grosse  Kaskade  ihm  zuführt,  mit  je- 
nem ,  welches  aus  einem  benachbar- 
tsn  Walde  ihm  zußiesst ,  entstiht^ 
S  2 


74 


q)  h\e  de  l'amour,  située  sur  la  ri- 
vière . 

'•)  Statue  de  Cérès  placée  k  l'angle  des 
bois  et  bosquets  ,  qui  se  trouvent 
sur  les  bords  de  la  rivière. 

s)  Jonction  de  la  rivière  au  canal  pu- 
Llic. 

;)  Pavillon  du  soleil  placé  du  côté  de 
l'orient  ,  sur  une  petite  éminence 
qui  se  trouve  près  des  bords  du 
canal, 

II)  Bosquet  bordant  la  rivière  qui  coule 
dans  le  canton  méridional  du  parc. 

v)  Jardin  potager  terminé  par  deux 
quinconces  et  une  petite  mé- 
tairie, 

iv)  Ancien  château  entouré  d'une  pièce 
d'eau. 

x)  Canton  du  jardin  destiné  aux  amu- 
semens  du  public. 

y)  Ruine  gothique  représentant  les  dé- 
bris d'un  ancien  château  placé  sur 
les  bords  escarpés  d'un  chemin  qui 
se  trouve  du  côté  opposé. 

z)  Bosquets  très-variés,  dans  l'un  des- 
quels est    placé  la  ménagerie. 

l)  Grand  potager  terminé  par  une  oran- 
gerie ,  une  serre  et  une  tour  chi- 
noise (2),  qui  domine  un  horizon 
des  plus  vastes  et  des  plus  variés. 


La  route  la  plus  usitée  que  prennent 
les  curieux  qui  visitent  ce  beau  local,  est 
celle  qui  se  trouve  vers  la  façade  méri- 
dionale; des  sentiers  ombragés  conduisent 
d'abord  à  une  clairière,  sur  laquelle  est 
placé  un  monument  (h)  ,  cette  scène  est 
isolée,  au  milieu  de  sapins  et  de  méleses; 
la  tranquillité  des  environs  ajoute  infini- 
ment à  l'intérêt  qu'elle  inspire ,  il  est  un 
moment  où  une  sorte  de  mélancolie  se 
répand  sur  ce  canton  ,  c'est  lorsqu'au  so- 
leil   couchant ,  4es  ombres    commencent  à 


q)  Insel  dsr  Liehe  im  vorerwähnten 
Strome. 

r)  Statue  der  Ceres  im  Eclie  der  Wal- 
dungen und  Gebüsche,  die  das  Ufer 
des  Stromes  kränzen. 

s)  Vereinigung  des  Stroms  mit  dem  gros- 
sen Kanal. 

t)  Sonnenpavillon  gegen  Aufgang  auf 
einer  Meinen  Anhöhe  nahe  am  Ufer 
des  Kanals, 

u)    Gebüsche  längs  des  Flusses  im  südli- 
chen  Theile  des  Parks. 
V)  Küchengarten  ,    an    den    eine    kleine 
Meyerey  mid  zwey  Gruppen  kreuz- 
weise gereihter  Bäume  grämen. 
Vr)  Altes  Schloss  mit  eiriem  Wasserstück 

umgeben, 
X)   Theil  des  Gartens  ,  der  zur  Unterhal- 
tung für  das  Publikum  bestimmt  ist. 
y)  Gothische  Ruinen,  die  ein  altes  Schloss 
vorstellen  ,    am    steilen    Rande   des 
diesem  Schlosse  gegenüber  liegenden 
Weges. 
z)  Sehr   abwechselnde    Gebüsche  ,   worin 

sich  die    Menagerie  befindet. 
l)  Grosser  Küchengarten ,   der  mit  einer 
Orangerie   ,    einem    Treibhause    und 
einem  chinesischen  Thurme{2)  endet, 
von    wo    man    eine    der    weitesten 
und  mannigfaltigsten  Aussichten  gc- 
niesst. 
Der  gewonlichste  Weg,  den  Neugieriget 
die  diesen  Park  besuchen ,  nehmen  ,   ist  je- 
ner gegen   die   südliche    Terrasse.    Finstere 
Stege  führen    vori    da   mitten    durch   Wal- 
dung zu  einem  freyen  Platze^  auf  ■dem  ein 
Monument  (h)    sich    befindet  ,    eine  S:~':ene 
der  tiefstell  Einsamkeit,    von   Tannen  und 
Lerchenbäumen  umschattet,  deren  Interesse 
durch  die  ringsherum  herrschende  feyerliche 
Stille  nicht  wenig  gehoben  wird.  Eine  Art 
holder    Melancholie    umschwebt    diese    Ge- 
gend des  Gartens,  wenn  bey  Sonnenunter' 


obscurler  le  local  ,  tandis  que  quelques 
rayors  éclairent  encore  la  cime  des 
arbres. 

Les  environs  sont  remarquables  par 
un  ruisseau  qui  coule  sous  des  aunes 
roufFus,  et  dont  les  eaux  tantôt  rapides, 
tantôt  tranquilles,  tantôt  roulant  en  cas- 
cades, causent  une  varicté  enchanteresse; 
tin  rocher  construit  d'un  grez  rouç!;eàtre, 
dont  l'intérieur  est  une  grotte  sombre, 
n'est  pas  éloigné  de  ce  ruisseau,  un  pe- 
tit réservoir  d'une  eau  limpide  se  trouve 
au  milieu  de  la  grotte,  ses  eaUx  vont  se 
réunir  à  la  rivière  ,  qui  passe  dans  les 
environs  ,  et  qui  se  précipite  dans  les 
ravins  du  roc  ,  qui  sont  au  pied  de  la 
cascade  (m). 

A  quelque  distance  de  la  rivière^  près 
de  la  forge  de  Vulcain  (T ,  est  une  pièce 
d'eau,  qui  entoure  un  ancien  bâtiment 'w)  5 
cette  partie  a  conservé  sa  forme  reguliere, 
ainsi  que  les  plantations  voisines  ,  mais 
ce  contraste  ne  diminue  pas  le  mérite  de 
l'ensemble ,  le  tableau  n'est  point  prévu, 
rien  annonce  qu'il  existe  ,  on  y  arrive  on 
le  quitte  de  même ,  sans  appercevoir  l'art 
avec  lequel  cette  ancienne  décoration  fut 
conservée  *), 


73 

gang  düstre  Schatten  sich  verbreite?!,  indess 
nur  der  Bäume  Gipfel  eiji  zarter  Lichtstreif 
säumt. 

Unfern  fiiesst  ein  Bach  unter  dichtbe- 
laubten  Erlen,  der  nun  rasch  sich  ergiesst, 
7uin  sachte  hinschleicht ,  nun  rauschend  im 
JVasserfalle  schäumt ,  und  mit  bezaubern- 
der Mannigfaltigkeit  die  Gegend  schmückt, 
Em  Ftls  von  rothcm  Sandstein  in  kleiner 
Entfernung  vom  Bache  aufgeführt  ,  fasst 
eine  düstere  Grotte  ,  diese  einen  Becken^ 
dessen  schimmernd  Gewässer  mit  dem  be- 
nachbarten Flusse  sich  vereint;  brausend 
stürzt  dann  dieser  in  die  gähen  Ftlsen- 
schlünde  am  Fusse,  des  JFasserf alles  (m\ 

Seitwärts  am  Flusse  und  nahe  bey  FuU 
kans  Werkstätte  (i-  ist  ein  altes  Schloss  (w) 
von  einem  Teiche  umgeben.  Diese  Parthic 
hat  ihre  regelmässige  Gestalt  beybehalten, 
so  wie  die  benachbarten  Pflanzungen,  doch 
schadtt  dieser  Kontrast  dem  Ferdienste  des 
Ganzen  nicht,  da  man  ihn  nicht  im  ge- 
ringsten ahndet  ,  nicht  das  mindeste  sein 
Daseyn  verräth,  und  man,  ohne  eine  Spur 
der  Kunst  wahrzunehmen,  die  diese  ältere 
Delorazion  zu  erhalten  wusste,  zu  diesem 
Platze  kommt  ,  unci  ihn  eben  so  wieder 
verlässt  *). 


•  *)  L'idée  de  conserver  une  srene  réçuîiere  dans 
un  jnrdin  moderne  ,  est  tout  ausrA  naturelle  que 
la  création  d'un  temple  de  Ft'e ,  dans  un  endroit 
ijui  paroit  abandonné  ;  lorsque  cette  surprise  est 
intnagée  avec  art,  elle  ne  choque  pas  le  genre  du 
jardinage  actuellement  re^u  ,  il  est  mCme  à  s;ippo- 
icri  qu'on  cre'era  des  scènes  regulicres  là  ou  elles 
n'esistent  plus  ,  à  l'effet  de  c.-i'ser  des  contrnstes 
auxquels  oti  parvient  par  quelque  détour  et  comlne 
par  surprise  ;  ainsi  ,  l'inrérieur  d'un  massif  peut 
renfermer  toute-  espèce  de  scène  ,  sans  que  l'en- 
iemble  perde  de  sa  simplicité  iiaturelle  ;  ceci  est 
d'autant  plus  vrai,  qu'il  esc  impossible  de  créer  ries 
scènes  analogues  au  jardinage  de  difl'eveus  peuples, 
dont  on  pouroit  décorer  les  jardins  moderRcs,  sans 
y  joindre  également  tous  les  attribus  nécessaires  ; 
ainsi  ,   une   scène    holiaudoise   exige    souvent   une 


10,  Cahier. 


•)  Der  Gedanke,  eine  regelntässige  Szene  in  einem 
Parke  nach  modernem  Geschmacke  beyzubihalten ,  isc 
eben  so  natürlich  ,  als  die  Evrichhing  eines  Feentem- 
y.cls  in  einer  Gegend,  welche  verlassen  scheint  ;  weiss 
man  diese  Ueheryaschiiug  mit  Kunst  anzulegen  ,  so  be- 
leidigt sie  keineswegs  den  nun  üblichen  Geschmack  in 
der  Gartenkunst,  es  lässt  sich  auch  mit  allem  Rechte 
erwarten,  dass  man  da,  ivo  keine  regelmässigen  Sze- 
nen mehr  vorhanden  sind  ,  neue  schaffe  ,  um  einen 
Contrast  zu  gewähren,  tu  dem  man  durch  mancher- 
Uy  Umwege  und  gleichsam  unerwartet  kömmt  ;  so 
kann  dus  Innere  eines  Ifaldes  Szenen  jeder  Act  ent- 
halten, ohne  dass  das  Ganze  desswegen  an  edler  na- 
türlicher Einfalt  verlöre;  eine  IVahrheit ,  die  destcf 
auffallender  wird  ,  vjcnn  man  bedenkt  ,  dass  es  oft 
unmöglich  ist,  dem  Gartengeschmack  der  verschieb 
denen    Völker   entsprechende  Sien  en ,  mit  denen  m.m 

io.  Heft.  T 


74 


Poursuivant  la  route  à  droite  ,  on 
trouve  une  alternative  de  bocages  et  de 
clairières  ,  parmi  lesquels  coule  un  autre 
niisse<iu  qui  sillonne  toute  l'étendue  du 
canton  méridional  du  parc.  Cette  prome- 
nade conduit  à  un  petit  vallon  qui  pa- 
roit  de  nature  maréca2;euse ,  sans  ,  toute- 
fois, l'être  en  effet,  une  quantité  de  ro- 
seaux qui  croissent  sur  les  bords  d'un 
petit  bras  de  la  rivière  ,  a  motivé  l'em. 
placement  d'une  cabanne  rustique ,  soute- 
nue par  des  troncs  d'arbres ,  qui  par- 
tent du  fonds  des  eaux  ,  on  y  parvient 
au  moyen  d'un  pont  construit  de  bran- 
dies d'arbres  ,  les  environs  de  cette 
cabanne  présentent  un  tapis  de  verdure 
orné  de  saules,  d'ormes,  d'aunes,  de  bou- 
leaux, de  peupliers,  tous  grouppés  diffé- 
remment ;  quelques  pièces  du  terrein,  qui 
longent  la  rivière,  forment  un  jardin  com- 
posé de  la  collection  de  presque  toutes 
les  plantes  qui  croissent  naturellement 
dans  la  Belgique. 

Le  chemin  couvert  de  saule  et  d'aune 
qui  bordent  la  rivière  ,  conduit  à  un  ta- 
bleau d'un  autre  genre,  la  scène  très  cir- 
conscrite qu'on  parcoure  depuis  la  ca- 
banne, change  tout  à  coup  en  une  scène 
vaste,  élégante  ;  un  pavillon   en  forme  de 


Verfolgt  man  den  Weg  rechter  Hand, 
so  erhl'dht  man  abwechselnd,  freye  Platze 
und  Gebüsche,  zwischen  denen  ein  anderer 
Bach  den  ganzen  mittägigen  Thal  des  Gar- 
tens durchschneidet ,  ein  Spatzierweg  ,  der 
zu  einem  'kleinen  morastig  scheinenden  Tha- 
ïe fahrt.  Eine  Menge  Schilf,  das  aus  ei- 
nem kleine.?!  Arme  des  ßaclics  hervorwächst, 
hat  den  Bau  einer  ländlichen  Hütte  veran- 
lasst ,  die  auf  Baumstämmen  ,  welche  aus 
dem  Bache  emporragen,  ruht,  und  zu  der 
man  auf  einer  Brücke ,  aus  Aesten  zusam- 
mengefügt,  gelangt.  Die  Gegend  um  die 
Hütte  besteht  aus  einem  grünen  Rasentep- 
pich, viit  Weiden,  Ulmen,  Erlen,  Birken 
und  Pappeln  ,  die  man  alle  verschieden 
gruppirt  hat.  Einige  Stücke  Erdreichs, 
längs  des  Flusses,  bilden  einen  Garten,  der 
aus  einer  Sammlung  von  heynahe  allen  in 
den  Niederlanden  einheimischen  Pßanzen 
besteht. 

Ein  Weg,  den  Weiden  und  Erlen,  dem 
Flusse  entlang,  bezeichne?!,  führt  zu  einer 
andern  erhabenen  Ansicht  ;  die  ziemlich  he- 
schrä?ikte  Szene  ,  die  man  vo?i  der  Hütte 
bis  hieher  vor  sich  sieht,  erweitert  sich 
i?i  ei?ie  der  herrlichste?!  und  grössten  ;  ma- 
jestätisch tritt  ei?ie  Halle  mit  ihrer  präch- 
tigen Kuppel  und  vier  zieidichen  Pavillo?is 


plantation  réjuliere  rie  quelques  tilleuls  ,  il  seroit 
donc  hors  de  l'ordre  de  la  lui  refuser  par  la  raison, 
que  toute  irrégularité  doit  Être  bannie  dans  l'art  de 
composer  des  jardins  ,  cette  irrégularité  si  recom- 
mandée et  qui  forme  la  première  étude  dans  le 
detail  des  plantations,  ne  doit  être  rigoureusement 
observée  que  dan5  l'ensemble,  le  spectateur,  en 
portant  ses  regards  sur  le  tout,  doit  y  rencontrer 
la  nature  dans  son  agréable  simplicité,  mnis  ,  si 
dans  la  composition  d'un  parc  moderne,  l'intérieur 
d'une  cabanne  ou  d'un  rocher  souffre  une  décora- 
tion élégante  ,  l'Intérieur  d'un  bois  irrégulier  peut 
contenir  une  plantation  régulière. 


einen  modeymn  Park  aiisiierm  möchte,  darzustellen, 
ohne  aUi  die  wesentlichen  Attribute  damit  zu  verhin- 
dcn.  So  z.  B.  eyfodert  oft  eine  holländische  Szene  eine 
yej^dinässi^e  Reihe  von  Linden,  viait  dürfte  demnach 
diese  keineswegs  aus  dem  Crinidt  uusschliessen  ,  weil 
jede  regelmässige  Form  aus  einer  'inodcrnen  Anlage 
verbannt  werden  soll.  Diese  so  sehr  gepriesene  Ungt- 
bundenheit,  die  bey  der  Bearbeitung  einer  Anlage  un- 
ser vorzüglichstes  und  erstes  Studium  seyn  soll  ,  darf 
nur  im  Ganzen  strenge  beohachtet  werden.  Der  T-f 'an- 
derer muss  ,  wenn  seine  Jilicke  das  Ganze  umsehwe- 
ben, die  Natur  in  ihrer  liebenswürdigen  Einfalt  ent- 
decken, aber  so,  wie  in  einem  englischen  Parke  das 
Innere  einer  Hätte  oder  eines  Felsen  eine  geschmack' 
volle  Dikovazion,  zuUisst  ,  eben  so  kann  ein  unregel- 
liuissiger  Ifald  eine  regelmässige  Pflanzung  enthalten.. 


75 


coupole  ornée  de  qiiatre  pavillons  de 
forme  quarrée  ,  s'oiFre  magnifiquement 
sur  une  petite  colline  placée  à  l'angle 
oriental  du  parc  ,  c'est  le  temple  du  so- 
leil levant,  dont  la  décoration  intérieure 
est  d'une  grande  richesse  ;  ce  bâtiment  a 
pour  perspective  vers  le  couchant  ,  le 
vaste  tapis  de  verdure  qui  s'eleve  jus- 
qu'au palais,  et  le  sombre  massif  au  pied 
duquel  on  distingue  le  temple  de  l'ami- 
tié (o)  isolé  sur  un  monticule  ;  à  droite 
vers  l'orient  est  le  canal  bordé  de  deux 
chemins  ;  des  prairies  superbes  s'étendent 
vsTS  l'horison  de  ce  cote  qui  se  pré- 
sente en  amphithéâtre  orné  de  riches 
plantations  et  do  maisons  de  campagne; 
l'angle  occidental  est  placé  directement 
en  face  d'une  longue  pelouse  au  milieu 
de  laquelle  on  a  ponr  perspective  le 
pont  rustique  placé  sur  le  ruisseau  qui 
part  de  la  grotte  :  d'autres  prairies  entre- 
coupées de  plantations  de  peupliers  et 
d'ormes  ,  se  présentent  vers  le  midi  ;  ce 
côté  est  ombragé  par  des  superbes  pla- 
tanes qui  ajoutent  encore  à  l'élégance  du 
tableau. 

En  remontant  la  pelouse  précitée, 
pour  gagner  le  pont  rustique  (/),  on  par- 
vient à  la  cataracte  (m) ,  dont  les  eaux 
se  précipitent  à  travers  plusieurs  masses 
d'un  rocher  considérable  ,  sur  des  amas 
de  pierre  ,  d'où  elles  rejaillissent  avec 
lorce  ,  pour  retomber  dans  une  espèce  de 
gouifre  ;  ces  eaux,  par  un  roulis  longtems 
prolongé  entre  des  pierres  et  des  troncs 
d'arbres  qui  paroissent  renversés  par  la 
violence  des  tempêtes,  font  entendre  un 
bruissement  continué  dans  un  long  espace. 
La  composition  de  ce  vaste  tableau 
est  d'un  grand  genre,  une  masse  d'arbres 
touffus  et  d'une  teinte  sombre  que  le 
jour  a  peine  de  pénétrer,  plonge  cette 
scène  pittoresque  dans  des  ombres  pro- 
fondes;   quelques  arbres  résineux,  jettes 


von  viereckiger  Form  ,  auf  einem  kleinen 
Hügel  im  östlichen  Theile  des  Parks  her- 
x'or  ;  sie  ist  der  aufgehenden  Sonne  Tem- 
jjf/,  und  fasst  grossen  Reichthum  a?z  inne- 
rer Verzierung.  Man  erblickt  V07i  diesem 
Tempel  gegen  Westen  die  weite  grüne  Ra- 
seiißuche,  die  bis  zum  Pallaste  emporsteigt, 
und  einen  dunkeln  Hayn,  an  dessen  Fusse 
der  Tempel  der  Freundschaft  (o)  abgeson- 
dert auf  einem  Hügel  liegt  ,  rechts  gegen 
Osten  den  Canal  mit  doppeltem  Wege  ein- 
gefasst  ,  herrliche  Wiesen  begrämen  von 
dieser  Seite  den  Horizont ,  der  in  Amphi- 
theaterform mit  reichen  Pflanzungen  und 
anigen  Landhäusern  geschmückt  empor- 
steigt. Der  westliche  Theil  des  Tempels 
liegt  einem  langen  erhabnen  Rasenplatze 
gegenüber  ,  durch  dessen  Mitte  man  der 
Aussicht  auf  die  ländliche  Brücke  über 
dem  Bache  ,  der  aus  der  Grotte  hervor- 
kommt, geniesst.  Noch  andere  Wiesen  mit 
Ulmen  und  Pappeln  hie  und  da  besetzt,, 
breiten  sich  gegen  Mittag  aus  ,  und  wer. 
den  an  einigen  Orten  auch  von  stoben 
Platanen  beschattet ,  die  die  Ansicht  unge- 
mein verschönern. 

Geht  man  gedachte  Rasenstrecke  auf- 
wärts der  ländlichen  Brücke  zu,  so  kommt 
man  an  einen  grossen  Wasserfall  (m);  mit- 
ten durch  gethürmte  Felsenmjssen  stürzt 
die  Fluth  tief  herab  über  schäumend  Ge- 
stein ,  dem  sie  zischend  in  raschen  Bogen 
enteilt,  in  des  Abgrunds  brüllenden  Schlund, 
durchkreuzt  von  Klippen  ,  und  mächtigen 
Stämmen,  die  niedergestreckt  scheinen  vom 
tobenden  Sturme, 

Diese  Szene  ist  eine  der  erhabensten. 
Ernste  Gruppen  majestätischer  Bäume  mit 
dickem  Laube  und  finsterem  Grün  hüllen 
sie  in  heilige  Schatten  ;  einiges  Nadelholz 
hie  und  da  auf  des  Felsen  Gipfel  zer- 
streut, Moos  und  Epheu,  das  sich  in  den 


76 


çà  et  là  sur  la  cime  du  roc,  des  lierres 
et  des  mousses  de  différentes  nuances,  qui 
couvrent  la  surface  ,  rendent  son  aspect 
plus  rustique  encore ,  toute  sa  forme  pa- 
roit  si  naturelle,  qu'elle  en  impose  même 
an  connoisseur. 

On  parvient  sur  la  cime  de  ce  roi 
par  un  sentier  tortueux  construit  très 
irrégulièrement,  pour  longer  la  rive  gauche 
de  la  grande  rivière  (p)  ,  dont  la  surface 
est  ornée  de  gondolles ,  de  barques  ,  de 
Yachts ,  et  d'un  grand  nombre  d'oiseaux 
aquatiques  des  plus  rares  ;  au  milieu  de 
la  plus  grande  largeur  de  la  rivière  ,  est 
Une  isle  (tj)  embellie  d'arbustes  les  plus 
recherchés  ;  ses  bords  fleurissent  du  prin- 
tems  à  l'autome  ,  et  l'intérieur  offre  l'as- 
semblage ravissant  de  ce  que  cette  tem- 
pérature peut  produire  d'élégant,  en  arbres 
et  en  fleurs,  auxquels  on  ajoute  pendant 
i'éti  différentes  plantes  d'orangerie,  parmi 
lesquelles  se  trouvent  plusieurs  plantes  ex- 
otiques ;  ce  beau  local  est  nommé  l'isle 
de  l'amour. 

La  rivière  principale  communique  avec 
le  canal  public,  ce  qui  fournit  l'agr.  ment 
d'arriver  par  eau  à  ce  palais,  soit  de  la 
capitalt?  ,  soit  d'autre«  villes  de  la  Bel- 
gique ,  soie  même  de  la  Hollande. 

En  fnce  de  l'isle  précitée  est  la  ro- 
tonde (o),  ou  le  temple  de  l'amitié,  dont 
la  petite  élévation  est  cependant  suffis- 
sante  pour  y  planer  sur  la  composition 
générale  de  cette  partie  du  parc  ;  la 
grande  pièce  d'eau  qui  forme  la  rivière 
et  le  teluple  du  soleil  ,  sont  les  objets 
qui  frappent  principalement  l'attention  ; 
tout  le  reste  de  la  perspective  offre  des 
grands  tapis  de  verdure  extrêmement 
soignés  bordes  de  fleurs  et  de  massifs 
qui  s'elevent  majestueusement  de  toute 
part. 


mannigfaltigsten  TVindungen  um  ihnschlingti 
geben  ihm   noch   ein  noch  ländlicheres  An- 
sehn ,    und  seine  Gestalt    ist   so  natürlich 
dass  sie  selbst  Kenner  täuscht. 


Ein  krummer  Steg  ,  viit  der  vollkom. 
mensten  Regellosigkeit  angelegt,  geht  bis 
an  den  Gipfel  dieses  Felsen,  und  führt  über 
eine  Brücke  himan  an  das  linke  Ufer  des 
grossen  Flusses  ('p\  den  Barken,  Gondebiy 
Tachts,  und  eine  Menge  der  seltensten  Was- 
servôgel  beleben.  Mitten  in  der  grössten 
Breite  des  Stroms  ist  eine  Insel  (q),  ge~ 
schmückt  mit  dem  seltensten  Gesträuche 
und  blühenden  Ufern  ,•  von  innen  biethet 
sie  die  reitzvolle  Krone  alles  dessen  ,  was 
Belgiens  Himmel  Liebliches  an  Bäumen 
und  Blumen  erzeugt,  wosu  tnan  noch  irrt 
Sommer  verschiedene  Pflanzen  aus  der  Oran- 
gerie, und  unter  diesen  mehrere  sehr  fremd" 
artige  hinzufügt  ,  diese  schöne  Gegend 
heisst  die  Insel  der  Liebe, 

Der  Hauptstrom  steht  mit  dem  öffent- 
lichen Kanal  in  Verbindung,  wodurch  man 
die  Annehmlichkeit  gewann,  zu  Wasser  von 
der  Hauptstadt,  als  auch  den  andern  Städ- 
ten in  Belgien  ,  ja  selbst  von  Holland  zu 
diesem  Fallaste  zu  kotnmen. 

Der    gedachten    Insel    gegenüber  liegt 
die  Rotunda,   oder  der   Tempel  der  Freund- 
schaft {o),   auf  einer  kleinen  Anhöhe,   die: 
indess  zureichend  ist ,  den  gesammten  Hart 
dieser    Gartenparthie   zu    überblicken  ;    das 
grosse    Gewässer,    tvclches  vom  Flusse   ge- 
bildet  wird  ,    u?id    der   Sonnentempel  sind 
indess  die  anziehendsten  Gegenstände  :  übri- 
gens geht   die   Aussicht  auf  grosse  Rasen- 
ebenen ,  die  sehr  sorgfältig  behandelt  iv er- 
den ,   und  mit    Blumen  und  Gruppen    vo?t 
Bäumen   begränzt    sind  ,    die    alleyithalben 
majestätisch  empor  fich  heben. 


//^'  r/<:'  /a  fûa/^  /'//Aû^^^  ) 

rr/fs  A'  /a/y////  //'  <  frrcA/cv/acr,T'  . 


77 


Le  canton  des  jardins  voisins  de  la 
rotonde  et  de  l'aile  gauche  des  batimens 
est  coupé  en  routes  très  ombragées ,  qui 
«enduisent  à  la  ruine  gothique  (y)  au  jar- 
din des  plantes ,  à  la  ménagerie  (z)  ;  ce 
canton  est  contigu  au  potager,  au  jardin 
fruitier  ,  à  l'orangerie  ,  à  la  maison  chi- 
noise, celle-ci  offroit  un  aspect  charmant, 
lorsque  sa  belle  tour  dépeinte  par  la  gra- 
vure ci-jointe  sub  Nro.  12  ,  étoit  totale- 
ment illuminée  en  couleurs  différentes,  ce 
tableau  favorisé  par  le  calme  d'une  belle 
nuit,  donuoit  quelque  idée  de  ces  illumi- 
nations si  vantées  et  si  peu  connues  en 
Europe ,  dont  la  Chine  seule  présente  le 
spectacle  magnifique ,  et  qui  étoit  ici  re- 
présenté avec  le  plus  grand  succès  du 
teins  des  illustres  Possesseurs  de  ce  char- 
mant séjour. 


Le  parc  de  Scoouenberg  offre  une  de 
ces  heureuses  compositions,  dans  lesquelles 
on  a  sçjii  prévoir  les  effets  de  la  nature, 
toutes  les  plantations  y  sont  d'un  grand 
style  et  toutes  analogues  au  sujet,  pareilles 
compositions  sont  rares  dans  les  tablaux 
que  nous  présentent  les  jardins  modernes  ; 
il  faut  avouer  qu'elle  sont  souvent  d'une 
exécution  difficile,  la  nature  qui  se  prête 
aux  désirs  de  l'homme ,  se  refuse  à  dé- 
corer les  scènes  trop  rapprochées,  avec 
tout  l'agrément  de  sa  belle  simpliciré., 
elle  ne  souffre  aucune  gêne  ,  et  lorsque 
celle-ci  se  dévoile  ,  l'art  cesse  bientôt 
d'avoir  du  mérite  ,  mais  dans  le  parc  de 
Scooncnberg  tout  est  vaste ,  la  nature  n'a 
pu  qu'embellir  ce  que  l'art  à  créé  :  celui 
à  qui  l'on  doit  la  composition  de  ces  su- 
perbes jardins  ,  n'a  pas  dévie  du  grand 
modèle  que  les  oeuvres  éparses  de  la  créa- 
tion nous    présentent ,  et   l'on  peut  dire 

10,  C:;hicr. 


Die  an  der  Rotunda  und  dem  Unken 
Flügel  des  Gebäudes  anliegende  Parthle  des 
Gartens  theilt  sich  in  mehrere  dichtbe- 
schattete JVege ,  die  zu  den  gothischen 
Patinen  (y),  zur  Pßanzschule,  und  zur  Me- 
nagerie führen ,  und  grämt  ferner  an  den 
Küchengarten  ,  Obstgarten ,  an  die  Oran- 
geric und  das  chinesische  Lusthaus  an  ; 
dieses  gewährte  einst  einen  sehr  -prachtvol- 
len Anblick  ,  wenn  der  schone  Thurm  an 
demselben  ,  wovon  der  Kupferstich  unter 
Nro.  12  folget  ,  mit  verschiedenen  Farben 
ganz  erleuchtet  ward;  in  der  That  koimte 
diess  Schauspiel,  von  einer  heitern  Sommer- 
nacht begÜJistigt,  eine  Vorstellung  von  den 
so  sehr  gerühmten ,  uns  Europäern  so  we- 
nig bekannten  Illuminationen  geben,  die  ein- 
zig China  in  solcher  Pracht  aufzuweisen 
hat,  und  die  hier  zur  Zeit,  als  noch  die 
erlauchten  ehemahligen  Besitzer  diesen  reit- 
zenden  Aufenthalt  verherrlichten,  mit  dem 
glücklichsten  Erjolge  gegeben  wurden. 

Der  Park  von  Scoonenberg  stellt  eine 
der  glücklichsten  Anlagen  dar,  wobey  man 
die  grossen  Eindrücke  und  {Wirkungen  der 
Natur  mit  Erfolg  berechnete;  die  Partien 
desselben  sind  sämmtlich  in  grossem  Style, 
und  harmoniren  mit  dem  Sujet,  Wohl  sind 
solche  Anlagen  selten  in  unsern  modernen 
Parks  anzutreffen  ;  '  doch  muss  man  gestehn, 
dass  sie  sich  nicht  leicht  ausführen  lassen. 
So  gerne  sich  die  N^atur  dem  TFillen  des 
Menschen  sonst  fügen  mag  ,  verweigert 
sie  doch  allzugedrängten  Szenen  ihren  Bey- 
fall  und  Schmuck;  bey  der  Anmuth,  welche 
ihre  liebenswürdige  Einfalt  ihr  giebt,  ver- 
trägt sie  nichts  weniger  als  2wang  und 
Kunst,  die  diesen  verräth,  hört  auf  Ver- 
dienst zu  seyn.  Im  Park  vo?i  Scoonenberg 
}iingege?i  ist  jede  Anlage  gross ,  und  wil- 
lig lieh  Natur  ihre  Reitze  dem  Werke,  das 
die  Kunst  erschuf.  Der  Unternehmer ,  dem 
dieser  prachtvolle  Garten  sein  Daseyn  ver- 
dankt, wusste  sich  zu  nähern  dem  grossen 

JO.  Heft,  r 


78 


il    a    réussi    dans    toutes     ses    coml  i- 


qu 
liaisons 


Muster,  das  die  zerstreuten  majestätischen 
Werke  der  Schöpfung  darbiethen,  und  mein 
'kann  behaupten  ,  dass  ihm  jeder  seiner 
schönen  Entwürfe   gelang. 


Une  position  élégante  de  la  val! Je 
est  celle  de  Moccas-court  dans  le  Herc- 
fortshire  ,  maison  appartenante  à  Sir  Ge- 
orge Cornewal  ,  la  gravure  qui  suit  sub 
Nro.  13  en  fournit  le  plan  gênerai;  il  fut 
pris  avec  beaucoup  de  soin  ,  et  les  vues 
remarquables  et  champècres  y  sont  trop 
bien  désignées  ,  pour  devoir  y  ajouter 
quelque  description ,  cette  habitation  est 
embellie  par  la  Wye  ,  rivière  qui  coule 
à  144  milles  de  Londres  ,  et  qui  se  jette 
dans  le  Darwent,  cette  rivière  est  renom- 
mée par  «es  neuf  fontaines  (dont  huit 
sont  chaudes  et  une  froide)  qui  se  trou- 
vent un  peu  au  dessous  de  sa  source,  et 
pr.r  ses  cascades  et  ses  bords  de  roc, 
dont  les  plus  dignes  d'attention  sont  à 
New-Weir. 


Ein  Beyspiel  einer  vortrefflichen  Anlage 
in  einem  Thaïe  ist  die  Gegen.d  von  Moccas- 
court  bey  Herefordshire  ,  einem  Lustschiost 
des  Sir  George  Cornewal.  Der  Kupferstich, 
welcher  unter  Nro.  13  folgt,  stellt  den  Plan 
dieser  Ardage  im  Ganzen  dar,  der  mit  vie- 
1er  Sorgfalt  entworfen  ward  ,  und  worin 
die  vorzüglichsten  ländlichen  Ansichten  all- 
zugut ausgedruckt  sind,  um  denselben  noch 
mit  einer  Beschreibung  zu  begleiten.  Diese 
Anlage  wird  durch  den  Fluss  Wye  versch'o. 
nert,  der  144  Meilen  von  London  entfernt 
ist  ,  und  in  den  Strom  Darwent  sich  er- 
gicsst,  welcher  wegen  seiner  neun  Quellen^ 
worunter  acht  warme  und  eine  kalte,  in 
einer  kleinen  Entfernung  von  der  Quelle 
sich  befinden  ,  wegen  seiner  Wasserfälle 
und  felsigen  Ufer  ,  die  vorzüglich  in  der 
Gegend  von  New-Wcir  merkwürdig  sind, 
in  grossem  Rufe  steht. 


DESCRIPTION   D'UNE   POSITION 
DANS  LA  VALLÉE. 


SoEDER  ,  dont  la  gravure  suit  siib 
Nro.  14,  est  placé  entre  les  petites  mon- 
tagnes à  trois  lieues  de  la  ville  d'Hildes- 
heim  ;  l'agréable  route  qui  conduit  à  ce 
charnrant  séjour,  correspond  aux  vues  su- 
perbes que  la  campagne  présente  de  toute 
part;  un  vallon  entouré  de  monticules 
couverts  d'une  masse  de  forêts  ,  est  le 
local  qui  fut  choisi  pour  cette  habitatioa 
vraiment  romantique  ;  cette  position  n'offre 


BESCHREIBUNG    EINER    MAHLERU 

SCHEN    GEGEND    IN   EINEM 

THALE. 

SOEDER,  wovon  der  Kupferstich  unter 
Nro.  14  folget^  liegt  zwischen  kleinen  Ber^ 
gen  ,  drey  Stunde?i  von  der  Stadt  Hildes, 
heim.  Die  angenehme  Strasse,  die  zu  die- 
sem reitzenden  Aufenthalte  führt,  entspricht 
vollkommen  den  herrlichen  Ansichten  ,  wel- 
che die  umliegende  mahlerische  Landschaft 
dem  Auge  biethet.  Ein  Thal  von  kleinen 
waldbekr'önten  Bergen  umschlossen,  ward  zu 
diesem  acht  romantischen  Landsitze  ersehen. 


/■       ■ 


79 


pas,  de  premier  ahord,  des  lointains  bien 
ef?udiis,  mais  l'oeil,  content  des  variétés 
qui  l'environnent  ,  se  plait  à  les  parcou- 
rir dans  un  amphithéâtre  des  plus  cham- 
pêtres. 

La  £içade  de  la  maison,  simple,  mais 
vaste,  qui  domine  les  jardins,  est  placée 
au  midi ,  une  terrasse  qui  longe  les  bati- 
mens ,  borde  lîn  pâturage  servant  de  pe- 
louse ,  dont  les  contours  sont  ornés  d'ar- 
bustes fleuris  ;  plus  loin  est  un  canal  qui 
s'étend  dans  l'enclos ,  avec  des  sinuosités 
très  variées  ;  il  parcoure  des  vastes  prai- 
ries ,  des  plantations ,  des  champs  ,  tout 
paroit  naturel  dans  la  belle  distribution 
de  Tensembla  :  l'hbrison  est  terminé  par 
un  monticule  couvert  de  bois  ,  d:^ns  le- 
quel on  voit  serpenter  plusieurs  sentiers, 
qui  tous  conduisent  k  diiFërents  points 
de  vue. 

On  apperqoit  de  la  maison  sur  les 
bords  d'un  massif  une  jolie  rotonde  fer- 
mée, dont  la  coupole  est  supportée  ir.tc- 
rieurement  par  seize  colonnes,  i'entrje  de 
cette  rotonde  est  un  péristile  formé  de 
deux  colonnes  qui  soutiennent  un  fron- 
ton ,  huit  fenêtres  éclairent  l'intérieur , 
dont  les  murs  sont  revêtus  d'un  stuc 
imitant  le  granit  ;  cet  endroit  est  re- 
marquable par  sa  raisonnance  ,  les  con- 
certs ,  qu'on  y  exécute  quelquefois ,  sont 
entendus  de  très  loin  ,  avec  un  eiFet  in- 
infiniment  agréable  ;  la  position  de  la  ro- 
tonde adossée  à  la  forêt  feroit  croire  que 
c'est  le  temple  des  Hamadryades  ,  c'est 
également  de  ce  point  de  vue  que  le  châ- 
teau se  présente  sous  un  aspect  très  in- 
téressant, il  paroit  environné  de  bois  ;  les 
autres  perspectives  qu'on  découvre  de  la 
rotonde,  sont  éparpillées  dans  une  plaine 
vi:3te  et  riante  ,  dont  l'horison  est  borné 
par  des  montagnes. 


Èeym  ersten  Anblick  hat  zwar  die  ùei;,end 
keine  weit  sich  erstreckende  /Aussicht,  aber 
zufrieden  mit  den  mannigfaltigen  Schonhei- 
teîi ,  die  das  Auge  umgeben  ,  blickt  es  mit 
Wohlgefallen  in  seinem  ländlichen  Amphi- 
theaterkreise  umher. 

Die  Façade  des  dasigen  Gebäudes,  ein- 
fach und  gross ,  liegt  gegen  Mittag  ,  und, 
beherrscht  den  Park  ;  die  Terrasse  an  dem 
Hause  grämt  an  eine  Weide,  die  einen  ab- 
hängigen Rasenplatz  bildet,  und  mit  blühen- 
dem Gesträuche  eingefasst  ist;  etwas  wei- 
ter breitet  sich  ein  Kanal  imtcr  mannig. 
faltigen  Krümmungen  in  den  Garten  aus, 
fernher  schimmernd  zivischen  allerlei)  Pflan' 
Zungen  ,  Fluren ,  und  unabsehbar  weitem 
Wiesengrün.  Natur  scheint  die  Szenen  des 
scho?ien  Ganzen  alle  selbst  zu  vertheilen  ; 
ein  waldiger  Hügel,  um  den  mehrere  Stege 
zu  verschieden  interessanten  Standpunkten 
sich  schlängeln,  schliesst  der  Horizon. 

Man  sieht  vom  Hause  eine  artige  ge- 
schlossene Rotunda  am  Rande  eines  Wäld- 
chens, deren  Kuppel  inwendig  auf  sechzehn 
dorischen  Säulen  ruht  ;  zwey  Säulen  bilden, 
den  Eingang,  und  dienen  einem  Thorgiebel 
zur  Stütze  ;  acht  Fensteröffnungen  erleuch- 
ten den  innern  Raum,  dessen  Wände  granit- 
ähnlicher Gyps  überzieht.  Diese  Garten- 
stelle ist  wegen  ihres  Wiederhalls  bemerkens- 
werth  ;  die  Konzerte,  die  man  da  hält,  sind 
in  einer  sehr  weiten  Gegend  hörbar  ,  iiml 
bringen  unendlich  angenehme  Wirkung  her-» 
vor.  Die  Lage  der  an  ein  Wäldchen  ge- 
lehnten Rotunda  scheint  übrigens  einen 
Dryadentempel  zu  verrathen.  Von  eben 
diesem  Standpunkte  gewährt  auch  das 
Schloss  eine  sehr  interessante  Ansicht,  es 
scheint  in  Wälder  sich  zu  verstecken  ;  die 
übrigen  Aussichtspunkte,  derer  man  von  der 
Rotunda  geniesst ,  zerstreuen  sich  in  einer 
weiten  lachenden  Ebene  ,  deren  Gesichts-» 
kreis  Berge  begränzen. 


80 


L'intérieur  du  bois  sut*  la  lisière  dii^ 
quel  la  rotonde  est  isolée,  est  varié  avec 
beaucoup  d'art ,  on  y  rencontre  d'abord 
un  Elisée  ,  où  plusieurs  monuments  sont 
érigés  à  la  mémoire  de  quelques  hommes 
célèbres,  le  propriétaire  de  ce  beau  lo- 
cal ,  Mr.  le  Baron  de  Brabeck ,  eonnu  par 
sa  superbe  collection  de  tableaux,  a  ras- 
remblé  dans  ces  nionumens  les  noms  des 
plusieurs  grands  peintres  ,  le  monument 
érigé  à  la  mémoire  de  Raphaél,  est  placé 
sous  un^  masse  d'arbres  touffus ,  et  pres- 
que dans  l'obscurité  ;  les  autres  sont  re- 
marquables par -leur  vétusté  apparante;  ils 
sont  recouverts  de  lierre ,  de  mousse ,  de 
feuillages  rampants  de  toute  espèce  ,  la 
nature  semble  avoir  pris  plaisir  à  rendre 
ces  monumens  plus  intéressants  encore,  par 
\a  force  de  la  végétation  qui  les  entoure 
et  qui  semble  les  entraîner  vers  la  terre. 

Cette  décoration  rappelle  une  idée 
charmante  de  Mr.  Bernardin  de  Saint  Pierre, 
ce  seroit  de  former  des  champs  elisées 
consacrés  à  la  mémoire  des  hommes  qui 
nous  ont  apportés  les  arbres  étrangers  et 
les  plantes  diverses,  dont  les  fruits  et  les 
ombrages  forment  aujourd'hui  nos  délices, 
on  composeroit  de  ces  arbres  ,  des  boc- 
cages  enchantés ,  on  placeroit  sous  leurs 
feuillages  et  au  milieu  des  tapis  verds 
de  plantes  de  différente  verdure,  les  mo- 
numens de  ceux  auxquels  nous  en  sommes 
redevables  ;  ainsi,  autour  d'une  pyramide 
tronquée  érigée  à  la  mémoire  du  célèbre 
Nicot ,  on  veroit  végéter  la  fameuse  plante 
de  tabac  appellée  d'abord  Nicotiane,  par- 
ceque  ce  fut  lui,  qui,  le  premier,  la  ut 
connoitre  en  Europe,  le  monument  d'Au- 
ger  de  Busbeeck  porroit  être  placé  au  mi- 
lieu des  lilas  qu'il  apporta  de  Constanti- 
«ople  en  1562,  le  nom  du  Professeur  de 
liotanique  Robin  ligureroit  sur  un  monu- 
ment au  milieu  des  faux  accacias  qu'il 
apporta    en  France  en  1600,  -  celui  de 


Kunstvoller  Wechsel  hesetlt  das  Innere 
der  Waldung,  an  deren  Saum  einsam  die 
Rotunda  liegt.  Alan  tritt  Anfangs  in  ein 
Elisium,  in  dem  Monumente,  dem  Gedächt- 
nisse einiger  berühmter  Männer  geweiht, 
sich  erlieben.  Der  Eigenthümer  dieses  schö- 
nen Lokale,  Freyherr  von  Brabeck,  bekannt 
durch  seine  vortreffliche  Gemähldesamm- 
lung ,  huldigt  in  diesen  Denkmahlen  dem 
Nahmen  mehrerer  grosser  Mahler  ;  dicht- 
belaubte Haumgruppen  umschatten  Raphaels 
Denkmahl ,  und  hüllen  es  in  heiliges  Dun- 
kel ;  anscheinendes  Alter  zeichnet  die  übri- 
gen ÖU5,  Epheu,  Moos  und  aller  Art  ran- 
kende Ge-jt'ächse  umschlingen  sie.  Die  Na- 
tur scheint  mit  Vergnügen  diesen  Denkmah- 
len ein  eigenes  Interesse  zu  leihen,  das  die 
kräftige  Fülle  der  umgebende?!  Fegetation 
so  ähnlich  dem  gefeierten  Schöpfer genie, 
hervorbringt^ 

Diese  S/.ene  führt  auf  einen  sehr  arti- 
gen Gedanken  des  Herrn  Bernardin  de  Saint 
Fierre  ,    auf  den    Gedanken  nämlich  ,    eine 
Art  Elisiums   dem  Andenken  jener  verdien- 
ten Männer  zu  weihn,  die  uns  die  fremden 
Bäume  und  Pflanzen  brachten,  deren  Schat- 
ten   und    Früchte    uns    nun    so    erquicken, 
Zauberhayne  müssten  aus  all  diesen  Baum- 
gruppen   entstehn  ,    unter  deren  Laub  und 
zwischen   dem   Rasenteppiche  ,    geweht    aus 
dem   maimigfaltigen    Grün    der  zahlreichen 
neuentdeckten  Pflanzen  die  Denkmahle  der- 
jenigen prangten ,  denen  wir  sie   alle    ver- 
danken. So  müsste  rings  um   eine  unterbro- 
chene Pyramide  zum  Andenken  dts  braven 
Nikots  die  herrliche  Staude  blühn,  die  nach 
ihm  Anfangs  herba  nicotiana  hiess,  und  nun 
als   Tabak  in   doppelter  Gestalt  so   behägli'- 
chen    Duft   uns    giebt.     Spanischçr  Flieder 
viüsste    das  Monument  des  Auger  de  Bus* 
heeck  decken,  der   Um  im  "Jahre   1562    aus 
Constantinopel  brachte.     Man  erblickte   den 
Nahmen  des  Professors  der  Botanik   Rob'm 
auf  einem    MMe   unter  Akazien  ,    die  er 


Si 


Plumier  sous  le  châtaignier  d'Amérique, 
celui  de  Mylord  Catesby  sous  le  bigno- 
BÏa  catalpa  etc. 

Une  route  tortueuse  et  qui  paroit  fa- 
tiruante,  sans  l'être  en  effet,  conduit  plus 
avant  dans  le  bois,  à  un  berniitage  placé 
au  milieu  de  sapins  touffus ,  qui  le  plon- 
gent dans  un  ombrage  continuel  ;  la  struc- 
tur  très  simple,  mais  très  étudiée  de  cet 
hermitage  composé  de  troncs  d'arbres,  de 
mousse  et  de  paille  ,  le  rend  digne  de 
l'attention  des  connoisseurs  ;  la  statue  d'un 
hermite  réprésentée  au  naturel  frappe  les 
regards,  lorsqu'on  franchit  la  porte,  elle 
est  appuyée  sur  la  table  et  paroit  médi- 
ter sur  les  mots  suivants  qui  se  trouvent 
devant   elle  : 

Fac  nunc  quae  morlens  facta  fuisse 
voles. 
.C'est  k  dire  :    „Faites    à    présent   ce   que 
vous  désireriez  avoir  fait ,   étant   à   votre 
dernière  heure." 

Plusieurs  inscriptions,  qui  rappellent 
des  idées  sublimes  ,  sont  placées  dans 
différents  endroits  de  l'intérieur  de  cet 
hermitage,  elles  sont  prises,  la  plus  part, 
de  l'excellent  ouvrage  de  Zimmermann, 
Sur  la  solitude. 

En  poursuivant  le  chemin  qui  conduit 
au  somuiet  de  la  colline  ,  on  parvient  à 
une  tour  gothique  placée  hors  des  bois, 
d'oii  l'on  jouit  d'un  horisou  très  étendu, 
on  y  plane  sur  les  jardins  et  la  valL'e, 
on  découvre  les  villes  d'Hannover  et  de 
Brunswick,  on  voit  Hildesheim  et  Goslar, 
les  montagnes  du  Harz  se  présentent  en 
amphithéâtre,  la  vue  du  côté  du  nord  et 
du  levant  se  porte  sur  une  plaine  immense; 
du  côté  du  midi  et  du  couchant  ,  sur 
des  collines  et  des  vallons  qui  se  pro- 
longent dans  un  graud  lointain  jusqu'aux 
montagnes. 

Il,  Cahier. 


im  ^ahre  1600  in  Frankreich  verhreitete; 
so  den  Nahmen  Flumier  luiter  amerikani- 
nischen  Castanien  ;  so  den  Nahmen  des 
edlen  Lords  Catesby  unter  dem  Bignonia 
catalpa  u.  s.  w, 

Em  vielfach  sich  windender  Steg  ,  der 
ermüden  zu  wollen  scheint,  ohne  doch  diese 
Drohung  zu  erfüllen  ,  führt  etwas  tiefer 
im  Walde  auf  eine  Einsiedeley,  mitten  un- 
ter dichtbelaubten  Tannen,  die  sie  mit  dü- 
sterm  Dunliel  unischleyern  ;  der  einfache^ 
im  Grunde  aber  sehr  künstliche  Bau  der 
Zelle ,  die  man  ans  Baumstämmen ,  Stroh 
und  Moos  zusammenfügte,  empfiehlt  sie  der 
Aufmerksamkeit  des  Kenners.  Ein  sehr  na- 
türlich  vorgestellter  Einsiedler  überrascht 
den  Wanderer ,  so  wie  die  ThUre  sich  uff- 
net.  Er  beugt  sich  über  einem  Tische  und 
scheint  über  folgende  vor  ihm  befindlichen 
Worte   nachzudenken  : 

Fac   nunc  quae  moriens  facta  fuisse 
voles* 
Das  heisst  :  „Thu  nun,  was  du  einst  ster- 
bend gethan  zu  haben  wünschest^' 

Mehrere  Inschriften,  voll  erhabener  Ge- 
danken, sind  an  mehreren  Orten  inwendig 
in  der  Zelle  angebracht  ,  und  meist  aus 
Zimmermanns  vortrefflichem  Werke  über 
die  Einsamkeit   entlehnt. 

Verfolgt  man  den  Weg  gegen  die  Spitze 
des  Gipfels  ,  so  kommt  man  zu  einem  aus- 
ser  dem  Walde  befindlichen  gothischen  Thur- 
me,  von  wo  man  einer  sehr  weiten  Aus- 
sicht geniesst  ,  den  Garten  und  das  Thal 
überblickt,  dan?i  die  Stadt  Hannover,  Braun- 
schweig, Hildesheim,  Goslar  und  das  Harz- 
gebirge in  Amphitheaterform  erblickt.  Ge- 
gen Norden  und  Osten  geht  die  Aussicht 
auf  eine  unabsehbare  Ebene,  gegen  Mittag 
und  Abend  erstreckt  sie  sich  auf  Hügel 
und  Thäler,  die  sich  in  beträchtlicher  Ferne 
bis  an  die  Berge  verlieren, 
11.  Hi^t.  X 


81 


En  descendant  vers  le  château  on  prend 
le  chemin  du  canal,  sur  lequel  est  placé 
un  pont  volant  ,  on  apperqoit  avant  d'y 
arriver  un  endroit  marécageux  ,  dans  le- 
quel on  a  construit  un  petit  village  ,  ce 
tableau  ,  d'une  composition  ingénieuse  et 
naturelle  est  d'un  grand  mérite ,  tout  y 
riftrace  la  pauvreté  ,  la  misère  ,  ici,  ce 
sont  des  masures  qui  tombent  en  ruine, 
là,  c'est  une  chétive  demeure,  qui  par  la 
perte  de  son  aplomb  ,  semble  solliciter 
un  appui,  plus  loin  c'est  une  chaumière 
dont  les  murs  sont  fendus  dans  toute  la 
hauteur  ,  et  dont  les  cloisons  composées 
de  brique  et  d'arzile  sont  prêts  à  s'écrou- 
ler :  quelques  restes  de  charpentes  revê- 
tues de  mauvais  plâtre  sont  à  moitié  dé- 
garnis ,  les  toits  sont  découverts  ,  les 
portes  et  les  châssis  sont  rongés  de  vers, 
les  seuils  paroissent  hors  de  gonds  ;  on 
craint  de  porter  le  pied  dans  ces  cabaunes; 
mais  on  est  agréablement  surpris  d'y  ren- 
contrer d'abord  les  marques  de  l'opulence, 
le  luxe  est  banni  des  ornémens,  mais  tou- 
tes les  décorations  sont  simples ,  propres 
et  solides,  des  bibliothèques,  des  cabinets 
de  physique,  des  recueils  d  histoire  natu- 
relle ,  des  petits  salons  de  repos  ,  com- 
posent l'intérieur  de  ces  tristes  chaumières 
et  suffissent  bien  pour  inviter  le  curieux  à 
ne  pas  les  quitter  de  si-sot.  Quelques  va- 
ches ,  quelques  chèvres  ornent  les  pâtu- 
rages des  environs,  et  vivifient  l'aspect  du 
hameau  qu'on  croiroit  réellement  habité* 
En  traversant  le  canal ,  on  trouve  au  mi- 
lieu d'un  autre  massif,  un  bâtiment  très 
simple  renfermant  des  bains. 

La  charmante  situation  de  Soeder  pou- 
roit  obtenir  un  nouveau  mérite,  s'il  étoit 
possible  de  s'y  procurer  des  eaux  sur  la 
montagne  qui  en  fait  le  plus  bel  orne- 
ment ;  mais  il  faudroit  entrer  dans  les 
fraix  d'une  machine  hydraulique,  afin  d'y 
conduire  les  eaux  prises  du  canal. 


Geht  man  zurück  nach  dem  Schlosse^ 
so  nimmt  man  den  Weg  am  Kanäle. ,  über 
den  eine  fliegende  Brücke  geht.  Bevor  man 
dahin  kommt,  findet  man  eine  Art  sumpfi. 
ger  Gegend,  in  der  ein  kleines  Dorf  erbaut 
ist,  ein  Tableau,  das  um  seiner  sinnreichen 
und  doch  natürlichen  Ausführung  willen  be- 
merkt zu  werden  verdient.  Alles  trägt  da- 
ran Spuren  von  Armuth  und  Dürftigkeit  ; 
alte  baufällige  Gebäude,  die  nahe  dem  dro- 
henden Sturze  nach  irgend  einer  Stütze  zu 
flehen  scheinen  ,  Hütten ,  gespalten  vom 
Strohdache  herab  bis  an  den  Boden,  ivoran 
die  Verschlüge  von  Ziegel  und  Thon  alle 
Aus'enblicke  in  Trümmer  zergehen  zu  wol- 
len  scheinen,  Reste  von  Zlmmerbalkcn,  zum 
Theil  entblosst,  offene  Dächer,  Thüren  und 
Rahme?!  ,  zernagt  von  Würmern ,  Thür- 
schivellen  ohne  Angeln  ,  so  dass  ma?i  Be- 
denken trägt  ,  den  Fuss  daran  zu  wagen. 
Aber  angenehm  wird  man  dann  von  Merk- 
mahlen des  Wohlstandes  überrascht  ,  und 
wiewohl  kein  Ueberfluss  an  Verzierungen 
bemerkbar  wird  ,  so  sind  diese  bcy  ihrer 
Einfachheit  doch  alle  auch  nett  und  solid, 
Bibliotheken,  physikalische  und  Naturalien- 
Cabinette^  kleine  Ruhesäle  machen  den  in- 
wendigen Raum  dieser  Strohhütten  aus,  und 
reiche?!  hin ,  de?i  Wanderer  zu  bestimme??, 
sie  nicht  sobald  zu  verlassen.  Einige  Kühe 
und  Ziegen  auf  der  Weide  zerstreut  beleben 
den  ländlichen  Anblick  des  Djrflei?is ,  das 
ma?i  wirklich  für  betvoh?it  hält.  S-tzt  ma?i 
über  den  Kanal  ,  so  fi?idet  ma?i  mitten  i« 
eviem  a?idern  Walde  ein  ei?ifaches  Gebäude 
mit  erfrische??den  Bädern. 

Dieser  schone  Aufe??thalt  ivürde  ei?icn 
grosse?!  Vorzug  gewinnen ,  we?i?i  es  sich 
thun  Hess,  auf  den  Berg,  der  die  Gege?id 
am  meisten  ziert,  Wasser  e?Tipor  zu  leiten, 
zu  welchem  E?ule  man  aber  die  Unkoste?i 
einer  hydraulischen  Maschi?ie  sich  gefallen 
lassen  müsste  ,  w?i  nähmlich  das  Wässer 
aus  dem  Kanal  dahin  zu  führen. 


La  simplicité  des  principales  décora- 
tions de  ce  vaste  local  forme  tout  son 
agrément,  la  nature  y  joue  le  plus  grand 
rôle  et  quelques  scènes  ménagées  avec 
art  eu  ont  composé  une  habitation  déli- 
cieuse, et  une  des  plus  remarquables  de 
cette  contrée. 


Sa 

Auf  der  schonen  Einfalt  der  Kaupt- 
Dekorazionen  beruht  auch  die  vorzüglich- 
ste Anmuth  dieses  grossen  Lokale  ;  rrian 
lässt  der  Natur  darin  ihre  Rolle  spielen, 
und  die  Kunstszenen,  die  man  hinzufügte, 
vollenden  das  Ganze  zu  einer  der  reit- 
zendsten  ausgezeichnetsten  Anlagen  dieser 
Gegend. 


Xs 


84 


CHAPITRE  IL 


DES   BOIS   ET   PLANTA- 
TIONS. 


IL    KAPITEL 
VON  WALDÜNGEN  UND 

PFLANZUNGEN, 


OBS  ER VATIONS 

sur  la  végétation  dans  les  pays  du  nord. 


Il  s'en  faut  bien  que  le  froid  soit  l'en- 
nemi de  toutes  les  plantes  ,  puisque  ce 
n'est  que  dans  le  nord  qu'on  trouve  les 
forêts  les  plus  élevées  et  les  plus  éten- 
dues qu  il  y  ait  sur  la  terre  ,  c'est  au 
pied  des  neiges  éternelles  du  mont  Liban, 
que  le  cèdre ,  le  roi  des  végétaux ,  s'é- 
lève dans  toute  sa  majesté  ;  le  sapin,  qui 
est,  après  le  cèdre,  l'arbre  le  plus  grand 
des  forêts  ,  ne  vient  k  une  hauteur  pro- 
digieuse, que  dans  les  montagnes  à  glaces, 
et  dans  les  climats  froids  de  la  Norwege 
et  de  la  Russie,  une  forêt  de  sapins  cou- 
vre la  Finlaud,  llngrie,  l'Estonie  etc.  et 
s'étend  depuis  la  Norwege  jusqu'au  Kam- 
chatka.  Pline  dit  que  la  plus  grande  pièce 
de  bois  qu  on  ait  vu  à  Rome,  jusqu'à  son 
temps,  étoit  une  poutre  de  sapin  que  Ti- 
bère avoit  fait  venir  des  froides  montag- 
nes de  la  Valteline  en  Piémont,  et  que  Né- 
ron employa  à  son  amphithjatre  ,  il  cite 
encore  le  mât  de  sapin  du  vaisseau  qui 
apporta  d'Egypte  l'obélisque  que  Caligula 
lit  mettre  au  Vatican. 

Les  bateaux  qui  apportent  du  lac  de 
Ladoga  des  provisions  k  Petersbourg,  ne 
sont  guères  moins  grands  que  ceux  qu. 
remontent  de  Rouen  a  Paris,  ils  sont  con-^ 
slruits  de  planches  de  sapin  ,  de  deux  k 
trois  pouces  d'épaisseur  ,  quelquefois  de 
deux  pieds  de  large ,  et  qui  ont  de  lon- 
gueur toute  celle  du   bateau, 


BETRACHTUNGEN 

über   die  Vegetation    iii   den  Nordländern, 


M„ 


an  irrt,  wenn  vian  Kälte  für  die  Fein- 
dinn  aller  Fegetation  hält  ;  denn  gerade 
im  Norden  findet  man  die  höchsten  und 
ausgedehntesten  îf^aldungen  des  Erdbodens  ,• 
am  Fusse  des  Libanon  hebt  der  Pflanzen 
K'oniginn ,  die  stolze  Ztder  ,  mitten  unter 
ewigem  Schnee  ,  ihr  majestätisches  Haupt 
empor ,  die  Tanné  ,  nach  der  Zeder  der 
höchste  Baum  ,  erreicht  nur  auf  den  Eis- 
gebirgen und  in  den  kalten  Gefilden  Nor- 
wegens  und  Russlands  jene  Staunen  erre- 
gende Höhe,  ein  Tannenwald  decktFinnlandy 
Ingermannland ,  Estland  etc.  und  entreckt 
sich  von  Norwegen  bis  Kamtschatka,  Pli- 
nius  sagt,  die  grösste  Gattung  Holz,  die 
man  je  zu  Rom  gesehen  habe,  wäre  ein  Tan- 
nenbalken  gewesen,  den  Tiber  aus  dem  kal' 
ten  Velteliner-Gcbirge  in  Piémont  hatte  kom- 
men lassen,  und  welchen  Nero  zu  seinem 
Amphitheater  vcrivendete.  Noch  führt  er 
den  Mast  von  Tannenholz  bey  dem  Schiß'e 
an,  das  aus  Egypten  den  Obelisken  bracii- 
te,  welchen  Kaligula  im  Vatikan  aufstel- 
len Hess, 

Die  Schiffe  ,  die  aus  dem  Sfe  Ladoga 
Lebensmittel  nach  Petersburg  führen ,  sind 
eben  so  gross  als  die ,  welche  von  Rouen 
nach  Paris  gehen  ,  sie  sind  aus  zwey  bis 
drey  Zoll  dicken  Tannenbrettern  erbaut,  die 
zuweilen  eine  Breite  von  zwey  Schuhe?i 
haben,  und  deren  Länge  mit  der  des  Schif- 
fes vollkommen  übereinstimmt^ 


Mais  ce  qui  frappe  encore  le  voya- 
geur dans  le  pays  du  nord,  c'est  la  beau- 
té de  la  végétation  ,  rien  n'égale  le  beau 
verd  des  arbres  au  printemps,  et  des  au- 
tres végt'taux  ;  celui  des  bouleaux,  des 
gazons  et  des  mousses  sont  glacés  de 
violet  et  de  pouipre,  les  sombres  sapins 
se  festonnent  du  verd  le  plus  tendre,  et 
lorsqu'ils  viennent  a  jetter  de  l'extrémité 
de  leurs  rameaux,  des  touifes  jaunes  d'eta- 
mines ,  ils  paroissent  comme  des  vastes 
pirnmides  toutes  chargées  de  lampions  ;  la 
nature,  pour  dédommager  ces  contrées  de 
la  rareté  des  fleurs  qu'elles  produisent,  en 
a  donné  les  parfums  à  plusieurs  plantes, 
telles  qu'au  calamus  aromaticus,  au  bou- 
leau qui  exhale  au  printemps  ,  une  forte 
odeur  de  rose  ,  et  au  sapin  dont  les 
pommes  sont  odorantes  ;  elle  a  répandu 
les  couleurs  les  plus  agrcabies,  et  les  plus 
brillantes  sur  les  végétations  les  plus  com- 
munes, telles  que  les  cônes  du  mêle  e  qui 
sont  d'un  beau  violet  ,  sur  les  graines 
écarlates  du  sorbier  ,  sur  les  mousses  et 
sur  les  champignons  de  ditforentes  espèces. 


Les  environs  de  Wlbourg,  V/illeman- 
strand ,  Frederiksham,  Niîlot  etc.  en  Fin- 
lande ,  sont  des  plus  agrestes  ;  le  château 
de  cette  dernière  place  est  situé  sur  un 
rocher  au  dégorgement  du  lac  Kieman  qui 
l'environne  de  deux  cataractes  ;  tous  ces 
cantons  sont  couverts  de  rochers  considé- 
rables ;  la  pierre  est  un  granit  tendre  qui 
s'exfolie  et  dont  les  débrits  fertilisent  la 
terre ,  en  même  tem.ps  que  les  grandes 
masses  abritent  les  plantes  et  réfléchis- 
sent sur  elles,  les  rayons  du  soleil  ,  par 
leurs  courbures  et  par  les  particules  de 
mica    dont  le  roc  est    rempli  ;  les  vallées 

II.  Cahier. 


8î 

Was  demnach  in  den  kalten  Nordlän- 
dern Reiseiide  in  nicht  geringes  Staunen 
versetzt^  ist  die  ungemein  schöne  Fegeta- 
tion  ,  die  sie  daselbst  antreffen.  Nichts 
gleicht  dem  schönen  Grün  der  Bäume  und 
anderer  Pflanzen  daselbst  im  Frühling  ;  das 
Rasen-,  Moos-,  dann  der  Birken  Grün  hüllt 
sich  in  zarten  Purpur-  und  Veilchensaum^ 
in  sanftem  grünen  Schmucke  erscheint  die 
majestätische  Tanne,  und  wenn  sie  an  den 
Enden  ihrer  Zweige  die  gelben  Keime  ihrer 
Früchte  treibt  ,  glänzet  der  Tannenwald 
gleich  hohen  Pyramiden  tausend  flimmern' 
der  Lämpchen  voll.  Um  diese  Gegenden 
für  den  Abgang  an  Blumen  ,  die  sie  selt- 
ner hervorbringen  ,  zu  entschädigen  ,  hat 
die  Natur  Blühtenduft  über  mehrere  Pflan- 
zen verbreitet,  wovon  der  calamus  aroma- 
ticus ein  Btyspiel  giebt,  so  auch  die  Birke, 
die  im  Frühling  ungemein  lieblichen  Rosen- 
geruch haucht,  und  endlich  die  Tanne,  die 
daselbst  eine  wohlriechende  Frucht  erzeugt. 
Ferner  hat  die  Natur  in  diesen  Gegenden 
auch  die  gemeinste  Fegetation  mit  umcleich 
lebhafteren,  schimmernden  und  gefälligen 
Farben  geziert,  wie  zum  Beyspiel  die  Frucht 
des  Lerchenbaums  ,  die  eine  schöne  Feil- 
chenfarbe hat  ,  dann  die  Purpurbeere  des 
Fogelbeerbaums ,  das  Moos,  und  verschie- 
dene Gattungen  von  Schwämmen, 

Die  Gegenden  von  Wibourg  ,  Wille- 
mannstrand, Frederiksham,  Nislot  etc.  in 
Finnland  haben  ein  beynahe  wüstes  Anse- 
hen ;  das  Schloss  in  der  letztern  Gegend 
ist  auf  einem  Felsen  am  Ausflusse  des  Sees 
Kieman  erbaut,  der  dasselbe  mit  zwey  Was. 
snfällen  umgiebt  ;  sie  sind  alle  mit  be- 
trächtlichen Felsen  bedeckt,  deren  Steinart 
in  zartem  Granit  besteht ,  der  sich  schie- 
ferartig ablöst,  und  dessen  zerfallene  Theile 
die  Fruchtbarkeit  des  Bodens  befördern^  wäh- 
rend  die  grössern  Felsenmassen  die  Pflanzen 
schützen ,  und  in  ihrer  gebogenen  Lage^ 
als  auch   mit  den  Flittuchen  von  Katzen- 

u.  Ht[t.  X 


S6 


sont  couvertes  de  KIouTta ,   plante  qui  se 
plait  sur  les  rochers,  et  qui  sort  de  leurs 
fentes  ,    elle    ne   s'eleve  guères   plus  d'un 
pied  et  demi  de  hauteur  ,  mais  elle  trace 
de   tous   côtés ,   et   s'jtend  fort   loin  ;    les 
feuilles  et  sa  verdure  ressemblent   à  celle 
du  buis  ,    et   ses  rameaux   sont  parsemés 
de  fruits  rouges  bons  k  manger,  semblables 
à  des  fraises  ;    des  sapins ,  des  bouleaux, 
des  sorbiers  végètent  à  merveille   sur  les 
flancs  de  ces  collines,  quoique  recouvertes 
de  peu  de  terre  ,    plusieurs  sont  couron- 
nées d'une  large  ceinture  de  mousse  d'un 
vert   d'.  meraude  ,    d'où    sortent   çi  et  là 
une  multitude  infinie   de   champignons   de 
toutes  les  formes  et  de  toutes  les  couleurs, 
ces    mousses    et   ces    champignons    se   ré- 
pandent le  long  des  fillets  d'eau   qui  dé- 
coulent de  ces   rocs,  et  s'étendent  jusqu'à 
travers    les  bois  ,    dont  leurs    flancs  sont 
couverts  et  viennent    border    leur    lisière, 
en  se  confondant  avec  une   multitude  de 
fraisiers  et   de  framboisiers.    Ce   pays  est 
entrecoupé   de  grands    lacs  ,    qui    oflPrent 
un  nouveau  genre  de  beauté,  en  réfléchis- 
sant  dans  leurs  eaux  tranquilles,  les   con- 
tours' des  vallées,  les  collines  mousseuses 
et  les  sapins  inclinés  sur  les  promoncoires 
de  leurs  rivages. 


Quant  à  la  verdure  des  prairies ,  elle 
est  de  la  plus  grande  beauté  ,  elle  sur- 
passe autant  celles  de  l'Angleterre ,  de 
]a  Hollande  et  de  Pays-Bas  ,  que  celles- 
ci  surpassent  celles  de  la  France  et  des 
contrées  méridionales  de  l'Europe;  la  neige 
qui  la  couvre  dans  le  nord,  pendant  une 
grande  partie  de  l'annje,  en  a  entretenu 
la  fraicheur  nécessaire ,  pour  la  faire  rc- 
paroitre  subitement  avec  tout  son  éclat, 
tandis  qu'en  Provence,  en  Espagne,  en 
Italie ,  les  pluyes  mêmes  fréquences  ,   ne 


sither,  das-  sich  an  die  Felsen  ansetzt,  die 
Sonnenstrahlen    auf   die    umgebenden    Ge- 
wächse   zurück    prallen.     Die    Thalungen 
sind  angefilllt  mit  Klouka,  einer  Art  pflan- 
ze, die  sich    auf  Felsen  gerne  sehen   lässt^ 
aus     deren     Ritzen    sie    empor    sich    wir.» 
det  ,    zwar    nie    hoher    als    einen   und    ei- 
nen halben  Schuh,    aber    nach    allen  Seiten 
hin  sich  schlängelt  und  sehr  iveit  erstreckt; 
sie  gleicht  in  Blatt  und  Farbe  dem  Buchs- 
haume  ,    und   ihre  Zweite,  sind  mit  rothen 
schmackhaften  Früchten,  die  Erdbeeren  äh7i- 
lich   sehen,  behängen.  In  herrlichem  Wachs- 
thume  prangen  Birken,   Tannen  und  Fogel- 
beerbüume    an    den    Seiten   der  Hügel,  die 
übrigens  nur  mit    sehr    ivenis;  Erde   über- 
deckt sind,  und  worunter  mehrere   mit  ei- 
nem  breiten    smaragdgrünen     Krame    von 
Moos  bekrönet  werden  ,    woraus  hier  und 
da  eine  unendliche    Menge  Schwämme  von 
allen  m'ù:^lichen  Farben    und    Figuren   her- 
vorwachsen     Mehrere  Sdberbüche ,   die  den 
Ftlsen  entfliessen  ,    winden   sich   um    Moos 
und  Schwämme ,    und  breiten  sich  bis  mit- 
ten durch    die  Waldungen  aus  ,  welche  die 
Seiten  der  Hügel  beschatten ,  und  an  Erd- 
und    Himbeerengesträuche    grämen.    Auch 
ist  die  Gegend    durchschnitten  mit  grossen 
Seen  ,    die    einen    eigenen  Reitz  gewähren^ 
indem  die  moosbedeckten  Hügel  und  Thäler 
und  die   vom  hohen   Ufer    niederhangenden 
Tannen  sich  im  ruhigen  Gewässer  spiegeln. 
Das  Wiesengrün  ist  daselbst  vorzüglich, 
schön  ,    und    übertrifft  jenes    in    England, 
Holland  und  den  Niederlanden,  so  wie  diese 
Frankreich  und  die  andern  mittägigen  Län- 
der von  Europa  in  derselbe?!  Rücksicht  über- 
treffen, der  Schnee,  der  einen  grossen  Theil 
des  yahrs  hindurch  auf  demselben  ruht,  er- 
hält es  frisch ,  so  dass  es  mit  einem  Mahle 
in  vollem  Schimmer  prangt  ,   indess  in  der 
Provence,  in  Spanien,  und   in  Italien  selbst 
häufiger   Regen   nicht  hinreicht ,    der  Erde 
jenes  frische   Lenz^riin  ^u  entlocken.    Im 


suffissent  point  à  la  réproduction  de  la 
verdure  printaniere.  On  jouit  dans  le  nord 
de  cet  aigrement  ,  presque  pendant  tout 
l'été,  les  environs  de  S:.  Petersbour;:;  ra- 
vissent par  l'élégance  générale  de  cette 
belle  verdure,  le  chemin  de  la  capitale 
à  Peterhof  et  a  ZarskojJ-Zelo ,  est  com- 
posé d'une  continuité  de  maisons  de  plai- 
sance ornées  de  jardins  ,  où  la  variété 
et  les  belles  nuances  du  vert  sont  group- 
pées  avec  le  plus  grand  soin.  Marienthal, 
Ga'sch  na  ,  Stelna ,  Oranienbaum,  les  jar- 
dins de  la  Princesse  D.ischkau,  ceux  des 
Comtes  Narischkins  et  plusieurs  autres, 
méritent,  non  seulement  l'attention  du  voya- 
geur, mais  ces  belles  contrées  invitent  à 
faire  le  voyage  de  la  Russie,  et  ces  iar- 
dins  se  font  admirer  de  tous  les  con- 
noisseurs. 


87 

Norden  hat  das  Auge  diesen  angenehmen 
Genuss  heynahe  den  ganzen  Sommer  hin- 
durch ;  vorzüglich  entzückend  ist  der  durch- 
gängige Geschmack,  der  um  Petersburg  diess 
schöne  Grün  bezeichnet,  der  IVeg ,  d^r  von 
der  Hauptstadt  nach  Peterhof  und  Zarsko- 
Ztlo  führt  ^  läuft  in  einer  R:.ihe  der  an- 
muthigsten  Landhäuser  fort ,  woran  Gär- 
ten sich  befinden  ,  in  denen  die  rcitzendste 
Mannigfaltigkeit ,  die  sanftesten  Nuancen 
dieses  Grüns  mit  ungemeiner  Sorgfalt  gruy^ 
pirt  erscheinen.  Marienthal  ,  Gatschina , 
Stelna,  Oranienbaum ,  die  Gärten  der  Für- 
stinn  Daschkau,  die  des  Grafen  Naraschki?is 
und  mehrere  andere  verdienen  iiicht  Tiur 
die  Aufmerksamkeit  eines  jeden  Reisenden, 
sie  laden  eigens  ein  nach  Russland  eine  Reise 

zu  machen,  und  erregen  die  Bewunderung 
des  Kenners, 


A   P    P    E    R    C    U 

sur  les  bois  considérés  comme  utilité. 


De  toutes  les  par'ies  d'un  domaine, 
celui  des  forêts  mérite  le  plus  d'attention, 
cette  vérité  est  frappante  dans  les  pays 
où  la  grande  population  motive  des  be- 
soins sans  cesse  renaissants  ,  et  dans  le 
voisinage  des  capitales  qui  consomment 
annuellement  une  quantité  considérable  de 
bois  de  chauffage  et  de  charpente,  enfin 
dans  les  contrées  où  la  quantité  de  bois 
diminue ,  tnndis  que  les  besoins  augmen- 
tent chaque  année  progressivement;  c'est 
là  que  l'aménagement  des  forêts  doit  être 
dirigé  avec  connoissance  ,  avec  soin  et 
scrupule  ,  pour  ne  pas  occasionner  une 
ruine  générale  des  forêts  ,  et  motiver  une 
disette  d'une  denrée  aussi  nécessaire  au 
public  que  sa  nouriture. 


BEMERKUNGEN 

über   Waldungen  von   Seite  ihres  Nutzens 
betrachtet. 

Die  Waldungen  verdienen  vor  allen 
Theiltn  der  üomainenverwaltung  die  mei- 
ste Aufmerksamkeit ,  eine  sehr  einleuchten- 
de Wahrheit ,  zumahl  in  Ländern ,  wo  ei- 
ne grofse  Population  stets  neuen  Bedarf 
verursacht,  in  der  Nähe  von  Hauptstäd- 
ten, welche  jährlich  eine  beträchtliche  Men- 
ge Holz  sowohl  zum  Heitzen ,  als  auch 
zum  Bauen  und  andern  Bedürfnissen  ver- 
brauche?! ,  endlich  an  allen  Orten,,  wo  der 
Vorrath  an  Höh  sich  vermindert,  indefs 
der  Bedarf  dieses  Artikels  beynahe  mit  je- 
d:m  jfahre  steigt,  wo  vorzüglich  die  Auf- 
sicht über  das  Forst  vesen-  Kenntnifs,  Auf- 
merksamkeit und  Fleifs  erfordert,  um  kei- 
nen gänzlichen  Verfall  der  Waldkultur  her- 
bey  zuführen,  und  Alangel  an  einem  gleich 
dem  Mundvorrathe  für  das  Publikum  we- 
sentlich nothwendigen  Artikel  zu  veran- 
lassen. 


I 


88 


Les  forêts  se  détruisent  sous  plusieurs 
raports  :  par  les  défrischemens  qu'on  n'in- 
terdit pas  aux  propriétaires;  par  les  cou- 
pes forcées  et  prJmaturces  ,  qui  sont  oc- 
casionnées dans  des  besoins  urgents  ;  par 
la  manière  inconsidérée  et  irréfléchie,  avec 
laquelle  on  exploite  les  futayes;  parle  peu 
de  balivaux  et  le  mauvais  choix  qu'on  en 
fait  lorsque  les  coupes  ont  lieu;  par  les 
pertes  considérables,  qu'on  occasionne  dans 
les  forêts ,  lorsqu'on  y  laisse  les  souches 
des  arbres  qu'on  croit  erronément  néces- 
saires k  la  réproduction  ou  à  l'angrais  du 
sol  ;  par  la  négligence  impardonnable  des 
semis  et  plantations  dans  les  vagues  et 
clairières  ,  par  la  perte  d'un  terrein  im- 
mense en  bruyères  ,  landes  ,  friches,  qui 
avoisinent  les  forêts  sous  prétexte  de  pâ- 
turage ;  par  le  peu  de  soin  qu'on  prend 
des  jeunes  tailles  et  des  récroissances  ;  par 
le  bois  chablis  qu'on  laisse  à  discrétion 
au  public ,  et  par  la  mauvaiss  police  des 
bois. 


Résumant  ces  motifs  ,  on  a  d'abord 
établi  que  les  défrichemens  sont  la  pre- 
mière cause  de  la  disette  du  bois  ;  il  exi- 
ste, en  effet,  bien  peu  de  petit  propriétaire, 
qui  ne  veuille  jouir  au  plutôt  de  sa  pos- 
session et  ne  derode  ses  forêts  ou  ne  les 
détruise  ;  des  lois  sévères  devroient  y 
porter  obstacle,  quand  bien  même  on  vou- 
droit  avancer  que  chaque  particulier  est 
maître  de  disposer  de  sa  propriété  ;  cet 
axiome  ne  peut  jamais  être  reçu  relative- 
ment aux  forêts,  puisqu'elles  sont  destinées 
à  l'usage  indispensable  du  public,  les  bois 
doivent  donc  être  considérés  comme  une 
propriété  publique,  de  sorte  que  les  cou- 
per avant  leur  âge ,  ou  en  raesuser ,  c'est 


Waldungen  pflegen  auf  mehrere  Art  zu 
Grunde  zu  gehen,  nähmlich  :  durch  das  An- 
pfiügen  der  Waldstrecken ,  das  den  Gutsbe- 
sitzern nicht 'untersagt  wird  ;  durch  das  zu 
frühzeitige  Abhauen ,  wozu  ma/z  sich  durch 
dringende  Bedürfnisse  verleiten  läfst  ;  durch 
das  unüberlegte  Verfahren ,  das  man  da- 
bey  beobachtet  ;  durch  die  geringe  Anzahl 
und  schlechte  Wahl  der  Stämme^  die  man 
zur  Fortpflanzung  bestimmt,  und  beym  Ab- 
hauen übrig  läßt;  durch  den  beträchtlichen 
Verlust,  den  man  in  Wäldern  dadurch  yer- 
anlafst,  dafs  man  die  Stöcke  der  abgehauenen 
Bäume  stehen  läßt  ;  in  der  irrigen  Meinung^ 
als  wären  sie  zur  Fruchtbarkeit  und  Dün- 
gung der  Erde  nothw  endig  ;  durch  die  unver- 
zeihliche Nachläßigkeit  beym  Pflanzen  und 
Säen  ,  die  sich  in  den  freyen  Waldplätzen 
zeigt  ;  durch  den  sehr  bedeutenden  Land- 
verlust an  Haiden ,  Brachfeld  und  Steppen^ 
die  oft  unter  dem  Vorwande,  als  Viehwei- 
den zu  dienen,  an  Wälder  grämen;  durch 
die  ivenige  Sorgfalt ,  die  man  für  den  jun- 
gen Nachwachs  der  Bäume  hegt;  durch  die 
Unachtsamkeit ,  mit  der  man  die  zufällig 
abgebrochenen  Aeste  wid  Reiser  dem  Pu- 
blikum preis  gibt  ;  durch  üble  Forstpoli- 
zey  u.  s,  f. 

Wollen  wir  diese  Ursachen  einzeln  durch- 
gehen ,  so  ist  die  Umstaltung  der  Forste 
in  Aecker  und  Wiesen  die  erste  Ursache  des 
Holzmangels.  Es  gibt  in  der  That  ivenig 
kleine  Gutsbesitzer,  die  nicht  bald  das  Erträg- 
niß  ihrer  Grundstücke  zu  genießen  wünsch- 
ten und  also  nicht  die  Wälder  ausrotten. 
Strenge  Gesetze  sollten  diesem  Unfug  Ein- 
halt thun;  selbst  wenn  man  behaupten  woll- 
te, daß  jeder  mit  seinem  Eigenthume  nach 
Belieben  schalten  und  walten  könne ,  sct 
findet  doch  dieser  Grundsatz  in  Rücksicht 
der  Waldungen  nicht  Statt,  denn  diese  sind 
für  den  nothwendigen  Gebrauch  des  Publi- 
kums bestimmt,  und  müssen  demnach  als 
öffentliches  Eigenthum    betrachtet    werden^ 


^■5^3 


commettre  une  faute  aussi  impardonnable, 
que  celle  dont  on  pouroit  taxer  le  la- 
boureur,  qui  détruiroit  ses  moissons  des- 
tinées à  notre  nouriture. 


Les  craintes  qu'on  témoigne  ici  pour 
le  futur,  sur  une  disette  presque  certaine 
de  cet  objet  de  première  nécessité ,  mo- 
tivée par  la  mauvaise  administration  des 
forêts ,  dans  les  pays ,  où  pareille  négli- 
gence n'est  pas  rélevée ,  paroitront  peu 
fondées,  à  ceux  qui  n'ont  pas  une  notion 
succinte  des  pertes  qu'on  peut  essuyer  an- 
nuellement ,  elles  paroitront  frivoles  aux 
personnes  qui  croient  appercevoir  dans  les 
forêts  qu'elles  parcourent  ou  qui  bordent 
leur  horison,  des  ressources  certaines  pour 
leurs  besoins  ,  elles  sembleront  ridicules 
à  tous  ceux  qui  comptent  sur  la  masse 
des  bois  des  provinces  plus  éloignées,  où 
ils  supposent  des  moyens  intarissables, 
sans  observer  en  même  tems  l'impossibi- 
lité de  faire  parvenir  ce  bois  sur  l'en- 
droit, OH  la  consommation  est  plus  mar- 
quée. 

L'insoucience  des  grands  propriétaires 
sur  la  régie  des  forêts,  est  d'autant  plus 
impardonnable  qu'ils  ont  les  moyens  de  les 
administrer  avec  fruit,  ils  pourroient  con- 
sulter sur  ce  point  et  employer  des  hom- 
mes experts  par  leur  longue  pratique,  et 
procurant  ainsi  le  nécessaire  à  leur  con- 
citoyens ,  augmenter  en  même  tems  la 
valeur  de  leur  propriété;  si  nos  ancêtres 
n'avoient  pas  soigné  pour  la  génération  qui 
devoit  les  suivre ,  ils  auroient  sacrifié  au 
luxe  de  leur  tems  ,  ces  forêts  qui  four- 
nissent aujourd'hui  à  nos  besoins  ,  et 
nous  serions  réduits  à  étudier  les  moy- 
ens de  nous  procurer  le  chauffage  ;  nos 
neveux  seront  également  dans  une  pareille 
détresse,  si  nous  ne  soignons  pour  eux  avec 

12.  Cahier. 


so  dafs ,  wenn  vian  sie  vor  der  Zeit  afe- 
haun  oder  sonst  damit  schlecht  wirthschaf- 
ten  wollte  ,  diefs  für  ein  eben  so  unver- 
zeihliches  Vergehen  angesehen  iverden  müfs- 
te ,  als  ivenn  der  Landmann  seine  zur 
menschlichen  Nahrung  bestimmte  Getraide- 
ürndte   selbst   vernichten  wollte. 

Die  Besorgnisse ,  die  man  hier  wegen 
eines  beynahe  unausbleiblichen  Mangels  an 
diesem  äufserst  nothwendigen  Artikel  für 
die  Zukunft  äufsert,  welchen  Mangel  die 
schlccliti  Forstverwaltung  in  Ländern,  wa 
gegen  diese  Nachläfsigkeit  keine  Strafe  be- 
steht, herbeij  führen  dürfte^  vVögen  jenen, 
die  keine  deutliche  Idee  von  dem  Verluste 
der  jährlich  erlitten  wird,  sich  machen,  un- 
gegründet,  Leuten  die  in  den  Forsten,  in 
die  sie  zufällig  gerathen,  oder  die  sie  in 
der  N^ach^iarschft  umgeben,  eine  unerschöpf- 
liche Quelle  für  ihre  Bedürfnisse  zu  sehen 
glauben,  vielleicht  gar  abgeschmackt ,  sol- 
chen ejidlich,  die  auf  den  Holzvorrath  ent- 
fernter Provinzen  rechnen ,  ohne  die  Un- 
möglichkeit zu  bedenken,  ihn  in  die  Gegend 
wo  ein  stärkerer  Bedarf  dieses  Artikels 
herrscht,  zu  verbreiten,  diesen  mögen  sie 
selbst  lächerlich  scheinen, 

Indefs  ist  die  Sorglosigkeit  der  grofsen 
Gutsbesitzer  i?i  Rücksicht  des  Forstwesens 
um  so  unverzeihlicher ,  als  sie  die  Mittel, 
dasselbe  vortheilhaft  zu  verwalten,  besitzen; 
sie  konnten  diefsfalls  Männer,  deren  Kennt- 
nifse  auf  eine  lange  Erfahrung  in  diesem  Fa- 
che sich  gründen,  zu  Rathe  ziehen  und  nütz- 
lich verwenden,  ihren  Mitbürgern  auf  solche 
Art  den  n'othigen  Bedarf  sichern ,  und  zu- 
gleich den  Werth  ihrer  Güter  vermehren. 
Hätten  unsere  Vorfahren  für  die  folgende 
Generazion  nicht  gesorgt,  hätten  sie  jene 
grofsen  schönen  Waldungen,  die  ihre  Nach- 
kommenschaft mit  so  reichem  Erzeugnifse 
versahen ,  dem,  Luxus  ihrer  Zeiten  auf- 
geopfert ,  so  wären  wir  nun  in  geivaltiger 
Verlegenheit,  welches  Mittels  wir  uns  zum 

la.  Heft,  Z 


90 

sollicitude  ,  ainsi  voyons  nous  que  des 
tems  reculés  les  hommes  ont  soigné  pour 
la  conservation  des  forêts  ;  Henry  VI.  par 
exemple  ,  ordonna  en  130;  à  ceux  de 
Nuremberg  de  rétablir  leurs  forêts  qu'ils 
avoient  commencées  de  déffricher  dépuis 
cinquante  ans,  et  cela  sans  prendre  égard 
aux  droits  des  personnes  qui  avoient  déjà 
acquis  des  terreins  défrichés  ,  cette  or- 
donnance eut  lieu  dans  toute  sa  vigueur, 
et  c'est  à  elle  qu'on  doit  la  conservation 
des  forêts  qui  sont  encore  à  présent ,  la 
ressource  des  habitans  de  Nuremberg  et 
de  son  district. 


L'aménagement  des  forêts  dans  les 
contrées  où  la  bonne  régie  des  bois  n'est 
pas  encore  établie,  est  laissée  à  la  nature, 
dès  que  la  futaye  est  rombée,  la  récrois- 
sance doit  avoir  lieu  d'elle  même  ,  sans 
que  l'industrie  y  prête  la  main  ,  encore, 
si  pour  atteindre  ce  but ,  on  procuroit  à 
la  nature  ,  les  simples  moyens  dont  elle 
a  besoin  ,  en  laissant  subsister  lors  des 
coupes ,  les  balivaux  nécessaires ,  suivant 
la  nature  du  sol ,  et  qui  doivent  être 
choisis  parmi  les  plus  beaux  arbres  ,  les 
plus  sains,  les  plus  vigoureux,  pour  ré- 
sister aux  tempêtes  ;  mais  on  abbat  sou- 
vent le  tout  sans  reserve  ,  on  estime  la 
récroissance  sur  des  petits  arbres  rabou- 
gris, qu'on  envisage  suffissants  pour  le  re- 
peuplement de  la  forêt,  et  on  veut  que 
le  sol  aride  ,  recouvert  de  souches  ,  ré- 
produise la  futaye  ;  aussi  ne  voit-on  dans 
les  forêts  de  ces  contrées  ,  que  des  jets 
mal  venants  et  touffus,  des  vieilles  racines, 
qui  après  avoir  languis  pendant  quelques 
années  deviennent  h    proye  des  voleurs 


Heitzen  bedienen  sollen  ,  uni  wir  werden 
auch  in  der  That  sehr  bald  einen-  nicht 
wenig  empfindlichen  Mangel  hieran  erlei- 
den ^  wenn  wir  die  Forstkultur  nicht  mit 
grösserer  Sorgfalt  behandeln  ,  als  bisher, 
JVir  sehen  übrigens,  dass  diese  von  alten 
Zeiten  her  ein  vorzügliches  Augenmerk 
bey  Natiqnen  war.  Heinrich  der  VI.  it- 
fahl  den  Einwohnern  Nürnbergs  ,  ihre 
Wälder ,  die  sie  seit  50  fahren  urbar  zu 
machen  angefangen  hatten ,  wieder  herzu- 
stellen, und  zwar  ohne  auf  die  Ansprüche 
jener  Rücksicht  zu  nehmen,  welche  bereits 
■  urbar  gemachte  Gründe  an  sich  gebracht 
hatten.  Auch  fand  diese  Verordnung  in 
ihrer  vollen  Strenge  statt ,  und  ihr  ver- 
dankt man  auch  die  Aufrechterhaltung  der 
Forste ,  die  noch  gegenwärtig  für  die  Ein- 
wohner der  Stadt  Nürnberg  und  ihres  Be- 
zirks eine   ergiebige  Hülfsquelle  sind. 

Die  Sotge  für  die  Erhaltung  der  For- 
ste wird  in  Gegenden ,  wo  deren  gute  Ver- 
waltung noch  nicht  eingeführt  ist,  beyna* 
he  ganz  der  Natur  überlassen.  So  wie  das 
Holz  gefällt  ist,  muss  der  junge  Nachwachs 
von  selbst  sich  einfinden ,  ohne  dass  man 
ihm  durch  Industrie  zu  Hilfe  käme.  Nicht 
einmahl  die  einfachen  Mittel,  deren  die 
Natur  bedarf,  pflegt  man  zu  diesem  Ende 
ihr  zu  verschaffen,  da  man  gar  nicht  dar- 
an denkt,  heym  Abhauen  die  zur  Fort- 
pflanzung bestimmten  jungen  Stämme  nach 
der  Beschaff'tnheit  des  Bodens,  und  zwar 
unter  den  schönsten ,  gesündesten ,  und 
kräftigsten  Bäumen ,  ivodurch  sie  Stürmen 
nachdrücklicheren  Trotz  biethen,  zu  wäh- 
len und  stehen  zu  lassen,  sondern  im  Ge- 
gentheile  oft  alle  Bäume  ohne  Ausnahme 
fällt.  Man  kann  den  jungen  Nachwachs 
an  den  kleinen  verkrünvnten  Stämmen  er- 
sehen ,  die  man  zur  Fortpflanzung  des  Wal- 
des für  hinlänglich  hält ,  und  dann  will 
man  7ioch  verlangen,  dass  der  ausgedorr- 
te, vüt  ßaumkiutzen  überdekt?  Boden  einen 


91 


pour  la  plus  part,  et  ne  présentent  à  la 
fin  qu'une  futaye  hideuse,  dont  on  a  peine 
à  désigner  la  vétustj,  ou  des  arbres,  qui, 
aj^rès  avoir  lanj^ui  sous  la  futaye  précé- 
dente ,  pendant  nombre  d'années  ,  sans 
prendre  l'essort,  semblent  devoir  se  repro- 
duire, presque  malgré  la  nature. 


On  a  souvent  objecté,  relativement  aux 
souches,  qu'il  est  frayeux  de  les  ôter,  qu"on 
manque  de  bras  pour   cet  ouvrage  ,  mais 
il  est  facile  de  repondre ,  que  si   nos  an- 
cêtres avoient  pensé  de  même,  nos  forêts 
ne  se  seroient  jamais  reproduites ,   parce- 
qu'il   est  indubitable   que  la  futaye  renaît 
de  la  semence  ,    que    cette    semence  doit 
trouver  où  se  placer ,  que  sur  un   terreia 
couvert  de  souches    et   de  racines ,  il  est 
impossible  que  la  semence  puisse  pivoter, 
que  ces  souches  et  ces   racines  rendent  le 
terrein  sterile,  comme   le  dit  l'ordonnance 
de  1669  qui  prescrit  décidément  en  France, 
la  nécessité  d'ôter   les  souches  ,   il  est  in- 
conséquent d'avancer  que  nos  encêrres  ont 
été  également  négligents  sur  ce  point,  car 
si  cela  eut  lieu,  ce  ne  peut-être  que  dans 
des  forêts  loincains  et  presqu'alandonnées  ; 
il  est  de   fait   indubitable   que    les  forêts 
ne  peuvent  se  répeupler  de  beaux  arbres, 
par  les  souches,  que  ce  répeuplement,  s'il 
a  toutefois  lieu,  n'est  produit  qu'à  la  lon- 
gue, que  le  bois  qui  en  ronait  est  rabou- 
gris et  de  mauvais   aloi,     enfin   il  est   de 
conviction  que  toutes  les  forêts  qui  pro- 
viennent de  semence,  profitent  du  double 
tant  en  beauté  qu'en   croissance  ,   dans  le 
même  laps   de  tems,  et   il  est  également 
décidé  que  les  lutayes  provenues  de  plants 


hochstämmigen  Forsterzeuge.  Auch  erbliclit 
man  in  den  Waldungen  solcher  Gegenden 
nur  übel  geraihene  mit  dichtem  Laube  über- 
dechte  Sprosslinge,  alte  Wurzeln,  die,  nach- 
dem sie  einigcyahre  hin  schmachteten.,  mei' 
stens  Walddieben  zur  Beute  werden ,  oder 
allenfalls  paar  hohe,  aber  recht  widrig 
gestaltete  Stämme ,  an  welchen  man  mit 
Mühe  das  Alter  unterscheidet ,  oder  Bäw 
me  y  die,  nachdem  sie  bereits  beym  vorigen 
Gth'àhe  äusserst  kümmerlich  vegetirten,  oh- 
ne  in  die  Hohe  zu  kommen,  nun  auf  eine 
heynahe  widernatürliche  Art  von  neuem  zu 
treibe?!  anfangen. 

Man   hat  in  Rücksicht   der  Stöcke   der 
abgehauenen   Bäume    eingewandt ,    dass  es 
an  Aermen,  diese  Arbeit  zu  verrichten,  feh' 
le;    aber  es  lässt   sich  leicht  damit  antwor- 
ten ,  dass,   wenn    unsre    Vorfahren  eben  so 
gedacht    hätten ,    keine    Waldungen     mehr 
zum  Forscheine  gekommen  wären;  denn  es 
ist  ausser    allem  Zweifel,    dass    sich    diese 
durch  Saamen  fortpflanzen,  dass  dieser  Saa- 
men  für   sich    irgendwo    einen  Platz  finden 
müsse  ,•    dass  auf   einer    mit   Klotzen    und 
Wurzeln  bedeckten    Strecke  Bodens  derselbe 
unmöglich  keimen    könne  ,    dass    die  Wur- 
zeln und  Klötze  den  Boden  unfruchtbar  ma- 
chen ;    wie  sich  auch  die   Verordnung  von 
I6éy  ausdrückt,    die   durchaus    die  Stöcke 
abzuräumen  befiehlt,  und  in  Frankreich  ge- 
geben ward.    Es    ist    unkonsequent ,  zu  sa- 
gen, dass  unsere  Vorfahren  in  diesem  PunC" 
te  eben    so  nachlässig    sich   zeigten  ;    denn 
wenn  diess   auch  ivahr  ist,  so  fand  es  nur 
in    weitentlegenen    und    beynahe    gänzlich 
verlassenen  Wäldern  Statt-  Es  ist  eine  aus- 
gemachte  Thatsache  ,  dass  man   durch    die 
übrig  gelassenen  Stöcke  keinen  schönen  jun- 
gen Nachwachs    gewinne,    dass  der  Nach- 
wachs, wenn  er  jemahls  Stat  findet,  nur  erst 
in  Länge  der  Zeit  gedeiht  ;  dass  die  Bäu- 
me ,    die  er  gibt ,    meist  verkrüppelt  ,   und 
von  übler  Beschaffenheit   zu  seyn  pflegen^ 

Z   2 


enracinées,  végètent  en  dix  ans,  tout  au- 
tant que  les  pieds  rabougris  provenant 
de  souches,  peuvent  végéter  en  trente  ou 
quarante  ans  même. 


Quant  à  la  main  d'oeuvre  négligée 
sous  prétexte  de  la  cherté  des  ouvriers, 
cela  tient  également  à  l'éloignement  qu'ont 
les  propriétaires  pour  toute  dépense,  dont 
la  rentrée  n'est  pas  prochaine;  il  ne  se 
conçoit  toutefois  point  comment  on  re- 
garde cette  dépense  frayeuse,  puisqu'elle 
est  réellement  compensée  d'abord,  comme 
on  le  voit  en  Angleterre  et  dans  la  Bel- 
gique surtout ,  par  une  énorme  quantité 
de  bois,  qu'on  laisse  pourir  dans  la  terre 
en  diverses  autres  pays,  ces  souches  four- 
nissent un  chauffage  même  récherché,  cette 
partie  de  l'arbre  est  la  plus  dure,  par 
conséquent  la  moins  facile  à  se  consumer 
et  donnant,  par  ainsi,  le  plus  de  chaleur. 


Qu'elle  perte  ne  resuite  pas  aussi  dans 
les  clairières  qu'on  néglige  de  regarnir  ? 
Ces  terreins  vuides  sont  produits  dans  les 
forêts  ,  par  le  peu  de  soin  qu'on  a  de 
conserver  les  balivaux  nécessaires  ,  il  se- 
roit  bien  facile  d'amander  ce  sol  et  de 
le  repeupler  ,  soit  par  des  semis  ,  soit 
par  des  plantations  ,  ce  dernier  moyen 
est  bien  plus  avantageux  ,  le  plan  pou- 
roit  être  pris  hors  des  tailles  les  plus 
voisines ,  comme  étant  les  plus  annalo- 
gues  au  terrein  ,  ou  hors  des  pépinières 
établies  à  cet  effet  ,  car  la  bonne  ad- 
ministration exige    d'avoir  des  plants  de 


Es  ist  endlich  einleuchtend,  dass  alle  jene 
Waldungen,  die  aus  Saamen  gezogen  wer- 
den ,  doppelt  so  schon  sind ,  und  doppelt 
so  viel  Erträgniss  geben,  wenn  man  nähm- 
lich  einen  gleich  langen  Zeitraum  annimmt  ; 
es  ist  ferner  entschieden,  dass  die  Vegeta- 
tion bey  Stäm77ien,  die  sich  durch  Wurzeln 
fortpflanzen,  durch  zehn  'Jahre  eben  das  be- 
trage, als  die  der  krummen  aus  den  St'ô^ 
cken  der  abgehauenen  Bäume  hervorkam- 
menden  Stämme  durch  dreyssig  auch  vier- 
zig   yahre. 

Dass  man  ferner  die  hierzu  nothigen 
Arbeitsleute  unter  dem  Vorwande  ihrer 
Kostspieligkeit  nickt  verwendet,  kommt  auch 
von  dem  Abscheu  her ,  den  die  Gutsbesit- 
zer gegen  jede  Auslage,  die  sie  nicht  bald 
hereinbringen  zu  können  hoffen,  empfinden  ; 
es  ist  aber  auch  unbegreiflich ,  wie  man 
diese  Auslage  für  so  kostspielig  ansehen 
kann  ,  da  sie  auf  der  Stelle  ,  wie  man  in 
England  und  vorzüglich  in  de?i  Niederlan- 
den sieht,  durch  eine  sehr  beträchtliche 
Menge  Holz  ersetzt  wird  ,  das  man  in  an- 
dern Ländern  verfaulen  lässt;  diese  Stocke 
werden  sogar  sehr  gesucht ,  denn  sie  die- 
nen zum  Heitzen  vortrefflich ,  da  dieser 
Theil  der  härteste  am  ganzen  Baume  ist , 
folglich  nicht  sobald  verzehrt  wird,  und 
also  auch  die  meiste  Wärme  erzeugt. 

Welch  bedeutende?!  Verlust  verursachen, 
nicht  auch  die  freyen  Plätze ,  die  man  kei- 
neswegs wieder  mit  Bäumen  besetzt ,  und 
die  in  den  Wäldern  durch  die  wenige  Sorg- 
falt ,  die  zur  Fortpflanzung  erforderlichen 
jungen  Stämme  zu  erhalten  veranlasst  wer- 
den. Es  wäre  sehr  leicht  solche  Waldstre- 
cken zu  verbessern  und  wieder  auszufüllen  y 
sey  es  nun  mit  Saamen,  oder  durch  Pflan- 
zungen, welch  letzteres  Mittel  vortheil- 
hafter  ist;  die  Pflanze  konnte  hierzu  aus 
dem  allernächsten  jungen  Geholze ,  in  wel- 
chem Falle  sie  auch  zu  dem  Boden,  wor- 
ein sie  gesetzt  werden  sollte ,    so  zu  sagen 


réserve,  si  poînt  pour  répeupler  les  tailles 
dégarnies,  du  luoius  pour  en  réparer  les 
dégâts,  pour  boiser  les  routes,  les  coins 
des  bois  et  les  abornages,  où  les  arbres 
sont  ordinairement  plus  marqués  par  leur 
belle  venue ,  tous  ces  soins  ont  eu  lieu 
dès  l'ancienneté,  une  loi  romaine  contient 
la  phrase  suivante  relative  à  la  régie  des 
forêts  : 

Jn  komm  productiom   plus    hominis  indw 
stria  quam  riatura  occupatur^ 

C'est  à  dire  :  „Que  dans  la  reprodnctioit 
des  forêts  ,  la  main  de  l'homme  doit  plus 
soigner  que  la  nature." 


55 

cîid  meiste  Verwandtschaft  hätte  ,  oder 
auch  aus  den  zu  diesem  Etide  eigends  be- 
stehenden Pfianzenschulen  genommen  wer- 
den. Denn  eine  gute,  Forstvenzmltung  er- 
fodert,  stets  junge  taugliche  Pflanzen  en 
reserve  zu  halten,  wenn  auch  nicht  um 
diese  leergebliebenen  Stellen  des  jungen  Nach- 
ivachses  damit  auszufüllen,  so  doch  um  den 
daran  geschehenden  Schaden  auszubessern, 
die  Landstrassen  mit  Alleen  zu  besetzen, 
die  Eden  und  Grämen  einer  Waldung, 
ivo  der  schone  Wachs  an  Bäumen  mehr 
ins  Aug  zu  fallen  pflegt ,  angenehm  zu  be- 
zeichnen ;  lauter  Maassregeln,  die  von  aL 
ten  Zeiten  sorgfältig  gehandhabt  wurden. 
Ein  altes  römisches  Gesetz  enthält  in  Ruck- 
sicht der  Forstverwaltung  folgende  Stelle  : 

In  horum  productione  plus  hominis  indus- 
tria  quam  natura  occupatur  : 

t>as  heisst  :  „Diess  Erzeugniss  beschäftigt 
mehr  des  Maischen  FUiss  als  die  Sorgfalt 
der  Natur." 


Les  reglcmens  prescris  par  Charles  V. 
pour  l'aménagement  de  la  forêt  de  Soigne 
sont  adm.irés  de  tous  les  connoisseurs, 
là  on  choisit  le  local  propre  k  chaque 
espèce  d'arbre  ,  à  compter  du  chêne  de 
Construction  ,  qvi  reste  sur  pied  au  delà 
de  cent  ans  ,  jusqu'au  bois  taillis  qui  est 
rccépé  tous  les  douze  ans ,  on  ne  se  dé-» 
partiroit  pas  de  ces  ordres,  tant  ou  est 
jaloux  de  la  beauté  de  cette  vaste  fo- 
rêt; non  content  de  régarnir  les  clairières 
produites  quelquefois  par  les  ouragants 
qui  abbaten!  les  balivaux,  on  y  prête  la 
plus  grande  attention,  à  soigner  les  jeunes 
tailles,  chaque  arbre  a  sa  destination  pour 
le  tems  à  venir,  on  le  dirige,  on  l'éla- 
gue, on  le  découronne  s  il  le  fuit,  aucun 
événement  peut  faire  dévier  de  la  régie 
prescrite  :   on  croira  peutétre    qu'une  pa- 

J2.  Cahier. 


Die  in  Rüclisicht  der  Administration 
des  Soigner -Jf^aldes  von  Curldcm  F.  erlas- 
senen Verordnungen  müssen  Kenner  bewun- 
dern. Jn  der  Gattung  von  Bäumen,  von 
der  erhabenem  Bau  gewidmeten  Eiche,  de- 
ren Stamm  über  ein  Jahrhundert  erlebt , 
bis  zu  dem  kleinen  Gehölze ,  das  alle  acht 
oder  fünfzehn  Jahre  gefällt  ivird,  ist  dar'- 
in  ihr  eigener  Platz  angewiesen  ;  ■  auch  be- 
obachtet man  diess  Gesetz  auf  das  heilig' 
ste ,  und  ist  äusserst  bedacht  für  schone 
Bildung  der  jungen  Bäume;  nicht  zufrie- 
den, die  leeren  Stellen  auszufüllen,  die 
durch  Sturm,  der  den  Nachwachs  zu  Bo- 
den strec'kt ,  entstehen,  häi't  man  auch 
für  diesen  die  gr'osste  Sorgfalt,  jeder  Baum 
hat  seine  Bestimmung  für  die  Zuhinft ,  er 
wird  verschiedentlich  gerichtet  und  gt stutzt^ 
ihm  auch,  wenn  es  n'ùthig  ist,  die  Krone 
11.  Heft.  i  .» 


94 

reille  réj\e  est  bleu  frayeuse  ,  tandis 
qu'elle  est  largement  compensée  par  les 
ventes  des  bo'is  chablis  ,  celles  du  tron- 
quage,  des  arbres  rabougris,  par  la  vente, 
par  ecclaircisseinent  ,  ce  qui  ,  dans  une 
bonne  régie  ,  produit  un  revenu  annuel 
assez  considérable  ,  pour  surpasser  les 
frais  de  toute  amélioration. 


A  de  soirs  si  marqués  doit  être  jointe 
une  police  bien  réglée  et  bien  scrupuleuse, 
confiée  à  des  personnes  expertes,  en  ob- 
ser'.  ant  essentiellement  ,  que  le  soin  des 
plantations  et  des  semis  doit-être  confié 
en  d'autres  mains  qu'en  celles  d'un  simple 
garde  ,  celui  ci  doit  borner  son  emploi 
à  faire  la  ronde  de  son  canton,  et  il  faut 
empêcher  que  ce  qu'on  nomme  directement 
police  des  bois  ,  soit  mêlé  avec  ce  qui 
concerne  leur  culture,  dans  la  même  sub- 
alterne,  étant  impossible  qu'un  seul  homme 
remplisse  ces  deux  fonctions  à  la  fois,  mats 
souvent  un  chasseur,  ou  un  ancien  dome- 
stique devient  l'organe  de  la  régie  des  fo- 
rêts de  son  raairre,  qu'il  administre  avec 
toute  l'étendue  de  son  peu  d'expérience. 


Les  dégâts  doivent  être  punis  avec 
rigueur,  combien  des  dois  dans  leurs  plus 
belles  recroissances  ,  sont  détruits  par  la 
permission  d'y  chercher  les  herbages,  com- 
bien de  futayes  mêmes,  ou  la  hache  du 
paysan  voisin  vient  commettre  des  dcgats! 
on  ne  propose  pas  ici,  d'éloigner  le  pauvre 
des  forêts,  en  lui  interdisant  de  ramasser 
le  bois  sec  ,  mais  il  faudroit  lui  défendre 
d'y  aller,  la  coignée  à  la  main  ;  les  bran- 
ches trop  fortes  et  qui  peuvent  être  régar- 


ah genommen,  und  kein  Ereigniss  vermag 
den  Förster  von  der  gegebnen  Vorschrift  zu 
entfernen.  Man  konnte  etwa  glauben,  dass 
eine  Forstkultur  der  Art  viel  Unkosten  ver- 
ursache, doch  werden  diese  reichlich  ein- 
gebracht, theils  durch  den  Verkauf  der 
IVindbrüche,  der  abgehauenen  Stacke,  und, 
krummen  Stämme ,  theils  auch  durch  den 
Absatz',  den  man  beym  Fällen  dichter  Wald- 
stcllen  bereitet.  Diess  alles  zusammenge- 
nommen wirft  hey  einer  guten  Forstverwal- 
tung jährlich  so  reiches  Einkonmien  ab , 
dass  dadurch  alle  Unkosten  der  Verbesse- 
rung  vergütet  werden. 

Mit  dieser  auszeichnenden  Sorgfalt  muss 
eine  ivohl geordnete  ,  genaue  Forstpolizey 
verbunden  und  weseiitlich  darauf  gesehen 
werden,  dass  man  die  Aufsicht  über  die 
Saat  und  die  Anpflanzung  der  JValdstreclien 
andern  Personen  als  blos  gemeinen  Wäch- 
tern vertraue ,  denn  die  Verrichtung  des 
letztern  gtht  blos  dahin,  die  Wälder  genau 
zu  durchsuchen ,  und  '^ie  eigentlich  soge- 
tiannte  Forstpolizey  darf  keineswegs  mit 
dem ,  was  die  Waldkultur  in  engerm  Ver- 
stände angeht,  vermengt  werden,  da  es. 
unmöglich  ist,  dass  ein  einziger  Mann  bey 
den  Geschäften  vorstehe  ;  aber  oft  ivird  ein 
^äger  oder  irgend  ein  alter  Domestique 
heynahe  das  ausschliessende  Organ  der  ge- 
sammten  For  st  administration,  die  er  auch  mit 
all  der  Beschränktheit  seiner  Erfahrung 
und  Kenntnisse  in  diesem  Fache  versieht. 

Beschädigungen  an  Bäumen  müsse?i  mit 
der  grössten  Strenge  geahndet  werden.  Wie 
viel  Holz  geht  in  seinem  schönsten  Wachs- 
thume  durch  die  Erlaubniss  zu  Grwide,  ei- 
ne Waide  für  das  Vieh  daselbst  aufzusu- 
chen ;  wie  mancher  junge  Nachwdchs  wird 
witer  dem  Vorwande  dürres  Gesträuch  und 
Holz  zu  sammelt:,  zerstört;  wie  viele  Ver- 
wüstungen richtet  die  Axt  des  Bauern  nicht 
selbst  in  hochstämmigen  Wäldern  an  ?  Man 
will  damit  dem  Armen  nicht  durchaus  ver- 


$î 


dées  comme  bois  chablis  propre  à  mettre 
en  mesure  ,  appartiennent  sous  tous  les 
raports  à  la  reserve  que  s'en  fait  le  pro- 
priétaire, déta-1  qu'il  ne  peut  ni  mépriser 
ni  négliger  ,  s'il  veut  prévenir  d'autres 
dégâts  et  être  ,  en  même  temps  ,  bon 
économe. 


Après  avoir  trace  une  légère  idée  sur 
l'administration  des  bois ,  il  ne  sera  pas 
indifférent  de  traiter  de  ce  qui  devroit 
généralement  être  observé  ,  pour  se  pro- 
curer un  chauffage,  d'autant  plus  assuré» 
qu'il  seroit  plus  prompt  à  être  fourni  au 
public. 

Il  existe  peu  de  communauté  qui  n'ait 
un  terrein  destiné  au  pâturage  ,   ce  pâtu- 
rage seroit  également  bon,  s'il  étoit   om- 
bragé, il  y  a  un  grand    nombre    de  che- 
mins publics,  des  terreins  marécageux,  des 
landes  ,    des   élévations    arides  :    s'il   l'on 
jette    un    coup    d'oeil    sur    cet'e    énorme 
quantité    de 'terrein    perdu,    on  avouera 
qu'il    est    impardonnable    de     ne    pas    le 
meitre  k  profit  ,  les   ordonnances   du  Duc 
frcderic   de  Saxe  de    lôjf,  et  du  Land- 
grave de  Hesse  de   1683  sont  positives  à 
cet    égard  ,    elles    ordonnent    de    planter 
dans  tous  les  terreins  qui  en  sont  suscep- 
tibles ;  si  les  terreins  bas ,  humides,  ceux 
d'un   sol    gras  ,    argilleux  étoient  bordés, 
de  taillis  d'aune,  d'osierS,  de  châtaigniers; 
les  routes  bordées  de  peupliers  blancs  et 
autres  ,    d'ormes  gras  et  secs  ,   de  frênes  ; 
les   terreins    plus    secs   garnis  de  hayes  à 
récéper  de  coudriers  ,    de  tremble  ,  d'ac- 
cacias,  d'erabies,  de  bouleau  ;  les  terreins 
élevés  et  les  pâturages  garnis    de  hêtres» 


hiethen,  sich  je  in  einem  Walde  sehen  zu  tas- 
seuy  wohl  aber,  mit  dem  Beile  in  dtr  Hand  ihn 
zu  betretten.  Die  stärkern  Baumäste,  die 
man  unter  die  Windbrüche  rechnen  kann  , 
und  allerdings  mit  dem  übrigen  Hohe  mes- 
sen lassen  sollte ,  dienen  in  jeder  Rück- 
sicht dem  Eigenthümer  Zu  eimm  sehr 
brauchbaren  Vorrathe ,  und  dürfen  dem- 
nach keineswegs  von  ihm  vernachlässigt 
und  ausser  Acht  geseszt  tverden ,  uienn  er 
anders  noch  mehrern  Verwüstungen  zu- 
vorkommen und  zugleich  gut  wirthschaf- 
tcn  wdl. 

Nach  diesem  leichten  Entwurf  über  Ein~ 
führung  besserer  Forstkultur ,  dürfte  ein 
kurzer  Abriss  der  allgemeinen  Maassrege.ln 
willkommen  seyn,  die  man  beobachten  müss- 
te  ,  um  sich  ein  sicheres  Matcriale  zuf 
Hcitzung  zu  bereiten,  eben  tvcil  es  für  das 
Publikum  schnell  herbeigeschafft  werden 
könnte. 

Es  gibt  wenig  Gemeinden^,*  die  nicht 
ihre  bestimmten  Waideplätze  hätte?!  ;  diese, 
würden,  weiin  man  sie  mit  Schatten  ver- 
sähe,  darum  nicht  iveniger  Dienste  leisten; 
so  gibt  es  ferner  viele  offne  Landstrassen^ 
morastige  Gegenden ,  wüste  Gründe,  dürre 
Anhöhen  :  wirft  man  nun  einen  Blick  auf 
die  ungemeine  Menge  verlornen  Erdreichs, 
so  muss  man  gestchen,  dass  es  unverzeih- 
lich ist,  sie  so  wenig  zu  benutzen  Die 
diessfälligen  Veordnungen  des  Hcrzo'^s  von 
Sachsen  Friedrich  vom  jf.  i6  5,  dann  des 
Landgrafen  von  Hessen  von  1 68^  verdienen 
erwähnt  zu  werde?i  :  sie  lauten  dahin  ,  .dass 
man  jede  Stelle,  die  nur  dazu  geeignet  ist,  mit 
Bäumen  bepflanze.  Wenn  all  die  niedri- 
gen und  feuchten ,  dann  thonerdigen  und 
zähen  Gründe  mit  Erlen,  Weiden  und  Ka- 
stanienbäumen  bepflanzt  ,  die  Strassen  mit 
Silberpappeln  und  andern  Bäumen  dieser 
Gattung  oder  mit  Eschen  und  Ulmen  be- 
setzt, die  dürren  Landstreckcn  mit  Hasel- 
nuss-  und  anderem  Gesträuche,  mit  Buchen, 
Aa,    * 


96 

de  chênes  etc.  (oîi  entend  par  pâturages 
les  connr.unes)  enfin  tout  terrein  propre 
à  j.rodiiire  un  arbre  ,  garni  de  l'espèce 
qu'il  peut  faire  croître  le  plus  prompte- 
inent;  en  observant  de  former  les  planta- 
tions en  tniüis,  dans  les  contrées  sujettes 
flUK  vents  alises  ;  il  en  resulteroit  ,  pour 
les  taillis,  qu'après  l'espace  de  neuf,  de 
douze  ou  de  quinze  ans ,  on  obtiendroit 
un  bois  de  ch-.îuffiige  considcrable,  et  sans 
compter  les  frênes  et  ormes  pour  le  char- 
ronage,  toutes  espèces  de  saule  pour  les 
vanniers,  le  recépage  des  châtaigniers  et 
des  coudriers  pour  les  tonneliers  ,  le  ri- 
cépage  des  chênes  pour  les  tanneurs,  l'aune 
et  le  bouleau ,  pour  le  charbonnage  etc. 
combien  n'y  auroit-il  pas  aussi  ,  avec  le 
tems  ,  de  gros  bois  de  charpente  et  de 
chauffage,  par  les  arbres  que  l'on  condui- 
roit  en  haute  tige  ?  il  en  resulteroit  une 
richesse  pour  le  propriétaire  'et  nue  res- 
source potir  le  public. 


Akazien  und  AhornuHumen  gefüllt,  die 
Anhöhen  und  G.meinwaiden  mit  Birken, 
Eichen  und  anderen  Buiungattungen  um- 
gränzt ,  mit  einem  Worte,  alle  der  Erzeu- 
gung eines  Baumes  fähigen  Plätze  auch 
zur  Anpflanzung  derjenigen  Gattung,  die  sie 
am  geschwindesten  hervorbringen  ,  benutzt 
ivürden ,  so  dass  man  in  Gegenden ,  wo 
regelmässig  gewisse  Winde  herrschen  ,  Ge- 
haue anlegte,  so  würde  für  diese  daraus 
der  Fortheil  entstehen,  dass  sie  uns  ?iach 
j? ,  12  oder  15  "Jahren  Brennholz  in  be- 
trächtlicher Menje  liefern  könnten  und  ohne, 
der  Eschen  und  Ulmen  zum  Gebrauche  d<:r 
Wagner,  der  für  Korbflechter  sämtlick 
brauchbaren  Weidenarten,  der  dem  Fass- 
binder dienlichen  Haselnusssträuche  und 
Kastanienbäume,  der  Eichen  für  Weissgär- 
ber,  der  Erlen  und  Buchen  für  Kohlenbren- 
ner u.  s-  w.  zu  erwähnen,  wie  viel  ge- 
wänne man  Jiicht  Brennholz  und  mit  der 
2eit  von  hochstämmig  gezogenen  Bäumen 
auch  an  Zimmerholz  ?  Sowohl  für  den  Ei- 
genthümer  als  auch  für  das  Publikum  wür- 
de eine  ergiebi-^c  Hülfsquelle  hieraus  ent- 
springen. 


i^ 


"^/»^  au  /y(/a//^  f/r    //^i 


>^^.^    2'^^/^  ^^^-^   (Ç^i^^^l^^ 


'.c     //^//io'^'^('< 


97 


POSITION  D'UNE  VALLEE 
entourée  de  bois. 


e  t 


Descriptiou  du  Parc  de 

NEUWALDECK, 

situé 

près  de  Vienne  en  Autriche,  appartenant 

à  SoB  Altesse    Sérénissiiiie    le    Prince  de 

Schwarzenberg, 


LAGE  EINES  THALS, 

das  von    Waldung    umschlossen  istf 

und 
Beschreibung  des  Parks  von 

NEUWALDECK, 

d  t  r 

bey  Wien  in  Oesterreich   liegt,  und  Seinet 

Durchlaucht    dem  regierenden  Fürsten  von 

Schwarzenberg  gehört. 


DESIGNATION 

des  principaux  objets  du  parc,  suivant  le 
plan  ci-joint  sub  Nro.  15. 


û)  Entrée  principale. 

Château  et  terrasses. 

b)  Mausolée  du  Maréchal  de  Lascjr  et 

du  Comte  de  Browne. 

c)  Reposoir,  d'où  l'on  découvre  la  grande 

prairie   de  Mars. 

d')  Statue  de  Mars  en  repos. 

e)  Petit  pavillon  chinois,  au  bord  d'un 
ruisseau  formant  plusieurs  casca- 
des. 

/)  Etangs. 

g")  Grand  pavillon  chinois. 

h)  Bassin  et  statue  d'un  gladiateur  mou- 
rant. 

i)  Maison  du  chasseur. 

k)  Faisanderie. 

l)  Endroit  où  l'on  nourit  les  cerfs  et 
daims. 

7?i)  Tombeau  de  J.  J.  Rousseau. 

nj  Hameau  hollandois. 

o)  Temple  de  Diane ,  ou  la  rotonde, 

p)  Ruines  d'un  temple. 

q)  ParassoL 

r)  Etang. 


BEZEICHNUNG 

der  vorzüglichsten   Gegenstände   des  Parlis- 

in  Foliée  des  beiliegenden  Plans  unter 

Nro.  15. 

a)  Haupteingang. 

Schloss  und   Terrassen, 
b^  Mausoleum  des  Feldmarschalls  Lascy, 

dann  des  Grafen  Browne. 

c)  Ruheplätzchen,  von  wo  man  die  gros- 

se Marswiese  sieht. 

d)  Statue  des  ruhenden  Mars. 

e)  Kleines  chinesisches  Pavillon  am  Ufer 

eines    Bachs,    der   mehrere    Wasser, 
fälle  bildet. 

f)  Teiche. 

g)  Grosses  chinesisches  Lusthaus. 

h)  Teich  und  Statue  eines  sterbenden 
Gladiators. 

i"!  Jägerhaus, 

k)  Fasanerie» 

1)  Ort ,  wo  man  Dam'  und  andere  Hir- 
sche nährt. 

m)  Grab    von  J.  J.  Rousseau. 

n)  Holländisches  Dorf. 

o)   Tempel   der   Diana. 

p)  Ruinen  eines  Tempels, 

q)  ParassoL 

r)   Teich. 


13.  Cahier. 


13.  Hiß. 


a  h 


9t 


s)  Petites  grottes. 

Vj  Petit  reposoir  sur  une  élévation,  d'où 

l'on  plane  sur  une  grande  partie  du 

parc  intérieur, 
i)  Partie  du  village  de  Dornbach. 

2)  Village  de  Neuwaldeck, 

3)  Auberge. 

4)  Ferme   du  château. 

5)  Montagne  vers  le  nord  couverte  de 

vignes  et  le  sommet  de  bois. 

6)  Serres  et  orangeries. 

7)  Banc  d'où  l'on  découvre  le  tombeau 

de  Rousseau  (m)  placé  à  une  grande 
distance. 

8)  Maison  villageoise  hors  de  l'enclos. 
tj)  Grange. 

10^  Le  ci-devant  Laboratoire» 


s)  Kleine  Grotten. 

\)  Kleines  Ruhebänkchen  auf  einer  An- 
höhe ,  von  wo  man  einen  grossen 
Theil  des  innern  Parks  übersieht. 

I)  Ein  Theil  des  Dorfes  Dornbach, 

a.)  Das  Dorf  Neuwaldeck, 

3)  Gasthaus. 

4)  Meyerey  des   Schlosses. 

5)  Ber^  gegen  Norden ,   mit  Weinrehen 
bepflamtf  der  Gipfel  mit  Wald  bedeckt. 

6)  Glashäuser  und  Orangerien. 

7)  Bank,    von  wo    man    das  Grabmahl 

Rousseaus   in  weiter  Ferne  erblickt. 

8)  Bauernhaus    ausser     der    Gartenein- 

fassung, 

9)  Scheune. 

10^   Vormahliges  Laboratorium. 


DESCRIPTION. 


BESCHREIBUNG, 


Le  parc  de  NeuValdeck  sftlué  près  du 
village  de  Dornbach  distant  à  une  lieue 
vers  le  nord  ,  de  la  capitale  de  l'empire 
d'Autriche,  présente  des  scènes  d'une  com- 
position vaste,  jettées  au  milieu  de  plu- 
sieurs montagnes  couvertes  de  forets  ;  c'est 
une  position  des  plus  rares  eh  ce  genre, 
par  la  majesté  des  bois  qui  l'entourent, 
la  distribution  de  ce  parc  à  la  manière 
anglaise  date  de  l'an  1766 ,  c'est  le  plus 
ancien  de  l'Autriche  ,  feu  le  Maréchal 
Comte  de  Lascy  en  fut  le  créateur ,  en 
réformant  dans  ce  vaste  terrein  ce  qui 
étoit  régulier  ;  cette  réforme  ne  fut  pas 
toute  fois  d'abord  très  étendue,  mais  le 
possesseur  se  prêta  à  des  sacrifices,  par 
les  justes  observations  que  lui  firent  My- 
lords  Grenville  et  Spencer  ;  on  a  conser- 
vé cependant  quelques  scènes  régulières; 
des  allées  jugées  nécessaires  ,  des  percées 
alignées^  des  arbres  distribués  en  cercle, 
des  corbeilles  de  fleurs,  laissent  l'idée  de 
l'ancien  pian   des  jardin«  ,    et  contrastent 


Der  Park  zu  Neuwaldeck  nahe  am  Dor^ 
fe  Dornbach  eine  Stunden  nördlich   von  der 
Hauptsadt  der  österreichischen  Staaten  bie- 
thet   Szenen,     wie    nur  Kompositionen  der 
grös.sten  Art  sie  geben,  und  die  mitten  un- 
ter waldigen  Bergen  angebracht  sind ,  eine 
der  seltensten  Anlagen  der  Art,  mit  maje- 
stätischen Hainen  umkränzt.    Die  Einrich- 
tung  dieses    Gartens    nach   englischer   Ma- 
nier   begann   im    'Jahre    1766,    er   ist   der 
älteste    der    Art    in    Oesterreich ,    und  hat 
sein  Daseyn  dem  verstorbenen  Feldmarschalt 
Lascy  zu   danken,  der  in  diesem  ausgebrei- 
teten  Terrein   alles,  was  nur   immer  regel- 
viässig    angelegt   war,     änderte;    freylich 
war   diese   Reforme   anfangs   nicht  sehr  be- 
trächtlich ,  doch  licss  sich  in  der  Folge  der 
Eigenthümer  die  Aufopferungen  gefallen,  wo- 
zu ihn  die  treffenden  Bemerkungen  vermoch- 
ten ,  die  ihm  die  Loris  Grenville  und  Spen- 
cer diessfalls  beybrachten.      Man  haz  indess 
einige  regelmässige  Scenen  beybehalten,  Al- 
leen ,    die   man   für   nothvoendig  hielt ,     in 


99 


avec  les  nouvelles  décorations,  mais  sans 
en  blesser  l'harmonie,  par  l'adresse  avec 
laquelle  ces  scènes  furent  masquées  à  pro- 
pos ,  de  l'aspect  que  l'ensemble  offre  au 
spectateur  du  premier  abord. 


L'entrée  principale  est  près  de  la  mai- 
son (a) ,  tout  ce  qui  l'environne  est  cir. 
conscrit,  et  n'annonce  pas  la  grande  étendue 
de  terrein  qu'on  va  parcourir,  A  droite 
se  présente  un  petit  verger  enclavé  de 
hayes  vives,  plus  loin,  dans  la  même  di- 
rection, im  bois  de  hêtres  se  perd  insen- 
siblement dans  un  vallon ,  on  y  découvre 
entre  les  arbres  le  village  de  Neuwaldeck 
adossé  à  une  montagne,  dont  l'exposition 
€>t  au  midi,  cette  montagne  (5)  est  cou- 
verte de  vigne  k  une  certaine  distance  et 
terminée  au  sommet  par  un  bois  de  haute 
futaye  qui  la  couronne  entièrement. 

Le  massif  k  droite  est  séparé  par  une 
grande  avenue  bordée  principalement  de 
maroniers  d'Inde  et  de  tilleuls,  d'un  bois 
plus  considérable  situé  k  gauche,  et  dont 
il  faisoit  jadis  partie  ,  cette  allée  est  la 
même  qu'on  apperçoit  sur  la  route  de 
Vienne  à  Dornbach,  et  qui  conduit  k  la 
perspective  {p). 

En  continuant  le  vallon  ,  on  parvient 
par  une  petite  pente,  au  torrent  qui  donne 
le  nom  au  village  de  Dornbach ,  c'est  au 
délk  de  ce  torrent  que  commencent  les 
plantations  les  plus  remarquables  par  leurs 
variété  et  leur  belle  ordonnance,  il  est 
hors  de  doute  que  plus  d'un  curieux  a 
visité  ce  parc  dans  l'intention  seule  de  les 
admirer ,  on  trouve  d'abord  en  reujontant 
un  petit  vallon  ,  une  jolie  plantation  de 
(^sorbus  aucuparia)    corrètiits  ,   les  troues 


schnurgerechter  Linie  ,  fortlaufende  fretje 
Plätze,  zirkelf'ùrmig  geordnete  Bäume  und 
Blumenk'ùrbchen  verrathen  noch  die  alte 
Anlage  des  Gartens ,  und  hontrasüren. 
viit  der  neueren ,  doch  ohne  die  Harmonie 
im  Ganzen  zu  sturen,  da  nïan  diese  al- 
tern Scenen  mit  vieler  Geschicklichkeit  durch 
den  Anblick  ^  den  beym  ersten  Eintritt  das 
Game  gewährt^  zu  maskiren   wusste. 

Der  Haapteingang  führt  neben  dem 
Schlosse  (a)  vorhey  ;  die  Gegenstände  rings- 
um scheinen  alle  beschränkt  ^  und  kündi- 
gen nichts  weniger  als  den  grossen  Park 
an ,  den  man  zu  durchwandern  hat.  Rechts 
ist  ein  kleiner  Obstgarten ,  in  lebendigen 
Zaun  eingefasst,  etwas  weiter  und  in  der- 
selben Richtung  serikt  sich  ein  Buchen- 
wäldchen allmählich  dem  Thals  zu.  Zwi- 
schen den  Bäumen  blickt  das  Dörfchen 
Neuwaldeck  hindurch,  das  an  einem  Ge- 
birge lehnt.  Dieses  liegt  gegen  Mittag, 
ist  eine  Strecke  hindurch  mit  Weinreben 
bepflanzt  ,  und  am  Gipfel  mit  einem  hoch- 
stämmigen Walde  gekrönt. 

Die  Waldung  rechts  wird  durch  einen 
grossen  Fahrweg,  der  grosstentheils  mit  indi- 
schen Kastanien  und  Linden  eingefasst  ist., 
von  einer  noch  beträchtlichem  Waldung  lin- 
ker Hand,  von  der  sie  vorher  einen  Theil  aus- 
machte ,  getrennt.  Diese  Allee  ist  diesel- 
be ,  die  man  auf  dem  Wege  von  Wien 
nach  Dorenbach  sieht ,  und  die  zur  Aus- 
sicht (p)  führt. 

Geht  man  im  Tludc  fort ,  so  kommt 
man  voh  einem  kleinen  Abhänge  zu  dem 
Bache,  der  dem  Dorfe  Dornbach  den  N'ah- 
men  gibt,  ^e?jiei>i  dieses  Bachs  fans:en 
die  Pflanzungen  an ,  die  sich  sowohl  durch 
Manigfaltigkeit  als  schäm  Anordnung  aus- 
zeichnen. Es  ist  geiviss ,  dass  mehr  ah 
ein  wissbegieriger  Fremder  diesen  Park 
einzig  in  der  Absicht  ^  sie  zu  beivundcrn  , 
besucht  hat.  Gleich  anfangs  trift  man,  indem 
vian  einem  kleinen  Thale  folgt,  eine   artige 

ß  b  i 


100 


de  ces  arbres  sont  naturellement  entourés 
de   chévre-feuilles  ,  leurs   pieds   ornés  de 
platte -bandes    garnies    d'arbustes    fleuris; 
pins  loin  est  une  petite  pelouse  parsemée 
d'arbres  toujours  verds,  de  rosiers  et  de 
plantes    vivaces    et    annuelles  ,  à  quelque 
distance    de    ce    riant    local    est  placé   à 
gauche   sur    les   bords   du  même  sentier, 
un  reposoir  très  simple  (c)  qui  domine  un 
vaste  tapis  de  gazon  borné  vers  le  couchant 
par  deux  grands  bois,  la  masse  des  arbres 
qui    les    composent    présente    un    amphi- 
théâtre très  étendu,  au  milieu  duquel  est 
très  ingénieusement  placée  la  statue  deMars 
en  repos  {d)  ^  près  du  piédestal  coule  un 
ruisseau    d'un    eau    de  roche,    en  y  voit 
quelques   bancs    et    une    table    de  pierre, 
ce  groiippe  est  ombragé  par  une  touffe  de 
iliaroniers  et  de  chênes  ,    quelques  arbres 
sont  jettes  sans  ordre  sur  cette  vaste  pe- 
louse, le  long  de  laquelle  traverse  le  che- 
luin  public  :  passant  ce  chemin  et  déviant 
à  droite,  hors  du  premier  enclos  des  jar- 
dins,  (qu'un    treillage   de   fer  sépare  des 
bois,  pour  empêcher  le  bétail  et  les  bêtes 
fauves  de  nuir  aux  endroits  décorés,)  on 
arrive  à  un  monument  (6)  entièrement  ca- 
ché par  les  arbres  de   la   forêt  ,  et   dont 
le  simple  ornement  consiste  en  deux  frê- 
nes pleureurs  très  remarquables,  c'est  une 
chapelle  ,    dont    la    gravure   est   ci-jointe 
sub  Nro.  i6,    où   sont   déposées  les  cen- 
dres de  feu  Monsieur  le  Maréchal  Comte 
de  Lascy,  et  du  Neveu  de  son  Epouse  le 
Comte  de  Browne  ;   le  choix  du  local,  sa 
tranquillité  ,   sa    simplicité  ,    les    ombres 
continuelles  et  profondes   qui  l'entourent, 
le  voisinage   de   Neuvraldeck  qui  permet 
aux  habitans    de  porter  souvent  leurs  re- 
gards mêlés  de  regrets,  vers  l'endroit  qui 
sert  de  sépulture  aux  restes   de  leur  im- 
mortel  bienfaiteur ,  toutes  ces  circonstan- 
ces, dont  chacune  ii  son  mérite  particulier, 
ne  peuvent   échapper  à    ceux  qui  porteat 


Pflanzung  von  Vogelbeerhäutiien  undAbet' 
esche.  Die  Stämme  dieser  Bäume   sind  mit 
Geissblatt  umschlungen,  und  am  Fusse  der- 
selben Blumenbttte  mit  blühendem  Gesträuche 
durchwachsen.      Weiter  ist    ein  kleiner  er. 
h'öhter    Rasenplatz    vnt    grünen    Bäumen , 
vnt  Rosengesträuch ,  v\it  ein  und  mehr  jäh- 
rigen  Pflanzen  bedeckt,      jfn  einiger  Entfer- 
nung  von  diesem  angenehmen  Plätzchen  ist 
links   am  Rande  desselben    Stegs    ein  einfa- 
ches Ruhebänkchen  (c)  angebracht ,  das  die 
ganze  unabsehlich  grüne  Fläche  beherrscht^ 
die  gegen  IVesten  an  zwey  grosse  Waldun- 
gen grunzt.     Diese  bilden  ein  grosses  Am- 
phitheater ,    in   dessen  Mitte  die  Statue  des 
ruhenden  Mars  (à)  sehr  glücklich  angebraht 
ist;  am  Piedestale  fliesst    das  Wasser  einer 
Felsenquelle  ,    dann   sieht  man   einige  Bän- 
ke ,  und  eine  Tafel  von  Stein ,    einige   Ka- 
stanien   und  Eichen    hüllen   die  Gruppe    in 
ihren  Schatten.      Verstreute    Bäume  ragen 
auf  der  weiten  Flur  hervor^  längs  welcher 
die  grosse  Strasse  führt  :  vcrlässt  man  die- 
sen   Weg,  und  geht  man  rechts  ausser  der 
ersten    Einfassung    des  Gartens,   (^den  ein 
eisernes     Gitter    vom    Walde    trennt,    um 
zahmes    und   wildes    Vieh  von  den    behau- 
ten   Gegenden     abzuhalten  )  so    tritt     ein 
Momument   hervor  aus    dem  Schattendun- 
kel   des  Waldes,    eine  Kapelle  ,  deren  Zeich- 
nung hier  imter  Nro. \  6  heyligt.  Ein  einziges 
interessantes  Paar  Trauereschen  machen  den 
Schmuck   des    De}iksmahls     aus ,     das     die 
Asche  des  verstorbenen  Feldmarschalls  Gra- 
fen Lascy ,  und  die  des  Neß'en  seiner  Gat' 
tinn ,      des     Grafrn    von    Browne    enthält. 
Die    glückliche    Wahl    der    Gegend ,     ihre 
edle  Einfalt,  die  immerwährende  tiefe  Schat- 
tendämmerung,    die   sie    umschleyert ,    die 
Nähe  von  Nemvaldeck ,  die  dessen  Bewoh- 
nern oft  ihren  thränenschwangern  Blick  der 
geliebten  Stätte,    die  den  theuern  Rest  ih- 
res  unvergesslichen  Wohlthäters  fasst ,  zu- 
iusendeîi    gestattet,    diese    Umstände    alle,, 


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Unrs  i^as  vers  ce  canton  du  parc  ,  il  en 
est,  sous  tous  les  rapports,  le  plus  ré- 
inarqu;ible,  puisqu'il  est  celui  qui  attache 
le  .spectateur  ec  cause  le  plus  de  sen- 
sation. 

Revenant  sur  ses  pas ,  si  l'on  reprend 
la  première    route  ,   on   parvient    d'abord 
à  une  plantation  de  maroniers  d'Inde  ayant 
à  gauche    une   pelouse   adossée  à  un  bois 
très  ombrai^é  ,    la  pelouse    est  ornée    de 
deux    étan':;s    irreguliers    (/)    entourés    de 
peupliers  d  Italie,    et  servant  de  séjour  à 
des  cyt^nes  ;   plus   loin  et    dans  la    niêiie 
direction  à  droite,  est   un  bosquet  extrê- 
mement touffu  ,  qui  s'élève  en  pente  assez 
rapide  ,  devant  lequel  on  voit  une  partie 
d'une    autre   pelouse   ornée    de    grouppes 
d'arbres    rares    et    de   fleurs  ;    une    route 
sombre    pratiquée  dans   ce  massif  conduit 
au  milieu  de  rochers  artificiels,  (dont  les 
morceaux  les  plus  élevés,  souvent  Llanehis 
par  l'écume  des  eaux,  offrent  une  cascade 
des  plus  rustiques  ,   qu'on  franchit  sur  le 
chemin    même    en    passant  sur   les  pierres 
les  plus  saillantes)    à   nu   ha   ha    très   in- 
attendu, puisqu  il  contraste  infiniment  avec 
la  scène  précédente  qui  étoit  sombre,   et 
agreste;  on  arrive  près  d'un  pavillon  chi- 
nois (e)  qui  découvre  un  tableau  des  plus 
riants,  de  plus  vastes,  et  des  plus  varijs; 
ce  pavillon  simple  mais  d'une  jolie  struc- 
ture,  est  placé   sur  un  ruisseau,  et   cou- 
vert  d'une   belle  verdure  ;    des  sièges  in- 
vitent le  voyageur  à  y  prendre   le  repos  ; 
l'oeil  se  porte  d'abord  sur  le  ruisseau  qui 
forme  plusieurs  chutes,  en  serpentant  dans 
]a  vallée,  ce  ruisseau  paroit  venir,   de  ce 
point     de    vue  ,    du  temple  de  Diane  (o) 
rotonde  élé^jente   et  isolée  siir  le  penchant 
d'une  colline  ,    qui   semble    de    loin    ctre 
adossée   à  uns    haute    montagne    couverte 
de  bois,  la  sombre  verdure  de  hêtres   et 
des  chênes  qui  la  composent  rehausse  a^ré- 
13,  Cahier. 


jeW  von  heson^erem  Jnteresse ,  entgehen 
nicht  leicht  jenem ,  der  diesen  The'd  des 
Gartens  besucht ,  der  wohl  der  anziehend- 
ste im  ganzen  Parke  ist,  da  vorzüglich  er 
des  Wanderers  Aufmerksamkeit  fesseln^ 
und  sein  Gefühl  rege   machen   muss. 

Kthrt  man  wieder   auf  den   ersten   Jfeg 
um ,  so  hat  man  zuerst  eine  Pflanzung  in- 
discher Kastanien  vor  sich,  und  etn  Rasen' 
stück    zur  linken,    das    an  einem   düsteren 
Walde    lehnt,     und    zwey    unregelmässige 
Schivancn-  Teiche  (f)  viit  lomhardischcn  Pap- 
peln umgehen  fasst.    Rechts   ist  ein    dichtes 
GehJic,    das    sich    in    eine    ziemlich  steile 
Anhuhe    hebt,    und   vor    dem    man     einen 
Rasenteppich  mit  Blumen  und  Gruppen  sel- 
tener   Bäume    geziert    sieht;     ein    dunkler 
Steg    in   den    Wald    gehauen    führt  mitten 
durch   künstlich  gebaute    Felsen  {  deren  vor- 
ragendste  Theile,  stets  be schäumt  vom  spru- 
delnden   Bache,    einen    mahlerischen     Was- 
serfall billen  ,  über  den  man  durch  die  her- 
vorstehenden Steine  setzen  v^uss,  um  seinen 
Weg  zu   verfolgen  ),  zu   einem  in  der  That 
unerwarteten  Anblick,  der  mit  der  vorher- 
gehenden düstern  ,    rauhen  Scene  unendlich 
kontrastirt.    Man  kommt   nähmlich    zu    ei- 
nem chinesischen  Lusthause  (e),  das  eine  der 
lachendsten,   weitesten  und  mannigfaltigsten 
Aussichten  gewährt.     Einfach  aber    hübsch 
gebaut,   umw'ölbt    mit    angenehmen    Grün, 
steht  dasselbe  über  einein  Bache  ;    Sitze  la- 
den den    Wanderer    ein    zu    ruhen.       Man 
erblickt   zuerst    den   Bach ,    der   in    seinem 
schlängelnden    Laufe  durchs    Thal  mehrere 
Wasserfälle  bildet,    und  aus  diesem    Stand- 
puncte  betrachtet,  vom  Dianentempel  \^o''  zu 
kommen  scheint.      Dieser,    eine  artige   Ro- 
tunda,  liegt  abgesondert  am  Abhänge  eines 
Hügels,  der  von  weitem  an  einem  hohen  mit 
Wald  bewachsenen  Berge  zu  lehnen  scheint. 
Das  dunkle  Grün  der  Buchen   und  Eichen, 
woraus    der  Wald   besteht,   lässt  die  weisse 
Farbe   der   Säulen    und  Kuppel  an  der  Ro- 
i».  Hift,  C  , 


,0» 


ablement  la  blancheur  des  colonnes  et  du 
dôme  de  la  rotonde  ;  ce  ruisseau  est  tra- 
versé par  trois  ponts  chinois  ,  qui  pro- 
duisent différens  aspects  également  inté- 
ressants dans  ce  vaste  local. 

Poursuivant  le  bosquet,  on  découvre 
un  tableau  d'un   autre  genre  ,    une   char- 
mante plantation    d'arbres   fruitiers    ornés 
de  chèvre-feuilles,  de  rosiers,  de  cléma. 
tites  se  présente  au  milieu  d'un  grand  ta- 
pis de  gazon,  dont  le  contour  est  parsemé 
de   mille    plantes    de    fleurs  vivaces ,  an- 
nuelles et  exotiques  ;    en  montant  la  col- 
line du  bosquet  précité  ,    on   parvient  à 
un  grand  pavillon  chinois  (g')  qui  domine 
les  arbres  des   environs  ,    et   l'on  y  jouit 
d'une  vue  très  é  endue  ;    le   coti  du  pa- 
villon   tourné    aa    levant    donne    sur  une 
partie   des  fauxbourgs    de  Vienne ,  qu'on 
découvre  entre   deux  montagnes  couvertes 
de  forêts,   et  sur  un  lointain    considérable 
vers   la  Hongrie;  de  la  partie  vers  le  midi 
et  le  couchant   on  à    l'aspect  de  plusieurs 
collines  boisées  et  de  plusieurs  grands  ta- 
pis   verds   qui    paroissent    faire  partie  du 
parc;  le    vallon    dms  lequel    serpente  le 
ruisseau  et   le   temple    de  Diane   sont  au 
pied  de  la  colline. 

En  continuant  la  route  du  bosque% 
on  trouve  une  rotonde  de  verdure  très 
inattendue  et  très  ornée  au  milieu  de 
tant  de  scènes  agrestes  le  centre  est 
un  bassin  dans  lequel  tombe  un  jet  d'- 
eau ,  ce  bassin  est  entouré  d'un  jardin 
à  Heurs  rares ,  celui-ci  d'acacias  roses 
ornés  de  chèvre-feuilles;  aux  acacias  suc- 
cèdent des  platanes  ,  des  arbres  résineux 
et  toujours  verds  terminent  la  rotonde, 
non  loin  de  cette  scène  est  une  pièce 
d'eau  régulière  ayant  sur  les  bords  élevés 
la  statue  d'un  gladiateur  mourant  Ch);  ce 
canton  du  pnrc  contraste  infiniment  quoi- 
qu'agrëablement  avec  la   simplicité  de  tout 


tunda  um  so  stärTfitr  und  angenehmer  ins 
Auge  fallen,  lieber  den  Bach  gehen  drey 
chinesische  Brücken  die  verschiedene,  gleich 
interessante  Ansichten  dieses  weitläufigen 
Gartens  gewähren. 

Verfolgt  man  den  Weg  durchs  Gebüsch, 
so  entdeckt  man    eine    reitzende    Pflanzung 
von    Fruchtbäumen ,     die    mit   Geissblatt , 
viit    Rosengesträuch     und    Waldreben     ge- 
schmückt,    mitten  in   einer  grossen  grünen 
Wiese  prangen,    die   mit    tausend   Blumen 
und   seltmn  Pflanzen ,_  ein    und  mehrjähri- 
gen durchwirkt  ist.    Besteigt  man  den  Hü- 
gel,  auf  dem  das  erwähnte  Gebüsche  liegty 
so  erreicht   man  einen  grossen  chinesischen 
Pavillon   (g),   von   tvo  man  all  die  Bäume 
der  umlies'endenGee-end  erblich,  und  über- 
haupt  einer   sehr  weiten  Aussicht  geniesst. 
Von  der   Ostseite    des  Pavillons   sieht  man 
einm  Theil  der  Vorstädte  Wiens ,    die  man 
zwischen    zwey    waldigen  Bergen   in  ziem- 
lich beträchtlicher  Ferne  gegen   Ungarn  zu 
gewahr  wird,  von  der  mittägigen  und  west'^ 
liehen  Stite  hat  man  den  Anblick  mehrerer 
v-.it   Waldungen  bedeckter  Hügel  und  gros- 
ser Rasenflächen,  die  zum  Garten  zu  gehö- 
ren  scheinen.      Das    Thal,    durch    welches 
der    Bach  sich   krümmt,    und    der  Dianen- 
tcmpel  liegen  am  Fusse  des  Hügels. 

Gellt  man  noch   weiter  im   Walde  fort, 
so  findet   man    eine    Art   grüner   Rotunda 
vntten    unter  den   so  vielen   einfachen  N(i- 
turscenen ,    die    nicht    wenig     unerwartet  ^ 
und    sehr  zierlich    ist.      Ein    Wasserbecken 
mit  einem  Springbriuiîien  bildet  den  Mlttel- 
punct,    dieser   ist  mit  einem    kleinen   Gärt- 
chen    voll   seltener  Blumen   eingefasst ,  das 
Gärtchen   mit    Rosenakazien,    um  die  sich 
Geissblatt  windet  ,    auf  die   Akazien  folgen 
Platanen  ,  und  immer  grüne  Bäume  Schlüs- 
sen den  schonen  Kram.    Nicht  weit  davon 
ist  ein    regelmässiger  Teich  ,  und  an  dessen 
Ufer   die  Statue  eines  sterbenden  Gladiators 
(h).    Außallend,     aber   nicht    unangenehm 


ie  reste  ;  la  pièce  d'eau  est  remplie  de 
poissons  dorés,  ar;^entés  et  de  toute  cou- 
leur, la  surface  couverte  de  canards  étran- 
gers qui  y  trouvent  leur  retraite  dans  une 
petite  isle  ;  une  barque  y  sert  aussi  d'or  • 
némenc. 


Ea  sortant  de  ce  bosquet  vers  la  gau- 
clie  ,  on  trouve  d'abord  une  allée  de 
chèvre-feuilles  ayant  à  droite  un  enclos 
d'arbres  et  de  plantes  rares  ,  tandis  que 
la  gauche  offre  une  plantation  de  thuyas 
très  irréçuliere  ;  on  parcoure  ensuite  un 
taillis  épais,  percé  eu  diiférens  endroits 
pour  laisser  entrevoir  des  perspectives , 
et  dans  lequel  il  y  a  différens  reposoirs 
champêtres  pour  soulager  le  voyageur  dans 
sa  longue  marche  ,  il  conduit  à  un  petit 
enclos  dans  lequel  serpente  un  ruisseau, 
et  à  l'habitation  (i)  du  garde  de  la  fai- 
sanderie ;  un  bassin  contenant  des  pois- 
sons dorés  se  trouve  devant  cette  habita- 
tion rustique  et  isolée  ,  dont  les  environs 
présentent  des  champs  cultivés  et  des  prai- 
ries  artificielles. 


Gagnant  le  bosquet  voisin ,  on  trouve 
prennérenient  à  gauche  un  grand  verger, 
vers  la  droite  une  petite  éminence  en- 
tourée de  bois  ,  sur  laquelle  est  placé  un 
reposoir  (v)  d'où  l'on  plane  sur  une  par- 
tie de  la  vallée,  ornée  de  grouppes  d'ar- 
bustes et  de  fleurs  ;  une  masse  de  forets 
borne  l'horison  ,  cette  masse  est  coupée 
par  un  large  tapis  de  gazon  placé  égale- 
ment sur  une  colline. 

Descendant  ce  monticule  on  franchit 
les  liiuites  du  parc  intérieur  pour  pisser 
dans  celui  qui  sert  d'enclos  aux  cerfs  et 
aux  daims ,  c'est  dans  cette  forêt ,  à  la 
distance  d'une  demie  lieue  de  la  maison. 


liontrastirt  dieser  Theil  des  Öartens  mit  der 
schönen  Einfalt  all  der  übrigen.  Der  Teich 
ist  voll  von  Gold,  und  Sdberfischen  und 
andern,  die  alle  möglichen  Farben  spielen, 
ausländischen  Enten,  die  in  einer  Ueinen 
Insel  desselben  ihren  Aufenthalt  finden,  be- 
decken seine  Oberfläche  ,  und  endlich  dient 
ihm  noch  ein  kleines  niedliches  Schijj'chen 
zur    Zierde, 

Kommt  man  zur  Linken  aus  diesem 
Walde ,  so  trifft  man  gleich  eine  Allee  von 
Geissblatt,  die  zur  Rechten  einen  einge- 
zäunten Platz  mit  Bäumen  und  seltnen 
Gewächsen,  und  linker  Hand  eine  sehr 
regellose  Vflamung  von  Thuyas  hat. 
Sodann  durchstreicht  man  ein  dichtes  Ge- 
büsch mit  einigen  in  verschiedncn  Theilen 
angebrachten  freyen  Stellen ,  die  eine  Aus- 
sicht gewähren  ,  und  findet  in  demselben 
ländliche  Ruheplätze,  dem  müden  Wande- 
rer auf  seinem  langen  Wege  Erhohlung 
bietheiid.  Diess  Gebüsch  führt  zu  einem 
eingeschlossenen  mit  einem  Bache  durch- 
wundenen Platze  von  kleinem  Umfanp-e , 
und  zur  einsamen,  ländlichen  Wohnung 
(  i)  des  über  die  Fasanerie  gestellten  Wach- 
ters ,  an  der  vtan  vorne  einen  Ttich  mit 
Goldfischen  y  und  ringsum  bebaute  Felder 
und  künstliche   Wiesen  erblickt. 

Erreicht  man  das  anliegende  Gehölz^ 
so  ist  zuerst  links  ein  grosser  Obstgarten  , 
rechts  eine  kleine  mit  Bäumen  besetzte  An- 
höhe und  auf  dieser  eine  Ruhebank  (v),  mit 
der  Aussicht  in  einen  Theil  der  mit  Grup- 
pen von  Gesträuch  und  Blumen  geschmück- 
ten Ebene  ;  der  Horison  gräjizt  an  Wal- 
dungen, die  eine  weite  grüne  Rasenfläche 
thiilt ,  und  sich  gleichfalls,  über  einen  Hü- 
gel  verbreitet. 

Ist  man  dem  Hügel  entstiegen  ,  so 
kommt  man  aus  dem  innern  Theile  des  Parks 
zu  jenem  ,  in  welchem  die  Damm  -  und 
andern  Hirsche  einrre schlössen  sind.  Auch 
findet  man  in  diesem  Walde  eine  halbe  Sinn- 
en 1 


I04 


qu'on  trouve  ,  snr  la  cime  de  la  pnnci- 
pa!e  montagne  des  environs  ,  un  autre  en- 
clos contenant  plusieurs  chaumières  répré- 
sentant un  hameau  hollandois  (ii). 

L'intérieur  de  ces  cabannes  construites 
en  bois,  revêtues  de  joncs ,  couvertes  de 
chaume  et  de  mousse,  et  devant  le  quelles 
sont  placés  quelques  arbres  k  la  manière 
usitée  en  Hollande  ,  renferme  dans  len- 
semble  tous  les  objets  nécessaires  pour 
composer  une  habitation  vaste  ,  agréable 
et  même  opulente  ;  la  principale  maison 
qui  seule  a  un  étage  ,  offre  un  grand  sa- 
lon et  une  demeure  complette  très  élé- 
gante ^  d'autres  cabannes  offrent  simple- 
ment une  chambre  et  une  antichambre,  une 
autre  renferme  tout  ce  qui  a  trait  à  la 
cuiiinne,  celle-ci  sert  d'olîîce,  celle-li  de 
maison  du  portier,  d'autres  d'habitations 
pour  les  domestiques  ;  on  y  a  pratiqué 
un  puits,  une  glacière,  des  écuries,  des 
remises,  des  han^ards  et  garde  meubles  ; 
chaque  cabanne  a  sa  destination  particu- 
liere  et  séparée,  ce  qui  forme  un  hameau 
assez  1. tendu,  muis  dont  les  communica- 
tions sont  très  faciles  d'une  cabanne  à 
l'autre. 

On  jouit  du  haut  de  cette  colline  d'un 
lointain  immense,  tout  composé  de  vallées 
et  de  montagnes  boisies,  parmi  lesquelles 
on  distingue  celles  qui  sont  aux  bords 
du  Danube. 

En  quittant  le  hameau  hollandois,  on 
pent  s'enfoncer  dans  la  forêt  pour  gag- 
ner la  perspective  ,  d'où  l'on  plane  sur 
presque  toute  l'étendue  du  parc  et  sur 
la  ville  de  Vienne  et  les  environs. 

C'est  sur  la  route  du  hameau  à  quelque 
distance  des  premières  palissades  ,  qubn 
trouve  un  hangard  (/)  où  l'on  nourit  les 
daims  et  les  cerfs  ;  si  de  cet  endroit  en 
revenant  du  hameau  on  préfère  de  le^ag- 


(îe  vont  Schlosse  auf  dem  Gipfel  des  vor- 
züglichsten der  umliegenden  Berge  eineii 
andern  geschlossenen  Bezirk  des  Gaitens , 
der  mehrere  Hütten ,  die  ein  holländisches 
Dorf  (n)  vorstellen,  begreift t 

Das  Innere  dieser  Hütten^  welche  von 
Holz  erbaut,  mit  Einsen  belegt,  mit  Stroh- 
und  Moos  gedeckt  sind ,  und  vor  welchen 
man  einige  Bäume  auf  die  in  Holland  ge- 
wöhnliche Art  yiflanzte,  fasst  im  Ganzen 
alles ,  was  zu  einer  weiten ,  bequemen  und 
angenehmen ,  ja  selbst  wohlhabenden  Woh- 
nung gehurt.  Das  grusste  dieser  Gebäude 
und  das  einzige  mit  einem  Stockwerke  ent- 
hält einen  grossen  Saal  und  eine  vollstän- 
dige elegante  Wohnung  ;  andere  haben  bloss 
ein  ^.mmer  und  Forzimmer,  ein  anderes 
fasst  alles  Küchengeräthe,  dieses  dient  zum 
Speisgeiv'Olbe ,  jenes  zur  Wohnung  des  For- 
tiers, wieder  ein  anderes  den  Domestiken. 
Man  hat  daselbst  einen  Brunnrn,  eine  Eis- 
grübe,  Stallungen,  Schupf-ju,  Remisen ,  und 
Mohiliengew'ùlhe  angelegt  ;  jede  Hütte  hat 
ihre  besondere  Bestimmung ,  so  dass  das 
Game  kein  unansehnliches  Dörfchen  bildet, 
worin  man  indessen  die  Oemeinschnft  einer 
Hütte  juit  der  andern  gar  sehr  zu  erleich- 
tern nicht  versäumte. 

Von  der  S/itze  des  Hügels  blickt  man 
in  eine  unabsehliche  Weite ,  die  ganz  aus 
waldigen  Bergen  und  Thälern  besteht ,  und 
bemerkt  unter  den  erstem  jene  am  Ufer 
der  Donau:. 

So  wie  man  das  holländische  Dorf  ver- 
lässt,  kann  man  durch  den  Wald  sich  wen- 
den, um  zu  der  Aussicht  zu  gelangen,  von 
wo  man  beynahe  den  ganzen  Umfang  des 
Parks ,  Wien  und  die  umliegende  Gegend 
übersieht. 

Auf  dem  Wege  nach  dem  Dorfe  in 
einiger  Entfernung  von  der  ersten  Einfas- 
sung des  Parks  trifft  man  eine  Art  ojjener 
Scheune  [\),  wo  Damm-  und  andere  Jhrsche 
genähret  werden.   Will  man  auf  dem  Wej^e 


105 


ner  la  première  enceinte  pour  descendré 
vers  le  vallon  que  parcoure  le  ruisseau, 
on  parvient  d'abord  ,  ayant  traversé  un 
bois  très  ombragé,  à  une  alternative  très 
prolongée  de  grouppes  superbes ,  compo- 
sés d'arbustes  les  plus  recherchés,  ce  sont 
des  citises,  des  siringas^  des  rosiers,  des 
coluteas,  des  lilas,  des  plantes  annuelles 
de  toutes  espèces  ;  on  y  voit  fréquem- 
ment des  platanes ,  dont  plusieurs  sont 
couverts  de  chvère-feuilles  dépuis  leur  pied 
jusqu'à  la  couronne,  les  environs  sont  or- 
nés d'une  quantité  de  geraneums  superbes 
qu'on  y  transporte  des  serres  voisinnes  (6) 
là  sont  des  platte-bandes  de  résidas,  qui 
embaument  l'air  des  environs  de  leur  agré- 
able parfum  ;  ici  des  géroflées ,  plus  loin 
des  pensées,  des  violettes,  du  muguet  ; 
tout  est  grouppé  avec  soin  et  sans  peti- 
tesse ,  pour  servir  de  décoration  annalo-* 
gue  à  ce  vaste  emsemble. 


Déviant    vers  la    droite    on  apperqoît 
la  rotonde  (ö")    dont    la   position  ne  peut 
qu'être  admirée  ;  isolée  sur  un  monticule, 
placée   dans  une   vaste   pelouse  'au  milieu 
des  forêts,    ce  temple  de  Diane  ne  peut 
avoir,  de   situation  plus  heureuse  ,  la  vue 
se  porte    immédiatement,  de  cet    endroit 
sur  les  bois  touffus,  qui  s'élèvent  majestu- 
eusement de  toute  part;  on  apperqoit  vers 
l'orient  toute  cette  belle  vallée   qui   pré- 
sente   des  décorations   si   variées,   et   dés 
grouppes  de  fleurs  dans  toutes  les  saisons. 
Revenant   sur   ses    pas ,  on  parvient  à 
un    étang   irregulier    (r)    situé    à   quelque 
distance  du  temple  de  Diane,  dont  il  est 
séparé    par    des    belles    plantations  ;    cet 
étang  est  placé   au   pied   de   la  vaste  pe- 
louse, sur  le  sommet  de  laquelle  le  temple 
est  isolé  ;  les  environs  de  cet  étang  uouri 
par  une    petite  cascade,  sont  embelis  de 
14.  Cahier. 


nach  dem  Dorfe  von  hier  aus  lieber  In 
den  ersten  Gartenhezirk  wandern ,  um  ge- 
gen das  Thal  zu  kommen,  das  von  einem 
Bache  bewässert  wird ,  so  gelanget  man 
durch  ein  sehr  dichtes  Gehölze  bald  Zu  sehr 
angenehmen  und  mannigfaltigen  Gruppen 
seltenster  Bäume  und  Gesträuche ,  die  sich 
sehr  weit  ertrecken,  und  aus  Bohnenbäa- 
men,  spanischen  Holder,  Rosenhecken ,  dem 
Blasenstrauche ,  Flieder  und  aus  jähri- 
gen Pflanzen  aller  Art  bestehen.  Auch 
sieht  man  häufig  Platanen,  ivovon  mehrere 
vom  Fusse  bis  zur  Krone  mit  Geissblatt 
umschlungen  sind,  die  Gegend  herum  ist 
mit  einer  Menge  prächtiger  Geranien  geziert^ 
die  man  von  den  benachbarten  Glashäu- 
sern (  6  )  dahin  versetzt;  hier  erfüllen  Blu- 
menbeete von  Reseden  die  Luft  mit  ihrem 
aromatischen  Gerüche ,  dort  Llühen  Nel- 
ken, etwas  weiter  Baldrian ,  Veilchen  und 
Mayblümchen.  Alles  ist  sorgfältig  gruppirt^ 
doch  ohne  kleinlich  zu  seyn,  und  ist  eine 
dem  grossen  Ganzen  sehr  passende  Dekora- 
tion. 

Dreht  man  sich  rechts,  so  sieht  man  die 
Rotunda  (o),  deren  Lage  man  bewundern 
muss.  Einsam  auf  einem  Hügel,  in  einer 
ansehnlichen  Rasenfläche  mitten  unter  Wäl- 
dern, ist  dieser  Tempel  der  Diana  sehr  vor- 
theilhaft  angebracht ,  die  Aussicht  von  da 
^eht  unmittelbar  auf  die  dichten  Gehölze, 
die  von  allen  Seiten  majestätisch  emporra- 
gen ,  gegen  Aufgang  liegt  das  ganze  schö' 
ne  Thal  ausgebreitet,  das  so  manigfaltige 
Dekorationen ,  so  niedliche  Blumengruppen 
dem  Auge  in  jedweder  Jahreszeit  darbiethet. 
Kehrt  man  zurück ,  so  erblickt  man  ei- 
nen Teich  (r),der  unreggelmässig  geformt, 
in  einiger  Entfernung  vom  Dianentem- 
pel ,  von  welchem  er  durch  artige  Pflan- 
zungen geschieden  wird,  am  Fusse  der  gros- 
sen Rasenerhöhung  liegt ,  auf  deren  Gipfel 
einsam  der  Tempel  steht.  Die  umliegende 
Gegend  des  Teichs ,  dem  eine  kleine  Kaska- 
14.  Heft.  D  d 


io5 


différentes  plantes  rampantes,  de  roseaux, 
de  cornouilliers,  de  saules  de  toute  espèce, 
d'arbres  résineux;  on  voit  dans  les  envi- 
rons des  plantations  de  maroniers,  de  til- 
leuls ,  au  milieu  desquels  un  bouleau 
frappe  l'attention,  par  sa  forme  pitoresque 
et  la  blancheur  de  son  écorce  ;  des  pe- 
tites grottes  erneut  aussi  ce  tableau  un 
des  plus  élégants  du  parc  ,  des  cygnes 
jouent  sur  la  surface  de  cette  eau  lim- 
pide, un  reposoir  en  forme  de  parasol  (q) 
est  place  sur  ses  bords,  cette  même  pièce 
d'eau  forme  principalement  le  ruisseau  et 
les  cascades  ornées  de  plantes  rampantes 
qui  cmbelissent  la  vallje. 

La  vue  de  cet  endroit  est  d'un  grand 
mérite,  on  apperçoit  la  plus  grande  par- 
tie de  cette  vaste  pelouse  ornée  d'arbres 
rares  ,  parmi  lesquels  brille  le  catalpa, 
les  pavillons  chinois  s'y  présentent  avec 
grâce  ,  et  l'horison  est  terminé  par  des 
masses  de  forêts. 

En  face  de  ce  beau  local  est  le  che- 
min qui  conduit  à  l'entrée  principale  du 
parc,  après  avoir  traversé  tout  le  vallon, 
cette  route  est  ornée  de  plusieurs  répo- 
soirs  qui  ne  peuvent  qu'être  très  désirés 
du  voyageur,  deux  de  ces  reposoirs  sont 
remarquables,  l'un  est  celui  (7)  qui  ejt 
posé  de  biais  ,  et  d'où  l'on  jouit  de  la 
perspective  (m)  monument  à  l'extrémité 
du  parc  vers  le  nord  ;  l'autre  placé  à 
quelque  distance  de  la  maison,  d'oîi  l'on 
découvre  le  grand  pavillon  chinois  (g). 

Si  les  jardins  de  Neuwaldeck  ne  sont 
pas  les  plus  modernes  de  l'Autriche,  on  ne 
peut  disconvenir  qu'ils  ont  cependant  ua 
mérite  particulier  qui  les  distingue,  leur 
vaste  étendue  ,  la  simplicité  de  leurs  or- 
neraens  ,  la  quantité  d'arbustes  qui  les 
décorent,  les  ombrages  dilicieiix  et  si  na- 
turels qu'ils   offrent   de    toute   part  ,    ces 


de  Wasser  zuführt^  wird  durch  allerlei) 
rankendes  Gewächs,  durch  Rohr,  rothen. 
Hartriegel  ,  Weiden  von  allen  Gattungen 
und  durch  Nadelholz,  verschönert.  In  der 
Nachbarschaft  sieht  vian  Pflanzungen  von 
Linden  und  Rosskastanien,  in  deren  Mit^ 
te  eine  Birke  durch  ihre  mahlensche  Form 
und  die  iveisse  Rinde  das  Auge  an  sich 
zieht.  Kleine  Grotten  schmücken  die  An- 
sicht, eine  der  schönsten  im  Garten,  Schiva- 
ne  gleiten  auf  der  Silberfläche  des  Teiches, 
an  dessen  Ufer  ein  Ruhesitz  in  Form  eines 
Parasols  (q)  dem  Wanderer  willkommen  ist. 
Derselbe  Teich  ist  es,  der  die  Bäche  und  Was- 
serfälle mit  aller  Art  rankenden  Gewächs  wu~ 
wunden,  die  das  Thal  so  angenehm  bele- 
ben ,  mit  Wasser  versieht. 

Die  Aussicht  von  demselben  ist  sehr 
interessant.  Man  sieht  den  s'r'össten 
Theil  der  weiten  Rasenfläche ,  die  mit  den 
seltenste?!  Bäumen  bepflanzt  ist,  worunter 
die  Catalpe  vorzüglich  pranget.  Mit  An- 
muth  stellen  die  chinesischen  Lusthäuschen 
sich  dar ,  und  Waldungen  begränzen  den 
Horisont. 

Diesem  herrlichen  -Lokale  gegen  über 
ist  der  Weg,  der  zum  vornehmsten  Ein- 
gange des  Parkes  führt,  und  mit  Ruhebän- 
ken besetzt  ist,  die  den  Spatzierende7i  höchst 
angenehm  seyn  müssen.  Zwexj  davon  sind 
merkwürdig ,  das  eine  (7)  liegt  quer  am 
Wege ,  und  gewährt  die  Ansicht  (m)  auf 
ein  Monumejit  am  Nordende  des  Parks , 
das  andere ,  in  einiger  Entfernung  vom 
Schlosse  ,  V07J  wo  man  den  grossen  chine- 
sischen Pavillon  (g)   erblickt, 

Ist  der  Dornbacher -Garten  auch  nicht 
der  modernste  in  Oesterreich ,  so  muss  man 
ihm  doch  eigene  Vorzüge  zugestehn.  Eben 
die  schöne  Einfalt,  durch  die  er  sich  so 
sehr  auszeichnet,  die  Menge  niedlichen  Ge- 
sträuchs,  der  angenehme  natürliche  Schat- 
ten, 'den  er  überall  biethet ,  die  grünen 
JRasenteppiche  ,    die  durch  Alter  ehrwürdi- 


107 


vastes  tapis  de  verdure  si  variés ,  la  ma- 
jesté de  ses  antiques  forêts  ,  tout  cela  y 
cause  une  sensation  agréable,  et  l'on  peut 
avancer  que  quiconque  parcoure  les  jar- 
dins de  Neuwaldeck  ,  les  trouve  d  un 
e;enre  d'autant  plus  extraordinaire  pour 
l'Autriche,  que  les  décorations  des  jardins 
modernes  y  sont  très  recherchées  et  d'une 
composition  toiU  à  fait  diftérente,  ce  qui 
sera  prouvé  par  la  suite. 


gen  Haine  ^  dieses  alles  wacht  eine  ange- 
nelime  Ueberraschung  ,  und  verursacht ^ 
dass  jeder,  der  diesen  Garten  besieht,  ihn 
um  so  ausserordentlicher  findet,  da  die  mo- 
dernen Gartendekorazionen  in  Ocsterreich 
sehr  viel  gelten,  und  von  ganz  verschied- 
ner  Composition  sind,  wie  man  in  der  Fol- 
ge darthun  wird. 


DBS    BOIS   CONSIDERES   COMME 
AGREMENT. 


WALDUNGEN  VON  SEITE  DES  VER- 
GNÜGENS BETRACHTET. 


Les  bois  causent  les  scènes  principa- 
les dans  les  jardins  modernes,  il  est  infi- 
niment heureux  d'en  posséder  dans  le  lo- 
cal destiné  à  son  parc  ;  les  arbres  sont 
lents  à  croître  ,  pris  égard  au  désir  de 
jouir,  qui  est  vif,  impatient;  tout  arbre 
doit  donc  être  conservé  autant  que  pos- 
sible ,  pour  en  tirer  le  parti  convenable 
dans  le  plan  de  l'ensemble,  ou  dans  un 
tableau  particulier. 

Avant  d'entrer  en  détail,  il  est  essen- 
tiel de  parler  de  la  raaniete  dont  les  ar- 
bres et  les  arbustes  doivent  être  consi- 
dérés rélativemeac  aux  jardins  modernes. 


Les  arbres  diversifient  par  leur  gran- 
deur, par  leur  divergence,  par  leur  forme 
et  celle  de  leur  feuillage,  par  leur  nuance, 
par  la  direction  de  leurs  branches,  par 
les  fleurs  qui  les  décorent. 


Ceux-ci    ont    une  forme  pyramidale^ 
comme  le  cyprès  ,    le  mélese  ,    le  cèdre. 


Waldungen  bilden  dit  Hatiptscenen  in 
modernen  Gartenanlagen ,  es  ÏA  demnach 
sehr  erwünscht,  sie  in  einem  zu  einem  Park 
ausersehenen  Lokale  zu  finden.  Dem  Ver- 
langen ,  der  Ungeduld  zu  gemessen  wach- 
sen Bäume  viel  zu  langsam ,  man  muss 
demnach  jeden  Baum  so  viel  möglich  sorg- 
fältig zu  erhalten  suchen,  um  sowohl  im 
Ganzen  als  auch  in  hesondern  Darstellun- 
gen den  gehörigen  Vortheil  daraus  ziehen 
zu  können. 

Bevor  man  nun  diesen  Gegenstand  in 
nähere  Betrachtung  zieht,  ist  es  vor  allem 
wesentlich  darum  zu  thun ,  den  Gesichts, 
punckt  zu  bestimmen  ,  aus  welchem  Bäume 
und  Gesträuche  in  Rücksicht  des  neuern  Gar- 
tengeschmacks betrachtet  werden  müssen. 

Bäume  unterscheiden  sich  in  ihrer  Grös- 
se ,  Richtung,  Gestalt,  in  ihrem  Laube, 
so  wie  nicht  minder  in  Hinsicht  verschicd- 
ner  anderer  Nuancen ,  durch  die  Lage  und 
Richtung  ihrer  Zweige  und  Aeste,  und  durch 
die  Blüthen  ,  mit  welchen  sie  sich  schmu- 
cken. 

Die  einen  haben  eine  Pyramidal -Form, 
als:  Cijjjressenf     Lerchenbäume ,     Zedern, 

Di  2 


ic8 


l'if,  le  pin  5  le  genévrier  ,    le  thuya,   le 
bouleau. 

D'autres  ont  une  fonne  i-onde,  comme 
le  pin  cultivé,  le  pommier,  le  noyer,  et 
plusieurs  espèces  d'arbres  fruitiers. 

Ceux  là  forment  des  cônes  lar^s, 
comme  le  maronier  d'Inde;  ceux-ci  s'éle^ 
vent  perpendiculairement  avec  leur  bran- 
ches dans  la  même  direction^  comme  le 
peuplier  d'Italie. 

11  y  a  des  arbres  touffus  ,  comme  le 
hêtre  ,  l'orme. 

D'autres  ont  peu  de  branches  et  peu 
de  feuilles,  comme  le  frêne,  le  noyer. 

Ceux-ci  ont  une  base  très  large,  comme 
le  cèdre  du  Liban. 

Ceux  là  ont  une  base  étroite  coramö 
le  cyprès. 

Quelques  arbres  sont  irreguliers  dans 
leurs  branches ,  comme  le  cèdre  de  Vir- 
ginie. 

Le  tronc  de  certain  arbres  est 
blanchâtre  ,  comme  celui  du  hêtre ,  du 
bouleau,  du  peuplier  blanc  ,  du  platane 
âgé  ;  le  tronc  du  hêtre  de  Transylvanie 
et  celui  du  pin  cultivé  est  rougeâtre;  les 
branches  du  saule  jaune  sont  de  cette 
couleur,  celles  du  houx  ordinaire  sont 
vertes  ;  celles  du  cornouiller  sanguin  sont 
rouges  ainsi  que  celles  de  Tosier  rouge, 
celles  de  l'érable  de  Pensylvanie  sont  jas- 
pées. 

Les  branches  de  quelques  arbres  crois- 
sent horizontalement  comme  celles  de  plu^ 
siers  saules  et  du  tilleul  de  la  Caroline, 
de  l'aubepin  à  feuilles  luisantes;  ceux  ci 
ont~- leurs  branches  qui  s'inclinent  obli- 
quement ,  comme  celles  de  plusieurs  sa- 
pins, du  nielese ,  du  bouleau;  d'autres 
qui  tombent  perpendiculairement,  comme 
celle  du  saule  de  Babylone  ,  du  frêne 
pleureur ,  du  hêtre  pleureur  ,  de  l'aube- 
pin k  feuilles  luisantes. 


der    Eibenbaum ,    die    Fichte ,    der    Wach' 
holder,    der  Lebensbaum   und  die  Birke. 

Andere  haben  eine  runde  Gestalt,  als  : 
unsere  Fichte ,  der  Apfelbaum  und  mehre- 
re andere  Gattungen  von  Obstbäumen. 

Einige  bilden  einen  breiten  Kegel,  z.B.  der 
Rosslastanienbaum,  andere  schiessen  sammt 
ihren    Aesten   in  gerader    Linie  empor ,    so 
z.B.   die  italienische  Pappel. 

Es  giebt  Bäume ,  die  viele  Aeste  und 
dichtes  Laubwerk  haben  ,  ivic  die  Ulmen 
und  Buchen. 

Andere  hingegen  haben  nur  wenig  Aeste 
und  Laub,  wie  die  Eiche  und  der  Nussbaum, 

Diese  gchn  von  einer  sehr  breiten  Grund- 
lage aus,  so   die  Zeder  am  Libanon. 

'Jene  von  einer  schmalen ,  wie  z.  B, 
die  Zypresse. 

Gewisse  Gattungen ,  wie  z.  B.  die  vir- 
ginische  Zeder,  bilden  ihre  Zweige  sehr  re-. 
gelmässig. 

Der  Stamm  ist  bey  einigen  Bäumen  mit 
einer  weissen  Rinde  umzogen  ,  fo  z.  B.  bey 
Buch-en ,  Birken,  der  iveissen  Pappel,  und 
dem  altern  Platanus  ;  dahingegen  die  Sie- 
benbürgische Buche  und  unsre  Fichte  r'ùth. 
lieh  aussieht;  die  Zw  Age  der  gelben  JFeide 
sind  gelb,  die  der  gemeinen  Stechpalme 
grün;  d:r  blutfärbige  Cornelienkirschcn' 
bäum,  die  rothe  IVeidc  haben  einen  rothen^ 
der  sieb  enbür  gis  che  Ahorn  hat  ein:n  jaspis- 
artig gestreiften  Stamm. 

Die  Zweige  und  Aeste  eiriiger  Bäume 
ivachscn  wagrecht ,  wie  bey  mchrern  Wei- 
degattungen ,  bey  der  nordamerikanischen 
Linde  und  bey  dem  Kreuz  -  oder  Hayn- 
dorn  mit  schimmerndem  Laube,  £ey  andern 
hingegenhaben  sie  eine  schiefe  Lage, wie  bey 
mehrern  Tannenarten ,  bey  der  Lerche ,  der 
Birke  ;  noch  andere  aber  lassen  sie  gam 
senkrecht  herabhängen ,  wie  die  babyloni- 
sche Weide,  die  Thränenesche ,  die  Thrä* 
nenbuche  und  der  Kreuzdorn  mit  glänztn-> 
dem   Laube. 


Certains  arbustes  ie  dîstitigent  par  leut 
forme  rampante,  comme  les  chèvre-feuilles 
la  vigne,  le  lierre,   la  clématite. 

Pour  bien  grouppet  ses  plantations  et 
former  des  tableaux  ,  il  est  extrêmement 
essentiel  d'observer  les  diffcrences  dans 
les  formes  de  feuillages  ,  ce  qui  n'a  pas 
encore  prcvoqué  assez  l'attention  des  ama- 
teurs du  jardinage,  et  qui  motive  le  pro- 
jet d'une  méthode  facile  pour  se  conduire 
à  cet  égard. 


Ainsi  les  catalpas  grouppent  ou  sim-« 
patisent  (si  l'on  peut  se  servir  de  ce  mot) 
avec  les  lilas  etc. 

Les  chèvre-feuilles  avec  l'érable  à  feuil- 
les ronde ,  l'arbre  à  peruque  (rhus  cotu- 
nus'),  l'arbre  de  Judée. 

Les  saules  verds,  blancs,  jaunes  et 
rouges  ,  simpatisent  par  la  forme  longue 
et  étroite  de  leur  feuillage,  avec  l'aman* 
dier,  le  pécher,  le  faux  acacia  nain. 

Les  frênes  grouppent  avec  le  sorbier 
des  oiseleurs ,  le  sumac  etc. 

Le  platane  simpatise  arec  tous  les 
érables. 

L'acacia  avec  les  baguenaudiers. 

Les  lilieuls  avec  les  aunes ,  le  noi« 
setier. 

Le  hê:re  avec  le  charme ,  l'orme. 

Les  alisiers   avec  les  fusains. 

Le  peuplier  hétérophile  a  des  feuilles 
ovales ,  entières  et  découpées  ,  il  mérite 
une  place  parmi  les  arbres   isolés. 

Le  hêtre  crête  de  coq,  a  ses  feuilles 
reunies  par  touffes,  plissées  et  découpées« 

14.  Cahier. 


ÏO9 

ÀTehrere  Gesträuche  zeichnen  sich  durch 
ihre  rankenförmige  Gestalt  aus,  z.  B.  das 
Geisshlatt,  Epheu  ,  der  Weinstock  und  dit 
Waldrehe. 

Wenn  man  eine  Anlägz  gut  gruppirent 
und  Naturgemähide  darin  aufstellen  will^ 
so  ist  es  höchst  nothig  ,  auf  den  Unter, 
schied  in  der  Gestalt  des  Laubes  besonders 
Acht  zu  haben  :  dieser  Umstand ,  so  xvich- 
tig  er  ist ,  hat  doch  noch  keine  zureichen- 
de Aafmerksanikeit  hey  den  meisten  Gar- 
tenliebhabern bisher  erweckt,  und  dürfte 
demnach  eine  gegründete  Veranlassung  zur 
Angabe  einer  leichtern  hierin  zu  beobach- 
tenden Verfahrungsmethodè  sei/n. 

So  lassen  sich  gruppiren ,  oder  wenn 
man  sich'  dieses  Ausdrucks  bedienen  darft 
so  sympathisiren  die  Katalpen  mit  dem  gi- 
meinen    Flieder. 

Das  Geissblatt  mit  dem  rundblättrigen 
Ahorn  ,  dem  sogenannten  Perückenbaum^ 
{_Rlius  Cotunus)   oder  dem  yudasbaum. 

Die  grünen  ,  weissen  ,  gelben  und  ro- 
then  Weiden  sympathisiren  wegen  ihres  lan- 
gen  und  schmalen  Laubes  mit  dem  Mandel- 
baum ,  dem  Pfirsichbaum ,  und  der  unäch- 
ten  Zivergaka^ie. 

Die  Esche  harmonirt  mit  der  gemei- 
nen  Eberesche  und  mit  dem  Sumach  etc» 

Der  Platanus  nnt   allen  Ahornarten, 

Die  Akazie  mit  dem  Blasenstrauch. 

Die  Linde  mit  der  Erle  und  der  Ha. 
selnussstaude. 

Die  Buche  mit  der  Hainbuche  und  der 
Ulme. 

Der  Elsebeerbaum  mit  dem  Spindelbau' 
me. 

Die  Pappel  mit  ganzem,  ovalen  und  aus- 
gezacktem Laube  verdient  einen  besondern 
Platz   unter  den  isolirt  stehenden    B'inmen, 

Die  Buche  mit  hahnenk  ammartig  en  Lau- 
be hat  ihre  Blätter  in  gefaltete,   ausgezackt 
te  Büschel  gefasst. 
U.  Hift.  É  t 


HO 


Mais  si  les  formes  des  feuillages  mé- 
ritent une  attention  particulière,  les  nuan- 
ces des  feuilles  en  méritent  également. 
C'est  par  différentes  nuances  que  le  jar- 
dinier devient  peintre  ,  et  qu'il  sait  ap- 
proprier ses  arbres  et  arbustes  aux  scènes 
variées  qu'il  veut  créer  ou  embelir.  Cet 
objet  a  ,de   même  été  peu  remarqué. 


L'if,  le  houx,  le  frêne  crépu,  le  lau- 
rier, le  lierre  ordinaire,  ont  un  verd  fon- 
cé. Le  tilleul  se  distingue  par  un  verd 
clair  ,  le  catalpa  par  un  verd-pomme  ,  le 
cèdre  de  Virginie  par  un  verd  brun  ,  le 
hêtre  de  la  Transylvanie  par  un  rouge 
tantôt  clair  ,  tantôt  foncé  ;  le  peuplier 
blanc,  le  saul  blanc,  par  le  verd  et  le 
blanc  ;  le  thuya ,  le  frêne  de  la  Caroline, 
par  un  verd  jaune.  Alors  suivent  les  pan- 
iiachés  de  jaune  ,  de  verd  et  de  blanc, 
dont  le  nombre  est  assez  varié. 


Essayons  de  donner  l'idée  d'une  scène 
qu'on  peut  créer  au  moyen  des  nuances 
des  feuillages  annalogues  au  sujet. 


Supposons  un  bois  de  peupliers  blancs, 
présentant  un  enfoncement  assez  vaste  vers 
l'orient  ou  le  midi  ,  mais  se  retressissant 
peu  à  peu  ,  offrant  dans  la  plus  grande 
largeur  une  pelouse  imperceptible,  au  pied 
de  laquelle  couleroit  une  rivière,  ou  qui 
seroit  ornée  d'un  petit  lac.  Pareille  po- 
sition conviendroit  à  la  décoration  du 
temple  de  la  lune  ,  dont  le  projet  se 
trouve  dans  l'estampe  ci- joint  sub  Nro.  17. 
Ce  temple  nuancé  de  blanc,  couleur  anna- 


So  sehr  nun  die  Gestalt  des  Laiihes  ley 
Bäumen  Aufmerksamkeit  verdient^  so  ist 
dieses  nicht  minder  der  Fall  in  Hinsicht  der 
Schattirung  desselben  ;  denn,  nur  durch  die 
geschickte  Anwendung  der  manigfaltigen 
Nua?ice7i  des  Laubes,  erwirbt  der  Gärtner 
den  Nahmen  eines  Naturmahlers ,  wenn  er 
nähmlich  in  Rücksicht  dieser  Schattirung 
die  gehörigen  Bäume  und  Gesträuche  den 
verschiedenen  Szenen,  die  er  erschaffen  oder 
verschönern  will,  geschickt  anzueignen  ver- 
steht.  Auch  dieser  Gegenstand  ist  bisher 
nur  einer  geringen  Aufmersamkeit  gewür- 
digt worden. 

Der  Eibenbaum ,  die  Stechpalme ,  die 
krause  Esche ,  der  Lorbeerbaum  und  der 
gemeine  Epheu  haben  eine  dunkelgrüne  Far- 
be. So  unterscheiden  sich  ferner^  die  Lin- 
de durch  eine  helle  ,  die  Katalpe  durch  ei- 
ne apfelgrüne ,  die  virginische  Zeder  durch 
eine  bräunlich  grüne ,  die  siebenbürgische 
Buche  durch  eine  bald  hell,  bald  dunkel- 
rothe ,  die  weisse  Pappel  und  die  weisse 
Weide  durch  eine  grüne  und  iveisse,  der 
Lebensbaum  und  die  karolinische  Esche 
durch  ihre  gelbgrüne  Farbe.  Sodann  kom- 
men die  gelb,  grün  und  weiss  gestreiften,  wor. 
unter  die  gr'ôsste  Mannigfaltigkeit  herrscht. 

Wir  wollen  es  hier  versuchen,  eine  sol- 
che Idee  irgend  einer  Szene  darzustellen,  die 
sich  mittels  verschiedner  ihrem  Sujet  ange- 
messener Schattirungen  des  Laubes  realisi- 
ren  Hesse. 

Man  stelle  sich  ein  tveisses  Pappelwäld- 
chen vor,  das  gegen  Osten  oder  gegen  Sü- 
den eine  beträchtliche  Vertiefung  hat, 
die  sich  allmählich  verengt ,  und  in  ihrer 
grössten  Weite  mit  einem  grünen  Hügel- 
saume umkrämt  ist,  den  man  nur  unmerk- 
lich gewahr  wird ,  an  dessen  Fusse  eine 
klare  Quelle  rieselt,  oder  den  ein  kleiner 
See  umgiebt.  Diese  Lage  schickt  sich  voll- 
kommen zu  Lünens  Tempel,  wovon  man 
den   Entwurf   in  dem    beygefügten    Kupfer 


ITI 


logue  à  l'astre  auquel  il  est  érigé,  seroit 
isolé  sur  un  petit  monticule  adossé  au  bois 
vers  le  fond  ,  et  refléchi  d:ins  la  pièce 
d'eau  voisinne  ;  tous  ses  environs  relui- 
roient  de  la  couleur  argentée  des  peup- 
liers et  des  arbres  suivants  dont  le  con? 
tour  du  temple  seroit  décoré  ;  aux  saules 
blancs  succéderoient ,  le  cèdre  argenté, 
^'olivier  sauvage,  le  Crataegus  aria,  l'amyg- 
dalus  et  le  colutea  orientalis,  la  sapinette 
argentée  etc.  Ces  plantations  seroient  pour- 
suivies de  deux  côtés  du  bois  ,  et  leurs 
bords  embelis  de  fleurs  de  pareille  nuance 
sans  que  l'art  y  puisse  paroftre  ;  une  com- 
position de  ce  genre  produiroit  un  conp- 
d'oeil  charmant  ,  et  si  un  beau  clair  de 
la  lune,  venoit  rependre  une  plus  grande 
blancheur  sur  la  scène,  ce  tableau,  quoi- 
que destiné  alors  pour  la  soirée,  feroit 
d'autant  plus  imposant  ,  cet  astre  qui  se 
réfléchiroit  d'un  côté  dans  le  lac ,  tandis 
que  de  l'autre,  le  temple  s'y  reproduiroic 
avec  les  arbres  et  leurs  nuances  blanchâ- 
tres ,  tout  cela  lormeroit  une  décoration 
d'un  genre  nouveau  qui  ne  pouroit  man- 
quer de    causer  un  grand  intérêt. 


Revenons  au  texte  de  l'ouvrage. 

On  sait,  que  la  plus  part  des  arbres 
résineux  ont  un  feuillage  permanant. 

Uuelques  feuilles  sont  lissées  et  lui- 
santes, elles  paroissent  vernissées,  comme 
celles  du  hêtre,  du  houx,  du  buis  ;  d'au- 
tres sont  ternées,  comme  celles  de  l'orme, 
du  pommier. 


Nr.iy  findet.  Der  Tempel  seihst ,  gehüllt  in 
feyerliches  Jf^iiss,  gleich  dem  Gestirne,  des- 
sen stiller  Verehrung  man  ihn  widmet , 
steht  einsam  auf  einem  kleinen  Hügel,  der 
sich  an  das  Geholze  lehnt.  S.mft  spiegelt 
sich  des  Tempels  Bild  in  dem  benachbar- 
ten See.  Alle  seine  Umgebungen  verbreiten 
den  silberfarben  Glanz  der  Pappeln  und  der 
mit  diesen  in  sanfter  Harmonie  vereinten 
Baumgruppen ,  die  den  Bezirk  des  Tem- 
pels heiligen.  Da  glimmt  hinter  den  weis- 
sen Weiden ,  die  Silberzeder ,  der  wilde 
Ochlbaum,  der  dürre  JVeissdorn,  der  Man- 
dclbaum,  der  orientalische  Blasenstrauch, 
die  Silbertanne  und  dergleichen.  Diese  Plan- 
taben gehen  von  zwey  Seiten  durch  das 
Gehölze  fort ,  u?id  ihre  äussersten  Grämen 
sind  mit  Blumen  geschmükt ,  mit  ähnlicher 
Schattirung  eingefasst ,  ohne  dass  irgend- 
wo die   Hand  des    Kunstlers   sich    verräth. 

Ein  solches  Gemähide  gäbe  einen  reitz- 
vollen  Anblick,  und  ivenn  dann  das  sanfte 
Mondenlicht  der  Szene  stillen  Glanz  erhöh- 
te, müsste  diese  dem  Abend  geweihte  Dar- 
stellung um  so  grössern  Eindruck  hervor- 
bringen. Dieses  Gehölze ,  das  sich  von  der 
einen  Seite  über  den  See  hinneigt,  des  Mon- 
des sanftgebrochne  Bild,  der  Tempel,  der 
mit  seinem  Gebüsche  und  dessen  manigfal- 
tigen  Silberschattirungen  sich  in  leiser  Wo- 
ge mahlt  —  Diess  alles  vereitit  sich  zu  ei- 
ner eigenen  neuen  Gemähidegattung ,  die 
ihr  Interesse  nicht  verfehlen  könnte. 

Wir  gehen  indess  auf  unsern  eigentli- 
chen  Gegenstand   über. 

Es  ist  bekannt  dass  der  grdsste  Theil 
harziger  Bäume  mit  immer  grünem  Laube 
versehen  ist. 

Bey  einigen  Bäumen  ist  das  Laub  glatt 
und  glänzend,  so  dass  es  gefirnisst  scheint, 
wie  jenes  der  Buche,  der  Stechpalme  und  des 
Buxbaums,-  bey  andern  giebt  das  Laub  nur 
matten  Schein,  wie  bey  der  Ulme  nnd  dem 
Apfelbaum. 

Et    z 


112 


Certaines  feuilles  agitées  par  le  vent, 
forment  peu  d'ondulations,  comme  celles 
du  maronier  d'Inde  ;  d'autres  très  légère- 
ment agitées  ,  forment  une  ondulation 
continuelle  ,  comme  celles  du  peuplier 
tremble. 

Il  y  a  des  distinctions  importantes  ré' 
lativement  à  la  hauteur^  à  laquelle  les  ar- 
bres et  arbustes  peuvent  atteindre ,  tous 
sont  également  à  remarquer  par  leurs  Heurs, 
leurs  fruits,  ou  les  bayes  qui  les  décorent» 

Avant  de  mettre  la  main  à  l'oeuvre^ 
une  chose  essentielle  ,  est  de  sonder  le 
terrein  et  de  connoître  la  température 
pour  bien  décider  du  choix  des  arbres 
destinés  à  décorer  un  parc  :  ainsi  le  saule, 
l'orme  gras,  le  frêne,  le  peuplier,  l'aune, 
se  plaisent  dans  un  terrein  humide;  les 
sapins  aiment  les  montagnes  graveleuses 
exposées  au  nord  ;  les  chênes,  les  hêtres, 
les  collines  du  midi;  le  bouleau,  le  cèdre 
du  Canada,  viennent  bien  dans  une  terre 
sabloneuse. 


Il  est  également  à  observer,  que  plu- 
«leurs  arbres  croissent  mieux  en  taillis,  et 
qu'on  atteint  plutôt  le  but  désiré,  en  les 
plantant  de  cette  manière,  ce  qui  devrolt 
surtout ,  être  observé  dans  les  pays  ,  où 
les  vents  alises  dominent  comme  eu  Au- 
triche; ainsi  l'aCacia,  l'aune,  le  châtaig- 
nier, le  saule,  le  bouleau,  plusieurs  sor- 
tes de  peupliers  ,  croissent  promptement 
en  taillis ,  et  produisent  les  plus  belles 
verdures  en  peu  de  tems ,  c'est  une  erreur 
alors,  de  les  planter  sans  les  couper  à 
un  pied  de  terre  ;  c'est  par  cette  opéra- 
tion que  les  massifs  profitent  d'avantage, 
car  en  la  négligeant,  la  sève  ne  peut  at- 
teindre toutes  les  branches,  les  arbres  pro- 
duisent des  feuilles  chetives  ,  et  finissent 
par  présenter   des  branches   nues,  ce  qui 


Bey  manchen  Bäumen  bildet  das  Laub 
vom  Winde  bewegt ,  nur  schwache  Wellen, 
die  gleich  vergehen,  wie  jenes  der  Rosskasta- 
nie;  bey  andern  hingegen  erbebt  es  vor  dem 
leisesten  Wehen ,  in  Ununterbrochener  Wal' 
lung  rege  ,  wie  jenes  der  Zitterpappel. 

In  Hinsicht  der  Grösse  der  Bäume  und 
Gesträuche  giebt  es  einen  wichtigen  Unter- 
schied ,  so  wie  sie  sich  auch  in  Blüthe , 
Frucht  und  Beere  unterscheiden^  ■ 

Das  erste  was  man  thun  muss,  bevor 
man  Hand  ans  Werk  legt,  iVt,  dass  man  den 
Boden  untersuche  und  die  Temperatur  ken- 
nen lerne,  um  unter  den  Bäumen,  womit 
man  den  Park  zieren  willig  die  gehörige 
Wahl  treffen  zu  können  ;  so  lieben  die 
Weide,  die  fette  Ulme,  die  Esche,  die  Pap- 
pel und  die  Erle  einen  feuchten ,  die  Tan- 
nen einen  steinigen,  bergigen,  nach  Norden 
gelegenen  Grund;  Buchen  und  Eichen  ge- 
rathen  vorzüglich  auf  der  Südseite  eines 
Abhangs  oder  Hügels ,  die  Birke  und  die 
kanadische  Zeder  gedeihen  am  besten  auf 
sandigem  Böden. 

Eben  so  ist  zu  bemerken,  däss  viele  Bäu- 
me freudiger  in  Gehauen  aufschiessen,  und 
dass  man  daher  den  gewünschten  Endzweck 
früher  erreichen  kann,  wenn  man  sie  auf 
diese  Art  pflanzt.  Diess  ist  Vornehmlich 
Ù!  Ländern  zu  beobachten  ,welche  vo?i  Wech- 
selwinden bestrichet!  werden,  wie  in  Oester- 
reich.  So  wächst  die  Akazie^  die  Erle.)  der 
Kastanienbaum ,  die  Weide ,  die  Birke  und 
manche  der  Pappelgattungen  schnell  in  Ge- 
hauen ,  und  prangt  in  kurzer  Zeit  mit 
schönem  Grün.  Es  ist  alsdann  gefehlt,  wenn 
man  sie  anpflanzt,  ohne  sie  einen  Fuss 
hoch  über  der  Erde  zu  beschneiden  ;  denn 
diese  Operation  fördert  das  Dickicht  der 
Bäume .  und  wenn  man  sie  vernachlässigt, 
wird  dieses  stark  gehindert ,  indem  der  Saft 
nicht  in  alle  Zweige  dringen  kann,  wodurch 
die  Bäume  elendes  Laub  und  am  fyide  gar 


produit  un  effet  désolant,  dans  une  scène 
qu'on  désire  d'embellir. 

Il  est  bien  étrange  que  cette  vérité 
est  si  peu  considérée  dans  les  plantations  ; 
on  voit  des  jardins  qui  offrent  l'aspect  le 
plus  chétif  ;  si  l'on  refljchissoit  sur  la  dif- 
ficulté de  se  procurer  prompteilient  un  bel 
arbre,  on  ne  négligeroit  pas  de  donner 
tous  les  soins  possibles  à  ses  plantations 
nouvelles ,  car  ni  l'entêtement  ni  le  djsir 
de  jouir  forceront  la  nature  à  opérer  des 
miracles,  l'expérience  prouve  chaque  jour 
ce  qu'il  faut  faire,  et  chaque  jour  on  né- 
glige de  suivre  une  leqon  aussi  instruc- 
tive. 


C'est  commetre  une  faute  que  de  niê- 
Jer  sans  ordre  et  sans  distinction  parti- 
culière ,  des  arbres  de  différentes  espè- 
ces ,  comme  on  ne  cesse  de  faire  aussi 
presque  généralement,  sans  prêter  atten- 
tion à  la  vitesse  de  la  croissance  ,  à  la 
forme  naturelle  que  l'arbre  prend  de  prime 
abord  ,  à  l'cpôque  de  l'apparition  et  de 
la  chute  de  leurs  feuilles,  à  la  forme  et 
sympathie  de  leur  feuillage ,  à  la  distance 
requise  entre-eux  ;  toutts  ces  plantations 
ne  peuvent  être  que  défectueuses  ;  un 
arbre  offusque  l'autre  avec  le  tems,  il  faut 
alors  être  très  près  pour  les  discerner  ; 
ici  le  massif  est  en  partie  dépouillé  de 
verdure ,  tandis  que  le  reste  offre  encore 
longtems,  ses  arbres  omis  de  leur  feuil- 
lage; la  c'est  un  arbre  rare  qui  liguroit 
très  bien  lors  de  la  plantation ,  et  qui 
languit  par  la  vitesse  de  la  croissance  des 
arbres  voisins  ;  tantôt  les  arbustes  mal 
choisis ,  oftusquent  les  chemins  tortueux, 
il  faut  les  tondre  aux  ciseaux  pour  se 
faire  jour  à  travers  leurs  branches,  et  pré- 
senter ainsi  une  sorte  de  régularité  dans 
un  bosquet  qui  doit  imiter  la  nature,  tous 

i£.  Cahier« 


''3 

nur  nacf^te  Aestt  bekommen,  welches  in  ei- 
ner Stene  ,  die  man  verschönern  will,  den 
widrigsten  Eindruck  hervorbringen  muss. 

Es  ist  auffallend,  dass  diese  Wahrheit 
bey  Pflanzungen  so  wenig  erwogen  unrd. 
Man  sieht  Gärten  von  hedauernsivürdi- 
gcm  Anblick:  würde  man  auf  die  Schwie^ 
rigkeiten  Bedacht  nehmen,  welche,  wenn 
man  in  der  Geschwindis'keit  einen  schonen 
Baum  in  seinen  Garten  zaubern  will,  sich 
zeigen  ,  so  würde  man  gewiss  nicht  er- 
mangeln ,  alle  mögliche  Sorgfalt  auf  neue 
Ffianzungen  zu  verwenden,  denn  weder 
Eigensinn ,  noch  dai  Sehnen  nach  Genuss 
können  die  Natur  bewegen  Wunder  zu  wir- 
"ken  ;  sie  zeigt  uns  täglich  ,  was  ivir  thun 
sollen ,  und  tÄgUch  unterlassen  wir  es,  ih- 
ren   lehrreichen  Erinnerungen  zu  folge?!. 

Fast  allgemein  begeht  man  den  Fehler^ 
dass  man  Bäume  verschiedener  Art  ohne 
Ordnung  und  besondere  Unterscheidung  mit- 
einander  vermengt ,  eben  so  wenig  achtet 
man  auf  die  {Verschiedenheit  iti  der  Gc- 
schwiîidigkeit  ihres  Wachsthums ,  auf  die 
Verschiedenheit  ihrer  natürlichen  Gestalt, 
welche  sie  sogleich  bey  ihrem  Entstehn  an- 
nehmen, und  des  Zeit^uncts ,  wo  ihr  Laub 
hervorschiesst  und  wieder  abfällt,  auf  die 
Gestalt  und  die  ^usammejistimmung  ihres 
Laubes ,  u?id  die  erforderliche  Entfernung 
derselben  untereinander,  ^ede  solche  An- 
lage ist  fehlerhaft.  Ein  Baum  verdunkelt 
mit  der  Zeit  den  andern  ,  und  man  muss 
alsdann  sehr  nahe  bey  ihnen  seyn ,  um  den. 
einen  von  dem  andern  unterscheiden  zu  kön- 
ne?! :  so  wird  z.  B.  die  Anlao-e  hier  eines 
Theils  ihres  grünen  Schmuckes  beraubt  seyn, 
während  der  andere  Theil  schon  lange  mit 
üppigem  Laube  bekleidet  ist;  dort  steht  ein 
seltner  Baum ,  der  ausser  der  Plantage  sich 
sehr  gut  ausnehmen  würde,  der  aber  auf 
dem  Platze,  wo  er  steht ,  durch  das  schnel- 
le Wachsthum  seines  Nachbarn  überschös- 
sen und  verbor/^en  gehalten  wird.  Nicht 
15-  H'fi'  Pf 


114 


ces  difauts  se  rencontrent  souvent  à  la 
fois,  et  l'on  croit  que  l'observation  faite 
ici ,  ne  pourra  déplaire  à  quiconque  en 
eonnoit  la  justesse. 


Pour  jouir  du  but  auquel  on  se  pro- 
pose de  voir  parvenir  une  décoration  quel- 
conque ,  toute  espèce  d'arbre  doit  être 
grouppée,  a  fin  de  produire  un  bel  effet; 
ceci  est  encore  plus  vrai  dans  un  grand 
local  ,  dont  les  points  de  vue  sont  étu- 
diés, où  les  différentes  formes  et  nuances 
d'arbres  ,  doivent  composer  diverses  scè- 
nes ;  ainsi,  tandis  qu'un  Melange  mal  or- 
donné, ne  présente  par  la  suite  que  con- 
fusion,  un  choix  parfait  de  t^rouppes, 
s'embellit  tous  les  ans  ;  pareil  ordre  existe 
dans  la  nature:  en  effet,  si  l'on  veut  prê- 
ter attentioti  à  ce  qui  se  présente  dans 
les  Jurandes  scènes  que  les  bois  nous  of- 
frent ,  on  trouvera  que  les  arbres  de  cha- 
que espèce,  y  sont  plus  ou  moins  group- 
pcs,  et  qu'us  sont  rassemblés  dans  le  sol 
qui  leur  convient  naturellement,  et  les 
niéianges  confus  se  rencontrent  peu  dans 
un  grand  espace;  s'il  a  lieu,  on  observe 
également  que  l'arbre  le  plus  fort  offusque 
et  détruit  le  plus  iuible;  mais  en  group- 
pant  les  différentes  nuances  ,  il  faut  le 
faire  sans  confusion,  sans  former  ou  lais- 
ser paroitre  des  lignes  de  séparation  dis- 
tinctes ,    et  mêler    imperceptiblemeot   sus 


sehen  verdunMn  übel  angebrachte  Gesträu- 
che die  hummgcwundenen  Stege,  und  der 
Gärtner  inuss  mit  seiner  Schere  eine  Oeß- 
nung  durch  ihr  Gc zweige  bahnen  ,  und  so 
in  manchen  Lustwäldchen  eine  sehr  wider- 
liche Regelmässigkeit  statt  finden  lassen  , 
tvo  doch  die  Natur  allein  nachgeahmt  wer- 
den sollte.  Alle  diese  Mängel  treffen  oft 
in  einem  Garten  auf  einmahl  zusammen, 
und  wir  hofftn  mit  den  hier  gemachten  Be- 
vierkunge?!  niemande'n ,  der  ihre  Wahrheit 
fühlt,   zu  missfallen. 

Wenn  man  den  sich  vorgesetzten  Zweck, 
irgend  eine  Waldszene  entstehn  zu  sehen, 
erreichen  will,  so  muss  jede  Gattung  Bäu- 
me auch  schicklich  grnrpirt  werden ,  wenn 
sie  anders  einen  schönen  Eß'ect  hervorbrin- 
gen soll.  Diese  Behauptung  ist  um  so  rich- 
tiger ,  wenn  das  Lokale  grossen  Umfang 
hat,  da  in  diesem  die  Gesichtspuncte  wei- 
ter auseinander  liegen ,  und  die  verschie- 
denen Gestalten  luid  Schattirungen  der  Bäu- 
me zur  Zusammensetzung  mannigfaltiger 
SzcTien  dienen  müssen.  So  bringt  eine  un- 
natürliche Vermischung  der  Bäume  in  der 
Folge  nur  Verwirrung  hervor^  indess  rich- 
tig gewählte  Gruppen  mit  jedem  ^ahre 
schöner  werden.  Gleiches  Gesetz  herrscht 
in  der  Natura  denn  wenn  man  die  gros- 
sen Szenen,  welche  die  Waldungen  uns  dar- 
stellen ,  7nit  gehöriger  Aufmerksamkeit  be- 
trachtet, so  wird  man  finden,  dass  die  Bäu- 
ine  jeder  Art  mehr  oder  weniger  in  Grup- 
pen gej'ormt  sind,  und  dass  sie  gewöhnlich 
auf  jenem  Boden  vereint  bey summen  stehen, 
welcher  ihrer  Natur  am  meisten  angemes- 
sen ist ,  auch  wird  man  eine  verwirrte  Ver- 
mischung derselben  sehr  selten  in  einem 
grossen  Umfange  sehen  ;  eben  so  wird  man 
gewahr,  dass  der  stärkere  Baum  den  schwä- 
chern verdunkelt  und  endlich  zu  Grund 
gehen  macht.  Indess  muss  man,  wenn 
man  die  verschiedenen  Schattirungen  der 
Bäume   untereinander  gruppiren  will,    die- 


115 


plantations  de  manipre,  quelles  paroissent 
ne  former  qu'un  ensemble. 


Le  désir  immodéré  de  voir  prompte- 
ment  l'effet  de  ses  décorations ,  engage  à 
planter  les  arbres  très  près  les  uns  des 
autres,  mais  ces  arbres  se  dépouillent  de 
leurs  feuilles  avant  d'avoir  atteint  leur 
grandeur  naturelle  ,  languissent  et  péris- 
sent. L'expérience  prouve  ceci  dans  plus 
d'un  parc  ,  où  l'on  est  souvent  obligé 
d'arracher  des  arbres  qui  ont  occasionné 
des  grandes  dépenses  ;  cependant  si  l'on 
n'a  pas  la  patience  d'attendre,  il  est  pos- 
sible de  jouir  du  présent  sans  se  prive^ 
de  l'avenir,  en  mêlant  un  taillis  parmis 
SCS  grouppes  dans  les  grandes  plantations, 
et  dans  celles  de  peu  d'étendue,  quelques 
arbustes  de  passage  d'une  végétation  fa- 
cile qui,  étant  arrachés,  peuvent  encore 
être  de  service. 


Plusieurs  jardiniers  observent  que  s'il 
est  vrai  ,  que  les  arbres  grouppes  pro- 
duisent un  bel  effet  ,  il  est  souvent  im- 
possible de  le  faire  ,  par  le  défaut  de  la 
quantité  nécessaire  d'une  même  espèce, 
par  leur  rareté ,  ou  par  la  difficulté  de 
se  procurer  ce  qu'on  désire. 


Cette  objection  est  admissible  ,  mais 
l'embaras  du  jardinier  sera  levé,  s'il  veut 
prêter  attention  à  la  grande  variété  des 
feuillages  qui  se  ressemblent  parfaitement 
et  qui  lui  procurent  le  moyen  de  s'aider; 
sa  composition  sera  d'autant  plus  agréable, 
qu'il  pourra  y  mêler    dmérentes    espèces 


SCS  auf  eine  Art  thuji,,  dass  man  keine  deut- 
lich zu  unterscheidende  Theilungslinien  bil- 
de ,  und  die  manigfaltigen  Pflanzungen  so 
unmerklich  mit  einander  vermische  ,  dass 
sie  eine   einzige  zu   bilden  scheinen. 

Oft  wird  man  durch  ein  unzeitiges 
{^erlangen ,  die  schnelle  tf^irkung  seiner 
'Pflanzungen  zu  sehen,  verleitet,  die  Bau- 
me sehr  nahe  an  einander  zu  setzen; 
allein  solche  Bäume  berauben  sich  weck- 
selseitig  ihres  Laubes,  bevor  sie  ihre  na- 
türliche Grösse  erreichen ,  welken  und  ge- 
hen zu  Grunde.  Die  Erfahrung  beweiset 
dieses  in  mehr  als  einem  Parke ,  wo  man 
'öfters  gezwungen  war  Bäume,  die  mit  vie- 
len Kosten  gepflanzt  worden  waren-,  wieder 
herauszureissen.  Hat  man  indess  nicht  so 
viele  Geduld,  den  gehörigen  Zeitpunct  ab- 
zuwarten ,  so  giebt  es  noch  einen  Ausweg, 
die  Gegenwart  zu  gemessen  ohne  sich  der 
Zukunft  zu  berauben ,  wenn  man  nähmlich 
in  den  grossen  Plantagen  kleine  Gehaue, 
und  m  den  kleinern  hin  und  wieder  ein 
flüchtiges,  schnell  empor  schiessendes  Ge- 
sträuch ,  das ,  ivenn  man  es  auch  ausreisst, 
sich  doch  noch  brauchen  lässt ,  in  Gruppen 
verbindet. 

Mehrere  Gärtner  machten  bereits  die 
Bemerkung ,  dass  es  zwar  allerdings  wahr 
sey,  dass  gruppenweise  gestellte  Bäume  ei- 
nen schönen  Eindruck  gewähren  ,  dass  es 
aber  oft  auch  unmöglich  sey  ,  diesen  her- 
vorzubringen ,  da  entweder  die  erforder- 
liche Zahl  Bäume  abgehe  ,  oder  manche 
der  letztern  zu  selten  gefunden  werden,  oder 
oft  zu  viele  Hindernisse  eintreten ,  um  sich 
das,  was  man   ivünscht ,  zu  verschaffen. 

Dieser  Einwurf  ist  nicht  ohne  Grund, 
allein  der  Gärtner  kann  sich  leicht  aus  sei- 
ner (Verlegenheit  helfen ,  wenn  er  seine 
Aufmerksamkeit  auf  die  grosse  Mannigfal- 
tigkeit des  Laubes  selbst  daivi ,  ivenn  es 
einander  vollkommen  ähnlich  scheint ,  rich- 
ten  will  ,    welches   ihm   hinlänglich    Alittel 

Ff  2 


Ii6 


remarquables  en  même  tems  par  leurs 
fleurs  ;  si  les  grouppes  bien  ordonnés 
d'une  seule  espèce  ont  un  effet  qui  leur 
est  particulier  ,  si  ces  masses  de  même 
feuillag;e  composées  d'arbres  qui  cachent 
mutuellement  leurs  défauts  et  paroissent 
ne  former  qu'un  ensemble,  (particulière- 
ment si  le  grouppe  est  placé  par  grada- 
tion jusqu'à  terre,)  ravissent  du  premier 
coup  d'oeil  ,  des  massifs  composés  d'ar- 
bres et  arbustes  qui  sympatisent  pas  la 
forme  de  leurs  feuilles  produiront  le  même 
effet,  et  auront  un  double  avantage  :  celui 
de  paroître  ne  former  qu'une  masse  de 
mêmes  arbres,  et  celui  de  fleurif  en  dif- 
férens  tems,  ou  d'orner  les  massifs  lors 
de  leur  fleuraison,  de  différentes  nuances. 
Des  exemples  prouveront  ces  données. 


Supposons  un  petit  grouppe  d'amart- 
diers:  si  l'on  est  en  défaut  de  la  quantité 
d'arbres  de  cette  espèce  ,  pour  donner  à 
ce  grouppe  la  forme  ou  l'étendue  désirée, 
on  trouve  pour  l'augmenter  ,  l'aubepin  à 
feuilles  de  saule,  (Crataegus  salici  folia)^ 
le  spiraea  à  feuilles  de  saule ,  le  pêcher, 
l'olivier  sauvage  j,  le  chêne  à  feuilles  de 
saule,  le  poirier  et  le  prunier  également 
à  feuilles  de  saule  ,  le  garou  à  feuilles 
odorantes,  le  lifis  de  Perse  et  plusieurs 
autres  qui  sympatisent  avec  ceux-ci,  parmi 
lesquels  on  distingue  le  saule  à  feuilles  d'a- 
mandier. Un  grouppe  d'une  composition  pa- 
reille, produira  un  ensemble  bien  ordonné, 
s'il  est  distribué  avec  les  proportions  re- 
quises aux  dimentions  de  chaque  espèce. 
L'estampe  ci-jointe  fournit  un  petit  assem- 


an  die  Hand  geben  wird,  sich  aus  der  Ver- 
legenheit zu  Ziehen.  Sein  Gemähide  wird 
um  so  reitzender  werden,  da  er  dazu  ver- 
schiedene Gattungen  verwenden  kann ,  die 
sich  zugleich  durch  ihre  Blühten  auszeich^ 
nen.  Wenn  gut  angelegte  Gruppe?!  einer 
einzigen  Baumart  schon  einen  ganz  eige- 
nen Effect  hervorbringen ,  wenn  diese  von 
einerley  Laub  gebildete  Masse  von  Bäumen, 
die  gegenseitig  ihre  Mängel  verbergen  und 
zusammen  nur  ein  einziges  Games  auszu- 
viachen  scheinen ,  zumahl,  wenn  die  Grup- 
pirung  stuffenweise  bis  zur  Erde  sich  nie- 
dersenkt,  wenn,  sage  ich,  eine  Baummasse 
der  Art  schon  beym  ersten  Anblicke  entzückt^ 
so  muss  eine  gante  Anlage  von  Bäumen 
und  Gesträuchen  ,  welche  in  der  Gestalt 
ihres  Laubes  sympathisiren ,  um  so  mehr 
dieselbe  Wirkung  hervorbringen  und  zu- 
gleich den  doppelten  Vortheil  gewähren , 
da  sie  nur  ein  G::,'Zes  ein  und  derselben 
Baumart  zu  bilden  scheint,  und  doch  zu 
verschiedenen  Zeiten  blüht,  oder  zur  Blüh^ 
teze.it  mit  üppigem  bunten  Reichthume 
prangt.  JJeyspiele  werden  die  aufgestellte 
Behauptung  am  besten  erläutern. 

Stellen  wir  uns  eine  kleine  Gruppe  von 
Mandelbäumen  vor.  Wenn  man  aus  Man- 
gel der  gehörigen  Menge  von  Bäumen  die- 
ser Art  in  Verlegenheit  ist,  der  Gruppe 
die  gewünschte  Gestalt  und  Ausdehnung 
zu  gehen,  so  kann  man  die  Lücke  mit  dent 
weidenblättrigen  Weissdorn^  der  weiden- 
blättrigen Spiesstaude ,  dem  Pfirsichbaume  j 
dem  wilden  Oehlbaume  oder  dem  schmalblät- 
trigen Oloaster,  mit  der  weidenblättrigen 
Eiche,  dem  weidenblättrigen  Bierbaum, 
dem  weidenblättrigen  Zwetschenbaum,  dem 
wohlriechenden  Sindelbast ,  dem  persischen 
Flieder  und  mit  vielen  andern ,  die  mit 
diesen  sympathisiren ,  ausfüllen.  Unter  die 
lezteren  gehört  vorzüglich  die  mandelbaum- 
artige Weide,  Eine  Gruppe,  die  aiLs  derglei- 
chen Bäumen  bestünde ,    gäbe  ein  wohlge- 


'■'-     '<:f,/Yi/-   i\^/.},'f!i/'/,-/i/  ^  i-r/t'i    </'{   /rr/Vi/f/ 


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blage  de  feuilles  d'arbres  et  d'arbustes 
qui  grouppent  avec  le  saule  ,  pour  l'in- 
telligence de  ce  système» 


Supposons  encore,  une  plantation  de 
peupliers,  il  est  hors  de  Tordre  d'y  mê- 
ler le  frêne ,  l'acacia ,  le  snmac ,  le  pla- 
tane, le  sapin,  le  mélese,  le  châtaignier; 
mais  outre  les  variétés  des  peupliers,  on 
trouve  le  bouleau  à  feuille  de  peuplier, 
le  chêne  de  la  Floride  ,  le  charme  du 
Levant  ,  les  lilas  blancs  et  bleus  dits 
syringa  vulgaris  ,  le  catalpa  etc.  ;  tous 
ces  arbres  peuvent  s'entr'aider  au  besoin. 
Voyez  l'estampe  jNro.  I8. 


Le  projet  de  la  décoration  du  temple 
de  la  lune  a  prouvé  l'effet  des  nuances 
des  feuillages  dans  la  composition  des 
tableaux  ;  l'estampe  suivante  sub  Nro.  19. 
fournit  l'idée  d'une  décoration  non  moins 
interessante^ 


Cette  gravure  représente  le  temple  du 
soleil.  Afin  que  pareil  tableau  produise 
tout  l'effet  possible  ,  il  faut  supposer  son 
elnplacement  dans  un  local  assez  ouvert 
et  sur  une  élévation  suffissante  pour  y 
jouir ,  dans  la  plus  belle  saison  de  l'an- 
liée,  des  beaux  spectacles  du  crépuscule, 
de  celui  de  l'aurore  ,  et  de  l'apparition 
majestueuse  du  soleil  ;  un  pavillon  con- 
struit de  manière  que  les  premiers  rayons 
de  cet  astre  viendroient  frapper  une  glace 
placée  en  face  d'un  lit  de  repos,  produi- 
i;.  Cahién 


117 

ordnttes  Ganze ^  u-enn  die  Bäume  in  die 
Verhältnisse  eingetheilt  würden  ^  die  für 
den  Umfang  einer  jeden  Gattung  erforder- 
lich sind.  Der  hier  unten  beygefügte  Ku' 
pferstich  zeigt  eine  kleine  Zusammenstel- 
lung des  Laubes  von  Bäumen  und  Gesträu- 
chen, welche  sicJi  mit  Ti^eidcn  gruppiren 
lassen,  und  dient  zur  Bdeuchzung  des  vor- 
gedachten Systems, 

Nehmen  wir  noch  dazu  eine  Plantage 
von  Pappeln  an ,  es  wäre  unschicklich,  sie 
mit  der  Esche,  dem  Akazienbaume ,  dent 
Sumac  ,  dem  Platanus ,  der  Tanne ,  der 
Lerche  und  dem  Kastanienbaume  zu  ver- 
mischen ,•  allein  man  findet  zu  diesem  End- 
zwecke liebst  den  mancherley  Abarten  von 
Pappeln  noch  die  pappelblättrige  Birke , 
die  Eiche  aus  Florida  ,  die  levantische 
Üainbuche ,  den  weissen  und  blauen  Flie- 
der oder  Syringa  vulgaris,  die  Katalpen  und 
dergleichen^  Alle  diese  Bäume  können  er- 
forderlichen Falls  in  gegenseitige  Verbin- 
dung gebracht  werden.  Alan  sehe  den  Ku- 
pfer  sub  Nro,  I  g. 

I)er  Entwurf  einer  Verzierung  des  Tem- 
pels der  Luna  hat  die  Wirkung  gezeigt , 
welche  die  manigfaltigen  Schattirungen  des 
Laubes  bey  Aufführung  eines  Gemiihldes  her- 
vorzubringen im  Stande  sind,  Beyliegender 
Kupferstich  sub  Nro.  19  wird  die  Idee  ei- 
ner nicht  weniger  interessanten  Gartenver- 
zierung darstellen. 

Dieser  Kupferstich  stellt  einen  Sonnen- 
tempel vor.  Will  man  diesem  Gemähide 
die  mögliche  Wirkung  verschaffen ,  so  neh- 
me man  an ,  der  Tempel  stehe  in  einer 
offnen  Gegend  auf  einem  ansehnlichen  Hü- 
gel^ von  welchem  aus  man  in  der  schönen 
jfahrszeit  das  herrliche  Schauspiel  der  an- 
fänglichen Dämmerung  lieblicher  Ahndun^ 
gen  voll ,  dann  des  sanft  erglühenden  so 
vielfach  reitzenden  Morgenroths,  und  end- 
lich des  ersten  majestätischen  Aufblicks  der 
Sonne,  wie  sie  hinter  dem  strahlenden  Schei-' 
15.  Heft.  6  s 


ii8 

roit  un  effet  des  plus  intéressants,  par  la 
réflexion  des  différentes  nuances  des  ar- 
bres des  environs  qui  s'offriroient  succes- 
sivement au  spectateur.  Toutes  les  nuances 
du  soleil  levant  présentent  des  couleurs 
dorées,  ainsi,  la  décoration  intérieure  du 
temple  seroit  annalogue  à  ce  magnifique 
spectacle ,  tandis  que  toutes  les  décora- 
tions extérieures  offriroient  des  nuances 
jaunâtres  ;  tous  les  massifs  seroient  com- 
posés d'arbres  panachés  de  cette  couleur  ; 
on  y  veroit  le  sicomore  doré  ,  l'érable, 
le  chêne,  le  prunier,  le  poirier  ,  les  épi- 
nes, le  futain,  le  laurier,  l'oranger,  les 
chèvres-feuilles,  les  cornouilliers ,  le  gro- 
selier,  la  Sabine,  le  thuya,  le  buis,  la 
sauee  etc.  ;  tous  ces  arbres  et  arbustes  à 
panache  dorée  conserveroient  leurs  teintes 
et  offriroient,  ainsi  que  le  temple  de  la 
Lune  ,  un  tableau  permanant  ;  le  contour 
des  massifs  seroient  ornés  d'arbustes,  de 
fleurs  et  de  plantes  qui  auroient  du  rap- 
ports aux  couleurs  des  arbres ,  on  choi- 
siroit  le  citise',  le  baguenaudier  ,  la  verge 
d'or,  les  genêts,  les  jasmins,  les  boutons 
d'or  ,  et  d'autres  fleurs  de  nuance  jaune, 
parmi  lesquelles  on  n'oublier  oit  pas  les 
soleils  et   la   capucine    du  Pérou, 


tel  des  Waldes  in  leuchtender  Glorie  empor- 
steigt ,  gemessen  kann.  Ein  Pavillon ,  ge- 
stellt auf  eine  Art,  dass  die  ersten  Strah- 
len der  Sorine  auf  einen  Spiegel ,  der  ei- 
nem Ruhebette  gegenüber  angebracht  seyn 
inüsste,  fielen,  würde  einen  intessanten  ylu- 
blick  gewähren,  da  die  verschiedenen  Sch'at- 
tirungen  der  umliegenden  Bäume  ,  so  ivie 
sie  nacheinander  dem  Auge  sich  höthen , 
im  Spiegel  abgebildet  erschienen.  Alle  die 
inanigfaltigen  Nuancen,  welche  die  Strah- 
len der  aufgehenden  Sonne  bilden,  bestehen  in 
Goldfarbe  ;  die  innere  Verzierung  des  Tem- 
pels müsste  demnach  diesem  prachtvollen 
Schauspiele  entsprechen,  und  da  also  alle 
äussern  Verzierungen  gelbe  Farben  und 
Schattirungen  darstellten,  so  müssten  auch 
alle  Gebüsche  iL?id  Hayne  ringsum  aus  Bäa- 
men  bestehen,  die  mit  gelbem  Laube  behan- 
geji  sind.  Die  goldfarbige  Waldesche ,  der 
Ahorn,  die  Eiche,  der  Zwetschkenbaum,  der 
Birnbaum,  die  Dorngesträuche ,  Pfaffen/tap- 
pen, der  Lorbeerbaum,  der  ^Pomeraiizenbaum, 
das  Geissblatt,  die  Cornelkir sehen,  der  'Johan- 
nisbeerstrauch ,  der  Buxbaum ,  die  Stechpal- 
me, der  Salbey  u.dgl.würden  daher  die  Haupt- 
bestandtheilc  derselben  ausmachen.  Alle  die- 
se Bäume  und  Gesträuche  mit  goldgestreifteni 
Laube  gäben  dieselbe  Farbe,  und  b'Cithen  dem 
Auge  y  so  wie  Lünens  Tempel,  eine  stets 
dauernde  wohl  zusammenhängende  Garten- 
szene. Die  Umgebungen  der  Hayne  und  Ge- 
holze müssten  mit  Gesträuchen,  Blumen  und 
Pflanzen  geschmückt  werden ,  die  mit  den  obi- 
gen Bäumen  hannonirten.  Man  würde  daher 
hiezu  vorzüglich  die  Bohnen,  die  Schaflinsen- 
pflanze, die  Goldruthe,  den'Jasmin,die  Gold- 
hnospe  und  andere  gelbfarbige  Blumen  neh- 
vien,  unter  ivelchen  man  besonders  die  Son- 
nenblume und  die  Peruanische  Kapuziner- 
îiresse     nicht     vergessen    dürjte. 


II  semblolt  dans  le  principe  de  la  ré- 
formation  des  jardins,  que  les  arbres  frui-. 


Man  war  zu  Anfang  der  Gärtenreforma- 
tion der  Miinung,  Obstbäume  müsse   man 


tiers  dévoient  être  exclus  de  la  scène  ; 
l'idée  d'un  ver;;^'er,  paroissoit  incompatible 
avec  la  distribution  d'un  parc  sur  le  plan 
'de  Kent  ,  ou  a  cru  que  ces  arbres  ne 
pouvoient  servir  à  charmer  l'oeil  et  à 
former  une  perspective  ,  on  supposoit 
que  le  nom  de  verger  entrainoit  avec 
lui  l'dée  d'une  composition  régulière;  es- 
sayons toutefois  d'en  former  une  d'un 
genre  qui  ne  seroit  point  rébuté. 


Supposons   le  temple  de   Pomone  op- 
posé ,  partie  au  levant  et  partie-  au  midi, 
occupant  la  mi-côte  d'un  vallon  borné  par 
deux   monticules    boisés  de    droite    et   de 
gauche.     Sa   forme    est    celle     d'un   vaste 
portique ,  dont  l'intérieur  sert  d'orangerie 
et  'se  trouve  rempli,  pendant  l'écé  d'arbres 
à  fruits  étrangers,  et   de  plantes  transpor- 
tées   des    serres  ;    ce    temple    est    couvert 
vers  le  nord  d'une  plantation   de  châtaig- 
niers, et  vers  l'orient  d'un  massif  de  noyers; 
ces    deux    massifs  ,    contrastant    par    leur 
forme    et    leur    feuillage    serviroient  éga- 
lement d'abris  à  d'autres    massifs  d'arbres 
fruitiers  qui  exigent  une  température  plus 
douce  ;  à  l'exposition    du  midi ,  seroient 
grouppés    des    pêchers  ,    des   amandiers, 
des   abricotiers,   dont  les  troncs  les  plus 
exposés    au    soleil  ,    seroient    revêtus  de 
vignes ,  et    de   l'autre    des    cerisiers ,   des 
poiriers,  des  pruniers,   des  pommiers  ;  ces 
massifs     seroient     bordés     d'arbres    d'une 
moyenne  hauteur:  de  noisetiers,  d'azero- 
liers,    de  figuiers,   d'églantiers,  de  fram- 
boisiers ,  de    groseliers  ;    les  tapis  verds 
seroient  composés    de  différentes    espèces 
de  fraisiers,   distribues  par  cantons,   (l'i- 
dée d'un  tapis  de  verdure  formé  de  frai-   . 
siers ,  est  tout  aussi  naturelle  ,    que  celle 
d'en  former  avec  la  petite  pervenche,  ou 


1.9 

von    einer    Gartenszene    auschliessen,     die 
Forstellung   von   einem    Obstgarten    schien 
mit  der  Anordnung  eines  Parks  nach  Kaits 
Manier    unvertäglich ,    man    glaubte     die- 
se    Gattung    Bäume     könne  darum     nicht 
dazu  dienen ,  Reitze  für  das  Auge  hervor, 
zubringen,  und  eine  perspectivische  Ansicht 
zu  bilden,  weil  mit  dem   Gedanken  von  ei- 
nem   Obstgarten    immer  die  Idee    einer  re- 
.    gelmässigen     Composition     vergesellschaftet 
wäre  ;  wir  wollen  indess  versuchen,  gedach- 
te  Gattung  von  Bäumen    in  eine     Anlage 
,      aufzunehmen,  ohne  dass  diese   deshalb  ver- 
werflich erscheine. 

Denken  wir   uns  Pcmonrns   Tempel  mit 
der  Vorderseite  gegen  Südosten,  mitten  am 
Abhänge  eines  Thaies,  das  zur  Rechten  und 
zur  Linken    von    zwey    waldigen     Hügeln 
umschlossen  wird.     Er  ist  in  Gestalt  eines 
weitläufigen  Porticus  erbaut,  der  von  innen 
eine  Orangerie   darstellt,   und  während   des 
Soimners    mit    ausländischen      Obstbäumen 
und   Pflanzen    aus  dem    Treibhause    gefüllt 
ist.     Der    Tempel  wird  gegen  Ahrden  von 
einer  Kastanienpflanzung,  gegen  Osten  von 
einem  Nussbaumwäldchen  beschattet;,   bey- 
de  kontrastiren  in  ihrem  Laube,  und  schüt- 
zen   andere    kleine   Obstpflanzungen ,      tcel- 
che  mildere  Temperatur  fodern.  Gegen  Mit- 
tag ivären    Gruppen    von    Pfirsichbäumen , 
Mandel-  und  Aprikosenbäumen  angebracht, 
worunter  die    der  Sonne    am    meisten  aus- 
gesetzten Stänmie  mit  JFeinreben  umschlun- 
gen seyn   müssten ,    von    der    andern  Seite 
Aepfel-  Kirschen-  Pflaumen-  Birnbäume  ;  an 
diese   Obstpflanzungen  grämen    andere  von 
niederem    Wachsthume,    Haselnusssträuche, 
Azarolen,  Feigen^  Hannebutten,  Himbeeren  , 
Stachelbeeren.  Verschiedene  Gattungen  Erd- 
beeren mögen  den  Rasenteppich  durchwürken, 
und  eben  so  natürlich  seyn ,  als  Rasen  vo?i 
Sinngrün,  die   man  in  mehreren  Parks  selbst 
in    Partien^  die  zu  immerwährender  Dauer 
geeignet  werden,    trifft.     Qidtten  bekränz- 

c  et 


I20 


le  ciclamen  ,  et  l'on  voit  des  plantes  pa- 
reilles dans  plusieurs  parcs  ,  même  dans 
des  tableaux  qui  paroissent  destinés  à 
être  permanants  ;)  les  pièces  d'eau  qu'il 
faudroit  ménager  dans  la  composion  pré- 
citée ,  seroient  ornées  ,  de  coignassiers  ; 
tous  ces  arbres  divers ,  jettes  au  hazard, 
mais  étudiés  dans  leurs  formes,  leur  gran- 
deur, leurs  nuances  ,  pour  les  p;roupper 
avec  une  variété  élégante,  offriroient  des 
tableaux  d'un  genre  qui  ne  pouroit  dé- 
plaire ,  des  contrastes  agréables  sous  tous 
les  rapports  de  la  végétation ,  des  scènes 
toujours  intéressantes  et  qui  se  renouvel- 
leroient  ou  se  succederoient  du  printemps 
à  l'automme,  par  la  variété  des  feuillages, 
des  fleurs  et  des  fruits  l'automne  même 
pouroit  être  marquée  par  un  autre  agré- 
ment ,  en  y  mêlant  des  massifs  de  sor- 
biers ,  des  cornouillers  ,  de  buisson  ar- 
dent ;  cette  partie  de  l'année,  où  les  vé- 
gétaux se  distinguent  par  leurs  brocards, 
intéresseroit  alors  ,  par  des  nuances  de 
toutes  les  couleurs,  dans  la  composition, 
dont  on  vient  de  donner  le  projet. 

Au  nombre  des  compositions  nouvelles, 
où  la  beauté  du  site  a  infiniment  prêté 
à  la  disribution  des  plantations,  qui  seules 
forment  tout  l'agrément  de  ce  vaste  local, 
et  où  l'arbre  fruitier  joue  le  plus  grand 
rôle,  il  faut  mettre  le  jardin  de  Mr.  le 
Comte  de  Veczay,  situé  à  Hederwar,  sur 
l'isle  de  Schutt,  que  le  Danube  forme  en 
Hongrie,  et  peu  éloigné  de  la  route  de 
Presbourg  à  Bude,  Cette  belle  habitation 
se  distingue  d'abord  par  une  vaste  éco- 
nomie ,  dont  le  détail  est  d'une  grande 
propreté  ;  par  des  prairies ,  des  vergers, 
des  potagers  ;  la  route  conduit  à  travers 
ces  tableaux  champêtres,  à  un  bois  d'aca- 
cias adossé  à  une  futaye  d'érables  et  de 
peupliers  ;  le  Danube  longe  ce  bois,  dans 
toute  son  étendue;  plus  loin  sont  des  pâ- 
turages considérables  couverts  de  bestiaux 


ten  die  Gewässer,  viit  denen  mmi  die  An^ 
lagt  zieren  müsste;  und  alle  diese  verschie- 
denen Gattungen  Bäume  dem  Anscheine. 
nach  dem  Zufalle  überlassen.)  aber  in  Form^ 
Grosse  und  Nuance  mit  Sori^falt  gewählt  , 
um  in  reitzender  Mannii^faltigkeit  gruppirt 
zu  erscheinen,  würden  Szenen  gewähren ^ 
die  wohl  schwerlich  Missfallen  erregen  dürf- 
ten, Kontraste,  die  unter  der  verschiedenem 
Gestalt  der  Vegetation  angenehm  ins  Au- 
ge fallen ,  Szenen  mit  einem  Worte ,  die 
beständiges  Interesse  büthen,  sich  in  Blüh'^ 
ten  ,  "blättern  und  Frucht  beständig  erneu- 
ten, und  so  vom  Frühling  bis  Herbst  dem  Au- 
ge stets  wechselnde  Ansichten  verschafften» 
Selbst  der  Herbst  könnte  mit  eigener  Anmuth 
darin  prangen ,  wenn  man  Adelsbeer,  Cor- 
ncL  und  andere  Bäume  darunter  mengte; 
es  kann  diese  ^fahrszeit ,  die  die  Natur  mit 
einem  ganz  besondere?!  Farben  schmücke 
zierte ,  in  einer  Composition  der  Art,  wie 
ich  nun  erwähnte ,  durch  die  Nuancen  al~ 
lee  möglichen  Farben  sehr  anziehend  wer- 
den. 

Unter  der  Zahl  neuer  Compositionen  ^ 
wo  anmuthige  Lage  so  sehr  zur  schönen  Ver- 
theilung  der  Gartenpßantzen  beytrug,  ist  jene 
des  Gartens,  der  dem  Grafen  v.  Veciay  ge- 
hört, zu  Hederwar  in  Hungarn,  auf  einer 
Imel,die  der  Donaustrom  bildet,  mit  Nah- 
men Schutt,  gelegen,  und  nicht  weit  von 
der  Strasse  entfernt ,  welche  von  Fressburg 
nach  Ofen  geht.  Dieser  schöne  Wohnsitz 
zeichnet  sich  unter  andern  durch  eine  gros- 
se Wirthschaft  aus,  hey  der  man  in  jedem 
Stücke  die  möglichste  Reinlichkeit  und  Net' 
tigkeit  gewahr  wird ,  ferner  durch  Wiesen 
Obst-  und  Küchengärten;  der  Weg  geht 
mitten  durch  die  ländlich  schöne  Gegend 
einem  Akaziengehölze  zu,  das  an  einem 
hochstämmigen  Walde  von  Ahorn  und  Pap- 
pelbäumen  lehnt  ;  majestätisch  strömt  die 
Donau  vorbey  an  diesem  Walde  ,  et- 
was  weiter    decken  Herden    aller    Art    die 


121 


de  toutes  espèces,  et  d*aiures  ver2;ers  char- 
mants qu'où  traverse  ponr  arriver  au  châ- 
teau, celui-ci  de  forme  antique,  est  placé 
sur  une  petite  élévation  dans  une  plaine 
vaste  et  riante,  dont  les  contours  naturels 
sont  sans  ornement  de  l'art,  la  nature  s'y 
dévoile  toute  entière,  et  déployé  k  l'oeil 
enchanté  cette  richesse  champêtre  ,  plus 
ravissante  que  l'aspect  des  palais;  un  seul 
grouppe  de  marbre  blanc  paroit  dans  le 
lointain  adossé  au  bois ,  il  réprésente  un 
centaure,  qui  saisissant  sa  proye  éplorée, 
paroit  emporter  une  nymphe  dans  la  fo- 
rêt toufFue  qui  l'avoisinne. 


Un  bois  superbe  de  peupliers  argentésj 
espèce  d'arbre  que  le  majestueux  Danube 
semble  affectionner  ,  forme  dans  les  envi- 
rons   une  promenade  très    oinbratiée  ,    un 
ruisseau  dont   les  bords  sont  couverts  qà 
et  là  de  saule  de  Babylone ,  parcoure  cet 
agréable   local  ,    quelques  ponts  rustiques 
les  traversent,   et  sont  placés  en  lace  des 
clairières   nionaj^ées  dans  la  lorét,  pour  y 
jouer  de  diftérens  points  de  vue  très  pit- 
toresques ,    qui   se  présentent  au  bout  de 
ces   berceaux   naturels  ,    que    forment  en 
s'embrassant,  les  branches  inclinées  de  ces 
sombres   massifs  :    tantôt   c'est   un  de  ces 
riches  pâturages,  dont  la  Hongrie  offre  si 
souvent  le  beau  spectacle,  tantôt  c'est  uu 
village  éloigné ,  une  masse  de  forêts ,  le 
cours   du    Heuve  ,    ou  ses  bords  couverts 
de  canards  et  d'oyes  sauvages,  tout  y  in- 
téresse d'autant  plus ,  que   tout  y  est  na- 
turel ;    un  de  ces  points  de  vue  présente 
le  clocher  de  la  chapelle ,    où    la   famille 
du  possesseur  de   ce   beau  local  a   sa  sé- 
pulture ;   un    banc    directement   placé  en 
face  de  cette  perspective,  semble  y  avoir 
une  destination  particulière:  celle  d'y  por- 
ter l'ame  a  quelques  senûmens  religieux: 
ié.  Cahier. 


weitläufige  fetten  Triften  ,  und  noch  wei- 
ter  führen  reitzende  Obstgärtchen  zum 
Schlosse  5  das  auf  einem  kleinen  Hügel  in 
einer  iveiten  lachenden  Ebene  ruht ,  deren 
natürliche  Konture  'künstlichen  Schmuck 
entbehren.  Man  ^eniesst  hier  den  vol- 
len  Eindruck  der  Natur^  die  dem  entzück- 
ten Auge  jenen  Reichthuni  ländliclier  Reit- 
ze,  der  so  sehr  den  todten  Anblick  prun- 
kender Fälläste  übertrifft ,  gewährt  ^t  eine 
einzige  weisse  ALirmorgruppe  erscheint  in 
der  Ferne  {(dehnt  an  das  Gehölze ,  und 
stellt  einen  Centaurus  vor,  der  seiner  be- 
stürzten Beute  sich  bemächtigend  mit  der 
Nymphe  in  den  benachbarten  dichten  Wald 
fliehen   zu  wollen  scheint. 

Ein    herrliches   Geholze  von  Silberpapm 
peln ,   die   so  gern  am    Ufer  der  Donau  blü- 
hen,   bildet    in_  dieser    Gegend    eine  schat- 
tenreiche Promenade ,  ein  Bach  hie  imd  da 
umhangen   von  Thrähenweiden,  windet  sich 
durch    die    lieblichen  Auen ,   wid  über  den- 
selben gehen  einige  ländliche  Brücken,   mch- 
rern  freyen  Plätzen  im  Walde    gerade   ge- 
genüber,   so   dass    man   von  verschiedenen 
mahlerischen    Aussichten    angenehm    über- 
rascht wird,     welche  durch  die  Oeffnungen 
der  natürlichen  Lauben ,   die    aus  der   Um- 
armung    der  Aeste    dieses   dunkeln   Hayns 
entstehen,     durchblicken.    Bald    sieht    man 
eine  jener    fetten    Triften ,    ein    Schauspiel, 
welches     Ungarn   so    oft    in    all    der    eig- 
nen   Schönheit   darstellt ,     bald    ein   fernes 
Dorf,    einen    Wald,     den    Lauf   der    Do- 
nau,  oder    ihr    Ufer,   bedeckt   mit  wildem 
Wassergeflügel,    und    man   wird   von   dem 
allen  um  so  mehr  interessirt ,  da  es  blosse 
Schönheit  der  Natur  ist.     Eine  dieser  An- 
sichten stellt  den  Glockenthurm  von  der  Ka- 
pelle dar,  in  der  die  Familie   des  Eigenthü- 
mers     dieser      schönen     Gegend     begraben 
wird,   und  eine  Bank,    die    der    Perspecti- 
ve   gerade  gegenüber   steht,    scheint    auch 
dieser  eigends  gewidmet  zu  seyn^    um  die 
l6.  HcfPo  H  h 


123 


pensée    qui    n'échappe    pas    k    toute    ame 
sensible  qui  parcoure  ce  parc. 


Du  nombre  des  petites  décorations,  qui 
toutes  frappent  par  la  beauté  des  végé- 
taux, il  faut  distinguer  un  monument  en- 
touré de  massifs  très  volumineux  de  saule 
pleureur  qui  semblent  le  couvrir  entière, 
ment. 

Le  plus  bel  aspect  du  parc  est  pris 
sur  1.1  petite  colline  qui  s'y  trouve ,  on 
plane  directement  sur  une  grande  pièce 
d'euu  entourée  d'une  verdure  élégante  et 
d'arbusces  Henris,  la  vue  se  porte  sur  les 
immenses  pâturages  des  environs,  Pres- 
bourg  est  dans  le  lointain  entouré  de  ses 
montagnes  ,  l'intérieur  des  bosquets  et 
particiilierement  ce  qui  avoisine  la  mai- 
son, est  orné  de  joli  grouppes  d'arbu- 
stes récherchés,  et  de  plautes  vivaces  et 
annuelles,  qui  les  décorent,  par  la  nuance 
très  vaiiée  de  leurs  licurs  ;  on  rencontre 
souvent  des  petits  vergers  toujours  placés 
avec  succès  et  sans  gêne,  mais  on  y  voit 
dans  tout  l'ensemble  cette  combinaison 
simple  et  naturelle  qui  enchante,  tandis 
que  l'oeil  du  connoisseur  ravi,  fait  naître 
l'idée  du  goût  et  de  l'attachement  à  la 
culture  en  général  ,  dont  le  propriétaire 
d'Hederwar  est  doué  :  Mr.  le  Comte  de 
"Veczay  est  un  des  premier  cultivateurs 
du  royaume» 


Seele  zu.  religiösen  Empfindungen  zu  stim- 
men, ein  Gedanke,  den  nicht  leicht  ein  ge- 
fühlvolles Herz  beym  Spatziergang  in  die- 
sem Parke  verfehlt. 

Unter  den  kleinen  Dekorazionen,  wel- 
che sämmtlich  durch  die  Sch'Onheit  der  Ge- 
wächse sich  auszeichnen,  darf  man  ein 
Denkmahl  nicht  übergehen,  das  mit  dich- 
ten Gruppen  von  Thränemveiden  umgehen, 
und  von  denselben  beynahe  ganz  bedeckt 
zu  werden  scheint. 

Die  schönste  Ansicht  des  Parks  hat  man 
auf  einem  kleinen  daselbst  befindlichen  Hü- 
gel, von  ICO  man  gerade  ein  ansehnliches 
Gewässer  mit  herrlichem  Grün  und  blühen- 
den Gesträuche  umgeben  erblickt,  dann  die 
Ungeheuern  Triften  i}i  dieser  Gegend  sieht, 
Fresburg  liegt  fern  umragt  von  seinen  Ber- 
gen. Der  inwendige  Raum  im  Gartenge- 
büsche ,  zumahl  nahe  am  Gebäude,  ist  mit 
artigen  Gruppen  seltener  Gesträuche  mit 
ein-  und  mehrjährigen  Pflanzen,  die  durch  die 
mannigfaltigen  Nuancen  ihrer  Blühte  be- 
sonders gefallen,  geziert.  Auch  trifft  man 
ufccr  auf  kleine  Obstgärten,  die  man  sämmt- 
lich gliicklich  und  ohne  Zivang  angebracht 
hat,  aber  man  sieht  im  Ganzen  den  ein- 
fachen schönen  Entwurf,  der  uns  so  be- 
hagt,  indess  des  Kenners  Auge  ganz  be- 
zaubert noth,vendiger  IVeiseeine  höchst  gün- 
stige Forstellung  von  dem  Geschmackc  und 
der  Liebe  zur  Kultur  des  Bodens  erregt , 
die  der  Eigenthümer  auch  uiirklich  besitzt, 
denn  er  ist  in  Rücksicht  eben  dieser  Kultur 
einer  der  vorüi-lichcren   im  Königreiche.  ■ 


Les  exemples  précités  peuvent  servil* 
de  modèle  pour  composer  tout  espèce  de 
massif  ou  de  grouppe,  mais  pour  y  réus- 
sir ,  il  est  également  nécessaire  de  prêter 
attention  à  lu   vitesse    des   croissances,  ce 


Die    vorangeführten    Beyspiele   können 

zwar  allerdings  ab  Muster  dienen  ,  'wie. 
man  jedes  Ganze,  jede  Gruppe  zusammen 
stellen  solle;  allein  um  hierin  ganz  glück- 
lich  zu  seun,    ist  es  doch  wesentlich  noth- 


qui  paroit  être  négligé  dans  plusieurs 
parcs  ;  pour  donner  sur  est  objet  des 
notions  complettes  ,  il  est  essentiel  d'en- 
trer dans  bien  des  détails  ;  les  personnes 
mêmes  qui  ont  étudié  la  botanique  ne 
pourrons  nous  savoir  mauvais  grè  de  cette 
instruction  ,  si  elle  ne  leur  apprend  rien 
de  nouveau,  elle  servira  du  moins  à  aider 
leur  mémoire ,  mais  elle  dirigera  surtout 
ceux  qui  ti'ont  pas  une  grande  expérience, 
et  mettra  un  chacun  à  même  d'ordonner 
ses  plantations ,  et  de  les  distribuer  avec 
succès;  toutes  ces  données  sont  fournies 
par  un  propriétaire  qui  se  fonde  sur  plus 
de  trente  années  d'expériences. 


L'agrément  principal  des  parcs  mo- 
dernes n'est  point  cette  multitude  de  ba- 
timens  qui  les  décorent,  c'est  leurs  acces- 
soires qui  contribuent  le  plus  à  les  rendre 
intéressants  ^)  ,  le  local  même  qui  leur 
est  destiné  seroit  d'un  foible  mérite  quoi- 
que choisi  avec  succès  ,  si  les  plantations 


wendig  ,  dass  riian  auch  auf  .iie  Schnel- 
ligkeit des  JVachsthums  eine  vorzügliche 
Aufmerksamkeit  verwende  ,  ein  Umstand, 
der  bey  mehreren  Gärten  ganz  ausser  Acht 
gelassen  zu  werden  scheint.  Da  wir  uns 
nun  vorgenommen  haben ,  über  diesen  Ge- 
genstand vollständige  Begriffe  aufzustellen, 
so  war  es  für  uns  eine  unerlässliche  Pflicht, 
hierüber  etwas  umständlicher  zu  seyn.  Ob- 
schon  wir  aber  hterbey  zum  eigentlichen 
Zwecke  haben  ,  diejenigen  Gartenfreunde, 
welche  mit  der  Botanik  weniger  vertraut 
sind,  in  den  Stand  zu  setzen,  ihre  Pflan- 
zun<ren  selbst  amulc-en  und  anzuordnen  : 
so  glauben  wir  doch  dadurch  auch  dem 
geübteren  Botaniker  einiger  Massen  einen 
Dienst  zu  erweisen  ,  indem  wir  ihm  eine 
Gelegenheit  verschaffen ,  manchen  vielleicht 
schon  lanire  erloschenen  Begriff'  in  seinem 
Gedächtnisse  wieder  aufzufrischen,  und  so- 
mit seine  Kenntnisse,  wo  nicht  zu  erwei- 
tern.,  doch  ixienigstens  in  manchen  Fällen 
zu  berichtigen.  Uebrigens  erlauben  wir  uns 
nur  noch  hier  zum  voraus  zu  bemerken, 
dass  die  nachstehenden  Angaben  von  einem 
Manne  herrühren  ,  der  selbst  ein  Gartenbe- 
sitzer ist  ,  und  der  seine  Grundsätze  auf 
mehr  als  eine  drcyssigjährige  Erfahrung 
gründet. 

In  den  neueren  Parks  und  Gärten  wird 
eine  Menge  von  Lust-  und  Ziergebäuden, 
ivelche  dieselben  verschönern  sollen  ,  nicht 
mehr  als  die  vorzüglichste  Zierde  betrach- 
tet, sondern  man  sucht  das  meiste  Interesse 

den    Umgebung-en    dieser    Gebäude   abzup-e- 

o 

winnen  ^-)  ,•  selbst  das  Locale,  so   glücklich 


*)  Presque  tous  les  ouvrages  qui  paroissent  sur  le 
jardinage  moderne,  présentent  des  projets  ou  des 
idées  de  batimens  quelconques  ,  et  peu  retracent 
les  plantaîions  qui  leur  conviennent,  tandis  que 
ces  plantations  l'ornienc  leur  plus  grand  ürnement. 
La  plus  grande  partie  de  ces  idées  sont,  k  dire  vrai, 
(lécortes  Je  quelque  saule  de  Babilon»,  d'un  sapin. 


*)  f'iiit  ]cdiS  IVsvk,  ivckhes  bisher  äbey  das  tutiiyr 
C.irUnjywn  erschien  ,  lieferte  VorscTüdge  oder  Ideen 
iiber  die  veyschiidenen  GavUngebäude;  allein  nr.r  wt- 
nij^e  berührten  die  IVachpflaniung  der  Bäume,  uueUhi 
ihnen  am  angemessensten  sind  ,  obschon  diese  Flanta- 
lifii  zu  ihren  vortiii^lichsten  (■'triierun^^en  gehiiren. 
Die   meistiii     dieser    Man    entlehnen    ihren    Schmuct, 

Hh  1. 


124 

annalogues  ne  venoient  poser  la  dernière 
main  à  l'ouvrage  ;  ces  tableaux  que  l'ha- 
bile compositeur  se  propose  de  créer,  ne 
peuvent  atteindre  le  but  désiré,  s'ils  sont 
dénués  de  l'ornement  des  végétations  qui 
leur  conviennent  ;  cet  art  de  peindre  si 
difficile  pour  celui  qui  travaille  sans  ré- 
flexion ,  mais  si  aisé  pour  toutes  per- 
sonne qui  cherche  ses  combinaisons  dans 
la  simple  nature,  n'a  pas  fait  encore  des 
grands  progrès  ;  en  vain  divers  amateurs 
du  jardinage  moderne  ont-ils  déclamé  sur 
cette  faute,  on  ne  cherche  pas  k  revenir 
de  l'erreur,  il  semble  qu'il  suffit  de  plan- 
ter pour  décorer  ses  jardins,  souvent  les 
idées  les  plus  bizarres  passent  pour  sub- 
limes,  ce  n'est  plus  alors  cette  simplicité 
enchanteresse,  c'est  l'amas  confus  qui  étonne, 
et  toute  la  composition,  au  lieu  d'offrir  des 
scènes  naturelles,  présente  à  l'amateur,  ou 
des  féeries  ou  des  petitesses. 


es  iiuch  gewählt  seyn  sollte  ,  l^önnte  emem 
Park  doch  nur  einen  geringen  Vorzug  ver- 
schaß'en  ,  wenn  eine  Anlage  nicht  zugleich 
durch  einen  zweckmässigen  Nachtfuchs  die 
letzte  Vollendung  erhielte  ;  denn  solche  Dar- 
stellungen ,  welche  der  denkende  Natur- 
vuihler  zu  schaffen  sich  vornimmt,  werden 
den  geivünschte?!  Zweck  nie  erreichen  ,  so 
hing  sie  das  reitzende  Grün  entbehren  müs- 
sen,  welches  Urnen  nur  der  dem  Gemähide 
anpassende  Nachwuchs  junger  Pflanzen  ver- 
schaffen kann.  Diese  Kunst,  nach  der  Na- 
tur zu  mahhn,  die  so  schivcr  jür  den  blos- 
se?! Alechaniker,  und  so  leicht  für  den  den- 
kenden Künstler  ist ,  der  seine  Ideen  in  der 
einfachen  Natur  aufzufinden  weiss,  hat  bis- 
her noch  geringe  Fortschritte  gemacht.  Ver- 
gebens haben  schon  mehrere  verständige 
Freunde  der  neueren  Gartenkunst  ihre  Kla- 
gen über  diesen  Mangel  laut  geäussert  ; 
man  will  sich  nicht  die  Mühe  geben,  sich 
von  einem  Irrthume  los  zu  reissen  ,  und 
man  scheint  zu  glauben,  alles  für  die  Ver- 
schönerung seiner  Gärten  gethan  zu  ha- 
ben, wenn  man  einige  Plantagen  ohne  Zwek 
und  Anordnung  angebracht  hat.  Daher  es 
auch  nicht  selten  geschieht,  dass  die  bizar- 
resten  Ideen  für  erhaben  gehalten  werden  ; 


} 


d'un  bouleau,  cVun  pwiplier  d'Italie,  mais  cela  ne 
donne  aucune  idée  de  remplacement  en  grand,  et 
ne  présente  que  le  petit  attribut  qu'on  croit  néces- 
saire ,  pour  enjoliver  le  bâtiment  et  nullement  le 
local.  Ce  sont  de  mignatures  et  nullement  des  ta- 
bleaux ;  îpour  itistruire  dans  le  bel  art  du  jardinage. 
Il  faut' produire  plus  d'exemples  que  de  laisonnc- 
ments ,  être  plus  vaste  que  circonscrit  :  c'est  ce 
qu'on  a  cherché  d'exécuter  dans  le  iprésent  ou- 
vrage. 


u'cirn  nui'!  die  IVahvhdt  gtstthcn  vjill ,  Iwchitens  oo» 
iri;itid  eintr  Tiiränmwädt  odsr  einer  Bivke  ,  cïmr 
Tiinvt  oder  einer  italinniscken  Fai^pel  ;  allein  tn^tt 
eine  einii^e  enthält  irgend  einen  GyitKdsat:,  fur  ieii 
yjnbati  im  Glossen  ;  bloss  unbedeutende  IVibciieigen- 
schaffcn  ,  die  nian  allenfalls  zur  f'irschäneri'.r^  eines 
Gebäudes',  tiK  aber  zur  l^ershönerung  des  Lo^ah  »Is 
wesentlich  betrachten  kann,  werden  darin  auf^esttlli. 
DerjiUicIien  Ideen  sind  zwar  allerdings  fähi^,  kleii.-s 
Schilderungen  ,  nie  aber  grosse  und  erhabene  Ge- 
viählde  darzustellen.  Um  in  der  schönen  Gartenkunst 
belihren  zu  können  ,  müssefi  mehr  einleuiktirult  Bey- 
spiele  als  kiiustliche  Raisonnements  angewendet  wct-i- 
den  ;  man  muss  in  der  Darstellung  dieser  Beysfitlt 
lieber  mehr  ausführlich  als  zu  kurz  seyii,  xvelches  ivir 
daher  auch  in  dem  gtf,i,i/a'<i>£i«»  ff^'trketzu  beobach- 
ten uns  vorgenommen   haben. 


125 

in  diesem  Falle  ist  es  nicht  mehr  jene  he. 
zaubernde  Simpücität,  welche  Bewunderung 
erregety  sondern  es  ist  die  regellose  Menge 
von  übel  angebrachten  f\riurungeny  weL 
che  diesen  Effect  hervorLringen  soll  ,  u?id 
der  staunende  Freund  der  Natur  erbliclt 
in  denselben  statt  reitzender  Szenen  entwe- 
der bloss  überspannte  Ideeji  aus  einer  Ften- 
welt ,  oder  wirkungslose  Pedantereyen, 


Les  jardins  d'Allemac^ne  différent  tel- 
Jement  des  iardins  anglois,  qu'on  pouroit 
leur  accorder  une  dénomination  particu- 
lière ;  c'est  un  mélange  de  scènes  extrê- 
mement raprochées ,  souvent  des  décora- 
tions purement  théâtrales,  quelquefois  des 
féeries:  autant  le  jardin  anglois  diffère  par 
sa  simplicité  du  jardin  regulier,  autant  le 
jardin  moderne  en  Allemagne  diffère  du 
jardin  anglois  par  la  multiplicité  de  ses 
décorations  ;  sa  composition  approche  des 
tableaux  que  les  jardins  chinois  offrent 
à  la  Chine  :  c'est  un  amas  de  scènes  qui 
frappent  par  leur  raprochement  de  la  vé- 
rité, du  vraisemblable  ou  delà  bizarrerie; 
on  conçoit  comment  des  parcs  modernes, 
destinés  par  exemple  à  l'amusement  du 
public,  qui  peuvent  être  regardés  comme 
des  propriétés  adaptées  à  l'esprit  du  pu- 
blic même  ,  peuvent  contenir  des  objets 
bizares,  mais  il  se  conçoit  difficilement 
comment  dans  d'autres  parcs,  le  proprié- 
taire choisit  des  semblables  sujets,  tandis 
que  la  nature  lui  prodigue  tant  de  moyens 
pour  embelir  le  local  qu'il  habite  ;  l'idée 
par  exemple  de  Sa  Majesté  feu  l'Empereur 
Joseph  Second,  de  réunir  dans  une  vaste 
enceinte,  les  habitations  de  différens  peup- 
les, est  bien  la  plus  belle  qu'on  paisse 
concevoir,  non  seulement  pour  embelir  un 
vaste  local,  mais  aussi  pour  décorer  celui 
i6.  Cahier. 


Die    deutschen    Gärten    sind   von    den 
englischen  so   verschieden  ^   dass  man  ihnen 
heynahe  eine    eigene  Benennung  einräumen 
könnte  ;  sie  sind  ein  Gemische  von   ausser' 
ordentlich    zusav^men    gedrängten    Szenen^ 
die  bald  theatralische    ferzierungen  ,    bald 
Feenreiche  vorstellen  ;  und  so  stJir  sich  dir 
englische    Garten    durch    seine    Simplicität 
von    dem    regelmässig    angelegten    Garten 
unterscheidet ,    eben    so     unterscheidet    sich 
heut  zu   Tage    der    deutsche    Garten   durch 
die   Menge    seiner    P'erzierungen   von    dem 
englischen.     Sein  Bild  stellt    beynahe     das 
nähmliche  Gemähide  dar,  welches  ein   chi- 
nesischer  Garten  darbiethet  ;  er  besteht   aus 
der  Verbindung  und  Zusammenhäufung  von 
Szenen  ,    welche   durch    den    verschiedenen 
Grad     ihrer    Annäherung    zur    Wahrheit, 
zum   Wahrscheinlichen  oder  zur   ungereim- 
testen   Seltsamkeit    ein    Aufsehen    erregen. 
So  begreiflich  es  indessen  ist,  wie  die  neue- 
ren Gärten ,  welche    zur    Unterhaltung  des 
Publikums  bestimmt  sind  ,    und  welche   da- 
her gleichsam   als  ein  Eigenthum  desselben 
betrachtet    werden    können  ,    und  demnach 
auch  dem  Geiste  des  Publikums   angemessen 
seyn  müssen,  so  mancherley  bizarre  Gegen- 
stände   enthalten    können,    so    schwer    sind 
dagegen  die     Gründe  aufzufinden  ,    warum 
die    Besitzer    der  andern   Lustgärten  ,    dit 
nicht  zum  öjfentlichcn  Gebrauche  bestimmt 
iß.   Heft.  J  i 


Ï26 


de  moyenne  étendue;  instructif  et  agré- 
able a  Ja  l'ois ,  ce  genre  nouveau  ne  pou- 
roit  qu'intéresser  sous  tous  les  rapports; 
m-ns  si  l'on  veut  faire  choix  de  l'extra- 
ordinaire, ne  pouroit  on  pas  cmbelir  une 
{rrande  propriété  ,  des  décorations  que 
nous  présentent  l'j  istoire  ancienne,  la  my- 
tl'ologie ,  ou  même  les  écrits  des  poètes 
les  plus  admirés  ?  quand  on  veut  donner 
dans  le  merveilleux,  les  idées  deviennent 
inépuisables,  et  les  jardins  peuvent  repré- 
présenter  ainsi  des  tableaux  de  tous  les 
siècles  et  de  tous  les  peuples. 


L'Sspan;ne  par  exemple  fournit  un« 
multitude  de  scènes  que  le  luxe  afriquain 
avoit  apportées  dans  le  royaume  et  qui  y 
sont  encore  conservées.  Un  voit ,  entre- 
autre  à  Grenade  ,  dont  les  superbes  jar- 
dins sont  remplis  d"orani;ers  ,  de  limo- 
niers,  de  grenadiers  et  de  myrtes  ,  où 
les  rossignols  chantent  en  plein  jour  dans 
le  bois  d'ormes  touifus  ,  un  cabinet  déli- 
cieux nommo  la  toilette  de  la  reine  ;  il 
n'a  que  six  pieds  en  qnarré  ,  est  ouvert 
de  quatre  côtés,  et  entouré  d'une  ternisse 
lar^e  de  trois  pieds  seulement;  toute  l'ea- 


shid ,  auf  die  TFM  von  ähnlichen  Gegen- 
ständen verfallen  ,  da  doch  die  Natur  ih- 
nen so  viele  und  so  mannigfaltige  Gegen- 
stände darbiethet,  welche  sie  zur  Vtrsch'ù' 
nerung  des  Lokals  ,  auf  welchem  sie  woh- 
nen, anwenden  konnten  ;  so  war  zum  Bey- 
spiel  die  Idee  iveiland  Seiner  Majestät  des 
hùchstseligen  Kaisers  'J'^^'^P^^  des' Zvuey- 
ten  ,  in  einem  ungemein  weiten  Umfange 
die  Wohnungen  verschiedener  Völker  zu. 
vereinigen ,  gewiss  der  schönste  Gedanke^ 
den  jemand  auffassen  kann,  um  ein  grossis 
Terrein  zu  verschönern,  ja  selbst  um  auch 
vur  ein  mittelv.äs^iges  Lokale  damit  aus- 
cuschmiicken  ;  ein  solcher  Gegenstand,  d^r 
eben  so  neu  als  IchrrAch  und  beivunde- 
rung'swürdig  tvär:  ,  v.üsste  in  jeder  Hin' 
sieht  äusserjl  interessant  seyn  ;  allein  y 
wenn  man  doch  einmah.l  das  Ungewöhn- 
liche zum,  Gep;enstande  seiner  Wahl  neh- 
men will,  k'ûnnte  man  da  nicht  eine  grosse 
Anlas'e  durch  Verzierungen  verschönern, 
welche  uns  die  ältere  Geschichte^  die  C'ôt- 
terlehre,  oder  auch  wohl  die  Schriften  der 
gelesensten  Dichter  darbiethen.  Wenn  man 
in  das  M-^underbare  hineingehen  will  ,  so 
findet  man  einen  unerschöpflichen  Vorrath 
von  Ideen,  und  jeder  Lustgarten  kann  auf 
diese  jl^t  die  mannigfaltigsten  Gemähidf 
aller  Jahrhunderte  und  aller  F'ölker  auf. 
stellen. 

So  verschafft  uns  Spariien  zum  Beyspiel 
eine  Menge  von  Szenen  ,  welche  der  afri- 
kanische Luxus  nach  diesem  Königreiche 
gebracht  hat,  und  welche  noch  alldort  auf- 
bewahrt werden.  So  sieht  man  unter  ar.- 
dern  zu  Granada,  wo  die  vortrefflichsten 
Gärten  viit  Citronen-  und  Orangenbäumen, 
mit  Granatäpfel  und  Myrten  angefüllt  siml, 
und  wo  die  Nachtigallen  am  hellen  Tage 
in  den  dichten  Ulmen  Wäldchen  wirbeln,  ein. 
kostbares  Cabinet,  welches  die  Toilette  der 
Königinn  genannt  wird ,  es  bildet  ein  klei- 
nes   Viereck  von  iichs  fuss,   ist   von  allen 


127 


ceinte  du  cabinet  et  de  la  galerie  qui  en 
fait  le  tour,  est  couverte  de  plaques  de 
marbre  sanguin  ;  le  toit  de  la  terrasse 
est  soutenu  de  distance  en  distance ,  par 
des  colonnes  sueltes  de  marbre  blanc.  Dans 
un  des  coins  de  ce  cabinet,  on  voit  une 
larçe  pièce  de  marbre  percée  de  plusieurs 
trous  ,  que  l'on  dit  avoir  servi  de  casso- 
lette ,  c'étoit  par  ces  petites  ouvertures 
que  s'échappoient  les  douces-  exhalaisons 
et  les  parfums  dont  s'embaumoit  la  Sul- 
tane. 


vier  Seiten  her  offen,  und  ivird  von  einer 
breiten  ,  jedoch  nur  drey  Fuss  hohen  Ter- 
rasse  umgehen  ,•  das  Cabinet  sowohl  als  die 
Gallerie  ,  welche  um  dasselbe  herumläuft, 
ist  im  ganzen  Umfange  mit  rothüchen 
Marmorplatten  bedeckt,  das  Dach  der  Ter- 
rasse wird  von  Distanz  zu  Distanz  durch 
eine  kleine  Colonnade  von  iveissem  Mar- 
mor unterstützt.  In  einer  Ecke  dieses  Ca- 
binets sieht  man  eine  grosse  Marmorplatte^ 
welche  an  vnhreren  Stellen  runde  Löcher 
hat,  und  von  welcher  man  vorgiebt  ^  sie 
habe  zu  einem  Rauchgefäss  jür  verschie- 
dene JVohlgcrüche  der  Sultaninn  gedient, 
indem  die  sanften  Dünste  ufid  angenehmen 
Wohlgerüche  ,  mit  welchen  sich  dieselbe 
einbalsamiren  Hess ,  durch  die  kleineji  Oeff- 
nungen   schlüpften. 


Une  autre  scène  est  présentée  par  la 
lale  du  secret  :  l'ensemble  en  est  con- 
struit avec  tant  d'art  et  de  proportion, 
qu'en  appliquant  la  bouche  à  un  de  ses 
angles  ,  et  ne  faisant  que  prononcer  du 
bout  des  lèvres,  quelque  mots,  ils  sont 
entendus  de  la  personne  qui  se  trouve  à 
l'angle   opposé. 


Eine  andere  Szene  tvird  durch  den  ge- 
heimen Saal  vorgestellt.  Das  Game  ist  so 
künstlich  und  in  einem  so  guten  f^erhält^ 
nisse  gebaut  ,  dass  ,  wenn  man  in  einer 
Ecke  des  Saales  einige  Worte  auch  noch 
so  leise  ausspricht  ,  man  doch  von  einer 
Person,  die  sich  in  der  entgegen  stehenden 
Ecke  befindet,  vollkommen  verstanden  wird* 


Un  des  premiers  jardins  d'oii  le  goût 
est  passé  en  Allemagne  de  raprocher  in- 
finiment les  décorations,  est  celui  d'Ho- 
henheim  près  de  Stutgard ,  dont  l'anipl« 
description  est  détaillée  ci  dessous,  et  le 
plan  ci-ioint  sub  Nro,  ao. 


Einer  der  ersten  Gärten  Deutschlands^ 
hey  welchen  der  Geschmack  sich  so  sehr 
für  die  Anlage  von  vielen  Verzierungen 
entschieden  hat ,  ist  jener  von  Hohenheim 
hey  Stuttgard,  wovon  die  weitere  Beschrei- 
bung hier  unten  nebst  dem  beygejügten 
Kupfer  unter   Nro,  2ü  vorkommt. 


128 


DESIGNATION 

de  chaque  objet  du  jardin  d'Hohenheim. 


ANZEIGE 

derjenigen  Gegenstände^  welche  sich,  in  dem 
Garten  von  Hohenheim  befinden. 


I. 

3. 

3 

4- 

î. 
6. 

/» 
8. 

10. 

II 

ja. 
13. 
14. 

15. 

16. 

17. 
18. 

19- 

20. 

21. 
22. 

34. 

23. 

16. 

27. 
28. 
29. 
30. 

3Ï- 
32. 

33- 

34- 

3Î- 
36. 

37. 


L'arcade  ou  entrée  principale. 

I. 

La  maison   du  pécheur. 

2. 

Le  laboratoire. 

3- 

L'école. 

4. 

Le  temple  de  Mercure. 

S. 

La  maison   vitrée. 

6 

La  maison  du  boutiquier. 

7. 

La  colonne. 

8. 

La  laiterie. 

9. 

Le  boudoir. 

10. 

La  n;r;inde  pièce  d'eau. 

11. 

La  plantation  nouvelle. 

12. 

La  galerie. 

13. 

Le  monument  ou   tombeau  romain. 

14. 

Le  temple  de  ("ybele. 

i>. 

La  maison  du  berger. 

ï6. 

La  prison  romaine. 

^7- 

La  maison  du  conseil. 

18. 

Le  puits    profond. 

19. 

La  petite  maison  suisse 

20. 

Une  clîaumiere. 

21. 

Le  grand  tapis  de  verdure. 

3.'. 

Le  salon  de  fij^uiers. 

23. 

Autre  petit  tombeau  romain. 

24. 

Le  moulin. 

25. 

La  statue  d'Hercule. 

26, 

Les  grands  bains  romains* 

27. 

L'hermitage. 

28. 

La  chapelle  gothique. 

l'-j. 

La  grande  cascade. 

S°' 

La  tour  jaune. 

31. 

La  grotte. 

32. 

Les  catacombes. 

33- 

L'église  gothique. 

34- 

La   cure. 

3î- 

Temple  de  Sibilics. 

36. 

La  maison   des  enfants. 

37' 

Der  Bogen  oder  Haupteingang, 
Das  Fischerhaus. 
Das  Laboratorium. 
Das  Schulhaus. 
Der  Tempel  des  Merhirs, 
Das  Glashaus. 
Das  Krämerhaus, 
Die  Säule, 
Die  Käserey, 
Das  Budoir. 
Das  grosse  Wasserwerln, 
Die  neue  Anlage. 
Die  Gallerie. 
Das  rumische  Grahmahl, 
Der   Tempel  der   Cybele.. 
Das  Schäferhaus. 
Ein  römisches  Gefängniss, 
Das  Rathhaus. 
Der   tiefe  Schöpfbrunnen. 
Das  kleine  Schweizerhaus,. 
E.ne  Strohhütte. 
Der  grosse  Anger. 
Der  grosse  Saal  von  Feigenbaum. 
Ein  anderes  kleines  römisches  Grab' 
mahl. 

Die  Mühle. 

Die  Statue   des  Herkules. 
Die  grossen  römischen  Bäder. 
Die  Einsiedelei). 
Die  gothische  Kapelle, 
Der  grosse   JVasserfall, 
Der  gelbe   Thurm. 
Die  grosse   Grotte. 
Die  Catakomben. 
Die  gothische  Kirche. 
Das  Pfarrhaus. 
Der    Tempel  Sybillens^ 
Das  Knabtnhaus. 


•    ■   *  *  '  i  V  t  ip:--J  \*. 


/."vA-j-  ,»{•  Tfu-fciné' . 


^    : 


V. 

«  I 


V 


i:? 


38. 

39- 
40. 
41. 
A.2. 

A3' 
44. 

45- 
46. 
47- 
48. 

49- 
50. 

fi- 

52. 

T3« 
54- 

55. 


Statue  dii  Duc  Charles.  S??. 

Maison  du  jardinier.                           '  59- 

La  cabanne  du  charbonnier»  40. 

Maison  villai^eoise.  4'- 

Temple  de  Flore.  4-' 

La  Jurande  maison   suisse.  4?- 

La  taverne.  44 

Le  billard.  ^5- 

La  piraraide.  4'*' 

Temple   de  V^esta.  47- 

La     pièce     d'eau    avec    l'isle    des  48« 
eignes, 

La  tour  rouge,  49» 

La  nouvelle  métairie,  5°- 

La  maison  et  la  place  des  jeux«  fi* 

Le  cafte.  Ç2. 

Les  étangs  ou  réservoirs  d'eau,  53- 

Ruines  d'un  bain  romain.  54- 

La  vieille  tour.  55< 


Du  ScjTne  (hs  Herzogs  Carl. 

Das   Gärtnerhaus. 

Die   Kuhlerhütle. 

Ein  Eaaernhans, 

Der   Tempel  der  Flora. 

Das  grosse  Schweizerhaus, 

Das   Wirihihaus. 

Das  Billard. 

Die   Pyramide. 

Der  Tanpel  der  Fcsta. 

Das  JVasscrwerh  mit  der  Schwanneti- 

inseh 

Der  rothe    Thurni. 

Die  neue  Meyerey. 

Das  Spielhaus  und  der  Spielplatz^ 

Das  Caffeekaus. 

Die  ffasserbehältnisse  oder  Teiche,. 

Ruinen  eines  ramischen  Bades, 

Der   alte   Thurm- 


Avant  de  passer  k  la  description  de 
6e  jardin  étonnant,  il  n'est  pas  indifferent 
de  citer  ici  le  sentiment  du  Prince  de 
Ligne  sur  Hohenheim  ,  ce  passage  sera 
très  instructif  pour  s'en  former  une  idée 
générale.     Voyez  tome  9.  page  141.  de 


Ses  ouvrages 


„Du  château  ,  on  passe  par  une  suite 
de  petits  jardins  naturels  au  jardin  le  plus 
orné,  du  meilleur  goût,  et  le  plus  mer- 
veilleux peut-être  ,  qui  existe  ;  il  y  a 
plus  de  soixante  scènes  différentes  trai- 
tées de  cette  manière  ;  le  Duc  ,  pour 
avoir  en  réalité  dans  son  jardin,  ce  que 
d'autres  sont  fort  heureux  d'avoir  en  estam- 
pes dans  leur  cabinets  ,  y  a  exécuté  les 
plus  beaux  morceaux  de  l'Italie  ,  avec  la 
proportion  de  quatre  k  un  ,  c'est  k  dire, 
que    toutes    les    proportions    de   ses  ifdi- 

17.  Cahier. 


Ëevor  wir  zur  Beschreibung  dieses  er- 
staunlichen Gartens  schreiten,  glaubten  wir 
das  Unheil  eines  geistreichen  Kenners,  des 
Prinzen  de  Ligne ,  über  diesen  Garten  vor' 
aus  schielten  zu  müssen.  Diese  Stelle  über 
den  Garten  von  Hohenheim  ist  bi  sonders 
lehrreich,  um  sich  eine  allgemeine  Vorstel- 
lung von  demselben  verschaffen  zu  k'onnen. 
Man  sehe  hierüber  im  ^ten  Bande  Seite  14I 
von  den  Werken  des  Primen  nach. 

„Vom  Schlosse  aus  gelangt  man  durch 
eine  Reihe  kleiner  dem  Scheine  nach  von 
der  Natur  angelegten  Gärtchen  in  den  zier^^ 
lichsten ,  geschmackvollsten  und  bewunde- 
rungswürdigsten Garten,  der  vielleicht  ir- 
gendwo existirt  ;  man  findet  darin  mehr 
als  sechzig  von  einander  ganz  verschiedene 
Szenen,  welche  auf  nachstehende  Weise  an- 
gelegt sind  :  Der  Herzog  wollte  nähmlich 
das  seltene  Schone  ,  was  andere  bloss  in 
Kupferstichen  in  ihren  Cabinetten  zu  besitz 
zen  sich  für  glücklich  schätzen  ,    realisirt 

17.  Uift.  K  k 


Î30 

nces  sont  égales  ,  et  que  les  colonnes, 
par  exemple  ,  sont  k  quatrième  partie  de 
celles  dont  les  romains  nous  ont  transmis 
de  si  beaux  restes.  Pour  donner  envie 
de  faire  un  petit  voyage  exprès  dans  cet 
endroit  délicieux  et  instructif,  je  ne  don- 
nerai pas  compte  de  toute  ce  que  j'y  ai 
vu,  je  dirai  seulement,  que  la  première 
scène  est  un  ruine  de  la  maison  d'or  de 
Néron,  il  y  a  ensuite  trois  superbes  co- 
lonnes presqu'enterrées  ,  le  tombeau  de 
Cajus  Sextus  ,  avec  les  urnes  funèbres, 
le  temple  de  Sybilles,  les  bains  de  Dio- 
cletien  au  dessus  d'un  ruisseau  char- 
mant ....  Un  sepulchre  romain  et  vingt 
autres  monumens  parcile,  tans  iépares  par 
des  masses  d'arbres  ,  deux  autres  ruis- 
seaux ,  des  ponts  ou  des  hayes ,  ne  sa 
confondant  jamais  ,  et  jouant  meine  très 
bien  ensemble  ,  quand  par  bazard  on  en 
apperqoit  plusieurs  à  la  fois  ,  tous  les 
massifs  de  ces  séparations  de  scènes  dif- 
férentes ,  sont  des  plantations  des  trois 
autres  parties  du  monde  ,  par  lesquelles 
le  ciel  paroit  avoit  voulu  les  dédomma- 
ger de  n'être  pas  aussi  policées  qu'ea 
Europe." 


„Ce  premier  plan  établi  suffiroit  pouf 
faire  honneur  à  son  auteur  ,  mais  il  en 
falloit  un  autre  ,  par  la  richesse  de  son 
imagination ,  et  de  sa  fortune.  Le  Duc, 
pour  avoir  un  prétexte  de  tirer  parti  de 


i«  seinem  Garten  haben;  er  Hess  daher  die 
schönsten  Ku:tststüc/;e  Italiens  iiacJi  einem 
ferhältnisse  ,  wie  j:^  zu  i,  ausführen,  das 
}uisst,  alle  Verhältnisse  seiner  Gebäude  siiid 
gleich,  so  zwar,  dass  z.B.  die  Säulen  der- 
selben gerade  den  inerten  Theil  von  der 
Grösse  derjenigen  haben  ,  wovon  uns  die 
Rogner  noch  so  schone  (Jebcrblsihsel  zurück- 
gelassen ,•  um  übrii^ens  von  dieser  herrli- 
chen und  lehrreichen  j^nlage  ein  kleines 
B'dd  aufzustellen ,  will  ich  nicht  alles  her- 
erzählen ^  was  ich  gesehen  habe.,  sondern 
ich  beschränke  mich  bloss  darauf,  zu  be- 
merken ,  dass  die  erste  Szene  eine  Ruine 
vc>n  dem  sogenannten  goldenen  Haus  des 
Nero  vorstdlt  ;  hitrauf  folgen  drey  vor- 
treßliche  Säulen,  welche  fast  ganz  in  der 
Erde  vergraben  liegen,  alsdann  kommt  das 
Grab  des  Cajus  Sextus  mit  den  Trauer- 
Urnen,  der  Sibiiilen-Tempel  und  die  Bäder 
des  Diokletians,  welche  über  einer  Hcblicheti 
Quelle  erbauet  sind  ....  alsdann  erblickt 
man  ein  römisches  Grabmahl  und  zwanzig 
andere  dergleichen  Dcnhnäliler,  welche  alle 
durch  ^^rosse  Gruppen  von  Bäumen  von 
einander  getrennt  sind,  ferners  andere  Quel- 
len ,  Brücken  oder  Hecken  ,  die  sich  iiie- 
mahls  mit  einander  vermengen,  und  die 
auch  selbst  dann,  wenn  man  von  ungefähr 
mehrere  davon  auf  eininahl  gewahr  wird, 
sehr  gut  zusammenstehen  ;  alle  diese  dich- 
ten Gruppen  ,  welche  die  verschiedenen  Sze- 
nen vo«  einander  trennen  ,  sind  lauter 
Pflanzungen,  welche  bloss  aus  Bäumen  von 
den  übrigen  drey  JVelttheilen  bestehen,  und 
mit  ivelchen  der  Himmel  diese  für  den 
Mangel  nicht  eben  so  liultivirt  ,  ivie  Eu- 
ropa zu  seyn  ,  entschädigen  zu  wollen 
schien." 

„Diese  erste  Anlage  würde  hinreichend 
seyn,  ihrem  Urheber  Ehre  zu  machen;  al- 
lein er  führte  auch  noch  einen  anderen 
Plan  aus,  der  sich  durch  die  Reichhaltig- 
keit  seiner  Ideen   und  durch   ißine   glücMi- 


^3' 


tout  cela,  a  adcss^  à  chacun  de  ces  mo* 
nmiieDS,  une  p<.'tite  habitation  qui  a  l'air 
d'être  la  demeure  d'un  paysan,  où  il  y  a 
ses  outils,  sa  couchette,  sa  cuisinne ,  et 
au  milieu  de  tout  cela  ,  quand  on  s'y 
attend  le  moins  ,  un  sallon  de  la  plus 
grande  richesse,  et  quelquefois  du  meil- 
leur goût.  L'on  voit  dans  les  débris  d'iui 
aqueduc  qui  se  montre  cinq  lois  par  plu- 
sieurs étages  d'arcades  ,  àes  cabanes  ni- 
chées d'une  manière  très  pittoresque,  où 
il  y  a  des  bains,  des  boudoirs,  des  sal- 
ions et  ries  cabinets  cl;armans,  et  toujours 
la  petite  demeure  du  paysan.  Tous  Icd 
chemins  qui  conduisent  d'une  habitation 
à  l'autre,  sont  bordés  de  plattebandes  de 
üeurs  les  plus  précieuses  ,  on  en  trouve 
des  buffets  charmans  p:.ir.  tout  où  il  y  a 
des  grandes  ouvertures  et  des  tapis  de 
gazon  le  mieux  tenus  ;  le  pro;;ranie  de 
tout  cela,  et  le  détail  qu'eu  a  t'ait  le  Duc 
est  très  ingénieux  :  il  suppose  qu'une  co- 
lonie trouvant  dans  cette  espace  de  ter- 
rein  les  debrii  des  édifices  d'une  colonie 
romaine  s'en  est  servi  pour  s'y  loger." 


„Les  Turcs  et  les  Chinois,  n'ont  pas 
été  oubliés,  on  y  trouve  même  le  Japon 
aussi  de  l'anglais,  quoiqu'on  ne  puisse  pas 
dire  que  ce  soit  un  jardin  anglois  ,  puis- 
qu'il n'y  a  qu'une  prairie  traitée  dans  le 
genre  de  cette  nation  ,  dont  le  Duc  n'a 
presque  rien  emprunté  ;  le  terrein  est  pe- 
tit, mais  on  s'y  promené  quatre  ou  cinq 
heures  ,  sans   s'eu  appercevoir  ,    et  on  a 


che  ^''oUrndung  ans  zeichnet  4  Der  Hei'- 
zog-  iu'ss  nähmlich  ,  um  einen  Verwand 
zu  haben  ,  aus  allem  diesan  seinen  Vor- 
theil  zu  ziehen,  bey  jedem  Denlmahl  eine 
kleine  JVohnung  anbringen  ,  welche  der 
Aufenthalt  eines  Bauern  zu  seyn  scheint, 
der  zu'iileich  seine  nothivendif^en  Geräth^- 
Schäften  ,  sein  kleines  Bett  und  seine  Kühe 
darin  aufbewahret  ;  allein  wenn  man  in 
dieses  scheinbare  BauernJtaus  hineintritt,  so 
vß'net  sich  auf  einmahl  und  wider  alle 
Erwartung  ein  grosser  Saal  ,  der  mit  al- 
len  Reichthümern  pra?igt  ,  und  bisweilen 
den  feinsten  Geschmack  verräth.  In  den 
Ueberbleibseln  einer  Wasserleitung  ^  welche 
fünftiiahl  in  mehreren  über  einander  ste- 
henden Bogen  zum  Vorschein  Kommt,  sieht 
man  Hätten  ,  welche  äusserst  niahlerisch 
annelent  sind,  und  worin  sich  Bäder,  Bu- 
doirs,  grosse  Säle  und  reiszende  Cabinete 
befinden  ;  allein  immer  ist  auch  zugleich 
das  scheinbare  Bauernhäuschen  damit  ver- 
bunden. Alle  JVe'ie,  welche  von  einer  Woh- 
nung zur  andern  jühren,  werden  von  den 
kostbarsten  B'um^nbeetchen  begränzt ,  man 
findet  übercill  .r^it^zende  Blumenkästchen  bey 
grossem  Oejjnwigen  und  herrliche  Rasen- 
stucke, Das  von  dem  Herzog  über  das 
Ganze  verjasste  Frograma ^  und  die  De- 
taillirung  dcssdben  ist  sehr  sinnreich  ,  er 
vermuthet  darin ,  dcss  irgejid  eine  Colonie^ 
die  sich  in  dieser  Gegend  ansiedelte  ,  die 
Ueberbleibsel  der  Gebäude  einer  row.ischen 
Colonie  benutzte,  um  sich  darin  niederzu- 
lassen." 

„Die  Türken  und  Chineser  sind  hiebey 
nicht  vergessen  worden  ,  und  selbst  ^apo- 
neser  sind  darin  anzutreffen  ,■  auch  findet 
man,  doch  nur  hier  und  da.,  den  Geschmack 
der  Engländer,  obschon  man  diesen  Garten 
keinen  englischen  Garten  nennen  kann,  weil 
man  darin  nur  eine  einzige  Wiese  findet, 
welche  nach  dem  Geschmacke  dieser  Nation 
behandelt  warde,  von  der  der  Herzog  über- 

Kk  z 


132 

besoin  de  ce  tems  là,  pour  en  découvrir 
toutes  les  parties  ;  comme  malheureuse- 
ment il  faut  bien  qu'elles  finissent,  elles 
se  terminent  par  deux  chutes  d'eau  ,  et 
par  une  cascade  superbe  sur  la  gauche, 
qui  tombe  d'une  hauteur  prodigieuse  sur 
des  pierres  immenses,  du  plus  beau,  du 
plus  vaste  rocher,  qui  fournit  encore  des 
grottes ,  des  salions  ,  des  escaliers  et  les 
points  de  vue  ks  plus  pittroresque  que 
je  comioisse." 


„je  ne  puis  assez  dire,  avec  quel  art 
et  quelle  hardiesse,  les  voûtes  et  les  cre- 
vasses sont  exécutées ,  et  combien  il  est 
adroit  d'avoir  placé  dans  la  bâtisse  de 
tous  ces  paysans  supposés  ,  des  statues 
mutilées,  des  pierres  avec  des  inscriptions, 
des  troncs  de  colonnes  qui,  mêlées  avec 
la  brique  ou  le  chaume,  ont  l'air  d'avoir 
été  ramassés  par  eux  pour  soutenir  leurs 
frêles  édifices  ;  tout  a  le  ton  de  couleur 
que  chaque  chose  doit  avoir ,  tout  a  le 
cachet  de  la  vétusté  ;  les  temples  sont 
placés  mystérieusement ,  et  quelque  fois 
on  voit,  avec  plaisir  s'élever  à  droite  et 
à  gauche  d'un  superbe  monument  antique, 
les  aîles  d'un  monument  nouveau,  comme 
si  le  Seigneur  du  hameau  avoit  suivi  le 
projet  de  sa  colonie  ,  ce  qu'on  appelle 
la  maison  de  ville  par  exemple,  où  doi- 
vent s'assembler  les  eschevius  de  ce  mau- 


haupt  fast  gar  nichts  ■  entlehnte.  Obschon 
sein  Flächenraum  ziemlich  klein  ist  ,  50 
leschiiftiget  vian  sich  doch  vier  bis  fünf 
Stunden  darin ,  ohne  es  gewahr  zu  wer- 
den ,  und  man  darf  sich  wirklich  während 
dieser  Zeit  bey  keinem  Gegenstande  >;u  lan- 
ge aufhalten ,  wenn  man  alle  seine  Theile 
betrachten  will  ;  da  indessen  doch  alles 
sein  Ende  haben  muss ,  so  müssen  natür- 
lich auch  diese  reitzenden  Anlagen  das  ih- 
rige haben:  sie  endigen  sich  daher  durch 
zwey  Wasserfälle  und  durch  eine  prächtige 
Cascade  zur  linken  ,  wobey  sich  das  Was- 
ser von  einer  betäubenden  Höhe  über  urj-* 
geheure  Steinmassen  und  über  einen  ausser- 
ordentlich grossen  und  schönen  Felsen  her- 
abstürzt ;  auch  dieser  letzten  präsentirt 
noch  Grotten,  grosse  Sääle  ,  Treppen  und 
die  mahlerischten  Gesichtspunkte  ,  die  ich 
kenne,'' 

„Ich  kann  es  nicht  genug  beschreiben, 
mit  welcher  Kunst  und  mit  welcher  Kühn- 
heit die  Wölbungen  und  Spalten  der  Felsen 
ausgeführt  sind,  und  mit  welch  gutem  Er- 
folge man  bey  Aufführung  dieses  Gebäudes 
diese  vermeintlichen  Landleute  ,  verstüm- 
melte Statuen ,  Steine  viit  Inschriften ,  und 
diese  Säulenschäfte,  welche,  mit  Ziegel  oder 
Stroli  gemischt  ,  das  Ansehen  geben  ,  als 
wären  sie  von  den  Bewohnern  zusammen 
gerafft  worden  ,  um  ihre  zerbrechlichen 
Wohnungen  zu  miterstützen  ,  angebracht 
hat.  Allenthalben  ist  der  Farbenton,  der 
dem  Gegenstande  passt,  getroffen,  und  alles 
trägt  das  ehrwürdige  Gepräge  des  grauen 
Alterthums.  Dem  Tempel  ist  eine  geheim- 
nissvolle Hülle  gegeben,  und  bisweilen  sieht 
man  mit  Vergnügen  zur  Rechten  u?id  Lin- 
ken eines  prächtigen  alten  Monuments  die 
Flügel  eines  neuen  Denkmahls  von  ziemlich 
modernem  Geschmack  sich  erheben,  welches 
man  ,  gleichsam  als  wenn  der  Besitzer  des 
Dörfchens  den  Vorschlag  seiner  Colonie 
ausführen  wollte,  das  Rathhaus  sw  nennen 


( 


'//■ 


'33 


vais  petit  village,  adossé  à  ces  ruperbes 
ruines  ,  est  du  plus  beau  genre  moderne 
jiossible.'' 

„C'est  ainsi  qu'on  interesse  l'imagina^ 
tion  et  l'érudition  tout  à  la  fois ,  qu'on 
y  aille  ,  qu'on  y  étudie,  qu'on  admire, 
qu'on  imite  ,  si  Ton  peut,  et  qu'où  ren- 
chérisse si  l'on  veut."    etc. 


C'est  le  tableau  gt'néral  que  le  Prince 
de  Ligne  nous  fait  d'Hohenheim.  Les 
détails  suivants  expliqueront  la  distribu- 
tion que  fit  le  Duc  de  cette  Colonie  pré- 
tendue., •  . 


pflegt,  worin  sich  die  Forsteher  des  arlneh 
Dörfchens,  welches  an  diese  p-achtvollen 
Ruinen  anstusst ,  versammeln  sollen.'^ 

i,Auf  diese  Art  beschäftiget  man  also 
zu  gleicher  Zeit  die  Einbildungskraft  mit 
der  Lernbegierde  ,  so  dass  man  gerne  hier 
verweilt.  Dahin  gehe  man,  schöne  Garten- 
kunst zu  studieren ,  zu  bewundern  ,  und 
wenn  man  kann  ,  nachzuahmen  ,  oder  in 
dieser  sich  auszuzeichnen  "  etc. 

Dieses  ist  das  allgemeine  Gemähide,  wel- 
ches uns  der  Prinz  de  Ligne  von  Hohen- 
heim  aufstellt.  Die  nachstehende  genauere 
Auseinandersetzung  ivird  uns  die  eigentli- 
che Ausführung  darstellen,^  welche  der  Her- 
zog dieser  angeblichen  Colonie  gab^ 


DESCRIPTION  ÈESCHUEIBUNG 

DU  DES 

JARDIN  DZi  HOHENHEIM.       GARTENS  von  HOHEN HEIIVL 


Hohenlieim  est  situé  près  de  Stutt- 
gard ,  capitale  du  pays  de  Wurtemberg, 
l'étendue  de  ce  jardin  ,  si  remarquable 
par  la  variété  de  ses  scènes  ,  n'est  pas 
bien  considérable  ,  elle  ne  contient  que 
soixante  à  soixante  dix  arpens  ,  mais  la 
distribution  en  est  si  ingénieuse  ,  les 
plantations  annalogues,  ont  tellement  mas- 
qué ces  divers  tableaux,  qu'on  ne  trouve 
tien  de  trop  dans  l'ensemble,  chaque  ob- 
jet formant  une  scène  distincte  qui  se 
soutient  par  son  propre  mérite  et  qui  se 
rapporte  au  plan  général. 


i".  Oahier. 


Hohenheim  liegt  tùcht  fern  von  Stutt- 
gart ,  der  Hauptstadt  von  Wurtemberg  ; 
der  Umfang  dieses  wegen  Mannigfaltigkeit 
der  Szenen  merkwürdigen  Gartens  ist  nicht 
gar  gross  ,  und  umfasst  ungefähr  sechzig 
bis  siebzig  Ruthen  ;  allein  seine  Einthei- 
lung  ist  so  sinnreich,  seine  Plantagen  sind 
so  zweckmässig,  und  halten  seine  verschie- 
denen Gemähide  so  künstlich  versteckt,  dass 
vian  im  Ganzen  nirgends  etwas  zu  viel 
findet ,  und  d^em^  jeder  Gegenstand  eine  be- 
sondere von  allei}  andern  zu  unterschei' 
dende  Szene  bildet,  die  sich  durch  ihr  ei- 
genes Verdienst  auszeichnet,  und  doch  mit 
dem  Plan  des  Ganzen  in  einem  genauen 
Verhältnisse   steht, 

17.  mft,  L  I 


«34 

En  prennant  la  routé  de  l'entrée  (t) 
située  vers  l'orient,  on  trouve  d'abord  à 
gauche,  la  maison  des  pécheurs  (2),  dont 
la  vue  est  ci-jointe  sub  Nro.  ai,  placée 
à  quelque  distance  de  la  grande  pièce 
d'eiul  (11);  cette  habitation  tietit  a  une 
ancienne  arcade  qui  fournit  un  des  plus 
beaux  points  de  vue  du  jardin,  une  allée 
de  peupliers  d'Italie  qui  semble  y  con- 
duire ,  est  couverte  de  mousse  et  de  ga- 
zon très  fin,  ce  qui  correspond  très  bien 
avec  la  vétusté  de  l'ensemble.  La  même 
direction  conduit  au  laboratoire  (3)  bâti- 
ment très  simple  adossé  a  une  colonnade 
ruince  plus  considérable  que  la  précédente; 
il  y  a  dans  les  environs  un  petit  jardin 
potager  et  une  source  limpide  qui  tombe 
dans  un  beau  bassin  de  pierre  et  qui 
semble  destinée  à  cette  maison  ;  on  se 
porte  de  cet  endroit  vers  le  Nro.  (4^, 
c'est  l'école  du  village  supposé;  on  voit 
en  face  de  ce  bâtiment  une  partie  de 
gazon  au  milieu  duquel  est  placé  un  gros 
tilleul  ,  l'intérieur  de  l'école  est  remar- 
quable par  ses  anciens  vitrages  ;  à  côté 
de  la  ruine  qui  se  trouve  aux  enrirons  est 
un  petit  jardin  à  Heurs. 


Sobald  Vian  durch  den  gegen  Osten 
gelegenen  Haupteingang  (l)  eintritt,  er- 
blickt 7nan  zur  Linken  sogleich  das  Fischer- 
haus (2)  dessen  Ansicht  hier  unten  unter 
Nro,  ai  vorgestellt  wird,  und  welches  in 
einiger  Entfernung  von  dem  grossen  Jf^as-^ 
serwerk  (  1 1^  stehet  {  diese  Wohnung  lehnt 
sich  an  eine  alte  Arkade  ,  die  einen  der 
schönsten  Gesichtspunkte  des  Gartens  ge- 
währt. Eine  Allee  von  italiänischen  Pap- 
peln, w-.lche  dahin  zu  führen  scheinet,  ist 
mit  Moos  und  einem  sehr  zarten  grümrit 
Basen  bedeckt,  welches  mit  dem  Alterthume 
des  Ganzen  "sehr  gut  zusammen  stimmt } 
der  nähmliche  Jf^eg  führt  auch  zum  Labo- 
ratorium (3),  dieses  ist  ein  sehr  einfaches 
Gebäude,  hinter  welchem  sich  eine  Säulen- 
Ruine  erhebt  ,  welche  grösser  ist  als  die 
vorhergehende  ;  gleich  in  der  Nachbarschaft 
derselben  befindet  sich  ein  kleiner  Küchen-' 
garten  und  eine  klare  Qiulle  ,  welche  sich 
in  ein  schönes  steinernes  Bassin  ergiesst, 
und  zu  diesem  Hause  zu  gehören  scheint. 
Von  diesem  Orte  begiebt  man  sich  zu, 
Nro' (j0,  dieses  ist  die  Schule  des  vermein- 
ten Dorfes  ;  vor  diesem  Gebäude  befindet 
sich  ein  grüner  Platz,  in  dessen  Mitte  eine 
grosse  Linde  steht  ;  das  Innere  der  Schule 
zeichnet  sich  vorzuglich  durch  seine  gathi- 
schen  Fenster  aus.  Zur  Seiten  der  Ruine 
welche  sich  in  der  Nachbarschaft  befindet, 
ist  ein  kleiner  Blumengarten, 


Le  Nro.  (^)  ou  le  temple  de  Mercure 
placé  dans  le  voisinage  un  peu  enfoncé 
dans  les  bosquets  ,  est  de  forme  quarrée, 
composé  principalement  de  trois  salons 
ornés  de  coupoles,  dont  celle  du  milieu 
est  la  plus  élevée  ;  l'entrée  est  un  peristile 
dont  le  fronton  est  soutenu  par  quatre 
colonnes  d'ordre  dorique. 

Du  temple  de  Mercure ,  on  porte  ses 
pas  vers  la   maison   vitrée  (6),   elle    est 


Nicht  weit  davon  etwas  im  Hinter" 
gründe  des  Lustwäldchens  präsentirt  sich 
in  einem  Vierecke  der  Tempel  des  Mer- 
kurs ,  welcher  vorzüglich  aus  drey  grossen 
mit  vergoldeten  Kuppeln  gezierten  Sälen 
besteht,  die  mittlere  davon  iit  die  höchste. 
Der  Eingang  bildet  ein  Peristyl,  dessen  Gi- 
pfel auf  vier  dorischen  Säulen  ruht- 

Von  dem  Tempel  des  Merkurs  gelangt 
man  zum  Glashaus  (6),  welches  wegen  sei- 


{ 


»35 


particulièrement  remarquable  par  sa  struc- 
ture, elle  présente  d'un  côté  trois  pavil- 
lons diiïerens  placés  en  demi  cercle  et 
liés  par  des  colonnades  ruinées:  ce  sont 
des  serres  vitrées  en  tous  sens,  qui  con- 
tiennent des  plantes  exotiques  *)  ;  la  mai- 
son de  glace  ou  vitrée  offre  quatre  vues 
différentes,  ce  qui  forme  autant  de  déco- 
rations; cette  composition  seroit  adaptable 
•à  plus  d'un  bâtiment  dans  le  genre  du 
jardinage  moderne,  elle  joint  à  l'avantage 
de  varier  les  points  de  vue  dans  un  même 
local  ,  celui  de  surprendre  le  spectateur, 
lorsqu'il  parcoure  l'intérieur  de  ces  bati- 
mens,  où  il  retrouve  les  mêmes  objets  et 
les  mêmes  distributions ,  ce  qui  ne  fait 
qu'augmenter  continuellement  sa  surprise. 


Le  reste  de  cette  partie  du  jardin  entre 
ïe  nord  et  le  couchant  contient  une  alter- 
native charmante  des  bocages  éleaans  com- 
posJs  d'arbustes  fleuris  ,  d'arbres  rares, 
de  pièces  de  gazon  ornés  de  platteban- 
des  et  de  corbeilles  de  fleurs  de  toute 
saison. 


On  passe  de  ce  bocage  dans  celui 
qui  Tavoisine,  où  l'on  trouve  d'abord  le 
^'■°'  (7)5  c'est  la  maison  du  boutiquier 
située  dans  une  petite  place  entourée  de 
massifs  d'arbres  qui    l'ombragent,  ce  ba- 


')  Cette  idée  rapelle  ce  qu'on  voit  dans  les 
jardins  de  Weissenstein  pics  de  Hesse-Cassel,  des 
pavillons  vitrés  amovibles  et  de  forme  ronde  qiiar- 
rés  ou  octogones,  y  sont  placés  autour  des  arbres 
'ic  pleiue  terre,  deut  on  veut  hâter  le  l'ruit. 


ner  Bauart  besonders  merkwürdig  ist  ,  f  ç 
ftellt  nähmlich  von  einer  Seite  drey  ver- 
schiedene Pavillons  in  einem  Halbzirkel  dar, 
welche  durch  vermoderte  Säulen  unterbro- 
chen werden ,  sie  bilden  im  wahren  Sinne 
des  Wortes  ein  Glastreibhaus  ,  welches  die 
schon  erklärten  Pflanzen  enthält  ^}i  Das 
Glashaus  selbst  biethet  vier  verschiedene 
Ansichten  dar  ,  welche  eben  so  viele  Ver- 
zierungen bilden.  Diese  Composition  wäre 
für  mehr  als  ein  Gebäude  im  neuesten  Gar^ 
tengeschmacke  anwendbar  ,  sie  verbindet 
mit  dem  Fortheil  ,  auf  dem  nähmlichen 
Canal  verschiedene  Gesichtspunkte  darzu- 
stellen ,  auch  noch  jenen  ,  den  Zuschauer 
zu  überraschen  ,  während  dem  er  das  In- 
nere des  Gebäudes  durchwandelt ,  indem  er 
immer  die  nähmlichen  Gegenstände  \  die 
nähmliche  Einthcilung  ivieder  findet^  wel- 
ches seine  Verwunderung  immer  mehr  ver- 
mehren muss. 

Das  Uebrige  von  diesem  Theile  des 
Gartens  zwischen  Norden  und  Osten  ent- 
hält sehr  niedliche  Wäldchen  ,  welche  aus 
blühenden  Gesträuchen  ,  seltenen  Bäumen 
und  Rasenplätzen^  welche  mit  kleinen  Blu- 
menbeeten und  Blumenkörben  aus  jeder 
"Jahrszeit  geschmückt  sind,  zusammen  ge- 
setzt sind  ,  und  die  reitzendsten  Abwechs- 
lungen gewähren^ 

Von  diesem  Lustwäldchen  gelangt  mari 
in  das  anstossende  ,  wo  man  sogleich  das 
Krämerhaus  unter  Nro.  (7)  erblickt,  dieses 
liegt  in  einer  kleinen  Ebene  ,  welche  mit 
dichten  Bäumen    umgeben   ist  ;    dieses  Ge- 


')  Dieic  Idee  tufet  ilasjenige^  was  man  im  Garten 
non  IVeiiienstiin  bey  Hessenkassel  sieht  ,  wieder  in 
dus  Gednclitniss  zurück  ,  allwo  bewegliche  ,  runde, 
»jiereckifM  oder  aditeckigte  Glaspavillons  um  Une  Bäu- 
me zu  ebener  Erde  angebracht  sind,  bey  welchen  man 
die  Reift  der  Früchte  beschlmnisen  will. 

LI  « 


136 

timent  est  compose  de  trois  pièces,  l'une 
est  un  espèce  de  pavillon  de  forme  octo- 
gone surmonté  d*un  belvédère  ;  ce  pavil- 
lon a  quatre  portes  et  quatre  fenêtres^ 
l'intérieur  est  un  salon  très  orne ,  l'autre 
partie  est  réellement  destinée  pour  un 
marchand  de  quincailleries,  ce  qui  forme 
illusion ,  et  semble  persuader  que  toutes 
les  différentes  habitations  qu'on  va  par- 
courir ne  sont  pas  désertes ,  ces  batimens 
sont  unis  par  un  ancien  pan  de  mur, 
reste  supposé  de  la  ville ,  dont  les  de- 
bris  ont  servi  à  construire  ce  nouvel  en- 
semble. 


bände  besteht  aus  drey  Theilen,  wovon 
dtr  eine  eine  Art  Pavillon  in  Gestalt  eines 
Achteckes  vorstellt  ,  auf  welches  ein  Bel- 
védère gebaut  ist.  •  dieser  Pavillon  hat  vier 
Thore  und  vier  Fenster  ,  und  sein  Inneres 
bildet  einen  grossen  und  sehr  zierlichen 
Saal  ,  def  andere  Theil  scheint  wirklich 
bloss  für  einen  Kaufmann  mit  allerhand 
kleinen  TVaaren  bestimmt  zu  seyn  ,  und 
gewährt  die  angenehme  Täuschung  ,  als 
wenn  alle  die  verschiedenen  JVohnungen^ 
ivelche  man  durchgeht  ^  ivirlilich  hewolmt 
wären.  Diese  Gebäude  sind  durch  ein  al~ 
tes  Stück  von  einer  Mauer  mit  einander 
verbunden  ,  welche  man  für  ein  Ueber- 
blcibsel  der  Stadt  hält ,  aus  deren  Trüm- 
mern das  gegenwärtige  Game  aufgeführt 
wurdet 


En  poursuivant  Cette  route,  oh  trouve 
le    reste   '8)   d'une    grosse  colonne   placée 
sur  .un   double    piédestal    contigu   k   trois 
peàts  batimens   de  structure  simple  et  va- 
riée ,   qui  paroissent  être  autant  d'habita- 
tions, et   qui  renferment  des    cabinets  de 
repos    très    élégants  ;    un    bosquet      assez 
considérable  sépare  ces  batimens  des  scè- 
nes voisines,  la  plus  proche  (9)1,  est  égale- 
ment composée   de  quatre  objets,  l'un  est 
le  reste  d'un  gros  mur,  auquel  sont  ados- 
sées trois  petites  maisons  qui  sont  desti- 
nées  à  la  laiterie  ,  et  dont   l'intérieur  est 
orné   de  tout  ce  que  la  laiterie  peut  avoir 
besoin  dans  son  ménage  ;  un  joli  salon  y 
est  également  remarquable,   les  murs  sont 
revêtus    de    toute  part ,  de  fayence  et  de 
porcelaine,  qui   y  forment  differens  com- 
partimens  placés  avec  un  goût  infini.  QueU 
ques  arbres  isolés  qui  ombragent  les  bati- 
mens   et    le    sombre    massif   des    environs 
donnçnt    à    ce    local    un    air    tout   à  fait 


Wenn  man  nun  auf  dem  Wege  weiter 
fortwandelt ,  so  stusst  man  auf  die  Rui- 
ne (8)  von  einer  grossen  Säule  ,  welche 
auf  einem  doppelten  Fussgestclle  ruhet,  dai 
an  drey  kleine  Gebäude  von  einfacher ,  je- 
doch verschiedener  Bauart  ,  st'osst  ;  diese 
Gebäude  scheinen  eben  so  viele  Wohnun- 
gen zu  seyn,  und  enthalten  sehr  niedliche 
Ruhekabinetchen  ;  ein  ziemlich  grosses  Wäld- 
chen scheidet  diese  kleine  Gebäude  von  den 
benachbarten  Szenen,  von  welchen  die  näch- 
ste (9)  ebenfalls  aus  vier  Gegenständen  be- 
steht ;  einer  dieser  Gegenstände  stellt  den 
Ueberrest  einer  grossen  Mauer  vor,  hinter 
welcher  sich  drey  kleine  Milchhäuschen  er- 
heben ,  deren  Inneres  mit  allem  versehen 
ist,  was  zur  Behandlung  der  Milch  erfor- 
derlich ist.  Hier  verdient  auch  ein  schö- 
ner Saal  eine  besondere  Aufmerksamkeit  i 
seine  Wände  sind  allenthalben  mit  Fayancc 
und  Porzellan  bedecct,  welches  in  vcrschie- 
dene  Abtheilungen  eingetheilt  ist,  und  mii 
dem  besten  Geschmack  angeordnet  wurde. 
Einige  einzelne  Bäume  ,  welche  diese  Ge- 
bäude  beschatten  >  ußd  das  du2:kle  Diekigt 


>37 


champêtre    et   offre    un  tableau   des    plus 
tranquilles. 


der  näihiten  Umgehungen  gehai  dieser  Ge- 
gend ein  vollkommen  ländliches  Ansehen, 
und  stellen  ein  Gemähide  dar,  in  welchem 
stille  Kühe  hemcht. 


La  situation  du  boudoir  (lo)  qui  y 
est  contigu  est  d'une  composition  très  or- 
née ,  et  contraste  avec  la  scène  précé- 
dente :  un  pavillon  élégant  ,  de  forme 
ronde  surmonté  d'une  coupolle  ouverte, 
occupe  le  centre  de  la  décoration  ;  quatre 
cabinets  réguliers  et  de  forme  quarrée 
sont  placés  en  manière  de  croix ,  contre 
les  parois  de  la  rotonde,  celle-ci  a  quatre 
portes,  et  reçoi:;  le  jour  des  petites  croi- 
sées ovales  qui  sont  placées  près  du 
dôme;  trois  cabinets  sont  ornés  des  des- 
sein? qui  représentent  les  objets  les  plus 
remarquables  d'Hohenheim  ;  le  quatrième 
est  une  bibliothèque  très  élégante  compo- 
sée des  ouvrages  seuls  des  savants  wir- 
tembergois  ;  les  alentours  de  ce  bâtiment 
sont  décorés  de  masses  de  rosiers  d'arbu- 
stes et  de  grouppes  de  fleurs  ;  il  est  si- 
tué au  centre  d'une  place  de  forme  ronde, 
entourée  de  peupliers  d'Italie  ;  ce  local 
paroit  être  destiné  au  seigneur  de  la  co- 
lonie lorsqu'il  dcsire  de  s'y  reunir  à  ses 
vasseaux. 


Les  bosquets  voisins  conduisent  à  la 
grande  pièce  d'eau  (ij)  qui,  dans  un  en- 
droit aussi  aride  ,  causent  autant  d'éton- 
nement  par  leur  vaste  surface  ,  que  de 
plaisir ,  par  leur  beauté  ;  tous  les  envi- 
rons et  particulièrement  les  bois  (12)  for- 
ment des  massifs  d'arbres  impénétrables 
aux  rayons  du  soleil  ,  et  remplis  d'une 
multitude  d'oiseaux  qui  y  fout  entendre 
leur  ramage  ;  c'est  ici  que  finit  la  partie 
supérieure  des  jardins  :  une  belle  avenue 

lè.  Cahier. 


Die  Lagt  des  zu  nächst  liegenden  Bu- 
doirs  (10)  ist  sehr  reitzend  und  kontrastirt 
ungemein  mit  der  vorhergehenden  Szene  ; 
ein  niedlicher  runder  Pavillon  jnit  einer  of- 
fenen Kuppel  Legt  im  Mittelpunkte  dieser 
Verzierung  ,  vier  regelmässig  viereckigte 
Cabinette  sind  so  angebracht ,  dass  sie  ein 
Kreuz  bdden.  Die  llotunda  hat  gegen  die 
Wand  hin  vier  Thore,  und  erhält  ihr  Licht 
durch  kleine  runde  Oejj'nungen  ,  welche  in 
der  Kuppel  angebracht  sind.  Drei)  Cabinete 
sind  mit  Zeichnungen  von  den  merkwür., 
digsten  Gegenstanden  von  Hohenheim  aus- 
geschmückt ,  und  das  vierte  enthält  eine 
äusserst  niedliche  Bibliothek  ,  welche  bloss 
aus  Werken  Würtembergischer  Gelehrten 
besteht.  Die  Umgebiuigen  dieses  Gebäudes 
prangen  mit  Rasengebüschen,  Gesträuchen 
und  Blumengruppen  ;  es  liegt  in  der  Mitte 
eines  runden  von  italiünischen  Pappeln  be- 
schatteten Platzes.  Dieses  Lokale  scheint 
für  den  Herrn  der  Colonie  bestimmt  zu 
seyn,  wenn  er  viit  seinen  Fasallen  zusam- 
men kommen  will. 

Das  zu  nächst  liegende  Lustiväldchen 
führt  zum  grossen  Wasserwerk  (11);  die- 
ses  Wasserwerk  erregt  an  einem  so  dürren 
Orte  eben  so  viele  Jj^ivundirung  über  sei- 
nen grossen  Wasserspiegel  ,  als  es  wegen 
seiner  Schönheit  Vergnügen  verursachet  ,• 
alle  umhegenden  Gegenden  ,  und  vorzüg- 
lich das  '  Geh'ùlze  (.12),  bilden  ein  grosses 
Dickicht,  durch  welches  niemahls  Sonnen- 
strahlen durchdringen  können  ,  und  worin 
sich  eine  Menge  Vogel  aufhalten,  welche 
den  Wald  durch  ihren  melodischen  Gesang 
beleben.  Mit  dieser  letzteren  Verzierung 
endiget  sich  der  obere  Theil  des  Gartens, 
iS.  IhfU  Mr. 


138 


la  sipnre  de  la  partie  voisiné  qui  est  plus 
considérable. 


und  eine  reitzende  Allee  thetlt  ihn  von  dem 
unteren ,  welcher  etwas   grosser  ist. 


Lorsqu'en  quittant  la  pièce  d'eau  on 
traverse  l'avenue  prucitée,  le  premier  ob- 
jet qui  se  présente,  est  la  galerie  (13); 
ce  sont  les  restes  d'un  aqueduc  romain, 
dont  las  dibris  ont  servi  à  bâtir  trois  lo- 
gement  differens  ,  qui  présentent  égale- 
ment, par  leur  décoration  extérieure,  au- 
tant de  décorations  différentes  ,  ce  qui 
multiplie  encore  les  scènes  déjà  si  variées 
du  jardin  d'Hol'ienlieim  ,  production  tout 
à  fait  créé,  qui  n'a  du  rapport  avec  rien 
d'égal  ,  et  qui  ,  à  la  reserve  des  ruines 
romaines  qui  l'on  motivée  ,  ne  contient 
d'ailleurs  aucune  scène  d'imitation. 


Sur  la  gauche  de  la  galerie  est  placé 
un  mauiolé  romain  (14)  monument  con- 
struit sur  le  dessein  que  l'on  a  des  ruines 
d  un  tombeau  près  de  Rome  ;  on  voit  à 
côté  ,  un  peu  enfoncé  dans  le  bois,  une 
maisonette  recouverte  de  chaume  ;  l'inté- 
rieur contient  un  billard. 


Wenn  man  das  s'rosse  Wasserwerk  ver- 
lässt  ,■  so  geht  mayi  durch  die  obgenannte 
Allee,  um  zum  unteren  Theile  des  Gartens 
zu  gclanren  ;  hier  besteht  nun  der  erste 
Gegenstand,  der  dem  Auge  auffüllt ,  in  ei- 
ner Gallerit  (131»  welche  die  Ueberbleibsel  > 
einer  römischen  Wasserleitung  vorstellet^ 
deren  Bruchstücke  man  dazu  verwendet  zu 
haben  schien  ,  um  drey  ^verschiedene  Woh- 
nun^^en  aufzubauen.  Diese  stellen  durch 
ihre  äussere  Decoration  eben  so  viel  von 
einander  verschiedene  Verzierun-^en  dar^ 
ivelche  zur  Vermehrung  der  ohnediess  schon 
so  mannigfaltigen  Szenen  des  Gartens  von. 
Hohenhcim  unendlich  viel  beyträgt.  Diese 
Schöpfung  ist  ganz  neu,  und  hat  nirgend 
ihres  Gleichen  ;  denn ,  wenn  man  die  römi- 
schen Ruinen,  welche  die  Idee  zur  Entste- 
hung dieses  Gartens  gaben,  ausnimmt,  so 
enthält  sie  auch  nicht  einmahl  eine  Szene, 
die  man  als  Nachahmung  betrachten 
liùnnte. 

Zur  Linken  der  Gallerie  steht  ein  präch- 
tiges römisches  Gral  mahl  (14),"  dieses  Denk- 
mahl wurde  nach  der  Zeichnung  von  ei- 
nem Grabmahle  bey  Rom  ausgeführt  ;  zur 
Seite  dieses  Grabmahls  sieht  man  in  einer 
Ueinen  Vertiefung  des  Geholzes  ein  Häus- 
chen, welches  mit  Stroh  bedeckt  ist  ,•  allein 
sobald  man  in  diese  Strohhütte  hinei?itritt, 
bat  man  ein  Billard  vor  sich. 


Le  temple  de  Cibele  (t^  ^ont  la  gra- 
vure est  ci-jointe  sub  Nro.  (iz) ,  est  sans 
contredit  un  des  objets  les  plus  remar- 
quables d'Hohenheim;  il  offre  à  l'exté- 
rieur les  ruines  de  differens  murs  très 
épais  ,  dont   on  a  tiré  parti ,  en  les  cou- 


Dir  in  dem  Kupfer  hier  unten  beyge- 
fügte  Tempel  der  Cybele  (ij)  ist  ohne  Wi- 
derrede einer  der  merkwürdigsten  Gegen- 
stände von  Hohenheim  ;  dieser  Tempel  stellt 
von  aussen  die  Ruinen  von  verschiedenen 
sehr  dicken  Mauern  vor,  ivelche  man  da^ 
durch  zu  einer  elenden  Wohnung  zu  benüt- 
zen suchte,  dass  man  sie  mit  Stroh  bedeck- 


.  AN 

'^~ 

A'^//A^'/  (/<'     '    //v'/V-      ,     *    -  /v//Ay   ^/v"     (/4(7<' 


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./,  j 


////    (/,//'/,'//- ff  .  ^T''//<'////.'r/// 


;^" 


139 


vrant  de  chaume,  pour  en  construire  uns 
chetive  habitation  ,  ils  semblent  être  les 
restes  d'un  bâtiment  de  forme  ronde,  tel- 
lement détruit  par  le  tems  ,  qu'il  paroit 
d'abord  interesser  bien  peu  le  spectateur, 
habitué  déjà  ,  de  rencontrer  dans  ce  jar- 
din, une  si  grande  variété  d'objets  qui  re- 
présentent les  plus  beaux  restes  de  l'ar- 
chitecture romaine  *)  ;  cette  masse  rou- 
geâtre  de  brique  à  moitié  calcinée  par  le 
tems,  est  recouverte  d'un  chaume  égale- 
ment négligé  et  dont  la  couleur  sombre 
atteste  la  vétusté  ;  mais  si  l'extérieur  est 
de  la  pliiS  grande  simplicité,  c'est  la  dé- 
coration intérieure  du  temple  qui  étonne  ; 
le  salon  qu'il  renferme  ,  est  de  forme 
ovale ,  le  parquet  est  revêtu  de  marbre, 
le  dôme  soutenu  par  un  contour  de  co- 
lonnes de  marbre  blanc  ,  dont  les  bases 
et  les  chapitaux  sont  dorés  ;  entre  ces 
colonnes  sont  alternativement  suspendues 
des  lampes  et  des  cassolettes,  qui  éclai- 
rent et  parfument  à  la  fois  ce  supeibe 
local  ;  le  dôme  est  orné  d'une  peinture, 
qui  représente  divers  sujets  annalogucs  k 
la  déesse  ;  ce  beau  salon  est  destiné  à  la 
musique,  qui  doit  y  produire  un  grand 
effet.  S'il  existe  une  composition  qui  mé- 
rite d'être  comparée  à  celle  qu'on  vient 
de  décrire  ,  c'est  le  superbe  temple  de  la 
nuit  que  Mr.  le  Baron  de  Braun  a  fait 
construire  dans   sa    terre   de    Schönau  en 


te ,  die  Mauern  selbst  scheinen  der  Ueher» 
Test  von  einem  runden  Gebäude  zu  seyn, 
welches  so  zerfallen  aussieht  ,  dass  viaii 
glauben  sollte  ,  es  müsste  den  Zuschauer, 
der  schon  daran  gewohnt  ist  ,  in  diesem 
Garten  nur  etwas  Ausserordentliches  zu 
sehen  ,  und  der  bereits  eine  solche  Menge 
der  man?7iL:faltiß^sten  Gegenstände  von  den 
schönsten  Ueberbleibseln  der  Komischen  Bau- 
kunst beobachtet  hat,  sehr  wenig  interessi- 
ren.  *)  Diese  rothc  Ziegelmasse ,  welche 
durch  die  Länge  der  Zeit  nur  halb  kalci- 
nirt  aussieht  ,  ist  nachlässig  mit  Stroh, 
dessen  schwarzgraue  Farbe  sein  hohes  Alter 
noch  mehr  bezeuget ,  bedeckt.  Allein ,  je 
einfacher  und  'unbedeutender  dieser  Tempel 
seinem  äusseren  Ansehen  nach  ist  ,  desto 
mehr  Bewunderung  erreget  sein  Inneres; 
der  Saal  ,  welcher  sich  in  demselben  befin- 
det ,  hat  eine  länglicht  runde  Gestalt ,  der 
Fussboden  ist  mit  Marmor  einu-elen't ,  und 
sei?ie  Kuppel  wird  von  einer  Reihe  von 
Säulen  von  weissem  Marmor  getragen, 
welche  vergoldete  Unterlagen  und  Kapitaler 
haben;  zwischen  diesen  Säulen  hängen  ab- 
wechselnd bald  Lampen,  bald  Rauchgefässe, 
welche  diesen  prächtigen  Aufenthalt  zu 
gleicher  Zeit  erleuchten  und  mit  JFohlge- 
rüchen  erfüllen.  Die  Kuppel  des  Saales  ist 
mit  einem  Gcmdhlde  geziert^  welches  ver- 
schiedene  auf  die  Gôtti?in  Bezug  habende 
Gegenstände  vorstellt.    Dieser  schune  Saal 


')  Le  petit  espace  que  contiennent  les  jardins 
d'Hohenheim  ,  ne  rendroit  pas  siiportalile  cette 
multitude  de  scènes  variées  ,  si  les  niassii's  bien 
combinés  qui  les  séparent,  ne  les  cachoient  à  l'oeil 
du  spectateur  étonné,  et  ne  causoient  également  des 
surprises  continuelles  ,  tant  il  est  vrai  de  dire,  que 
c'est  des  accessoires,  tiue  dépendent  toute  la  beauté 
et  tout  l'intérêt  des  tableaux  divers  qui  forment 
la  décoration  des  jardins  modernes. 


•)  Der  kleim  Raum  des  Gartens  von  Hohenheîm 
würde  keine  so  grosse  Menge  mcinni<!,fahiger  Szenen 
zulassen  ,  wenn  nicht  die  voitreßich  an{;ebyachtm 
lind  angeordneten  Gebüsche  und  Dickichte  von  Sträu- 
chen und  Bäumen  ,  Wîlche  diese  Sientn  van  einander 
trennen  ,  dieselben  dem  ^iup.e  des  erstaunten  ffand- 
Urs  verhärten  ,  und  ihm  also  neue  Ueberraichunj^ea 
verursachten  ;  man  kann  aLo  auch  hier  mit  vollem 
Reclit  behaiqiten  ,  dass  die  Schönheit  und  das  ^anze 
Interesse  von  verschiedenen  Cimählden  ,  welche  die 
Verzierung  der  neuern  Gurten  ausmachen ,  vorzüglich 
von  Nebendingen  abhänge. 

Mm  S 


140 


Basse- Autriche ,  dont  la  description  aura 
lien  plus  tard. 


A  quelque  distance  du  temple  de  Ci- 
bele  es:  la  maison  du  pâtre  (l6),  isolée  au 
milieu  d'un  sombre  bocage,  construite  en 
troncs  et  racines  d'arbres  ,  couverte  de 
«haume  ;  cette  habitation  est  des  plus 
champêtres. 


ist  für  die  Musik  bestimmt  ,  welche  hier 
einen  besonderen  Effect  hervorbringen  muss. 
Wenn  es  noch  ein  Gemähide  giebt,  welches 
dem  eben  beschriebenen  an  die  Seite  gesetzt 
■werden  darf ,  so  ist  es  nur  der  Tempel 
der  Nacht  ,  welchen  der  Herr  Baron  von 
Braun  auf  seinem  Landgute  zu  Sch'ünau 
in  Niederosterreich  aufführen  Hess  ,  und 
dessen  Beschreibung  hernach  folgen  wird» 

In  einiger  Entfernung  vom  Tempel  der 
Cybele  steht  das  Schäferhaus  (16)  gant 
ei?isam  mitten  in  einem  düsteren  If^äldchen^ 
aus  Baumstämmen  und  Wurzeln  erbaut,  und 
mit  Siroh  bedeckt.  Dieses  Haus  stellt  gann 
das  Bdd  einer  vollkommen  ländlichen  Woh- 
nwi's  dar. 


La  prison  (17)  est  une  grosse  tour 
gothique  ayant  ses  crenaux ,  ses  fossés, 
ses  ponts  levis ,  et  ses  bois  touffus  qui 
l'environnent,  à  la  manière  dont  on  nous 
dépeint  les  prisons  anciennes.  Cette  tour 
est  composée  d'un  souterain  où  la  prison 
est  sensée  exister  ,  et  d'un  beau  salon 
ëlevé  revêtu  de  stuc  ;  le  contour  du  local 
est  d'assez  vaste  étendue ,  ce  tableau  est 
annalogue  à  celui  qui  l'avoisine  ;  le  Nro  (  f  8) 
représente  la  prétendue  maison  échevinale 
de  la  colonie  supposée  :  c'est  un  bâtiment 
très  élégant,  dont  le  portique,  auquel  on 
parvient  par  quatre  marches,  est  composé 
de  six  colonnes  d'ordre  dorique  qui  sou- 
tiennent un  fronton,  au  milieu  duquel  on 
a  placé  ces  mots  : 


S.    ?.     (^.     B, 

Legum  custodia ,  patriae  fulcrum. 

C'est  à  dire  ;    „Le  maintien  des   loix  est 
la  splendeur  de  la  patrie." 


Das  Gefä?igmss  (17)  präsentirt  einen 
grossen  gothischen  Thurm ,  welcher  mit 
Zinnen  versehen ,  und  mit  Gräben  ,  Zug- 
brücken und  dickem  Geholze  umgeben  ist, 
eben  so  wie  man  uns  die  alten  Gefängnisse 
beschreibet.  Dieser  Thurm  besteht  aus  ei- 
nem unterirdischen  Gewölbe  ,  welches  man 
für  das  Gefärigniss  ansieht,  und  aus  einem 
schonen  hohen  Saale  ,  dessen  Inneres  mit 
Stukatorarbeit  ausgeschmückt  ist.  Der  Um- 
fang des  Thurmes  ist  ziemlich  gross,  und 
dieses  Geniählde  hat  eini'yer  Massen  Lezuz 
auf  dasjenige ,  welches  gleich  in  der  Nähe 
liegt.  Dieses  ist  nähmUch  das  sogenannte 
Gerichtshaus  der  angeblichen  Colonie  ;  es 
stillt  ein  sehr  hübsches  Gebäude  vor,  dessen 
Haupteingang  ,  zu  welchem  man  auf  vier 
Stuffen  gelangt ,  aus  sechs  Säulen  von  do- 
rischer Ord?iung  besteht^  welche  einen  Gie- 
bel tragen ,  in  dessen  Mitte  man  nachste- 
hende Worte  gesetzt  hat  : 

S.     P.     Q.     R. 

.   Legum  custodia,  patriae  fulcrum. 

Das  heisst  :  ,,Die  Handhabung  der  Gesetze 
erhält  den  Glanz  des  Vaterlandes,'^ 


■/// 


■      /      V    J    /     /  /^  //  /     /  • 


t4t 


Une  Statue  de  la  Déesse  Themis  est 
placée  au  faîte  du  fronton  ;  l'intérieur  de 
ce  beau  bâtiment  construit  en  pierre  de 
taille ,  renferme  y  compris  un  petit  ca- 
binet qui  y  est  contigu  ,  tout  ce  que  le 
luxe  peut  inventer  ,  pour  composer  un 
assemblage  élégant,  destiné  à  prendre  le 
bain;  un  puits  (19)  qui  se  trouve  dans 
le  voisinage,  fournit  les  eaux  nécessaires. 


De  cette  scène  élégante  on  passe  h 
une  décoration  d'un  genre  opposé  ,  où 
toute  la  simplicité  naturelle  n'a  souffert 
aucune  idée  de  luxe  ,  c'est  la  petite  mai- 
son suisse  (10)  entourée  d'arbres  ,  de 
buissons  et  d'ombrages,  ce  local  est  tout 
à  fait  pittoresque  ,  il  avoisinne  une  vaste 
pelouse  (22),  près  de  laquelle  est  une 
autre  chaumière  (21)  qui  sert  de  dépos 
aux  objets  relatifs  au  jardinage* 


Le  Nro.  (2î>)  est  un  bâtiment  adossé 
à  une  ruine  romaine  qui  sert  à  déposer 
les  figuiers  encaissés,  qu'on  place  dans  le 
voisinage  disposés  en  quinconce ,  lors  de 
la  belle  saison:  on  apperqoit  de  cet  en- 
droit la  statue  du  Duc  Charles  de  Wur- 
temberg (38)  ;  sur  le  côté  est  un  tom- 
beau romain  entouré  d'un  massif  que  tra- 
verse la  rivière  ,  dont  les  eaux  parcou- 
rent tout  ce  canton  des  jardins  ,  ces  eaux 
y  forment  diverses  chûtes,  et  servent  éga- 
lement au  moulin  (2^):  ce  bâtiment,  dans 
la  colonie  supposée  ,  n'a  pas  été  placé 
sans  destination  particulière  ,  de  même 
que  le  four  commun  qu'on  trouve  aussi 
li.  Cahien 


Die  Statue  der  G'ôttuin  der  Gerechtig^ 
ieit  Themis ,  ist  an  der  Spitze  des  Fron- 
tons aufgestellt  ;  das  Innere  dieses  schonen 
Gebäudes  ,  welches  ganz  aus  gehauenen 
Steinen  aufgeführct  ist,  enthält  mit  Inbe- 
griff eines  kleinen  Cabinets  alles  ,  was  nur 
inmier  der  Luxus  erfinden  Jiann ,  um  eine 
zierliche  Sammlung  alles  dessen ,  was  zu. 
einem  Bade  dienlich  ist ,  aufzustellen^  und 
ein  gleich  in  der  Nähe  befindlicher  Brun- 
nen (19)  reicht  zu  diesem  Endzwecke  das 
n'Othige  Wasser  dar. 

Von  dieser  zierlichen  Szene  kommt  man 
zu  einer  Verzierung  von  einer  ganz  ent- 
gegen gesetzten  Gattung  ,  wo  die  unge- 
schmückte  Simplicität  der  Natur  ganz  rein 
erhalten  wurde  ,  und  nicht  eine  einzige 
Idee  des  Luxus  aufkommen  Hess.  Diese  ist 
das  Schweizerhäuschen  (20) ,  welches  mit 
Bäumen  ,  Gebüschen  und  schattenreichen 
Gesträuchen  umgeben  ist  ;  dieser  Ort  ist 
ungemein  mahlerisch  ;  er  stosst  an  einen 
grossen  Rasenplatz  (^22),  bey  welchem  sich 
noch  eine  andere  Strohhütte  befindet  (21), 
ivelche  zum  Aufbewahrungsorte  derjenigen 
Gegenstände  dienet  ,  welche  zum  Garten- 
wesen geh'ùrem 

Unter  Nro.  (23)  erblickt  man  ein  Ge- 
bäude ,  welches  sich  an  eine  römische  Rui- 
ne anlehnt  ;  dieses  Gebäude  dient  zur  Auf- 
bewahrung der  eingesetzten  Feigenbäume^ 
welche  während  der  bessern  ^ahrszeit  in 
einem  rautenförmigen  Vierecke  in  der  Nach- 
barschaft aufgestellet  werden  :  von  diesem 
Standpunkte  aus  sieht  man  die  Statue  des 
Herzogs  Carl  (38)»  und  zur  Seite  desselben 
ist  ein  römisches  Grabmahl  ^  welches  von 
einem  Dickigt  umschlossen  wird,  durch  wel- 
ches sich  ein  freundlicher  Bach  schlängelt, 
dessen  Wasser  diese  ganze  Seite  des  Gar- 
tens durchfiiesst.  Dieser  Bach  bildet  hier 
mehrere   Wasserfälle ,    und    treibt    zugUich 

»8,  Htft,  N  rr 


I4Î 

dans  l'endroit  ,  près  de  ce  moulin  ç'^t 
une  gr-ande  pièce  de  verdure  ,  au  milieu 
de  laquelle  est  placée  la  statue  d'Hercule 
(26)  entourée  d'un  ha!  ha! 


Les  grands  bains  romains  (27'),  exacte- 
ment construits  sur  le  modele  des  beaux 
restes  des  termes  de  Diocletien,  forment  un 
des  tableaux  les  plus  majestueux  des  rui- 
nes pincées  à  Hohenheim;  leur  précision, 
l'harmonie  qui  regne  dans  l'epsemble,  les 
arbres  qui  les  environnent  ,  tout  y  rap- 
pelle l'Italie,  au  voyageur  qui  la  connoit. 


,  _  C'est  près  de  l'hermitage  (28)  adossé 
à  la  rivière  et  près  de  la  chapelle  go- 
thique (29)  qu'on  trouve  la  grande  cas- 
cade  (30)  ,  objet  le  plus  imposant  et  le 
plus  majestueux  des  jardins,  le  roc,  d'où 
les  eaux  se  précipitent  sur  des  masses  énor- 
mes, fut  composé  avec  beaucoup  de  vérité 
et  de  hardiesse  ;  à  ce  canton  doit  être 
ajouté  tout  ce  qui  a  trait  à  ce  vaste  ro- 
cher, la  tour  jaune  (31),  la  cure  ('^s)y 
l'église  gothique  (^i)  ,  les  escaliers,  les 
catacombes  (33)  et  la  grotte  (32). 


A  quelque  distance  de  la  chapelle  go- 
thique (29)  ,  le  terrein  s'abaise  tout  à 
coup  et  devient  raboteux  ,  taillé  ensuite 
dans  le  roc  même,  il  présente  des  caver- 
ne? et  des  masses  de  rocher  qui  forment 


eine  Mühle  C-ST)  '^^^^^  wurde  so  wk  der 
gemeinschaftliche  Backofen,  den  man  eben- 
falls hier  findet  ,  nicht  ohne  besonderen 
Zireck  in  dieser  vorgeblichen  Colonie  auf- 
gestellt. Gleich  bey  dieser  Mühle  befindet 
sich  ein  grosser  grüner  Platz  ,  in  dessen 
Mitte  die  Statue  des  Herkules  (:^)  steht, 
welche  durch  ihre  reitzende  Umgebung  an- 
genehme Ueberraschung  erregt. 

Die  grossen  römischen  Bäder  ("7),  tvel- 
che  genau  nach  dein  Modell  der  schönen 
Ueberreste  von  den  warmen  Bädern  des 
Diocletians  erbauet  sind,  stellen  eines  der 
erhabensten  Ruinengtmählde  ,  welche  sich 
zu  Hohenheim'  befinden  ,  dar.  Ihre  voll- 
kommene Ausführung  ,  die  Uebereinstim- 
vning ,  welche  im  Can?e?i  herrschet  ,  die 
schatti^,ten  Bäume  ,  welche  sie  umgehen^ 
alles  erinnert  den  Jfanderer  ,  der  Italiens 
Gefilde,  kennt  ,  an  diesen  Garten  von  Eu- 
ropa. 

Nicht  fern  von  der  Einsiedelei)  (28), 
welche  hinzer  dem  Bache  liegt  ,  bey  der 
gothischen  Capelle  (iy) ,  befindet  sich  die 
grosse  Cascade  (30)  ;  diese  'ist  unstreitig 
der  erhabenste  und  auffallendste  Gegenstand 
unter  allen ,  welche  diesen  Gurten  zieren; 
der  Felsen  ,  über  welchen  sich  das  JFasser 
herab  stürzet,  ward  mit  der  grüssten  Wahr- 
heit, und  Kühnheit  ausgeführt.  Man  muss 
zu  diesem  Theile  des  Gartens  alles  rech- 
nen, was  zu  diesem  grossen  Felsen  gehört^ 
als  da  sind  ."  der  gelbe  Thurm  (ß\)  ,  die 
Pfarre  (35')»  (^'^  gothische  Kirche  ^34),  die 
Stiege,  die  Catakombeti  (j^)  und  die  Grot- 
te  (32). 

In  einiger  Entfernung  von  der  gothi- 
schen Capille  (29}  wird  der  Boden  auf  rin- 
jiiahl  abhängig  und  holpericht  ;  und  er- 
scheint endlich  gar  in  den  Felsen  einge- 
hauen ,  welcher  grosse  Höhlen    und    unge- 


143 


des  arcaf'es  naturelles ,  il  conduit  enfin, 
après  une  déclivité  de  cinq  ou  six  toises, 
au  pied  de  cette  ample  cascade,  où  ces 
eaux  tranquilles  qui  on  orné  ce  beau  lo- 
cal ,  viennent  furieuses  et  blanchies  ,  se 
changer  en  ëcume  sur  des  niasses  de 
pierre  ,  pour  se  précipiter  ensuite  dans 
un  gouffre ,  sous  la  vaste  grotte  qui  fait 
partie  du  rocher. 


heure  Telsenmassen  âarsteîleî ,  die  natürli- 
che Arkaden  bilden  ,•  nach  einer  stufenivei- 
sen  Abnahme  von  3  bis  6  Klaftern  gelangt 
man  endlich  an  den  Fuss  dieser  grossen 
Cascade,  wo  das  bisher  stille  JVasser,  wel- 
ches diese  schöne  Gegend  zierte  ,  wüthend 
und  in  Silberstrahlen  herabschiesst,  und  sich 
im  sprudelnden  Schaume  auf  grosse  Stein- 
viassen  hinivälzt ,  um  sich  hernach  in  eine 
tiefe  Schlucht  unter  der  grossen  G  rotte  j 
welche  einen  Theil  dieses  Felsen  ausmachet^ 
zu  stürzen. 


Cette  grotte  qui  est  prèsqu'en  face  de 
la    cïïscade  est  divisée   eu  ditlérens    com- 
partiinens,  l'entrée  donne  accès  à  une  voûte 
clevée  et  jou^^nt  le  naturel,   dont  la  com- 
position   est    des   plus    heureuses    et    des 
plus    étonnantes  ,    par    la  hardiesse  avec 
laquelle   ces  masses    diverses   ont  été  pla- 
cées avec   le   plus    grand    succès  ;    on   y 
trouve  à    gauche  une  autre  grotte  ,    d'où 
l'on   entend   mugir  les  eaux  qui  s'engouf- 
frent sous  terre  ;    à    droite  est  une  voûte 
également  naturelle,  dans  laquelle  on  ap- 
perqoit  j'aillir   une    eau   limpide  ;   sur  un 
autre  côté   est  un  petit   temple  de    forme 
ronde,  garni  de  rocaille  de  toute  couleur, 
le   plancher  de    ce    temple   de  fée  est  un 
grillage,  à  travers  lequel  on  apperqoit  cet 
abyme,  dans  lequel  les  eaux  se  précipitent; 
le  haut  de  la  grotte  est  divisé  en  diver- 
ses pièces,  dans  lesquelles  l'auguste  maître 
de  cet  endroit  enchanté,  ajoute    encore  à 
l'intérêt,  à  l'étonncment  que  l'ensemble  in- 


Diese  Grotte  steht  der  Cascade  heynahe 
gerade  gegenüber ,  und  ist  in  mehrere  Gemä- 
cher ahgetheilt  ;  der  Eingang  zu  derselben 
giebt    den    Zutritt    zu    einem    sehr  hohen , 
und  dem  Scheine   nach  von  der  Natur  her- 
vorgebrachten Gewölbe,  dessen  Ausführung 
zu    den    glücklichsten    und    bewunderungs- 
würdigsten  seiner  Art  geh'ùret,  indem  diese 
so  verschiedenen  Steinmassen  nur  durch  ei- 
ne ungewöhnliche  Kühnheit  mit  einem  glülf- 
liehen  Erfolg  auf  eine  solche  Art  mit  ein- 
ander   verbunden     und    aufgestellt    werden 
'konnten.      Zur    Linken   befindet    sich   noch 
eine  andere  Grotte ,    aus   welcher  man  das 
Geföee   des  Wassers  höret,  mit  welchem  es 
sich   unter  der  Erde  verlieret  ;    zur  Rech. 
tcn  ist  ebeiifalh  eiri  Gewölb  ,    welches  auf 
gleiche  Art  von  der  Natur  hervorgebracht 
zu  seyn  scheint;  aus  diesem  sieht  man  ei- 
lte klare  Quelle  hervorsprudeln.    Auf  einer 
andern  Seite  ist  ein  kleiner  runder  Tempel^ 
welcher   mit    mancherley   Grottenwerk  von 
alkn  Farben  gleichsam  eingefasst  ist  ;  der 
FussLodcn  dieses  Feentempels  besteht  aus  ei- 
nem Gitterwerk  ,  durch    welches    man  den 
Abgrund  gewahr  ivird,  in  welchen  sich  das 
If^asser  stürzet,  der  obere   Theil  der  Grotte 
ist     in    mehrere     Abtheilungen    eingetheilty 
in    welchen    der    erhabene    Gebiether    über 
diesen    bezaubernden    Ort    durch   die    ange- 
nehmsten   Siviphotiien  ,    welche    er    öjtert 


H4 


spire ,  par  les   agréables  symphonies  qxi'iî 
y  fait  souvent  exécuter. 


La  perspective  du  haut  de  la  grotte 
«st  tout  à  fait  enchanteresse  ,  on  plane 
sur  la  grande  cascade,  on  y  voit  l'église 
gothique  (34)  à  gauche,  l'estampe  qui  suit 
Nro.  23,  en  fournit  l*aspect  ^  elle  paroit 
avec  ses  tours  s'élever  sur  le  roc ,  la 
chapelle  gothiqne  se  présente  d'un  autre 
côté  ;  toutes  ces  masses  correspondent  à 
merveille  avec  le  volume  du  rocher  qui 
regne  au  bas  en  amphithéâtre,  et  qui  est 
couvert  de  toutes  les  végétations  ,  que 
l'art  a  pu  y  placer:  le  volume  d'eau  qui 
s'y  précipite,  se  découvre  en  entier  au 
spectateur  placé  sur  la  grotte.^ 


En  remontant  de  la  grotte  vers  le  jar- 
din, on  apperçoit  les  catacombes  (33)  autre 
ruine  romaine,  les  marches  taillées  dans  le 
roc,  qui  conduisent  k  la  chapelle  gothique^ 
plus  loin  la  maison  pastorale  (3^)  ;  tout 
ce  canton  du  jardin  est  celui  qui  rassemble 
les  objets  les  plus  imposants  et  les  plus 
étonnants  à  la  fois ,  lorsqu'on  se  rétrace 
les  difficultés  qu'il  a  fallu  surmonter,  pour 
obtenir  le  dégrè  de  perfection,  qu'on  ad- 
tnire  dans  les  combinaisons  de  l'ensemble, 
et  principalement  les  erabaras  qu'on  mo- 
tivés les  plantations  dan&^  ces  rochers  fac-» 
tices. 


(lârin  aiiffi'Jiren  îîisst  ,  dàs  Interesse  iirii 
die  Bewunderung,  welche  das  Ganze  schon 
an  und  für  sish  hervorbringt  ,  noch  ver;, 
mehreti 

Die  Aussicht  von  dem  oberen  Theile 
der  Grotte  ist  ausserordentlich  schon  ^  das 
Auge  schwebt  auf  der  grossen  Cascade,  zur 
Linken  erblickt  man  die  gothische  Kir^ 
che  (34) ,  dereji  Abbildung  unter  Nro.  23. 
folgt  ,  welche  sich  mit  ihren  Thürnien 
ebenfalls  über  den  Felsen  zu  erheben  scheint^ 
und  von  einer  andern  Seite  zeigt  sich  die 
gothische  Kapelle  ;  alle  diese  verschiedene 
Massen  stehen  mit  der  Ausdehnung  des 
Felsens,  welcher  die  unten  liegende  Gegend 
in  einem  amphitheatralischen  Kreise  be- 
herrscht ,  auf  eine  bewunderungswürdige 
Art  im  Verhältniss.  Dieser  Felsen  ist  mit 
Gewächsen  von  jeder  Art ,  welche  die  Kunst 
alldort  hervor  zu  bringen  im  Stande  war, 
bedeckt^  und  die  Wassermasse,  welche  sich 
dort  hinein  stürzt,  enthüllt  sich  hier  voll- 
kommen. 

Wenn  man  von  der  Grotte  wieder  ^e» 
gen  den  Garten  zu  heraufsteigt ,  50  er- 
blickt man  die  unterirdischen  Gräber  (33), 
eine  andere  römische  Ruine  ,  die  in  den 
Felsen  gehauenen  Stufen  ,  welche  zur  go- 
thischen  Capelle  führen  ,  und  in  einiger 
Entfernung  das  Pfarrhaus  (35).  Dieser 
Thed  des  Gartens  enthält  die  auffallendsten 
Und  bewunderungswürdigsten  Gegenstände^ 
und  bey  jedem  Schritte  nimmt  man  Hin- 
dernisse geivahr  ,  welche  beseitiget  werden 
niussten  ,  um  diesem  Garten  jenen  Grad 
der  Vollkommenheit  zu  verschaß'en,  welche 
vian  in  der  Ausführung  des  Ganzen  be* 
wundert,  besonders  aber  müssen  dem  Beob- 
achter die  Schwierigkeiten  auffallen ,  wel- 
che man  hey  Anlegung  der  Pflanzungen 
auf  diesem  künstlichen  Felsen  zu  besiegen 
hatte. 


Î4Ï 


De  ce  point  qui  termine  les  jardins 
vers  le  midi ,  on  commence  à  le  parcou- 
rir dans  toute  son  étendue  vers  le  nord, 
le  jiremier  objet  est  le  temple  des  Sybi- 
les  (56),  prés  duquel  on  voit  le  nionu- 
meuc  ericré  à  la  mémoire  de  H  dler ,  ce 
teinnle  placé  sur  un  rocher  qui  contient 
iiiie  grotte  très  sombre  ,  présente  une  ro- 
tonde fermée  composée  de  huit  colonnes 
corinthiennes  ,  cette  grotte  mystérieuse 
conduit  par  divers  détours,  sur  une  platte 
forme  qui  se  trouve  en  face  d'un  bâtiment 
adossé  au  rocher,  c'est  là  que  jouissant 
d'une  vue  très  étendue  ,  planant  sur  la 
vallée  qu'on  voit  à  ses  pieds,  on  est  sur- 
pris de  ne  plus  rien  trouver  de  la  scène 
prjcedente,  en  vain  chercheroit-on  la  ro- 
tonde ,  on  se  croit  transporté  comme 
pur  un  effet  de  la  magie,  dans  un  autre 
endroit ,  l'intérieur  de  ce  bâtiment  meu' 
blé  avec  la  plus  grande  richesse ,  dévoile' 
enfin  le  secret  ,  on  y  trouve  un  salon  de 
forme  ronde ,  c'est  le  temple  des  Sybiles 
qu'on  avoit  admiré  étant  au  pied  du 
rocher. 


Von  diesem  Punkte  aus  ,    welcher  den 

Garten  gegen  Mittag  endiget ,  fängt  man 
an  denselben  nach  seiner  'ganzen  Ausdeh- 
nung gegen  Norden  zu  durchwandern.  Der 
erste  Gegenstand  ,  ivelcher  dem  Wanderer 
auf  diesem  Wege  aufstüsst,  ist  der  Sibdlcn- 
tempcl  (36),  bey  welchem  man  das  Denk- 
mahl erblickt,  welches  dem  Andenken  des 
verewigten  Halter  geweiht  wurde.  Der  Tem- 
pel steht  auf  einem  Felsen^  welchen  ei' 
ne  sehr  düstere  Grotte  umschliesset  ,  und 
stellt  eine  geschlossene  Rotunda  vor,  welche 
aus  acht  korinthischen  Säulen  besteht  ;  durch 
die  geheimnissvolle  Grotte  aber  gelängt 
man  auf  verschiedenen  Umwegen  auf  eine 
Althane,  welche  sich  an  der  Vorderseite 
eines  Gartengebäudes  ^  das  hinter  dem  Fel- 
sen liegt ,  befindet  ;  von  hier  aus  geniesst 
man  eine  äusserst  ausgedehnte  Aussicht, 
luid  mit  Erstaunen  blickt  man  um  sich  her, 
indem  man  gleichsam  über  demThale  schwebt, 
das  zu  seinen  Füssen  Hegt  ,  und  verge- 
bens die  eben  verlassene  Szene  sucht,  keine 
Rotunda^  keine  Grotte  ,  nichts  von  allem 
ist  mehr  zu  sehen  ,  und  man  wähnt  durch 
einen  Zauberschlag  in  einen  ganz  andern 
Ort  versetzt  zu  seyn  ,  bis  endlich  das  In- 
nere dieses  Gebäudes,  tjuelches  auf  das  kost- 
barste eingerichtet  ist  ,  das  Geheimniss 
aufdecket  ,  indem  man  hier  einen  grossen 
runden  Saal  findet  ,  welcher  den  SibUlen- 
tempel  darstellet  ,  den  man  am  Fusse  des 
Felsens  bewundert  hatte. 


La  des  marches  taillées  dans  le  roc, 
sur  lequel  s'elevent  des  sapins  et  des  me- 
leses  ,  reconduisent  vers  les  catacombes, 
ou  vers  la  maison  pastorale  ,  mais  dans 
la  tournée  projettée  ces  objets  ayant  été 
visites  avant  de  descendre  vers  la  cascade, 
on  gagne  par  le  bois  voisin  une  scène 
nouvelle,  c'est  la  maison  des  enfants  (37), 
ce  bâtiment  très  simple  tenant  au  mur  de 
l'ancienne  ville  supposée,   est    censé   être 

19.  Cahier. 


Fon  hier  aus  führen  in  den  Felsen  ge- 
hauene Stuffen  ,  übtr  welchen  sich  Tan- 
nen und  Lerchen  erheben  ,  wieder  nach 
den  unterirdischen  Gräbern  ,  oder  nach 
dem  Pfarr- Hause  zurück;  allein  nach- 
dem man  auf  dem  vorgehabten  Wege  alle 
diese  Gegenstände  besucht  hat  ,  gelangt 
man ,  bevor  man  zur  Cascade  herabsteigt, 
durch  das  nahe  gelegene  Geholze  zu  einer 
neuen  Zzene ,  nähmlich  zum  Kinderhau- 
19-  Heft.  Oo 


^â  demeure  de  plusieurs  enfants  de  la  co- 
lonie reunis  pour  leur  instruction  ;  on  voit 
dans  le  voisinage  un  jardin  botanique, 
contenant  le  recueil  de  toutes  les  plantes 
jqui  croissent  dans  le  pays  de  Wur- 
temberg, 


se  ^37).  Dieses  Gchi-iude  ist  sehr  tinfjch, 
und  steht  an  der  Mauer  der  vorgegebenen 
alten  Stadt,  man  hält  es  für  die  Wohnung 
mehrer er^Kind er  von  dieser  Colonie,  welche 
sich  dis  Unterrichts  wegen  allhier  versam- 
meln. Nicht  weit  davon  ist  der  botanische 
Garten,  welcher  alle  Fßamen  enthiüty  die 
im  fFürtembergischeji  wachsen. 


Un  bosquet  très  ombragé  conduit  de 
cet  endroit  à  la  maison  du  jardinier  (39) 
composée  de  sa  demeure ,  d'une  serre  et 
d'un  salon  orné  de  desseins  de  plantes 
botaniques  cultivées  dans  ces  jardins  ; 
c'est  à  quelque  distance  de  la  maison  du 
jardinier ,  qu'on  trouve  la  cabanne  du 
charbonier  si  connue  ,  dont  Hirschfeld 
a  donné  la  gravure ,  et  dont  le  pendant 
le  trouve  dans  plusieurs  jardins. 


En  gagnant  le  temple  de  Flore  (42) 
on  trouve  une  maison  rustique  qui  sert 
de  demeure  à  quelque  guide  du  parc  ; 
le  temple  de  Flore  ,  à  quelque  distance 
duquel  est  placée  la  statue  du  Duc  Eber- 
hard 1.  est  une  rotonde  fermée  ayant  un 
dôme  surmonté  d'un  vase  contenant  un 
bouquet  ;  l'intérieur  est  orné  d'un  stuc 
blanc  enrichi  de  décorations  argentées  ; 
cette  rotonde  est  placée  sur  un  quarre 
de  pierre  de  taille  formant  une  marche 
de  toute  part  ,  les  environs  présentent 
des  plantiï  d'arbres  divers ,  tantôt  group- 
pés,  tantôt  isolés,  et  l'ensemble  un  bos- 
quet touffu  qui  conduit  à  la  grande  mai- 
son suisse  (43) ,  à  la  taverne  (44),  et  au 
billard  (4^^, 


Durch  e'in  angenehmes  sehr  schatten, 
reiches  Wäldchen  gelangt  man  von  diesem 
Orte  zum  Gärtnerhaus  {jg } ,  welches  aus 
des'  Gärtners  Wohnimg,  aus  dem  Gewächs- 
hause,  und  aus  einem  Saale,  der  mit  den 
Zeichnungen  von  den  verschiedenen  bota- 
nischen Pfiamen,  welche  in  diesem  Garten 
ivachsen,  ausgeschmückt  ist,  besteht,  lit 
einiger  Entfernung  von  dem  Gärtnerhaus 
steht  die  schon  bekannte  KöhUrh'itte ,  von 
welcher  Hirschfeld  einen  Kupferstich  heraus 
gegeben  hat,  und  ivovou  vian  das  Gegen- 
stück in  mehreren  Gärten  findet. 

Wenn  man  zu  dem  Tempel  der  Florct 
(42)  geht  ,  so  erblickt  man  eine  ländliche 
Wohnung  (41}»  welche  irgend  einem  Weg- 
weiser des  Gartens  zum  Aufenthalte  die- 
vet..  Der  Tempel  der  Flora,  in  dessen  Um- 
gebung die  Statue  Eberhard  des  I.  sich 
befindet,  ist  von  runder  Gestalt  und  Jiat 
eine  Kuppel  ,  auf  welcher  eine  Vase  mit 
Blumen  angebracht  ist  ;  sein  Inneres  ist 
mit  -weisser  Stukaturarbeit  geziert,  welche 
mit  versilberten  Dekorationen  bereichert  ist. 
Diese  Rotunde  steht  auf  einem  Viereck 
von  gehauenen  Steinen  ,  welches  ringsum 
mit  Stußen  versehen  ist.  Die  Umgehungen 
stellen  mehrere  Plantagen  von  verschiedenen 
Bäumen  dar  ,  welche  bald  gruppirt  sind, 
bald  einzeln  dastehen,  das  Game  aber  bil- 
det ein  dichtes  Wäidchen  ,  durch  welcltes 
nian  zum  grossen  Schweizerhaus  (43)»  '"'' 
Schenke  {^i^)  und  zum  Billard  {^))  gelangt* 


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147 


■  Ces  trois  batimens  sont  placés  k  une 
■petite  distance  l'un  de  l'autre,  et  forment 
des  c!;roiîppes .  d'une  composition  tout  à 
f:iit  variée  ;  k  grande  maison  suisse  est 
très  basse  ,  un  grand  toit  de  paille  k 
couvre'  se  portant  au  loin  en  avant  du 
baJment  ,  et  la  guarantit  des  ra3rons  du 
soleil,  ce  qtii  procure  dans  l'intérieur  un 
petit  jour  très  agréable,  et  une  fraîcheur 
recherchée  dans  les  jours  brûlants  de  l'été: 
)a  taverne  est  un  bâtiment  très  simple  et 
très  irregulier,  adossé  à  une  ruine  et  pla- 
ce RU  milieu  d'un  grand  tapis  de  verdure, 
ia  maison  du  billard  est  petite  ,  ses  pa- 
rois au  dehors  sont  recouverts  de  foin^ 
et  rir.tévieur"  est  peint  en  troncs  d'arbres 
et  en  branches. 


Diese  drey  Gebäude  stehen  nur  in  ei- 
ner kleinen  Entfernung  von  einander,  und 
bilden  Gruppen  ,  die  ganz  und  gar  von 
einander  unterschieden  sind.  Das  grosse 
Schweizerhaus  ist  sehr  niedrig,  hat  aber 
ein  grosses  Strohdach ,  welches  weit  über 
aas  Gebäude  hervorragt ,  und  es  vor  den 
Sonnenstrahlen  schützt  ;  hierdurch  entsteht 
in  dem  Innern  des  Gebäudes  eine  kleine 
sehr  angenehme  Dämmerung,  und  eine  Küh- 
le, welche  in  den  schwülen  Sommertagen 
sehr  erwünscht  ist.  Die  Schenke  ist  ein 
sehr  einfaches  und  ganz  unregelmässiges 
Gebäude ,  welches  sich  an  eine  Ruine  an- 
lehnt ,  und  mitten  in  einem  blühenden 
Anfer  steht.     Das  Haus  mit  dem  Billard 

O 

ist  nur  klein  ^  von  aussen  sind  seine  Wän- 
de mit  Heu  ausgestoppt  ,  und  das  Innere 
ist  mit  Baumstämmen  und  Zweigen  be- 
mahlt. 


On  passe  de  cet  endfoit  à  la  pyra- 
mide (46)  abssluînent  bâtie  sur  le  mo- 
dele du  tombeau  de  Cajus  Cestus  près 
de  Rome  ,  mais  sur  le  tiers  de  sa  pro- 
portion ,  l'intérieur  est  une  petite  cham- 
bre obscure  ornée  d'urnes  funèbres ,  une 
lampe  sépulcrale  descend  de  la  route  et 
tcclaire  le  tombeau  ,  des  m.asseà  de  ver- 
dure sombre  ombragent  les  environs ,  et 
sont  très  bien  adaptées  au  sujet. 


La  scène  voisine  (4?)  ^^^  d'une  com- 
position moins  triste  ,  elle  représente  les 
ruines  du  temple  de  \  esta  ,  dont  la  dé- 
coration intérieure  est  de  plus  modestes  ; 
près  ;de  ce  temple  est  une  petite  pièce 
d'e.iu  ornée  d'une  isle  où  l'on  parvient 
au  moyen  d'un  pont  mouvanr  ,  cet  en-^ 
droit  porte  le  uom  d'isle  de  Cygnes ,  et 
sert  de  refuge  à  ces  oiseaux  qui  embe- 
Isssent  le  local. 


Fon  hier  ans  geht  man  zur  Pyra- 
mide (^f)) ,  welche  ganz  nach  dem  Modell 
des  Grabes  des  Cajus  Cestus  bey  Rom  er- 
bauet ist ,  jedocfi  bloss  in  einem  Verhält- 
niss  wie  l  zu  ^  ;  das  Innere  besteht  aus 
einem  Meinen  finstern  Zimmer  ,  welches 
mit  Trauerurnen  ausgezierct  ist  ;■  eine  Grab- 
lampe hängt  von  dein  Geiiülbe  herab  und 
erleuchtet  das  Grab;  dunkelgrüne  Gebüsche 
beschatten  die  Umgebungen  und  sind  für 
de?!  Gegenstand  sehr  passend  angebracht^ 

Die  nächstfolgende  Stehe  (47)  ist  we- 
niger traurig  ,  sie  stellt  eine  Ruiné  des 
Tempels  der  Vesta  vor  ,  dessen,  innere. 
Ferzierung  ungemein  modest  ist,  Bey  die- 
sem Te-h\pel  befindet  sich  ein  kleiner  Teich, 
auf  welchem  eine  Insel  prangt ,  zu  wel- 
cher vian  auf  einer  fliegenden  Brücke  ge- 
langet ;  diese  heisst  die  Schwaneninsel^ 
und  dient  diesen  Vögeln  zum  Aufenthalts- 
arte  ,   welche  diese  Gegend   verschönern^ 


0  9  » 


HS 

En  face  de  cette  pièce  d'eau  est  la 
itour  rouge  (49)  ',  ancien  monument  de 
forme  quarrée  d'un  gothique  très  massif, 
et  du  haut  duquel  on  jouit  de  la  vue 
d'une  grande  partie  des  jardins  ;  à  cette 
ruine  est  jointe  une  petite  demeure,  avec 
un  jardin  entouré  de  hayes  vives  ;  ua 
chêne  ancien  ,  dont  le  tronc  est  recou- 
vert  de  liere  et  les  branches  à  moitié 
desséchées,  semble  y  attester  la  vieillesse 
du  bâtiment  voisin  ,  les  plantations  des 
«nvirons  sont  composées,  la  plus  part, 
de  peupliers  d'Italie,  dont  le  nombre  est 
très  considérable  dans  ce  jardin. 


Gerade  diesem  Wasserwerk  gegenüher 
ist  der  rothe  Thurm  (49),  ein  altes  Deiik- 
viahl  von  viereckigter  Gestalt  und  in  gotln- 
schem  Geschmack,  sehr  massif  erbauet,  von 
dessen  Gipfel  man  die  Aussicht  über  einen 
grossen  Theil  des  Gartens  geiiiesst  ;  mit 
dieser  Ruine  steht  eine  kleine  Wohnung 
und  ein  Garten  in  Verbindung  ,  welcher 
mit  einem  lebendigen  Zaune  umgeben  ist  ^ 
eine  alte  Eiche ,  deren  Stamm  mit  Epheu 
umschlungen,  und  deren  Aeste  halb  ver- 
dorret sind,  scheint  das  hohe  Alter  des  be- 
nachbarten Gebäudes  zu  bezeugen  ,  die 
nächsten  Umgebunpen  sind  grussten  Tlicils 
mit  italiänischen  Fappeln  hepfianzt ,  deren 
Anzahl  überhaupt  in  diesem  Garten  s^hr 
beträchtlich,  ist. 


Traversant  la  rivière  qui  coule  près 
de  cet  endroit  ,  on  parvient  à  la  ferme 
(50).  Le  batimeuc  principal  ,  construit 
sous  les  ruines  d'une  ancienne  colonnade, 
présente  l'habitation  du  fermier,  composée 
d'un  rez  de  chaussée  et  d'un  étage  ,  l'in- 
térieur du  rez  de  chaussée  est  très  sim- 
ple, mais  le  haut  est  orné  avec  magnifi- 
cence ,  la  vue  $e  porte  immédiatement  ' 
de  cet  endroit  sur  la  belle  pièce  de  ver- 
dure qui  l'avoisinne  ,  sur  les  limites  des 
jardins  et  sur  les  vastes  campagnes  des 
environs  ,  une  autre  aîle  donne  sur  la 
chaussée  qui  conduit  de  Stuttgard  à  Plis- 
ningen,  à  ce  corps  de  logis  sont  joints, 
mais  par  batimens  détaches,  tout  ce  qui 
a  du  rapport  avec  une  vaste  ferme  :  des 
Stables  ,  des  écuries  ,  xme  grange ,  une 
bergerie  avec  l'habitation  du  berger  ,  un 
poidalier,  un  pigeonier,  un  amplacement 
pour  des  ruches  ,  un  jardin  légumier, 
une  fontaine  d'eau  claire ,  qui  coule  dans 
un  grand  réservoir  destiné  à  l'abreuve- 
ment  des  bestiaux ,  tous  ces  difFérens  ob- 
jets ne  laissent  aucune  idée  d'inaction, 
tout  y  est  actif,  en  vigueur,  et  le  mou- 


Wenn  man  den  Bach,  welcher  hier  vor- 
heyfliesst  ,  übersetzt  ,  kommt  man  zum 
Pachthof  (5'o)  ,  dessen  Hauptgebäude  unter 
den  Ruinen  einer  alten  Colonnade  aufge- 
führt ist  ;  dieses  Gebäude  stellt  die  Woh- 
nunj;  des  Pächters  vor  ,  welche  bloss  aus 
einem  Geschosse  zu  ebener  Erde  ,  und  ei- 
nem ersten  Stocke  besieht.  Das  Innere  des 
Geschosses  zu  ebener  Erde  ist  sehr  ein- 
fach ,  allein  um  so  grösser  ist  die  Pracht, 
welche  im  ersten  Stocke  herrscht.  Die  Aus- 
sicht von  hier  aus  führt  geradiu  Weges 
auf  den  schönen  grünen  Anger,  der  in  der 
Nachbarschaft  liegt ,  so  wie  auf  die  Grun- 
zen des  Gartens  ,  und  auf  die  unermessli- 
chen  Fehler  der  umliegenden  Gegend  ;  ein 
anderer  Flügel  des  Gebäudes  geht  auf  die 
Hauptstrasse ,  welche  von  Stuttgard  nach 
Plieningen  allhier  vorbey  führt  ;  mit  die- 
sem Hauptgebäude  stehen  die  andern  ,  je- 
doch von  diesem  abgesonderten  Gebäude  in 
Verbindung,  ivelche  alles  enthält,  was  zu 
einer  weitläufigen  Pachtung  gehurt,  als  da 
sind  :  Viehe-  und  Pferdsiälle ,  eine  Scheuer, 
eine  Schäferey  mit  der  Wohnung  des  Schä- 
fers ,    ein   Hühnerstall  ,    ein    Taubenschlag 


H9 


vement  continuel  inséparable  des  attri- 
buts d'une  ferme  font  supposer  qu'elle 
est  réellement  habitée,  ce  qui  ne  contri- 
bue pas  peu  H  l'illusion  que  l'illustre 
créateur  de  ce  bel  ensemble  a  cherché 
de  produire. 


On  laisse  la  ferme  pour  regagner 
l'entrée  principale  des  jardins  (l).  Le 
premier  tableau  qui  se  présente  ,  après 
avoir  traversa  un  charmant  bos<jUet  ,  et 
des  pelouses  ornées  ds  grouppes  de 
fleurs  diftérentes  ,  est  la  mniion  du  jeu 
(çi\  bâtiment  considérable  entouré  a'une 
colonnade  superbe,  situé  dans  une  plaiae 
où  sont  rassemblés  difrérens  amusemens 
descinés  au  public  ;  près  de  la  mai- 
son des  jeux  est  celle  du  cafFî  ($2^ 
dont  la  position  est  analogue  à  la  desti- 
nation précédente  ,  ce  dernier  bâtiment 
est  con'ipi  à  la  ruine  d'un  aqueduc  très 
élevé,  dont  les  restes  se  présentent  plu- 
sieurs lois  dans  ce  jardin  ;  des  bosquets 
placés  en  face  ,  séparent  cette  scène  de 
plusieurs  réservoirs  (^3j  destinés  à  mul- 
tiplier, au  besoin,  les  eaux  de  la  grande 
cascade. 


ein  Bienenhaus  ,    ein    Gemüsegarten  ,  ein 
Brunnen  mit    klarem  Wasser  ,    welches  in 
einen    grossen    Behälter   fliesst  ,    der    zum. 
Tränken    des    Viehes    bestimmt    ist,     ^lle 
diese  verschiedenen  Gegenstände  vertreiben 
jeden    Gedanken     an    Unthätigkeit  ,     alles 
scheint  hier  lebend  ,    prächtig   und    in  be- 
ständiger Bewegung  zu  seyn.   Diese  unun- 
terbrochene Bewegung  und   Geschäftigkeit^ 
welche  rti't    einer  grossen   I'achtung  unzer^ 
trtmdich  suid  ,  erregen   den  Gedanken,  dass 
das  Gan?:e  wirklich  bewohnt  ,    und  das  in 
der    T'nut  scy  ,    was    es  zu  scyn   nur  vor- 
stellt.    Diese  der  Wahrheit  so' nahe  kom- 
mende Nachahmung  trägt   nicht  wenig  zur 
VtrgTùsscrung  der    JYiuschung  bey ,  ivelche 
der  erlauchte  Sch'ùpjer   dieser  schonen  An- 
lage hu  vor  zu  bringen  suchte. 

Wenn  man  den  Pachthof  verlässt,  um 
wiederum  nach  dem  Haupteingange  des 
Gart-ns  zurück  zu  kehren  (i),  so  ist  die 
nächize  Gartanszene  ,  welche  dem  Wanderer 
vorkCmiht,  n^chacm  er  ein  reitzendes  Wäld- 
chen und  grüne  Rasenplätze  ^  welche  mit 
Gruppen  von  verschiedenen  Blumen  ge- 
schmückt sui'l  ,  durchwaridelt  hat  ,  das 
Spieih..us  ()\  <i  dieses  ist  ein  ansehnliches f 
mit  einer  prächtigen  Colonade  umgebenes, 
und  in  einer  Ebene  liegendes  Gebäude ,  in 
welchem  eine  Alenge  Gegenstände  versam- 
melt sin-i,  welche  zur  Unterhaltung  dienen. 
Nicht  fern  vom  Spielhause  ijt  das  Caffie- 
haus  (52),  dessen  Lage  hier  dem  vorgenann- 
ten Gebäude  vollkommen  an^remessen  ist  : 
dieses  Gebäude  stösst  an  die  Ruine  von  einer 
sehr  hohen  Wasserleitung^  deren  Ueberbleib-i 
sei  sich  mehrmahlen  in  diesem  Garten  dar- 
stellen,  diese  Siene  wird  durch  ein  Wäldchen 
von  mehreren  Wasserbassins,  welche  es  verde- 
cket,  geschieden  (53)»  Diese  Wasserbehäl- 
ter sind  bestimmt ,  im  Fall  der  Noth ,  das 
Wasser  der  grossen  Cascade  zu  vermehren. 


lg.  Cahier. 


»9-  Hift. 


Fv 


j  Une  des  plus  belles  décorations  d* 
te  superbe  jardin  ,  est  un  grouppe  (54) 
composé  d'une  ruine  qui  contient  un 
bäin ,  et  d'une  rotonde  ouverte  surmontée 
d'un  dôme  très-elégant,  qui  semble  avoir 
été  ménagé  par  le  tems  même;  la  cham- 
bre des  bains,  dont  il  ne  reste  qu'une 
partie,  est  revêtue  de  liere  et  de  mousse, 
les  débris  des  batimens  sont  recouverts 
d'une  teinte  brune,  de  ronces  et  d'épines 
qui  démontrent  leur  ancienneté  ;  un  bois 
de  sapins  qui  est  dans  le  voisinage,  rend 
d'un  côté  la  scène  plus  sombre  ,  tandis 
que-  de  l'autre  j  des  tapis  de  verdure, 
sur  laquelle  sont  grouppés  diiFérens  ar- 
bustes ,  donnent  l'idée  d'une  scène  éle- 
gente;  les  eaux  qui  tombent  de  la  ruine, 
pour  former  un  ruisseau  ,  vivifient  ce 
tableau,  composé  avec  autant  de  goiu  que 
de  vraisemblance  :  la  vue  se  porte  de  cet 
endroit  sur  la  vieille  tour  (55;)  ,  restes 
gothiques  qu'on  a  conservés,  pour  en  for- 
mer une  habitation  recouverte  de  chaume 
et  qui  est  des  plus  champêtres,'  on  y  trouve 
une  chapelle  ,  et  k  côté  des  réduits  les 
plus  simples  ,  des  chambres  ornées  de 
tapis  chinois  ,  qui  contrastent  par  leur 
élégance  avec  le  reste  de  l'habitation. 


Eine  der  schönsten  Verzierungen  dieses 
herrlichen     Gartens    ist    die    Gruppe  (.54)» 
welche      eine      Ruine     viit      einem     Bade 
und  einer    offenen    Rotunda  mit  einer  sehr 
zierlichen    Kuppel    vorstellt  ;    diese     Ruine 
scheint    selbst  von    der  Zeit  mit  Schonung 
behandelt    worden    zu   seyn ,  das  Badezim- 
mer, wovon  man  nur  noch  einen  Theil  siehty 
ist  mit  Epheu  und  Moos  überzogen  ,    uni 
die  schwärzlichen  Bruchstüc^ie ,  welche  mit 
Dorngesträuchen  überwachsen  sind ,  bewei- 
sen  ihr  Altherthum;    ein  in  der  Nähe  be- 
findliches Tannenwäldchen  macht   diese  Sze- 
ne einer  Seits  etwas  düster  ^    während  dem 
sie  auf  der  andern  durch  einen  reitzenderz 
^nger,  auf  welchem  mehrere  Gruppen  von 
Gebüschen  zerstreut  liegen,  einen  gefälligeren 
Anblick  erhält  ;    das  aus  der  Ruine  herab- 
stürzende   Wasser   bildet  einen  anmuthigen 
£ach ,    welcher  dieses  Gemähide  ,'    das  mit 
eben  so  viel  Geschmack  als    Wahrheit  aus~ 
geführt  ist ,    noch  mehr  belebet  ,•  von  hier^ 
aus   (reniesst  man  die  Aussicht  auf  den  al- 
ten   Thurm  (55) ,    den   Ueberrest  eines  Go- 
thischen     Gebäudes  ,     weichet!     man     bloss 
darum  noch  aufbehalten  zu  haben  scheint, 
um  eine    arme    ländliche ,    u?2d    mit    altem 
Stroh  bedeckte   Wohnung  daraus  zu  hauen; 
man  findet  hiebey   auch  eine  Capelle  ,    und 
zur  Seite  sehr  einfache  Retraite;  ferners  mit 
chinesischen     Teppichen    gezierte    Zimmer , 
welche    durch    ihre   Pracht   mit    dem  übri- 
gen  Theil  der  Wohnung  sehr  abstechen. 


Ce  qui  est  bien  remarquable  à  Hö- 
henheim, est  la  diversité  que  le  composi- 
teur habile  a  su  donner  aux  faqades  des 
batimens  ;  chaque  faqade  d'un  même  ob- 
jet produisant  un  effet  d'uo  autre  genre  î 
cette  idée  exécutée  avec  goût  et  préci- 
sion, pouroit  être  adaptée  même  aux  ba- 
timens principaux  qui  servent  d'habita- 
tion du  maître,  dans  un  jardin  d'un  nou- 
veau genre ,  dans  un  ample  terrein  desti- 


Eine  besondere  Merh'jürdigkeit  von  Ho- 
henheim  ist  die  Verschiedenheit  der  Faça- 
den ,  welche  der  geschickte  Künstler  an  den 
Gebäuden  anzubringen  wusste  ;  denn  jede 
Façade  eines  und  des  nähmlichen  Gebäu- 
des bringt  eine  andere  Wirkung  hervor. 
Diese  Idee,  welche  mit  Geschmack  uni 
Genauigkeit  ausgeführet  ist,  konnte  selbst 
auf  Hauptgebäude,  welche  dem  Besitzer 
eines    Gartens  von    einer  gani-  neuen  Art 


«Si 


né  par  exemple  à  rassembler  les  scènes 
des  jardins  et  les  batimens  de  differens 
peuplés ,  ce  qui  serdit  la  composition  la 
plus  belle  et  la  plus  nouvelle  à  exécu- 
ter ;  au  milieu  de  ces  scènes  si  variées 
l'habitation  du  propriétaire  se  présente- 
roit  elle-même  sous  quatre  aspects  diver- 
sifiés ,  une  faqade  donneroit  l'idée  d'un 
ancien  bâtiment  romain,  tandis  qu'une  des 
aîles  laterales  offriroit  un  bâtiment  turc, 
la  grande  façade  opposée  à  la  faqade  ro- 
maine, présenteroit  un  bâtiment  gothique, 
et  l'aile  laterale  adjaçante  fourniroit  le 
tableau  d'un  bâtiment  chinois  ;  toutes  les 
décorations  en  arbres  et  arbustes  seroient 
annalogues  au  sujet  ,  tous  les  batimens 
détachés  corresponderoient  à  la  scène 
principale,  tous  les  massifs  seroient  group- 
pés  différemment ,  un  exemple  expliqué 
par  le  plan  d'un  jardin  pareil  à  compo- 
ser ,  fournira  par  la  suite  les  données 
suffissautes,  pour  se  former  une  juste  idée 
de  ce  qu'on  propose. 


zur  Wohnung  diente ,  angewendet  werden. 
Dieses  wäre  zum  Beyspiel  vorzüglich  der 
Fall  bey  einem  weitläufigen  Terrain,  auf 
welchem  man  die  Garten -Szenen  und  die 
Gebäude  verschiedener  Völker  auf  einem 
Punkte  vereinigen  wollte  ;  dieses  würde  ei- 
nes der  schönsten  und  neuesten  Gartenge- 
mählde  darstellen  ;  im  Mittelpunkte  dieser 
so  mannigfaltig  gemischten  und  unter  ein- 
ander verbundenen  Szenen  würde  sich  die 
Wohnung  des  Gartenbes'.tzers  selbst  unter 
vier  ganz  verschiedenen  Ansichten  erheben; 
eine  Façade  würde  die  Ansicht  eines  alten 
römischen  Gebäudes  darstellen  ,  während 
dem  eine  Seiten-Façade  eine  türkische  Woh- 
nung anzeigte;  die  grosse  der  römischen 
entgegen  gesetzte  Façade  würde  ein  gothi- 
sches  Gebäude  darbiethen ,  und  der  andere 
dabey  liegende  Seitenflügel  iönnte  das  Ge- 
viählde  eines  chinesischen  Pallastes  aufsteU 
Un;  alle  Verzierungen,  alle  Bäume  und 
Gesträuche  inüssten  diesem  Gegenstände  an- 
gemessen seyn,  alle  abgesonderten  Nebenge- 
bäude müssten  mit  der  Haupt.  Szene  über- 
einstimmen und  alle  Gehölze  und  Lustwäld- 
chen müssten  auf  eine  verschiedene  Art 
gruppirt  werden.  Ein  Beyspiel,  welches  durch 
den  Plan,  wie  ein  solcher  Garten  ausge- 
führt werden  müsste,  erklärt  wird  ,  soll 
von  demjenigen.,  was  wir  eben  vorgeschla-. 
gen  haben,  hinreichende  Aufschlüsse  geben^ 
um  sich  einen  deutlichen  Begriff  davon  ma- 
chen zu  können. 


Pp  * 


iS2 

OBSERVATIONS 

sur  l'harmonie  végétale,  dans  la  coinposi^ 
tion  des  tableaux,  pour  les  jardins 
modernes. 

La  verdure' des  arbres  et  ^es  plantes 
est  une  harmonie  de  deux  couleurs  op. 
posées  dans  leur  génération  élémentaire, 
du  jaune  qui  est  la  couleur  de  la  terre, 
et  dvt  bleu  ,  qui  est  la  couleur  du  ciel  ; 
la  nature,  non-contente  de  cette  première 
teinte  générale,  a  employé,  en  l'étendant 
sur  la  scène ,  une  nuance  particulière  de 
vert  bleuâtre  ,  aux  plantes  qui  croissent 
dans  les  voisinages  des  eaux  et  des  ci  eux. 
C'est  cette  nuance  qui  colore  en  général 
celles  des  rivages ,  comme  les  roseaux, 
les  saules  ,  les  peupliers  ,  et  celles  des 
lieux  élevés  ,  comme  les  chardons  ,  les 
cyprès  et  les  pins  etc.,  qui  fait  accorder 
lazur  des  rivières  ,  avec  le  verdure  des 
prairies,  et  celui  du  ciel  avec  celle  des 
hauteurs;  ainsi,  au  moyen  de  cette  nuance 
iécère  et  fuyarde,  la  natnre  répand  des 
harmonies  délicieuses  sur  les  limites  des 
eaux  et  sur  les  profils  des  paysages  ;  et 
elle  produit  encore  à  l'oeil  une  autre 
magie  ,  c'est  qu'elle  donne  plus  de  pro- 
fondeur aux  vallées  et  plus  d'élevatiott 
aux  montagaes. 


BEMERKU  NGEN 

über    die    vegetabilische   Harmonie   in   den 

Naturgemählden    in    Bezug    auf   die 

neueren  Gartenanlagen, 

Die  grüne  Farbe  der  Bäume  und  jene 
der  Pflanzen  bilden  zusammen  eine  Mittel- 
farbe, die  aus  sich  ursprünglich  ganz  ent- 
gegengesetzten Farben  entspringt ,  nähmlich 
aus  der  Gelben ,  als  der  Farbe  der  Erde 
und  aus  der  Blauen ,  als  der  Farbe  des 
Himmels,  Die  Natur  begnügte  sich  nicht 
bloss  mit  diesen  allgemeinen  so  zu  sagen 
Urfarben,  sondern  sie  verbreitete  in  einer 
weiteren  Ausdehnung  über  die  Szene  y  noch 
eine  ganz  besondere  Abstufung  derselben 
in  einem  grünlicht  blauen  Colorit ,  welches 
jenen  Gegenständen  gemein  ist,  die  an  den 
Uftrn  des  Wassers  wachsen,  oder  sich  durch 
ihren  Wuchs  mehr  den  hohem  Regionen 
der  Atmosphäre  nähern.  Mit  dieser  Mit" 
telfarbe  sind  im  allgemeinen  diejenigen  Bäu- 
me wid  Gesträuche  gefärbet,  welche  an  den 
Ufern  von  Flüssen  und  Seen  wachsen;  der- 
gleichen sind  die  Rosengebüsche  ,  die  Wei- 
den ,  die  Papeln,  dann  jene,  welche  die  An- 
höhen lieben,  als  die  Disteln,  die  Cypressen 
und  die  Fichten.  Diese  Farbe  vereinigt  das 
Bläulichte  der  Flüsse  mit  d^m  Grünen  der 
Wiesen  ,  und  die  Farbe  des  Firmaments  mit 
jener  der  Berge  und  Hügel ,  so  zwar,  dass 
die  Natur  durch  dieses  Mittelding  von  einer 
leichten  und  flüchtigen  bläulicht  grünen  Far- 
be zwischen  Wasser  und  Land  eine  gewisse 
angenehme  Harmonie  hervorbringt,  und  die 
üussersten  Grunzen  von  beyden  so  zu  sagen 
fast  unmerklich  in  einander  fliessen  lässt. 
Nebst  diesem  Fortheile  erzweckt  sie  dadurch 
noch  einen  andern,  indem  sie  nähmlich  durch 
ebendieses  Mittel  den  Thälern  den  Schein  einer 
grösseren  Tiefe,  und  den  Bergen  jenen  einer 
grösseren  Höhe  verschafft,  und  also  das  Aug 
durch  einen  angenehmen  Zauber  täusehet. 


i?3 


Après  avo'rr  ainsi  mis  d'accord  le 
fond  de  son  tableau,  par  tme  couleur  g-é- 
rëvale,  h  nature  en  a  détaché  en  parti- 
culier chîiqne  végétal  par  des  contrastes. 
Ceux  qui  doivent  croître  imuudi.iteincnt 
sur  la  terre  ou  sur  des  sombres  rochers, 
sont  entièrement  verds  ,  feuilles  et  tiges, 
coinn\e  la  plus  parc  des  roseaux,  des  gra- 
luinjes,  des  mousses  ;  ceux  qui  doivent 
sortir  du  milieu  êes  herbes  ,  ont  des  ti- 
tres de  couler.r  rembrunie  ,  comme  sont 
les  troncs  de  la  plus  part  dii^s  arbres  et 
des  arbrisseaux.  Le  sureau,  par  exemple, 
qui  vient  au  milieu  des  g:<zdns ,  a  ses 
tigcS'  d'un  gris  cendré,  mais  l'Kyeble,  qui 
lui  ressemble  d'ailleurs  en  tort  ,  et  qui 
nait  immédiatement  sur  la  tirre,  a  les 
siennes  toutes  vertes  ;  1  harmoise,  qui  croit 
le  long  des  iîsyes,  a  ses  tiges  rougeàtres, 
par  lesquelles  elle  se  distingue  aisément 
des  arbrisseaux  voisins  ;  il  y  a  même  dans 
chaque  genre  de  plantes  des  espèces  qui 
par  leurs  couleurs  éclatantes  semblent  être 
faites  pour  terminer  les  limites  de  leurs 
classes  ,  telle  est  cette  espèce  de  cor- 
mier ,  dont  les  branches  soiît  d'un  rouge 
de  corail ,  ap'  elé  cormier  du  Canada. 


La  plus  part  des  plantes  qui  croissent 
à  l'ombre  ,  ont  les  couleurs  1-S  plus  ap- 
parautes ,  ainsi  les  mousses  font  briller 
leur  verd  .  d'Emeraude  sur  les  fleurs 
sombres  des  rochers.  Dans  Its  forêts,  les 
champignons  et  le5  agarics  se  distinguent 
par  leurs  couleurs,  des  racines  des  ar- 
bres sur  les<]uels  ils  croissent.  Le  lierre 
se  détache    de  leurs    écorces   grises  par 

so.  Cahier. 


Nachdem  die  Natur  also  den  Grund  ih. 
res' G^mähldes  durch  eine  allgf.meine  J-'arbi 
in  eine  angemessene  Uthereinstimmwig  ge- 
bracht hatte,  so  sonderte  sie  die  Pßame.'i 
durch  besondere  ganz  entgegengesetzte  Ei. 
genschaften  wieder  von  einander  ab.  Aui 
diesem  Grunde  sind  diejenigen  Vegetabilien 
welche  entweder  unmittelbar  auf  aer  Erde  , 
oder  auf  Sihattigten  Felsen  ivazhsen^  durch- 
gehends  an  Blättern  und  Schuften  grün  ^ 
wie  der  grosie  Theil  der  Rosenstr'À-i.h-r 
der  Gräser  und  der  Moose  ;  diejenigen  aber 
die  aus  der  Mitte  der  Gräser  emporstei- 
gen ,  haben  gewöhnlich  den  Sshaj't,  ot.r 
Scängel  von  einer  dunkleren  Farbe  ,  wie  die 
vieisten  Bäume  und  Gesträuche,  So  h  tt 
zum  ßeyspiel  der  Hotlunder,  der  mitten  auf 
linem  An^er  wächst,  einen  aschen^jauen 
Schaft  und  Aeste  ^  hingegen  der  AttiJi , 
der  ihm  sonst  in  Allem  gleichet,  der  aber 
unmittelbar  auf  der  Erde  wächst,  hat  einen 
durchaus  ^rUnen  Stängel.  Djs  DauLer.holzj 
welches  an  den  Hcchen  und- Zäunen  herum 
ivächst,  /ijt  rothliche  Stängel,  durch  welche 
es  leicht  von  den  benachbarten  Sträuchen 
unterschieden  werden  kann.  Selbst  unter 
jedem  Gcschlechte  der  Pflanzen  befinden  sich 
gewisse  Gattungen,  welche  durch  ihre  auf. 
jallendc  Farbe  zur  Be-:eichnuhg  der  Grän- 
zen  ihrer  Classen  gleichsam  bestimmt  zu 
scyn  scheinen,  wie  z.  B.  die  Gattung  dts 
S^iierlingbaumes,  dessen  Aeste  Corallenfär- 
big  sind  ,  und  welchen  man  den  canadischen 
Spierimgbaum  nennet. 

Die  meisten  Pflanzen,  welche  im  Schat- 
ten  wachsen ,  haben  auch  gewöhnlich  die 
stärhten  Farben  ;  so  lassen  die  Moose  ihr  sma- 
ragdfarbiges Grün  über  die  düstcrn  Blumen 
dir  Felsen  hervorschim.mern.  In  den  WäL 
dem  unterscheiden  sich  'die  Erdschwänime 
und  Pilze  von  den  Wurzeln  der  Bäume,  auf 
welchen  sie  wachsen,  der  Epheu  unterscheidet 
sich  von  seiner  grauen  Riiu'.e  durch  das  gl  an- 
•Jo.  Hiß,  (^  2 


154 

son  verd  lostré ,  ce  qui  fait  apparoitre 
ses  ramaux  d'un  vert  jaune,  et  ses  fruits 
«emblables  à  la  perle  ,  dans  l'épaisseur 
de  leurs  feuillage  ;  le  convolvulas  aqua- 
tique fait  éclater  ses  grandes  cloches 
blanche!  sur  le  tronc  du  saule  ;  la  vigne 
»icrge  tapisse  de  verdure  les  anciennes 
tours ,  et  dans  l'automne  ,  son  feuilla^^e 
d'or  et  de  pourpre  semble  fixer  sur  leurs 
lîeur«  rembrunies,  les  riches  couleurs  du 
soleil  conci.ant. 

Il  e«t  k  remarquer  que  la  couleur 
bleue  ne  se  trouve  pas  dans  les  iïeurs 
et  les  fruits  des  arbres  élevés  ,  car  alors 
cette  couleur  se  confonderoit  avec  l'azur 
du  citi,  axà\»  elle  est  commune  à  la  terre; 
telles  soBt  k»  bleuets  ,  les  scabieuses, 
les  violette«  ,  les  hépatiques  ,  les  iris 
&c. 


Cette  dernière  remarque  a  été  Sans 
doute  observée  par  l'ingénieux  directeur 
àes  jardins  de  Mr.  le  Comte  de  Harrach 
à  Brück  sur  la  Laytha,  aux  confins  de  la 
Hongrie  et  de  l'Autriche  ;  on  y  admire 
nue  longue  lisière  de  fleurs  de  lin,  qui 
rehausse  infiniment  la  belle  sinuosité  d'un 
grouppe  d'arbrisseaux,  dont  les  branches 
d'un  verd  gay  panchent  jusqu'à  terre,  et 
viennent  se  confondre  avec  l'herbe  voi- 
sinne.  En  général  les  fleurs  à  nuances 
bleuâtres  sont  celles  qui  intéressent  le 
plus    parmi   [es    plantes    qui    embelissent 


zcji.ie  Griîn  s'intr  dichten  Blätter  ,  wel- 
ches verursachet ,  dass  seine  grünlich  gel- 
ben Zwzi'^e  ,  und  seine  ^erlenartl^-n 
Früchte  unter  dem  dichten  Laube  hervoi- 
schimmern.  Die  Wasservuindcn  lassen  ihre 
grossen  xveissen  Glocken  an  dem  Stamm  der 
Weide  prangen^  die  wilde  ff^einrebe  schmückt 
die  alten  Thiirme  mit  einem  angenehmen 
Grün ,  und  im  Herbste  scheint  ihr  Gold 
und  purpurfarbnes  Laub  goldene  Strahlen 
der  ßiehenden  Abendsonne  auf  ihren  nun 
bräunlichen  Blühten  fest   zu  halten, 

Bemerkungswürdig  ist ,  dass  man  die 
blaue  Farbe  weder  an  der  ßlilhtc  noch  an 
den  Früchten  hoher  Bäume  findet,  weil  sie 
in  diesem  Falle  mit  der  Bläue  des  Firma- 
viamentes  in  eins  zusammen  ßiessen  würden 
hingegen  wird  sie  Sihr  vielfältig  auf  der 
Erde  gefunden  ;  als  z.  B.  unter  den  Sonnen- 
blumen ,  unter  den  Scabiose?i ,  den  Feilcheii, 
dem  Leberkraute ,  den  Schwertlilien  u,  dgl. 

Dieses  letztere  Merkmahl  ist  ohne  Zwei- 
fel von  dem  sinnreichen  Gartendirector  des 
H.  Grafen  v.  Harrach  zu  Brück  an  der  Leitha, 
an  der  ungrischen  und  österreichischen  Gren- 
ze, beobachtet  worden^  in  dessen  Garten  man 
einelange  Reihe  von  Flachsblühte  bewundert, 
welche  die  Schönheit  einer  Gruppe  von  Ge- 
sträuchen mit  mancherlei)  zierlichen  Ver- 
tiefungen ,  deren  grün  geschmückte  Zjjei- 
ge  bis  auf  die  Erde  herabhangen,  und  sich 
mit  dem  benachbarten  Grast  von  iveniirer 
lebhafter  Farbe  vermischen ,  ungemein  er- 
hebtt  Ueberhaupt  sind  die  Blumen  von  blauer 
Farbe  fast  die  schönsten  und  interessantesten 
unter  allen  Pflanzen  ,  welche  einen  grünen 
Rasen  verschönern   helfen. 


Au  contraire ,  la  couleur  de  terre  e»t 
fort  commune  dans  les  fruits  des  arbres 
élevés ,_  tels    que    ceux    des   chatai^ners. 


Hingegen  ist  die  Farbe  der  Erde  bey 
den  Früchten  von  hohen  Bäumen  sehr  ge- 
wohnlich ,    dergleichen  sind   die  Kastanien- 


des    roy^rs  ,    des   pijis  ;    ce    qui  les  fait 

rerdarc-U3r  d'avantage. 


Les  plantes  appellees  grimpantes  sont 
répandues  dans  tout  le  regne  végétal  et 
presque  reparties  à  chaqne  espèce  verti- 
cale. Elles  ont  bien  de  moyens  diiFérens 
de  s'y  attacher,  celle-ci  tournent  en  spi- 
rale autour  des  troncs  des  arbres,  eonune 
les  chevre-feuilles ,  d'autres  s'atrachenc, 
comme  la  grenadilie ,  avec  des  tirre  bou- 
chons etc.  leur  larmocie  mutuelle  est  la 
cause  du  plaisir  secret  ,  que  nous  éprou- 
vons ,  lorsque  nous  l'adnàrons  d^ns  des 
lieux  agrestes  ,  où  la  nature^  a  la  liber:c 
de  les  rassembler  ;  Je  lierre,  nnù  des  mo- 
ruinens  et  des  tombeaux,  couvre  quelque 
fois  de  son  feuillage  les  troncs  des  plus 
grands  arbres  ,  il  est  une  de  fortes  preu- 
ves des  compensations  végétales  de  la  na- 
ture, car  on  ne  le  voit  pas  sur  des  troncs 
ces  pins ,  des  sapins,  ou  des  arbres  dont 
le  feuillage  dure  toute  l'année,  il  ne  re- 
vêtit (jue  ceux  que  l'hyver  dépouille  : 
symbole  d'une  amitié  généreuse ,  il  ne 
s'attache  qu'aux  malhturtux  ,  et  lorsque 
la  mort  mêms  a  frappé  son  protecteur, 
il  le  rend  encore  l'honneur  des  loréts, 
où  il  ne  vit  ylvs  ,  il  le  fait  renaître, 
en  décorant  ses  mânes  de  guirlandes  des 
lieurs  et  des  festoas  d'une  verdure  per- 
manante* 


SouvcTît  les  herbes  réprésentent  dan* 
Jcs  prairies  le  port  des  arlires  de  forêts, 
.1  y  en  a  qui  par  leurs  feuilliiges  et 
leuri    proportions  ,     ressemblent   au  pin. 


15^ 

bäume  ,  die  Nussbäume ,  die  Fichten  ti.  rf. 
gl.  welches  sie  daher  auch  um  so  b:merk- 
harer  macht. 

Die  sogenannten  rankenden   Pfian-enge- 
wüchse   sind  allenthalben  in    dem   Fßanzen- 
reiche    verbreitet  und    beynahe    einer  jeden 
senkrecht  empor    wachsenden   Gattung  bei- 
gesellet ,  sie    haben   viele    und   verschiedene 
HUlj'smntcl ,  ma   sich    an    dieselben     anzu~ 
klaniriterii,  die  einen  winden  sich  schrauben- 
jjrni'.g   um  die    Stämme  der  Bäume  ,     wie 
die  (jcisblattarten^  die  andern  befestigen  sich 
SLh!,iuu,enjùrmig  an    .enselben  ,  wie  die   J'as- 
sicnsLluroe^  und  ih  e  wechselseitige  Harmonie 
Virursacht     uns    sodann  jtnes    ^''ergnügen^ 
welches    wir  jühltn,  wenn  wir  sie   an  u«- 
gebauten  Gegenden  bewundern,  wo  die  Na- 
tur die  unb<:schrän'st'.  Freiheit  hat^sie  zusam- 
men zii.  stellen  und  zu  vereinigen  ;  der  Epheu^ 
ein  Freund  der  Denhnähler  und  der  Grab- 
stätten,bedrckt  zuieeilen  die  grossten  ßaum- 
stünane   mit  seinem  Liuhe,  er  ist  einer  der 
stärksten    Beweisgründe  für   das  vtgetabdi- 
sche    Compensationsverm'üi^en    der    Natur; 
denn  man  bemerkt  ihn    nie  an    den   Stäm- 
men der  Fichten.,   Tannen,  oder  an  andern 
Bäumen  y  die  ein  unvicr  g,ünfs  Laub  tragen^ 
sondern    er  bekleidet   nur  jene,  welche    der 
Winter   ihres  Schmuckes  beraubt,     und    ist 
also  ein  Sinnbild  der  edeldenkenden  Freund- 
schaft,  indem  er  sich   nur  an   Unglückliche 
anschliessct  ;    er    macht    seinen   Beschützer 
selbst  dann    noch ,  wenn    ihn  der  Vfeil    des 
Todes  bereits  getroffen  hat ,  zur  Zierde  des 
Waldes  ;  er   weckt  so  zu  sagen  den  Todtea 
wieder  zum  Leben  auf,  indem  er  denselben 
mit  Guirlanden  von  Blumen  und  imnurgrü^ 
nenden  Kränzen  schmücket^ 

Oefters  vertreten  die  Pflanzen  auf  den 
Wiesen  die  Stelle  der  Waldüäume  ;  es  gibt 
immer  einige  darunter,  welche  in  ihren 
Blättern  und  in   ihren    Verhältnissen  eini- 

2.1  * 


«5« 


an  sapin,  au  chêne;  c'est  par  cette  ma- 
gie que  des  petits  espaces  peuvent  offrir 
l'étendue  d'un  grand  terrain,  si  l'on  est 
sous  un  bosquet  de  c'.iénes  et  qu'on  ap- 
perçcive  sur  un  terrain  voisin  des  touffes 
de  germendrées  ,  dont  le  feuillai^e  leur 
ressemble  en  petit,  on  éprouve  les  effets 
d'une  perspective  ,  la  diminution  de  ces 
proportions  s'étend  même  des  arbres  jus- 
qu'aux mousses  :  l'effet  de  ces  illusions 
végétales  est  si  certain  ,  que  le  terrein 
ainsi  orné  étant  défriché  et  dépouillé 
de  ses  végétaux  naturels,  paroit  bsaucoup 
plus  petit  qu'auparavant.  '■') 


gfr  Masser.  dt:r  Fichtr,  i{r  Tanne ,  der  Ei- 
che  oder  einem  andern  Baume  gleichen  t  uni 
mittelst  dieser  Zaubertraft  geschieht  es 
dann  und  ivunn,  dass  auch  ein  kleiner  Platz 
einen  tveiten  Umfang  vorstellen  kann  ;  wenn 
man  in  einem  Eichenhaine  weilet,  und  man 
erblickt  auf  dem  benachbarten  Hügel  ein 
Büschel  von  Veilchen  ,  deren  Blätter 
im  Kleinen  dem  Eickcnlauhe  gleichen ,  so 
fühlt  man  ge:vissi.r  Massen  dit  ff^irkung 
eines  Perspectivs  ;  ja  diese  Perspective  er. 
strecken  sich  sogar  in  ei?ieni  verringerten 
Verhältnisse  bis  auf  die  Moose  ,  und  die 
Wirkung  dieser  vegetabilischen  Täuschung 
ist  so  gewiss ,  dass  der  Boden ,  der  mit 
Moosen  geschmückt  ist  ,  viel  kleiner  er- 
scheint  i  als  vorher,  wenn  er  vertrocknet 
und  seiner  ?iatärlichen  Ve^etahdien  be- 
raubt  ist,  ^) 


Cette  Observation  conduit  ä  la  mé- 
thode qui  doit  nous  diriger  dans  la  po- 
sUion  des  massifs  suivant  la  sympathie 
ou  riiarraouie  des  feuillages. 


Diese  Bemerkung  führt  uns  auf  die 
M'thode ,  weiche  wir  bei;  Anlagen  von  Ge- 
büschen und  Dickungen  zur  Richtschnur 
nehmen  sollen  ,  indem  ivir  auf  die  natürliche 
Zusammenstimmung  des  Laubwerkes  Rück, 
sieht  zu  nehmen  haben. 


Supposons  un  massif  d'accacias  blancs, 
le  diminutif  pour  former  illuiion  ,  sera 
au  nombre  de  plusieurs,  dont  on  peut 
faire  choix,  le  cleditsia  spinosa ,  accacia 
de  la  passion,  puis  l'acacia  rose,  ensuite 
l'amorpha  frutescecs,  l'indigo  bâtard,  puis 
les  coluteas  ,  la  corouille  etc.  enfin  par 
dégradation  la  vecia  sativa  etc.  parmi  les 
plantes. 


Nehmen  ivir  ein  Dickicht  von  weissen 
Ataxien  an  ,  so  wird  man  ,  wenn  man  eint 
2''äuschung  hiervon  veranlassen  will  ^  deren 
Bild  im  Kleinen  unter  mehreren  Pflanzen-Ar. 
ten  finden,  unter  denen  man  nach  Belieben  ei- 
ne  Auswahl  treffen  kann  ;  als  da  sind  die 
stachligte  Gleditschie  ,  die  Akazienrcie, 
der  strauchartige  Unform  (Amorphe),  der 
Blasenstrauch  ,  dann  die  Peitschen  {Kronen^ 
klee)  und  endlich  stuffenweise  die  Wicken 
u,  d.  gl,  die  es  unter  den  Pflanzen  gibt,    j 


Que   de   facilité    n'a-t-on    pas   de  se 
regier  de  cette  manière  avec  des  érables"? 


Will  man  nach    obiger  Art  ein  Busch, 
werk  von    Ahorn-Arten  anltgen,  mit  wcl- 


*>  MoasicHt  Bernardin  de  St.  Pierre. 


•)   Htrr  Bernnrdm  dt  St.  Pierre, 


aux  platanes  peuvent  succéder  des  group. 
pes  de  sycomores  ,  puis  des  azeroliers, 
ensuite  des  épines,  le  spiraea  media  fs,)i- 
r:ie;i  à  feuilles  presqu'entiere),  les  altaeas, 
les   groseliers  etc. 

Ainsi  à  quelque  massif  de  frênes  on 
feroit  succéder  le  sorbus  sylvestris  (sor- 
bier corrétier'),  à  celui-ci  le  bignonia  ra- 
dicans  (jasmin  de  Virginie,  puis  le  spi- 
raea sorbi  folia  (spiraea  à  feuille  de  sor- 
bier), ensuite  les  sumacs,  puis  le  gledit- 
zia  horrida  ,  le  frêne  naira  de  Mont- 
pellier etc. 

Ainsi  à  l'érable  de  Montpellier  on 
peut  faire  succéder  l'érable  de  Crète ,  à 
celui  ci  les  citises,  ensuite  le  ptelea  tri- 
foliata  (trèfle  en. arbrisseau),  puis  le  spi- 
raea crenata  fspiraea  à  feuille  crenélee\ 
enfin  la  dégradation  de  cette  composi- 
tion peut  aller  jusqu'aux  touffes  de  tréfiles, 
des  prairies. 


La  nature  employé  encore  des  dégra- 
dation de  verdure,  qui  étant  plus  légère, 
au  sommet  des  arbres  qu'à  leur  base,  les 
fait  paroître  plus  élevjs  qu'ils  ne  se 
sont  :  elle  affecte  la  forme  piramidale, 
dans  plusieurs  arbres  des  montagnes,  afin 
d'augmenter  à  la  vue,  l'élévation  du  site, 
c'est  ce  qu'on  peut  remarquer  dans  les 
méléses ,  les  sapins,  les  cyprès,  et  dans 
plusieurs  plantes  qui  croissent  sur  les 
hauteurs  ;  toutes  ces  données  sont  infini- 
ment nécessaires  pour  diriger  le  jardinier 
dans  ses  plantations  ,  car  si  même  on 
doit  entrevoir,  après  un  peu  de  réflé- 
xion ,  que  les  manifiques  tableaux  pré- 
sentés par  la  nature,  ont  un  point  de 
vue  qui  a  été  pris  des  yeux  de  l'homme, 
il  faut  toute  fois  que  ces  concordances 
dharmonie  entre  les  plantes  aient  encore 

so.  Cahier. 


^51 

cher  Leichtigkeit  kann  man  auf  die  Plata- 
nen Gruppen  von  Jf^alieschen ,  dann  von 
Alispelbäumen  ,  hierauf  DorngebUsche  ,  die 
Spierstaude,  Eibisch  y  ^ohannisbeerstauden 
u.  d.  gl.  folgen  lassen. 

Auf  gleiâie  Art  kann  man  allenfalls 
nach  einem  Dickicht  von  Eschenbäumen 
die  wilde  Eberesche  und  die  wurzelnde  Gli- 
cinie  anbringen ,  und  dieser  den  eschen- 
blättrigen Spierbaum,  den  Sammach,  und 
hierauf  die  dreystachligte  Gleditschie,  und 
endlich  die  franz'ôsischt  Zwergesche  nebst 
andern  folgen  lassen. 

Eben  so  kann  man  auf  den  fram'ösi" 
sehen  Ahorn  den  Griechischen,  auf  diesen 
die  verschiedenen  Bohnenhaumgattungen, 
auf  diese  die  dreyblättrige  Lederblume  dann 
die  gekerbte  Spierstaude  folgen  lassen ,  die^- 
se  letztere  kann  man  sodann  mit  allen  ihren 
Gattungen  in  den  gehörigen  Abstuffungen 
bis  auf  die  grossem  Büschel  des  Klees  auf 
den  (fliesen  nach  einander  setzen. 

Die  Natur  bringt   auch   sogar   Abstuf- 
fungen in  die  grüne  Farbe  des  nähmlichen 
Baumes,  um    ihn    grosser   darzustellen  als 
er  wirklich  ist;   indem  sie  den  Blättern  des 
Gipfels  eine    etwas  blassere   Tinctur  als  je- 
nen am  untern   Theil  der  Krone  gibt ,  und 
bey    mehreren    Gebürgsbäumen    aß'ectirt  sie 
sogar  die  pyramidenförmige  Gestalt  nach  , 
um    ihre     Lage    dem    Auge     noch    höher 
vorzustellen,  als  sie   in   der  That   ist;  wie 
man    dieses    an     den    Lerchen,      Tannen  ^ 
Cypressen,  und  mehreren  anderen   Pflanzen 
bemerken    kann,  welche    auf  den  Anhöhen 
wachseh.     Alle  diese  Bemerkungen  sind  für 
den  Gartenkünstler  unerlässlich  nothwendig 
um  ihn   bey  der  Anlage  seiner  Pflanzungen, 
zu  leiten;  denn  wenn  man  auch   bey    eini- 
gem  Nachdenken   einsehen    muss,  dass  die 
herrlichen    Gemähide  ,    welche   die    Natur 
»o.  Htft.  R  r 


158 


fait  peu  de  sensation,  puisqu'on  lès  né- 
glige dans  la  composition  des  jardins 
moderues. 


Mais  si  nous  observons  généralement 
nne  harmonie  dans  la  ressemblance  des 
plantes  ,  en  les  voyant  dispersées  natu- 
rellement, nous  observons  aussi  une  har- 
monie de  contrastes  ,  et  il  est  à  suppo- 
ser qu'il  n'y  a  pas  un  végétal  qui  n'ait 
son  opposé  dans  quelques  parties  de  la 
terre  ,  leur  harmonie  mutue'Ie  est  encore 
une  fois  la  cause  de  1'  grcment,  que  ces 
contrastes  jettent  dans  les  lieux  aß;resres  ; 
ainsi  le  sapin  s'eléve  dans  les  forets  du 
nord,  comme  une  haute  piramide  ,  d'un 
verd  sombre  et  d'un  port  immobile  :  nu 
contraire  on  trouve  presque  toujours  dans 
les  environs,  des  bouleaux  qui  croi  sent 
à  la  hauteur  des  sapins  ,  •  de  la  foruie 
d'une  piramide  renversée,  d'une  verdure 
gaie  et  dont  le  feuillage  mobile  joue 
saus    cesse    au    grè    des   vents. 


Le  roseau  ,  sur  le  bord  des  fleuves, 
dresse  en  l'air  ses  feuilles  rayonnantes, 
•t  sa  quenouille  rembrunie,  tandis  que  le 
nymphaea  étend  à  ses  pieds  ses  larges 
feuilles  en  coeur  et  ses  roses  dorées, 
l'un  présente  sur  les  eaux  une  palissade, 
et  l'autre  un  plancher  de  verdure. 


aufstellt ,  einen  GesichtspuTi'^.t  hohen  ,  der 
nach  dem  Auge  des  Menschen  berechnet  JJt, 
so  miiss  doch  diese  zusjmmens>iminen- 
de  Harmonie  unter  den  Pflanzen  noch  we- 
nig Eindruck  gemacht  haben  ,  da  man  sie 
Icy  Anlegung  der  neueren  Gärten  ganz  ver- 
nachlässigte. 

Allein  so  wie  itiir  im  Allgemeinen  eine 
ge'visse  Harmonie  in  Hinsicht  der  Aehnlich- 
keit  der  Pflanzen  in  der  ganzen  Natur  ver- 
breitet sfhen  ;  eben  so  bemerken  wir  unter 
denselben  eine  gewisse  Uthtreinstimmung  in 
Hinsicht  ihres  Contrastes,  und  wir  dürfen 
mit  der  grossten  JVahrscheinlichscit  anneh- 
men, dass  keine  Pflanze  existirt ,  die  nicht 
irgendwo  in  einem  JVelttheile  eine  Gegen- 
jusshrinn  (wenn  man  sich  so  ausdrücken 
darf,  hat ,  die  ihr  ganz  entgegengesetzte 
Eigenschaften  besitzet  ;  ihre  irechselseitige 
Harmonie  ist  selbst  oft  die  f^ielle  des  Ver- 
gnügens ,  welches  dergleichen  Contraste  an 
wilden  vden  Orten  verbreiten  ;  so  er- 
hebt sich  zum  Beyspiel  die  Tanne  in  den 
nördlichen  Geoenden  eines  M'aides  ßleich 
einer  hohen  unbeweglichen  Pyramide  in 
düsterm  Grün  gekleidet  ;  während  dem  man 
in  der  nähmlichen  Gegend  fast  immer  Bir- 
ken findet ,  welche  zu  einer  tannenähnlichen 
Grösse  emporschiessen  ,  die  alier  die  Gestalt 
einer  umgekehrten  Pyramide  annehmen^  und 
mit  ihrem  hellgrünen  ,  immer  beweglichen 
Laube   eine  stete    Beute  des  JVindes  sind. 

Der  Rosenstock  an  den  Ufern  der  Flüsse 
breitet  stine  strahlenförmigen  Blätter  und 
seine  bräunlichen  Spindeln  in  die  Luft. 
während  dem  die  Seerose  zu  seinen  Füs- 
sen ihre  herzförmigen  Blätter  ,  und  ihre 
vergoldeten  Rosen  ausbreitet  ,  so  dass  der 
eine  über  dem  Wasserspiegel  eine  PalUssa- 
de ,  und  die  andere  einen  grünen  Zaun, 
um  denselben  vorzustellen  scheint. 


Lrs  liarmonics  qui  résultent  des  cob- 
tras'.ei  ye  trouvent  au  milieu  des  pniries, 
et  des  champs  inculres  ,  on  y  voit  des 
touifes  de  trcffles  rondes  croitre  au  mi- 
lieu de  l'herbe  fine  ,  ou  des  touffes 
d'herbes  percer  à  travers  les  larges  plan- 
tes  de   chardon. 


Ce  ccritrnste  est  encore  frappant  dans 
la  mr.r.iere  avec  laquelle  la  natii-e  réunit 
souvent  dans  le  même  lieu  ,  les  efreis 
des  saisons  ou  des  climn'^s  les  plus  op- 
posis,  elle  tap'sse  dans  les  lieux  ch-.nds 
des  fiancs  entiers  de  montagnes  de  cette 
plante  qu'on  appelle  glaciale,  parcequ'elle 
semble  toute  couverte  de  glsqons  :  on 
croiroi%  qu'au  milieu  de  Tete,  Borée  y  a 
soufilé   tous   les   frimats   de   l'hyver. 


i59 

Diese  H.nmon'ie  ,  weicht  aus'  dem  Con. 
traste  entspringt,  findet  man  eben  so  gut 
mitten  auf  den  Wiesen  ,  als  in  der  Mitte 
unangebauter  Ländereyen  ;  vian  sieht  dort 
mitten  aus  dem  Grase  ganze  Büschel  von 
rundem. Klee  h^rvorsch'essen  ,  so  wie  man 
Büschel  von  feinnn  Grase  ganze  Anlagen 
von  Disteln  durchdringen  sieht. 

D'escr  Contrast  ist  auch  noch  darum 
besonders  auß.tlL  n  I ,  dass  die  Natur  oft 
an  dem  nähmhchni  Orte  die  Wirkungen 
der  entgegen^tsctzttsten  Jahreszeiten  oder 
der  entgegenges'tztcstcn  Erdstriche  vereini- 
get, so  verziert  (überseet)  sie  zum  Bey- 
s.i}:tl  in  den  wärmsten  Gegenden  ganze 
her-;;snt'n  m't  jentr  Pßanzen  -  Art ,  welche 
mun  Eisyfl.anze  nennet,  weil  sie  ganz  mit 
Eischoll-n  bed.ckt  p-u  seyn  scheint,  so 
doss  n- in  glauben  sollte,  der  Valte  Nord- 
w:?2d  hätte  sie  imtttn  im  Sommer  mit 
allem  Froste  des   Winters   angeblasen. 


D'un  autre  côti  on  trouve  dans  îe 
nord  des  mousses  au  milieu  de  Thyver, 
qui  ,  par  la  couleur  rousse _  et  erfumée 
de  leurs  fleurs,  paroissent  avoir  subi  toute 
la  force  de  rayons  du  soleil. 


7)71  Norden  hingegen  findet  man  mitten 
im  W,iit:r  iVlo'jse,  w.lche  vermöge  ihrer 
roihcn  Farbi  und  der  Menge  von  Blühten 
die  f.an~e  Kraft  der  Sonnenstrahlen  des 
hiissni  Süätn  empfunden  zu  haben  schein 
nen. 


Dars  les  climats  pluvieux,  elle  cou- 
ronne les  sommets  des  coteaux  ,  de  ge- 
nêts et  des  romarins  ,  et  le  haut  de 
vieilles  tours  ,  de  geroHées  jaunes  ;  au 
milieu  du  jour  le  plus  sombre ,  on  croit 
y   voit   luire   les  rayons    du  soleil. 


Dans  un  autre  lieu  ,  elle  produit  les 
effets  du  vent  au  milieu  du  plus  grand 
calme  ,  il  ne  faut  en  Amérique  qu'un 
oiseau  qui  vienne  se  poser  sur  une  touffe 
de  sensitives,  pour  en  faire  mouvoir  toute 
la    lisière  ,  on    s'arrette,  on    s'étoniïe    de 


FJ^en  so  Irönct  sie  in  d'n  nassen  Erd- 
strich-n  die  Gipfel  der  Berge  und  Hügel 
mit  dem  dürren  Ffriemkraut  und  Rosmarin, 
und  pflanzt  oben  auf  alten  Thürmen  gelbe 
Violn  .  so  dass  man  auch  am  finstersten 
Tag  alilort  die  Sonnenstrahlen  leuchten  zu 
sehen  glauit. 

An  einem  and'rn  Orte  bringt  sie  die 
Wirkungen  des  Windes  mitten  in  der 
grussten  Windstille  hervor.  So  braucht 
zum  Bryspiel  in  Amerika  sich  nur  ein  Vo- 
gel auf  einen  Büschel  vom  Fühlkraut  zu 
setzen  und  alle   benachbarte  sind  in  Bewe- 

Rr    Z 


I60 


voir  l'aîr  tranquille  et  l'herbe  en  mouve- 
menr. 


Enfin  dans  nos  forêts  mêmes  combien 
souvent  ne  prennons-nous  pas  ,  le  mur- 
mure des  peupliers  et  des  trembles,  pour 
celui  des  ruisseaux  ?  et  assis  sous  leurs 
ombrages  aux  bords  des  prairies  ,  dont 
les  vents  font  ondoyer  les  herbages ,  ne 
croyons  nous  pas  être  frappés  de  la  fraî- 
cheur des  eaux  V  que  d'étude  tontes  ces 
observations  ne  doivent  pas  occasionner 
dans  la  vaste  composition  d'un  jardin,  et 
combien  la  distribution  des  arbres  et  des 
plantes  ne  doit-elle  pas  produire  des  ef- 
fets surprennans  ,  et  d'autant  plus  agré. 
ables,  qu'ils  auroient  eu  la  nature  seule 
pour   guide  ? 


gungy  man  steht  stille,  man  verwundert 
sich  die  Luft  ruhig  und  die  Pflanzen  auf 
der  Erde  in  Bewegung  zu  sehen. 

Endlich  wie  oft  halten  wir  nicht  selbst 
in  unsern  Wäldern  das  Säuseln  der  Pappeln 
und  Espen  für  das  Rieseln  des  JVassers  ? 
Und  glauben  wir  nicht  sehr  oft  m  ihrem 
Schatten  an  den  Umzäunungen  der  Wie- 
sen,  deren  Gras  der  Wind  wellenförmig 
beuget ,  die  sanfte  Kühle  eines  nahen  Was- 
sers zu  fühlen  ?  -Welchen  Stoff  zum  Nach- 
denken müssen  nicht  diese  Bemerkungen 
hey  der  Anlage  eines  weitläufigen  Gartens 
darbiethen,  und  wiz  mancherley  überra- 
schende Wirkungen  muss  nicht  die  zweck- 
mässige Vertheilung  der  Bäume  und  Pflan- 
zen hervorbringen  ,  die  um  so  angeneh- 
mer seyn  müssen,  da  sie  die  Natur  allein 
zur  Führerinn  haben. 


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i6i 


LISTES 

de     plusieurs 

ARBRES  ET  ARBUSTES, 

q  u  i 

se  ressemblent  par  la  forme  de  leur  feuil- 
lage, destinées  à  diriger  les  amateurs  du 
jardinage,  dans  la  composition  et  la 
gradation  des  grouppes. 


VERZEICHNISSE 


von     mehreren 


BA  tJMENum  STRJ  ÜCHERN, 


tv 


e  l  c  h  e 


einander   durch    die    Gestalt    ihres    Laubes 

ähnlich,  und    bestimmt   sind^  den  Garten' 

freund  bey  der  Anlage  von  Garte?i-Szenen 

und  der  stufenweisen  Anordnung  der 

Gruppen  zu  leiten. 


I.      LISTE. 

Feuillages    qui    sympatisent  avec   celui 
des  érables. 

(Voyez    TE  s  t  a  m  p  e    N  r  o.   24) 


I.     VE-RZEICHNISS. 

Von  jenen  Laubbäumen  ,   welche    mit  den 
Ahornarten   syvipathisiren. 

(Sithe    den    Kitpfcrstich     Nro.  2J.) 


Acer  campestre. 

—  creticum. 

—  montanum  candidura, 

—  pensylvanicum. 

—  plataonides. 

—  rubrum. 

—  saccharinum. 
Althaea. 

Baccharis  alimifolia» 
Crataegus  azcrolus. 

—  —     oxiacantha. 

—  —     torminalis. 
Fraxinus    ornus. 
Liquidambar. 
Morus  fructu  albo. 
Platanus  occidentcliis» 

4X«  Cahier. 


Erable  des  bois. 

—  —     de  Crète. 

—  —    sycomore. 

de  Pensylvanie, 

plane. 

—  —    de  Virginie. 

—  —    à  sucre. 
Altaea. 

Bacchante  de  Virginie, 

Azerolier. 

Aube  épine. 

Alisier, 

Frêne  à  la  manne. 

Liquidambar. 

Mûrier  blanc. 

Platane  de  Virginie. 


Der  Massholder- Ahorn. 

Der  cretische  Ahorn. 

Der  weisse  Berg-Ahorn. 

Der  pensylvanische  Ahorn, 

Der  Spitz-Ahorn. 

Der  rothe  Ahorn. 

Der  Zucker -Ahorn, 

Der  Eibisch. 

Die  meldenblättrige  Bacharis, 

Der  mispelartige  Weissdorn, 

Der  Eisbeerbaum. 

Der  gemeine  Weissdorn. 

Die  gemeine  Esche, 

Der  Amberbaum, 

Der  weisse  Maulbeerbaum, 

Der  abendländische  Fiatanus, 

St 


idz 


Populus  laciniata. 

Kibes. 

Rubus  odoratus. 


Spiraea  crenata. 

—    —    chamaedrifoUa, 


—    —    laciniata. 


. —    —    opulifolia. 


Viburnum   acerifoliura. 


Peuplier  à  feuille  laclniée.       Die  palmblättrige  PnppeL 

Groseiier. 

Framboisier  d'Amérique. 


Die  ^ohannisbeerstaude. 

Die   wohlriechende    Himbeer' 
Staude. 

Die   gekerbte  Spierstaude. 

Die  gamanderhlättrige  Spier- 
Staude^ 

Die     zackenblättrige     Spicr' 
Staude, 

Die  schneeballblättrige  Spier- 
staude, 
Viburnum   à   feuilles    d'era-     Die    ahomblättrige     Schnee- 
ble,  balle. 


Spiraea  crénelé. 
—  —   de  Sibérie, 

découpé, 

• —  —    à  feuille  d'obier. 


II.      LISTE. 


JL     VERZEICHNISS. 


Feuillages     qui    ressemblent   à    celui    de         Derjenigen  Laubbäume  ,    welche  den  Aka- 
l'acacia.  zien  ähnlich  sind. 


(Voyez    l'Estampe    \ro.  jö.) 


iSiiht     dtn     Kupferstich     iVVo.  î6.) 


Amorpha, 

Aspalatus  arborescens. 

Colutaea  aperta. 

—  —     arborescens, 

—  —    Orientalis. 

—  —     prokoky. 

Coronilla  emerus. 
Cupressus  distica. 
Fraxinus  rotundifolia* 
Gleditzia  triacanthos. 

—  —     canadensis. 

—  —     inermis. 
Glycirhyza  glabra. 


Indigo  bâtard. 
Acacia  de  SibericÉ 
ßagnaudier. 
Séné  k  vessies. 
Bagnaudier  à  fleurs  rouges. 

—  —       d'Alep. 
Coronille. 

Cyprès  de  la  Louisiane. 
Frêne  de  Calabre, 
Acacia    à    trois     épines    ou 
de  la  passion. 

—  —    du  Canada, 

—  —    sans  épines. 
Reglisse  à  feuille  unie. 


Die  Unform. 

Die  baumartige  Witschen. 

Der  oß'ene  Blasenstrauch. 

Der  blauartige  Blasenstrauch. 

Der  morgenländische  Blasen- 
strauch. 

Der  Blasenstrauch  vonAleppo.. 

Die  Scorpionspeltsche. 

Die  zweizeilige  Cypresst, 

Die  rundblättrige  Esche. 

Die  dreystachlichte  Gledit- 
schie, 

Die  amerikanische  Gledit- 
schie. 

Die  wehrlose  Gleditschie. 

Das  glatte.  Siissholz. 


Lonicera  simphoricarpos; 
Robinia    pseudo  acacia, 

—  —     caragana, 

—  —     hispida. 
Salix  arenaria. 

Sipraea  hypericifolia. 


»63 

Cliêvre-feuille  de  la  Caroline.  Die  niedrige  Lonicere. 

Faux  acacia.  Die  gemeine  Robinie. 

de    Sibérie.  Die  sibirische  Robinie, 

Acacia  rose.  Die  stachlichte  Robinie. 

Saule  de  sable«  ou  de  saint  Die  Sandweide. 

Léger. 

Spiraea  à  feuille    de    mille-  Die  johannisblättrige  Spier^ 

permis.  Staude. 


III.       LISTE. 

Feuillage  d'une   forme  longue  et  étroite, 
ressemblant   à   celui   des  saules. 


///.     FERZEICHNISS. 

Derjenigen  Laubbäume,  welche   lange   uni 
schmale  Blätter  haben,  und  den  Wei- 
den am  ähnlichsten  sind. 


(Voyez    l'Fstarape    Nro.  18.) 


(Silke     den     Kv.  yi  fer  s  tic  h    AVo.  Ig.) 


Air.ygdalus. 
Andromeda  baccata, 

—  —       cerulaea. 
Anonis  fruticosa. 
Eignonia  sempervirens, 
Buplevrum. 

Cyrilla  racemiHora, 
Daphnae  cneorum. 

—  —     laureola, 

—  —     mesereon. 
Elaeagmis  angustifolia. 
Genista  juncaea. 
Hippophae  rlianinoides 
Kalmla  angustifolia. 
Ligustrum  vulgare. 
Liquidambar  aspleni  folia, 

Lycium  barbarum, 

—  —    europaeum. 


Amandier. 

Andromède    de    l'Amérique 
septentrionale.' 

—  —         blue. 
Anonis. 

Jasmin  de  Virginie, 
Buplevre  d'Ethiopie. 
Cyrille  à  grappes. 
Gar'ou  à  fleurs  odorantes, 
Laureole. 
Bois  gentil. 
Olivier  sauvage. 
Genêts. 

Argousier  d'Europe, 
Kalmia  à  feuille  étroite» 
Troène, 

Comptonie  à  feuilles  de  Ce- 
tera cli. 
Epine  de  loup  de  barbarie. 

—  —     d'Europe, 


Der  Mandelbaum. 

Die    nord  amerikanische    An» 

dromede. 
Die  blaue  Andromède. 
Das  strauchartige  Stallkraut. 
Die  immergrüne  Glycinie, 
Das  HasenXthrlein. 
Die  traubenblättrige  Cyrille, 
Der  kleine  Seidelbast. 
Der  immergrüne  Seidelbast, 
Der  gemeine  Seidelbast. 
Der  schmalblättrige  Oleaster. 
Der  Günster. 
Der  gemeine  Sanddorn. 
Die  schmalblättrige  Kalmie^ 
Der  Rainweide. 
Der  hirschzunghlättrige  Arti" 

berbaum. 
Der  gemeine  Bocksdorn. 
Der  europäische  Bocksdorn. 


Ss  9 


164 


Persica. 

Potendlla  fruticosa, 

Quercus  salicifolia. 
Salix  alba. 
■ — ■    aniygdalina. 

—  babylonica» 

—  depressa, 

—  fragil  is, 
— '    incubacea. 

—  fosniariiiifolia. 

—  rubra. 

—  vitellina, 

Syringa  persica  ligustrifolla. 


Pécher. 

Potentille  en  buisson. 

Chêne  à  feuille  de  saule. 
Saule  ordinaire. 

—  à  feuille  d'amandier. 

—  pleureur, 

—  naim. 

—  à  écorce  brune. 

—  des  champs. 

~  à  feuille  de  romarin, 

—  rouge, 

—  franc  ou  Jaune, 
Lilas  de  Perse  à  feuille  de 

Troëne. 


Der  Pfirsichbaum^ 

Das    strauchartige     Finget' 

Itraut. 
Die  weidenhlättrige  Eicht, 
Die  gem-'inc   Weide, 
Die  niandelblättrige  Weide. 
Die   Trauerweide, 
Die  Zwergweide, 
Die  Bruchweide, 
Die  wollige  Weide. 
Die  rosmarinblättrige  Weide, 
Die  rothe  Weide. 
Die  Bandweide. 
Der  persische  rainweiAehliitt- 

rige  Flieder, 


IV.      LISTE. 

Feuillages   qui   grouppent  avec   celui  des 
peupliers. 

(Voyez    l'E  s  t  a  m  i«  e    Nro.  i8,) 


IF.      FERZEICHNISS. 

Der    Laubbäume  ,     welche    sich    mit    den 
Pappeln    gruppiren. 

(Siehe     d^n     Kupj'tr  stick     iVie,  i6,) 


Audromeda  populifolia. 

Aristolochia  sipho, 
Armeniaca  malus. 
Eetula  alba. 
Bignonia  catalpa. 
Carpinus  orientalis, 
—     —     tartarica. 

— virginiana. 

Cercis  canadensis. 
Cornus  sericea. 
Lonicera  tartarica, 
Mur  US  nigra, 
Pyrus  botryapiura. 


Andromède  à  feuille  de  pe- 

plier. 
Aristolochia  sipho. 
Abricotier. 
Bouleau, 
Catalpa. 
Charme  du  Levant. 

—  —    de  Tartarie» 

—  —    de  Virginie. 
Arbre  de  Judée  du  Canada. 
Comouillier  à  fruit  bleu. 
Chèvrefeuille  de  Tartarie, 
Mûrier  noir. 

Nefflier  du  Canada. 


Die  pappelnblättrige  AndrO' 

viede. 
Dit   Heber-Osterluzey. 
Der  Aprikosenbaum. 
Die  weisse  Birke. 
Die  Catalpe. 

Die  orientalische  Hagebuche. 
Die  tartarische  Hagebuche. 
Die  virginische  Hagebuche. 
Der  canadische  ^udasbaum. 
Der  rostfarbige  Hartriegel, 
Die  tartarische  Lonicere. 
Der  schwarze  Maulbeerbaum.. 
Der  Traubenbirnbaum» 


•€S 


Populus  alba. 

Peuplier    blanc. 

—     —     canadensi«. 

—    —    du  Canada, 

—     —     italica. 

d'Italie. 

—     —     nigra. 

_     —     noir. 

—     —     virginiana 

—     —     de  Virginie, 

Quercus  fiorida. 

Chêne  de  la  Floride. 

Rhus  toxicodendrOD, 

Sumac  venimeux. 

Syringa  vulgaris. 

Lilas  bleus  et  blancs. 

Tilia  cordata. 

Tileul  à  petite  feuille» 

Tilia  europaea, 

Tileul  d'Europe. 

Vinca  major. 

Grande  pervenche. 

Die  Silberpappel. 

Die  canadische  Pappel. 

Die  italiänische  PappeL 

Die  deutsche  Pappel. 

Die  virginische   Pappet. 

Die  floridanische  Eiche. 

Der  eicJienblättrige   Sumach, 

Dtr  gemeine  Flieder, 

Die  hurzblättrige  Linde. 

D.e  gemeine  Linde. 

Das  i^rosse  Sjinf^rüti, 


V.      LISTE. 

Feuillages    d'une    forme    ronde    et  ovaîé 

grouppant  avec  le  chèvre  -  feuille 

des  bois. 


r.    YERZEICHNISS. 

Derjenigen  Laubbäume    und    Sträuche  tnit 

runden  und  ovalen  Blättern  ,  welche  sich  mit 

dem  wilden  Ceissblatt  gruppiren. 


(Voyez    rPstampe    Nro.  ij.) 


(Sieht    den    Kupferstich    iVro.  15.) 


Acer  tartaricum* 
Arbutus  uva  ursi* 
Eetula  alnus. 
■ —    -   ovata 
Berberis. 
Buplevrum  rotundifolium* 

Puxus. 

Cercis  canadensis. 
Cercis  siliquastrum. 
Corylus  avellana. 
Cornus  canadensis. 
—   —    circinata, 
Crataegus  rcrundifolia. 
Fraxinus  rotundifolia. 

ti.  Cahier. 


Erable  de  Tartarîé. 
i\rbousier  busserolle. 
Aune  commun. 

—     à  feuille  ovale. 
Epinne  vinetfe. 
Buplevre  à  feuille  ronde. 

Buis. 

Arbre  de  Judée  commun. 

Arbre  de  Judée  du  Canada. 

Noisetier. 

Cornoullier  du  Canada. 

—     —     de  Pensylvanie, 

Epine  à  feuille  ronde. 

Frêne  à  feuille  ronde, 

«I.  Hift, 


Der  russische  Ahorn. 
Der  gemeine  Sandbeerbaum. 
Die  gemeine  Erle. 
Die  ovalblättrige  Erle. 
Der  Berberisbcerstrauch, 
Das  rundblättrige  Hasenohr' 

lein. 
Der  Buchsbaum. 
Der  canadische  ^udasbaum. 
Der  europäische  Judasbaum^ 
Die  Hasdnussstaude. 
Der  canadische  Hartriegel. 
Der  pensylvanischeHartriegel, 
Der  rundblättrige  IVeissdorn» 
Die  rundblättrige  Esche, 

Tt 


lt<(5 


Loniceri  caprifoliimi. 

—  —     cerulea. 

—  —     sempervirens. 

—  —     xylösteiini. 
Mespilus   canadensis. 
•—     —     cotonasfer. 
Periploca   graeca. 
Pojniliis  tremiila. 
Prnnn's  mahak'b. 
Pliamniis    alatermis. 
Rlnus    cotinus. 
Viburnum  prunifjîîuin. 


Cliêvre  feuille  de  bois, 

—  —     à  fruits  bleus. 
• —     —     de  Virginie. 

—  —     de  Pyrennées. 
Alisier  du  CRtiada. 
Nefflier  cotonastre. 
Apocin  grimpant. 
Peuplier  tremble. 
Cerisier   mabaleb. 
Rhamnus   alaterne. 
Arbre    à   peruque. 

Obier  à  feuille  de  prunier. 


Die  durchwachsene  Loniceri, 
Die  blaut  Lonicere. 
Die  immergrüne  Lonicere, 
Die  gemeine  Lonicere, 
Der  canaàische  EUheerhawn, 
Di"   Qidttenmispel, 
Die  griechische  Schlinge. 
Die  Pappelespe. 
Der  Mahalehpflaumenhanvu 
Der  immergrüne  TVegdorn. 
Der  Perückcnsumacfi, 
Die  pßaumenblättrige  Schnee- 
balle. 


VI. 


LIST    E. 


Feuillages     qui    peuvent    groupper     avec 
celui    du    chêne    commun. 


ri     FERZEICHNTSS. 

Derjenigen  LanhLäume  ,  welche  manmiî  der 
gemeinen  Eiche  gruppiren  /t.:nn. 


(\'(.iyez     IT  s  ta  m  i^  e    Nro.  04.) 


{Sit  he     rfäi!     Kuffe.- stich     Ni0.2^,^ 


Acer  (juercifolia. 
Crataegus  oxyl^cantha* 

—  —       azarolui. 

Hex  aqi)ifo'"um. 
i.ouicera   periciimenuni. 
NiöS:i   denticulata. 
Myrtluis   inirica. 
Pfrus    qiierc'itului. 

Quercus. 

—  cerris'. 

—  —  aesculus, 

—  —  alba. 

—  —  rubra. 


Erable  à  feuille  de   chêne. 
Aube  épine  blanche  et  rose. 
Azerolier. 

Houx 

Chèvre -feuille  velu. 

Tupelo  aquatique. 

Saule  odorant. 

Poirier  k  feuille   de  saule. 

Chêne, 

—  de  Bourgogne. 

—  châtaignier. 
•^  blanc. 

—  rouge  de  la  Caroline. 


Der  eichenhlättrige  Ahorn. 
Der  £-emeine  Weissdorn, 
Der   neapolitanische    M.spel- 

baum. 
Die  i^emeine  Hälsen. 
Das  gemeine  Oeissblatt. 
Die    Ifiissertulpe. 
Die  wohlriechende   JVeide. 
Der     wcidenhlätttige      Birn- 

■    haum. 
Die  Eiche, 

Die  virginische   Eiche, 
Die  Ka.tanieneiche 
Die  weisse  Eiche, 
Die  rothc   Eiche, 


167 


VJI.      LISTE. 

Feuillages  ressemblants  k  celui  de  l'aube- 
épine  et  des  groseliers. 


FJI.  VERZEICHNISS. 

Derjenigen  Laubbäume ,  welche  dem  fTeiss- 
dorn  und  der  '^ohannisbeerstaude  ähn- 
lich sind. 


(V.oyeï     l'Est  a  m  ^;e     Nro,  24.) 


{Siehe     dm     Kupfersti:h     JVro.  24-.) 


Crataegus  coccinaea. 
■ —      —      oxyacantha« 

Ribes  alpinum. 

—  diacantha. 

—  uva  crispa, 


Spiraea  opulifolia* 


Azerolier  du  Canada. 
Aube     épines     blanches     et 

rougeSi 
Groselier  des  Alpes. 

—  —     à  deux  épines. 

—  —     épineux,  et  la  plus 
part  des  groseliers. 


Spiraea  à  feuille  d'obier. 


Der  rothe  Weissdorn, 
Der  i^emùne  Weissdorn^ 


Die      yilpen  -    ^ohannisbeer- 

staude. 
Die   zweydormgc    ^ohannis- 

beerstaude. 
Die  stachlichte  ^'ohannisbeer- 

staude  und  überhaupt  fast 

elle    Arten  Von  2iohannis- 

beeren. 
Die  schneeballblattrii-e  Spier- 

staudci 


VIII.      LISTE. 


P'lll.  VERZEICHNISS. 


Contenant   quelques   feuillages    laciniés»  Wdches  einige  Laubbäume  mit  aiLSJezaltefi 

Blättern  enthält. 


(VJoye»    l'Fstanipe    N  r  o.   26.) 


(Suht     dtn     Xup  fer  stich     AVo.   36.) 


Acer  laciniatum. 
i\ngelica  spinosa. 
Betula   laciniata, 
Liquidambar  aspleftifoliura. 

Morus  papyrifera. 
Popuius  heterop.hila. 


Erable  à  feuille  découpée.  Der  spitzblättrige  Ahorn. 

Azalie   épineuse.  Die  dornigte  Angelika. 

Bouleau  à  feuille   laciniée.  Die  scMitzblättrigt   Biilne. 

Coniptonie  ä   feuille  de  Ce-  D':r  Hirschzungblättrige  Am- 

teracli,  berbaum, 

Rlurier  à    papier.  Der  Papiermaulbeerbaum. 

Peuplier  heteroplale.  Die  Pappel   mit  ^^ami^n    und 

geschlitzten  Blättern. 
Tt    2 


I6S 

Sambncus    laciniatä^ 
Syringa   laciniata. 


Snreau  à  feuille  découpée.       DerschützblättrigeHollunier, 

Lilas  de  Perse  à  feuille  de     Der   schlitzblättrige   Flieder, 

Persil,  auxquels  on  peut         Diesen  kann  man  noch  die 

joindre    le    frêne  crépu,         hrausblättrige  Esche,  uni 

le    houx  crépu.  die  irausblättrigc  Äec/ijja/- 

me  beyfUgen, 


IX.      LISTE. 

Feuillages    qui    grouppent    avec    celui    de 
la  pluspart  des  fus.iins. 


IX.     V  ERZE  ICI! N ISS. 

Derjenigen  Laubbäume,  welche  sich  mit  dem 
^r'ossten  Theile  der  Buchen  gru^^iren. 


(Voyez     rtstampe     N'ro,  14.') 


{S iih  t     dtn     K  I.'  t' j' £  »•  j  i  ! c  h     Nru.  34.) 


Acer  neixundo. 
Andro.T.eda  lucida. 

Aralia  spiaosa. 
Celastrus  scandens. 
Cephalaiuus  occidentalis. 
Cornus    alba. 

—  —    alternifolia. 

—  —    florida. 

—  —     paniculata. 

—  —    sanguinaea, 

—  —    sericea. 

—  —    stncta. 
Evonyuuis  americanus. 

—  —      atro  -  jnirpureus, 

—  —      europaens. 

—  —      latifojius. 

—  —      verucosus. 


Erable  à  feuille  de   frêûe. 
Andromède  luisante. 

Aralia  épineux. 
Celaïtré   grimpaïu. 
Bois   'à  boutons. 
Cornoullier  mâle 

—  —     a    feuilies    placées 
alternativement. 

—  —     à  fleurs  roses. 

. —     —     à    fleurs    en     bou- 
quets. 
■ —     —     sanguin. 

—  —     à    fruit   bleu. 

—  —     stricte. 

Céanote  d'Amérique  à  feuille 

de  piracantha 
Fusain  à  fruits  noirâtres, 

—  d'Europe. 

—  d'Autriche» 

—  galleux. 


Der  eschenblättrige   Ahorn. 

Die  Andromède  nut  glänzen- 
den Blättern. 

Die  stachlichte   Aralie, 

Der  windende  Cdastcr. 

Die  amirikanische  Kopfhlume.. 

Der  weisse  Hartriegel. 

Der  wechselblättrige  Hart- 
riegel. 

D:r  sch'unhlühcnde  Hartriegel. 

D^  r  riipenblättrigc  Hartriei^eL 

Der  gemeine  Hartriegel. 

Der  rostfarbige  Hartriegel. 

Der  steiffe  Hartriegel. 

Der  amerikanische  Spindel- 
baum. 

Der  dunkelrothe  Spindelbaum, 

Der  europäische  Spindclbaum. 

Der  breitblättrige  Spindel- 
baum, 

Der   warzige  Spindelbaum. 


löp 


Eraxinus  aniericana, 
Lonicera   alpigneni. 

—  —     diervilla. 

—  —     nigra. 

• —     —     pericliinenumj 

—  —     tartaria. 
-—     —     xylosteuni. 
Hedera  quinqutfolium. 
Mespilus   germanica. 
Philadeiplîus   coron:  tius* 


Frêne  d'Amérique. 
Cerisier  nain  des  alpes. 
Dierville. 

Chamécerisier  à  fruits  noirs. 
Chèvrefeuille    velu     d'Amé- 
rique, 
—     —     de   tartarie. 
Chamécerisier  à  triiits  bleuSi 
Lierre  k  cinq  Quilles. 
NeßlierSi 
Syringa, 


Die   amerikanische  Esche. 

Die  yilpenloniccre. 

Die  sägeblättrige  Lonicere. 

Die  schwarze  Lonicere. 

Die  schöne  rauhilättrige  Lo- 
nicere. 

Die  tartarische  Lonicere. 

Die  gemeine  Lonicere. 

Dir  fünfllättrige  Epheu. 

Der  deutsche  Mispelbaum. 

Der  wohlriechende  Pfeifen' 
Strauch. 


X. 


LISTE. 


X      VERZEICHNISS. 


Feuillages    qui     ressen;bieiU    à    Celui    du         Derjenigen  Laubbäume,  welche  der  gemei- 


frc 


rene    commuT; 


neu  Esche  ähnlich  sind. 


(Voyez     l'Estampe     N'rc.  15.) 


{Sieke     den     Kupferstich     A'ro.  25) 


Acer  negundo. 
Aiidroiued:i   mrriana.] 
hignonia    radic-.nis. 
Cfclnstrus   sciniidens. 
Ceids  occidentalis. 
Cornus  panicülata, 

—    —    str'cta. 
F.votiym'js  verrucosus, 

Iraxinus  am^ricana. 


—  fiorilenu 

—  juglandifolia, 

—  nioiispesuliana. 

ÎÏ.  Ca'  ier. 


Erable  à  feuille  de  frêne, 
Andromède  de  Marilaod. 
Jasmin   de  Virginie* 
Celastre  grimpant. 
Lntus  de  Virginie. 
Cornouîlier  à   fleurs  k  bou- 

quets. 
—     — ■     stricte. 
Fusain  galleux. 

Frêne  d'Amérique  de  la  Ca- 
roline. 

—  commun. 

—  k  fleurs. 

—  k   feuille  de  noyer. 

—  de  Montpellier  ou  nain, 

«■2.  Htft. 


Der   eschenblättrige  Ahorn. 

Die  marianische  Andromède. 

Die  wurzelnde  Glycinie. 

Der  windende  Celaster. 

Der  orientalischi  Zürgelbaum., 

Der  schlitzblättrige  Hartrie- 
gel. 

Der  steife  Hartriegel. 

Dir  amerikanische  Spindel- 
baum. 

Die  amerikanische  Esche. 

Die  hohe  Esche. 
Die   hlülhentragende  Esche. 
Die  wallnussblättrige  Esche. 
Die  französische  oder  Zwerg- 
es che. 

U  i> 


17ü 


Fraxinus  nova  anglica  alba. 


Jua;lans 

alba. 

Hedera 

quinquefoliiiTTi, 

Lonicera 

alpigaena. 

—     — 

nigra. 

—     _ 

periclunjiium^ 

Khiis   coriaria. 

S^mbncas, 
Sorbiis   sylvestris. 
S^-jraea  sorbifolia. 

Staphylea   pinnata. 

Xantoxylon. 


Frêne  blanc  de    la  nouvelle 

Angleterre. 
Noyer  blanc. 
Lierre   à  cinq   feuilles. 
Chèvrefeuille      ou     Cerisief 

naim  des  Alpes. 
—     —     à  fruits  noirs. 
-^     —     velus. 
Sumac    à  feiwlle     d'orme    et 

d'autres  Sumacs. 
Sureau. 

Sorbier  corrétier. 
Spiraea  à  feuille  de  sorbier. 

Pistachier  sauvage. 

Frêne  épineux    d'Amérique. 


Die       neuenglischt      iveissi 

Esche, 
Der  iveisse  Wallnusihaum. 
Der  fünfblättrige  Epheu^ 
Die  Alpen-Lonicere. 

Die  schwarze  Loniccre. 

Die  sch'ùnblattrige  Loniccre, 

Der  Gerbersumach  und  an- 
dere Sumachs, 

Dir  gemeine  Ho'iluader, 

Die   ivihie   Eberesche 

Die  ebereschenblättrige  Spier- 
staude. ' 

Dia  gemeine  Pimpernuss- 
staude. 

Die  siiichligte  Aimriktwischc 
Esche. 


XI.       LISTE. 

ieuillages    qui    ressemblent    au    cytise  ou 
fau.x    ebenier. 


XI.     VER  ZE  ICH  N  ISS. 

Derjenigen    Lanbhiiume  ,  welche  dem  Boh- 

inenbaum   oder   unüchten   Ebenbaum. 

ühnlick  sind. 


(Voyez     rtsraitipe     N^ro.    '26^ 


(^Siehe     den     K  n p  fc  r i  t  i  c  h     IV ro  26.', 


Acer  creticum. 

—     monspesuUanuui. 
Anonis  spinosa. 
Tytisus     alpinus. 

—  —    austriacus. 

—  —     capitatus. 

—  —    sessilifolius. 


Erable  de  Crète. 
—   —    de  Montpellier. 
Anonis  épineux. 
Cytise  des  alpes. 

—  -d'Autriche, 

—  à    Crète. 

—  des  jardiniers. 


Der  griechische  Ahorn. 

Der  französische  Ahorn, 

Die  stachlichte  Anonie. 

Der  Alpenbohnenbaum. 

Der  österreichische  Bohnen- 
baum. 

Der  kopß'ormige  Bohnenbaum. 

Der  stiellosblättrige  ßohnen- 
Jhium. 


Ï7I- 


Cytisus    laburnunl. 


—    —    nigricans. 


•—    —    purpureuS* 

—  —    supinus. 
Jasminum  fruticans. 
Potentilla   fruticosa. 
Ptelea   trifoliata, 
Rhus  radicans. 

Hobinia  frutescenâ. 

—  —    halodendron. 

Spartium  scopariutn. 
Siaphylea   trifciiata. 


Cytise  ou  faux  ébenier. 

—  noir   ou  à  épis. 

—  à  fleur*  rouges. 

—  nain. 

Jasmin  jaune  commun, 
Potentilie   en  arbrisseau, 
TrefBe  en   arbrisseau. 
Sumac    de   l'Amérique    sep- 
tentrionale. 
Aspalathe   k   larges   feuilles. 
Faux    acacia    à    feuilles  ar- 
gentées. 
—     —     Bruyère  de  Biche. 
Noix  à  Vessie  d'Amérique. 


î)er  gemeine  Bohnenbaum. 
Der    schwärzlichte    Bohnen- 
baum. 
Der  rothe  Bohnenbaum. 
Der  nidrige  Bohnenbaum. 
Der  strauchartige  Jasmin. 
Das  strauchartigeFingerliraut 
Die  dreyblättrige  Lederblume, 
Der  wurzelnde  Sumach. 

Die   strauchartige  Robinie. 
Die  graue  Robinie. 

Die  Besenpfriemen. 
Der  virginische  Fimpernnss- 
baum.. 


XÎI      LISTE. 

Contenant    les    arbres     et    arbustes    dont 

Les  feuillages  ressemblent   à  celui  du 

hêtre. 


XII.     rERZEICHNISS. 

Wehzhes    diejenigen    Baume    und   Sträuche 

enthält  ,    welche    der   Buche    ähnlich 

sind. 


(V  o  y  e'.z     l'Estampe    A'  r  o.  26.  ) 


iJSitht     dtr.     Kvi^firitich     A'r  0.  26.V 


Amelancbier  (Mespilus). 
Berberis  canadensis. 

Betula  nigra. 
Calycanthus  floridus. 
Carpinus. 

Celastrus  scandens. 
Celtis   americauH. 

Clethra  alinifolia. 


Amelanchier. 

Epinne  vinette  du  Canada. 

Aune  noir ,  bourdaine. 

Calycanthus  floridus. 

Charme. 

Celastre  grimpant. 

Micocoulier. 

Cletra   à  feuille  d'aune. 


Mespilus  Amelanchier. 

Der  canadische  Berbisbeer- 
stvauch. 

Die  schivarze  Erle. 

Die  carolinische   Kelchblume. 

Die  Hagebuche. 

Der  windende  Cclaster. 

D:r  amerikanische  Zürgel- 
baum. 

De  eilerblättrige  Clethra, 


W:l    •> 


172 

Cornus  Horida, 


Crataegn«  acerifolia. 


—  —       erusgaili. 

Diospiros  \'irginiana. 
Evoninius  latifoüiis. 

Faillis. 

liex    laurifalia 

Juniperus    berir.ucliana. 

Laurus. 

Looicera    alpjgena. 

—  —      periciimenum. 

Mespihis   arbutifolia. 

—  -     canadensij.' 

—  —     chaniaetnespilus. 

—  —     pyracant'na. 
pvVsa  Tiipe'.o   inregrifolia. 
Pyrus   arbutifoiius. 

—     botryapiiim. 
sylvestris. 
Phillyrea   larifolia. 
Prunus  palyurus. 

Salix   pcntandia. 

—  —    tomentosa. 

Uimus. 

—  —  americana. 

—  —  hoUandica. 

—  — ■  montana. 

—  —  polygama. 


Cûtnoullier  de  Virginie  k 
fleurs  rouges. 

Aube  épine  à  feuille  d'érable, 
alisier. 

Epinne  luisante  ou  de  Vir- 
ginie, 

Diospiros  de  Virginie. 

Fusain  d'Autriche. 

Hêtre. 

Houx  à  feuille   de  lausier; 

Genévrier  des   Bermudes. 

Laurier. 

Chèvrefeuille  des  Alpes. 

—  —     velu. 

Nefîlier  à  feuille  d'arboutier. 

—  —    du   Canuda. 

—  —    n?.!n. 
Riiisson  ardent. 
Ti'.pclo  de  montagne. 
Poirier  à  feuille  d'arbousier. 

NeiBier  du   Canada, 

Poirier. 

Filaria  à  large  feuille. 

Nerprun  à   feuille   de  jugu- 

bitr. 
Rose   dit  Gueldre,   obier. 
Spiraea  de  Philadelphie. 

Orme. 

—  d'Amérique. 

—  de  Hollande, 

—  df  montagne, 

—  de  Sibérie. 


Der  sch'ùnbluhendc  Hartriegel, 

Der     ahornblättrige     Weiss- 
dorn, 
Der  glänzende  Weissdorn. 

Die  virginische  Persimone,. 

Der     breitblättrigc    Spindd- 
baum. 

Die  Buche. 

Die  hrbeerblättrige    Hülsen, 

Der     bcnnudianische    Wach- 
holder, 

Der  Lorheerbauxii, 

Die  Alpfnlönicere. 

Die     schöne     rauchblättrige 
Lonice  e. 

Der  sandheerklättrige  Mispel, 

Der  canadische   Mispelbaum. 
Der  niedrige  Mispelbaam. 

Der  miwergrüiie  Mispelbaum, 

Die   Or'birg-Tiipde, 
Der  sandbecrblättrigi    Birn- 
baum. 
Der  Traubenbirnbaum. 
Dir  Holzhirnbaum. 
Die    breitblättrige  Steinlinde, 
Der  briistbeerblättrigt  J'ßau  ■ 

menbaum. 
Die  Lorbeerweide, 
Dit  virginische  wallblättrige 

Spierstaude. 
Die    Ulme  oder  Rihter. 
Die  amerikanische  Rüster. 
Die  holländische  Rüster. 
Die  Rergrüster, 
Die  Sibirische  Rüster. 


On  peut  ajouter  à  ces  feuillages  (qui 
ne  fournissent  pas  des"  listes  générales-, 
filais  des  aperçus  pour  Se  régler  d'après 
le  système  avancé,  soit  en  groiippant  les 
feuillages  parfaitement  ressemblants  ,  soit 
en  grouppant  ceux  qui  se  ressemblent  à 
peu  près)  les  deux  notes  suivatites  : 


»73 

Diesen  Laubbäumverzeichnissen ,  wel- 
che  keine  allgemeinen  Ferzeichnisse,  sondern 
nur  so  zu  sagen  Fingerzeige  enthalten  um 
sich  nach  dem  vorausgeschickten  System 
richten  zu  /tonnen  ,  wenn  man  entweder 
die  sich  durchaus  ähnliche,  oder  auch  nun 
die  sich  beynahe  ähnliche  Laubbäume  grup' 
piren  will ^  können  folgende  Anmerkungen 
beygesetzt  werden  : 


j)    Les    châtaigniers  grouppènt   avec   lès 
maroniers  ,    le    chêne  à    feuilles    de 
.     Saule ,    îe  liquidambar. 


itens.  Die  süssen  Kastanien  gtàppiren 
sich  mit  din  '  Rosskastanien  ,  mit  der 
weidenblättrigen  Eiche  und  dem  Am- 
leerbaum. 


2)  t-'orme  tilleul  avec  les  tilleuls,  dé 
même  que  le  noisetier,  l'aune,  la 
boui-daine,  le  pomniier,  rhamamelis 
jaunâtre. 


2tens.  Die  lindenblättrige  Rüster  gruppirt 
sich  mit  der  Linde  ,  so  wie  die  Hasel- 
nussstaude  ,  die  Erle,  die  schwarze  Erle 
der  Apfelbaum  und  die  gelblichte  Zau- 
hernuss^ 


Ön  observera  peut-être  que  dans  les 
listes  pirecitées  il  y  a  des  doubles  em- 
plois ,  ceci  a  eu  lieu  pour  faciliter  l'as- 
semblage des  grouppes  ,  parcequ'il  y  a 
dç5  feuillages  qui  ressemblent  à  plus  d'un 
seul ,  et  qui  par  cette  circonstance  sont 
plus  faciles  ä  employer. 


Màn  wird  vielleicht  unter  den  ang^ 
zeigten  Verzeichnissen  hin  und  wieder  ei- 
nen Baum  ziieymahl  angeführt  finden,  weL 
ches  darum  geschehen  iit ,  um  die  Grup- 
pirung  zu  erleichtern ,  indem  es  manche 
Laubbäume  gibt ,  welche  mehreren  Arten 
ähnlich  ,  und  welche  daher  auch  leichter^ 
anzuwenden  sind» 


11  n'a  rien  été  dit  du  feuillage  des 
rosiers  ,  la  rose  est  la  reine  des  fleurs, 
elle  brille  dans  tous  les  endroits  où  l'on 
veut  l'employer  ;  mais  il  ne  suffit  pas, 
pour  composer  les  grouppes  avec  succès, 
de  connoicre  la  ressemblance  des  feuil- 
lai.;es  ,  il  faut  encore  connoitre  la  di- 
menfion  des  arbres  et  des  arbustes  ,  ce 
qui  sera  traité  au  volume  sui-.aut,  et  ser- 
vira de  plus  ample  explication  pour  le 
système  avancé. 


«ï.  rallier. 


Man  hat  zwar  nichts  von  dem  Laub- 
werk der  Rosensträuche  gesagt,  allein  die 
Rose  ist  ohnehin  schon  als  die  K'öniginn 
der  Blumen  bekannt,  die  allenthalben  bril- 
lirt ,  w6  man  sie  nur  immer  anwenden 
will;  indesseh  ist  es  nicht  getiug ,  wetin 
man  bloss  die  Aehnlichkeit  des  Laubwerks 
kennt,  um  mit  gutem  Erfolge  schöne  Grup- 
pirungen  anzubringen  ;  sondern  man  muss 
auch  noch  die  Dimension  der  Bäume  und 
der  Sträuche  kennen ,  welches  m  dem 
zweyten  Bande  abgehandelt  werden ,  und 
zur  weiteren  Erklärung  für  das  angegeben 
ne  System  dienen  wird. 

»2.  Htft.  X  X 


174 


Les  décorations  variées  de  l'art  des 
jardins  modernes ,  en  fait  des  planta- 
tions ,  sont  vastes  ou  circonscrites  ;  plus 
la  scène  a  d'étendue  ,  plus  cette  maje- 
sté  qui  la  décore ,  doit  être  conservée  : 
Pjur  réussir  dans  le  y^rand  genre,  il  faut 
une  connoissance  parfaite  des  objets  que 
en  forment  les  attributs  ;  les  scènes  bor- 
nées semblent  permettre  moins  d'étude, 
m.iis  elles  ne  souffrent  aussi  point  de 
contraste,  qui  son  du  vraisemblable.  Ainsi 
quelque  soit  la  di.nention  du  local,  pour 
ne  point  minquer  le  but  de  son  onvraii;e, 
en  fut  de  plai>|afions ,  il  faut  connoître 
les  qn:difé3  de  ch.ique  arbre,  la  vitesse 
d>  sa  croissance  ,  le  volume  qu'il  peut 
acquérir  ,  le  sol  qui  lui  convient  :  quant 
nux  nuances,  on  s:iit  que  le  feuillage  va- 
rié par  le  sol ,  le  climat ,  le  chauj^^ement 
de  température  ,  mais  ceci  est  accidentel, 
et  n'enflue  pas  sur  les  notions  qu'on  sub- 
niiuisrrera,  eut  égard  à  l'état  naturel  de 
chaque  arbre. 


Die  verschiedenen  Naturgemähide  in 
Betreff  der  Pflaniung;en  ,  welche  die  neue- 
re Gartenkunst  erfunden  hat  ,  sind  ent- 
weder gross  und  ausgedehnt  ,  oder  sie 
beschränken  sich  auf  einem  kleinen  Raum, 
ye  ausgedehnte,  nun  die  Szene  ist,  desto 
mehr  miLss  man  besorgt  seyn  ,  das  Erha- 
bene und  Majestätische ,  welches  ihr  ihre 
Ausdehnung  verschaft ,  zu  erhalten.  Al- 
lein ,  lim  hierinn  glücklich  zu  seyn  ,  ivird 
eine  vollkommene  Kenntniss  derjenigen  G:~ 
i;:enstände  erfordert,  welche  die  Hauptiheile 
■einer  grossen  S^ene  biLien  sollen  ;  wenn 
hingegen  die  kleineren  Szenen  weni'^er  Stu- 
dium zu  erfordtrn  scheuiea  ,  so  erlauben 
doch  auch  diese  leinen  Contrasl ,  der  ge- 
g:n  die  WahrscheinlicshkeLt  slosst.  Man 
muss  daher,  um  den  Zweck  seines  Gegen- 
Standes  nicht  zu  verfehlen,  bey  Pßamenania- 
gen,  die  Grösse  des  Locals  mag  seyn,  welche 
sie  immer  ivill,  vorzüglich  die  Eigenschaften 
eines  jeden  Baumes  kennen  ,  man  muss  wis- 
sen, wie  lang  er  zu  seinem  If^achithiane 
braucht,  was  er  für  einen  Umkreis  erreichen 
liann,  welches  Erdreich  ihm  am  zuträglich- 
sten ist  ^  man  darf  jiicht  vergessen^  dass 
in  Hinsicht  der  Sciiattcrangen  sicli  das 
Laubwerk  nach  der  Verschiedenheit  des 
Bodens,  des  China  und  der  Witterung  ver- 
ändert; indessen  ijt  dieses  ein  bloss  zufälli- 
ger Umstand  ,  der  auf  die  Grundsatze, 
welche  wir  in  Ansehung  des  natürlichen 
^ustandes  eines  jedtn  Baumes  aufzustellen 
gedenken,  keinen  Einßuss  haben  wird. 


Le  but  qu'on  se  .propose ,  est  de  fa- 
ciliter le  mélange  des  plautations,  pour 
prolonger  l'effet  d'un  bois,  ou  d'un  mas- 
sif, afin  de  ne  pas  dévier  de  la  sensa- 
tion qu'offre  leur  premier  aspect  ;  pour 
décider  du  choix  des  arbres  qui  convien- 
nent à  chaque  tableau  ,  pour  atteindre 
le  premier  but  désiré  ,  celui  de  jouir 
plustot    de    son    travail ,   pour  éviter   des 


Der  Zweck,  den  wir  uns  hiebey  vorgesetzt 
haben,  ist  die  Mischung  der  Pflanzungen  zu 
erleichtern  ,  um  die  Wirkung  eines  Gehol- 
zes oder  eines  Buschwerks  zu  verlängern, 
damit  der  Beobachter  der  f'ersuchung ,  wel- 
che Ihr  erster  Anblick  erregt,  nicht  mehr 
widerstehen  kenne;  um  die  Wahl  derje- 
nigen Bäume ,  welche  sich  für  jedes  Ge- 
mählde  am  besten  schicken,   zu  begründen; 


lignes  de  seiiiiation  trop  distinctes,  pour 
lornier  des  scènes  relatives  au  local  des 
pays  étrangers  etc.  ;  car  en  général  toute 
scène  n'a  du  mérite  ,  que  par  le  rap- 
port exacte  des  plantations  au  sujet; 
toutfois  ,  les  détails  qu'on  se  propo- 
se de  fournir ,  n'otfrent  pas  une  suitte 
coniplette  des  arbres  et  arbustes  connus, 
mais  ils  ont  trait  à  ceux  qui  souffrent 
mieux  différentes  tciuperature,  et  qui  peu- 
vent airisi  couveuir  ii  la  décoration  d^js 
jardins. 


I7S 

um  den  zuerst  gewünschten  Zwech  zu.   er- 
reichen^ nähmlich  die   Früchten  seiner  Ar- 
beit bälder  zu  gemessen  ,■  um  den    gar  zu 
bemerkbaren  Scheidungslinien  auszuweichen; 
um  Svenen  aufiustellen^  welche   an  fremde 
und  entfernte  Gegenden  errinnern  u.  d.  gU 
Denn   im.  allgemeinen    hat  keine  Szene   ein 
anderes  Verdienst,  ausser  demjenigen,  was 
sie  sich    durch   die    genaueste    Aehnlichkeit 
der  Pflanzungen  zu  ihrem   Gegenstande  er- 
wirbt,      jedoch    wird    die    umständlichere 
Auseinandersetzung ,    welche   wir   in  dieser 
Hinsicht    zu   leisten  uns   vorgenommen   ha- 
ben ,     keine     vollständige   Beschreibung  der 
bekannten   Bäume    und    Gesträuche   enthal- 
ten, sondern    sie    wird   sich   auf   diejenigen 
beschränken,   welche  am  leichtesten  die  ver- 
schiedenen    Timptraturen     ertragen  ,    und 
welche    daher    zur     Verzierung    der    Gär- 
ten   am   vorzüo-lichsten    verwetidet  werden 
kennen. 


Ou  terminera  ce  volume  ,  en  obsrr- 
vant  la  manière  la  plus  utile,  de  planter 
les  arbres  isolés. 


JVir  werien  diesen  Band  mit ,  einigen 
Bemerkungen  schliessen  ,  wie  man  die  ein- 
zelnen Bäume  auf  die  nützlicJiste  Art  pflan- 
zen solle. 


Lorsqu'on  plante  un  arbre  soit  pour 
Servir  de  décoraiion  dans  u.ne  allée,  soit 
pour  Egurer  isolement,  c'est  lui  nuire  es- 
sentiellement ,  que  de  l'aroser  en  creu- 
sant un  fossé  antour  du  tronc  ,  pour  y 
faire  contenir  les  eaux,  soit  de  la  pluye, 
foit  des  arosemcnt,  les  racines  en  reqoi- 
\ent  très  peu,  parce  moyen,  car,  celies 
qui  attirent  le  plus  d'humidité  ,  sont  les 
cj:evelus  ordinairtment  éloignés  du  tronc; 
cette  vérité  est  expliquée  par  la  nature 
même  ;  ainsi  la  pluye  faisant  découler 
les  eaux  des  br;n!ches  ,  porte  l'humidité 
au  cercle  bien  loin  du  tronc,  où  elle  pé- 


Bey    der    Pflanzung    eines    Baumes    er 
mag  nun  allein  stehen  oder  zur  Verzierung 
in  eine   Allee  versetzet  werden^  begeht  man 
einen   wichtigen    Fehler  ,    wenn   man    eine 
Grube    unmittelbar     um     den    Stamm     des 
Baumes  zieht,  um  das   Bewässern  desselben 
zu   erleichtern ,    indem    man   entweder   das 
Regenwasser  oder    auch    ein   anderes   darin 
aufzufangen  sucht;  denn  die  Wurzeln,   um 
deren    Befeuchtung    es    doch    eigentlich   zu 
thun   ist,   und  welche  solche  vorzüglich  an 
sich  ziehen,  suchen  die  Feuchtigkeit  immer 
entfernt  von  ihren  Stämmen,  und  gewinnen 
durch  dieses  Mittel  sehr  wenig  ;  die  JVahr- 

Xx  2 


17« 

tiê'tre  jusqu'aux  plitS  petits  chsvelus  ;  c'eSt 
de  cet  Racines  que  l'arbre  reqoit  la  nou- 
Hturè ,  tandis  que  le  tronc  et  la  souche 
restërtt  à  sec.  La  nature  nous  indigne  donc, 
que  ce  n'est  pas  autour  du  tronc  qu'il 
faiit  pratiquer  les  arrosemens,  mais  k  une 
certaine  distance  ;  d'ailleurs  ,  en  décou- 
vrant les  racines,  étant  encore  les  herbes 
qui  leur  procurent  quelqu'ombrag&  au- 
tour dii  pied  de  l'arbre ,  ort  donne  plus 
de  prise  aux  rayons  du  soleil  ,  qui  nuit 
alors  d'avantage ,  djseche  la  souche  qui 
lie  peut  résister  à  c«tte  prompte  akerna- 
live  d'humidité  et  de  sécheresse ,  fane 
les  racines  dccouvertes  ,  et  fait  jaunir  .les 
feuilles. 


heit  dieser  Behauptung  wird  von  der  Na- 
tur selbst  täglich  beflättiget;  denn  so  wie 
das  Regenwasser  von  den  Aesten  eines 
Baumes  herahflicsst,  wird  die  Feuchtigkeit 
in  einem  von  dem  Stamm  entfernten  Kreise 
aufgefangen  ,  von  wo  aus  sie  in  die  fein- 
sten Haarröhrchen  der  Wurzeln  eindringt, 
welche  dem  Baum  seine  Nahruns;  zufüh- 
re«,  während  der  Stamm  desselben  trocken 
bleibt  ;  auf  diese  Art  zeigt  uns  also  die 
Natur ,  dass  man  die  Bewässerung  eines 
B.iumes  nicht  um  den  Stamm,  sondern  in 
einem  von  ihm  etivas  entfernteren  Unikrei~ 
se  herbey  zu  fuhren  suchen  müsse  ,  und 
dass  man  im  entgegengesetzten  Falle  durch 
das  Himvegnehmen  der  Pflanzen  ,  welche 
die  Wurzeln  um  den  Fiiss  des  Baumes  ei~ 
nigermassen  beschatten  ^  diese  dem  Eindrin- 
gen und  der  Hitze  der  Sonnenstrahlen  um 
so  mehr  aussetze,  die  einen  um  so  grosse- 
rem Schaden  verursachen ,  da  sie  auch  den 
Stock  austrocknen,  welcher  einer  so  schnei- 
len  Ahitiechslwig  von  Feuchtigkeit  und  trock- 
ner  Hitze  nicht  widerstehen  kann,  die  ent- 
biüsssten  Wurzeln  schrumpf''n  zusammen, 
und  das  Laub   verwelket. 


Uu    troisième  inconvénient,   en  autant 
si    profondement    cette    terre    autour    du 
tronc,  est  de  l'exposer  d'avarttage  a  l'agi- 
tation produite  par  les  vents,  malgré  son 
tuteur,  qui  pourit   également  plustôt ,  se 
trouvant  continuellement  humecté.    11    re- 
suite de  ces  observations,  qu'il  faut,  au 
contraire  ,     couvrir  le   pied  de  l'arbre  de 
beaucoup   de  terre ,    autour   du   tronc ,   et 
foi-mer  à  une   couple  de  pieds  de  distance 
àe   l'arbre ,  s'il   est  isolé  ,   un  cercle   ca- 
pable de  contenir  l'eau  destinée  aux  arro- 
semens ,    enfin   creuser  ce  réservoir  entre 
les   arbres  plantés   dans    les  allées,   lors- 
qu'ils    commencent     à    prendre     du    vo- 
lume ,    cette    eau    pénétrera    alors  jusqu 
aux  chevelus ,  nourira  l'arbre ,  et  la  terre 


Ein  dritter  Nachtheil,  welcher  hiedurch 
entsteht ,  ist  noch  dieser,  dass  durch  die 
grosse  Vertiefung  um  den  Stamm  herum  , 
der  Baum  dem  Anfall  des  If'uides  bloss 
gestellt  wird  ,  wovon  ihn  seine  Stütze' 
nicht  schützen  kann  ,  welche  vielmehr 
selbst  dadurch  einer  früheren  Fäiilniss  un- 
terlieget ,  indem  sie  der  Abwechslung  eines 
feuchten  und  trocknen  JZuitandes  auf  glei- 
che Weise  unterworfen  wird.  Alis  diesen 
Beobachtungen  nun  geht  hervor,  dass  man 
statt  den  Fuss  des  Baumes  zu  entbiössen , 
ihn  vielmehr  tiiit  fnehrerer  Erde  als  ge- 
wöhnlich umgeben,  und  im  Fall,  dass  er 
allein  steht  ,  den  kreissförmigen  Graben 
ungefähr  ein  paar  Schritte  weit  von  dem 
Fusse  des  Baumes    ziehen  solle ,   am  dann 


177 


amoncelée  autour  de  lui,  procurera  du 
soutient,  le  guarantira  des  venti  et  des 
rayons  du  soleil.  Combien  d'arbres  pé- 
rissent dans  les  allées  ,  sans  que  l'on 
en  présume  le  motif ,  par  la  faute  ci- 
dessus  relevée  ?  ce  qui  peut  se  vérifier 
en  examinant  les  racines  et  la  souche  des 
arbres  ainsi  dépéris.  C'est  principalement 
eut  ét^-ard  k  pareilles  plantations ,  qu'il 
faut  se  donner  plus  de  soins  ,  pour  ue 
pas  les  voir  bientôt  defiguroes.  On  ras- 
semblera les  eaux  entre  les  arbres  dans  des 
fessez  pratiqués  à  cette  eüet,  comme  cela 
est  usage  en  Angleterre ,  en  Hollande,  et 
dans  la  Belgiqiie.  Les  terres  provenant  de 
ces  fossez  seront  amoncellées  autour  des  ar- 
bres, pour  leur  donner  plus  d'appui,  les 
tuteurs  y  feront  plus  d'etfet,  et  les  ra- 
cines humectées  avec  tranquillité  poi:te~ 
ront  à  l'arbre  plus  d«  nouriture. 


dass  zur  JTässcrung  bestmmte  Wasser  auf- 
zufangen; dass  man  ferner  diese  Graben, 
wenn  die  Bäume  grösser  werden,  zwischen 
den  in  einer  Allee  gepflanzten  Bäumen  nach 
Maasgabe  ihres  Wachsthums  immer  vergrös- 
sern  müsse  ;  auf  diese  Art  wird  das  aufge- 
fangene Wasser  in  die  Haarröhrchen  der 
Wurzeln  dringen  und  dem  Baum  die  noth- 
wendige  Nahrung  zuführen  >  die  um 
den  Stamm  herum  angehäufte  Erde  aber 
wird  dem  Baum  zu  einem  Gegengewicht 
dienen,  und  ihn  einerseits  vor  der  Gewalt 
des  Windes,  und  andererseits  seine  Wurzeln 
vor  der  Hitze  der  So}inenstrahlen  schützen. 
Wie  viele  Bäume  in  den  Alleen  gehen  nicht 
aus  Ursache  des  vorgedachten  Fehlers  zu 
Grunde ,  ohne  dass  man  die  wahre  Ursa- 
che  davon  auch  nur  vermuthet  ,  welches 
sich  am  besten  dadurch  erweisen  llisst  , 
wenn  man  die  Wurzeln  und  Stöcke  der  ab- 
gestorbenen Bäume  untersucht.  Man  muss 
daher  vorzüglich  bey  den  Plantagen  alle 
Sorgfalt  anwenden ,  iim  sie  nicht  in  kur- 
zer Zeit  durch  dergleichen  Anfälle  verun- 
staltet zu  sehen.  Alan  sammle  daher  das 
Wasser  unter  den  Bäumen  in  einen  zu  die- 
sem Endzwecke  angebrachten  Graben  auf, 
wie  dieses  in  England,  iti  Holland  und  in 
den  Niederlanden  gewöhnlich  geschieht; 
man  lege  die  in  den  Gräben  gewonnene  Er- 
de um  den  Fuss  der  Bäume  htrum  an  y 
um  ihnen  dadurch  mehr  Festigkeit  zu  ge- 
ben ,  hiedurch  wird  die  Wirkung  der  Baum- 
stützen vermehret,  und  die  nun  in  Ruhe 
befeuchteten  Wurzeln  werden  den  Bäumen 
mehr  Nahrung  zuführen  können. 


^  ^1  ^  ^  ^  ^  1^  "^ 


a^  Cahiec 


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ry 


178 


EXPLICATION 


E  R  K  L  À  R  U  ^  Ô 


DES 


D£ß 


E    S    T    A    M    P    E    S,         KUPFERSTICHE. 


l-^-ji  première  Estampe  a  écé  prise  horä 
de  la  Colonnade  peinte  par  Bouloi^ne  l'ai- 
Bé,  en  face  du  grand  salon  de  Saint  Cloud, 
représentant  le  te^nple  de  Flore  ,  ou  en 
»  fornu'  une  scène  de  jardin  niüderne, 
qui  ,  si  elle  étoit  réellement  exécutée, 
représenteroit  un  temple  éri^'é  à  la  mé- 
moire de  Kent,  le  réformateur  du  lardi- 
Bage. 


La  i.  Estampe  est  le  plan  du  fametfjJ 
iardiii  de  Stowe  en  Angleterre,  premier 
grand   ouvrage   de  Keur. 

Les  ^.  4.  et  5.  Estampes  sont  des  ta- 
bler.ux   du   même  ja-din. 

La  6.  Estampe  est  la  représentation 
d'une  partie  du  jardin  de  l'Empereur  de 
la  Cliuie. 

La   -.  Estumoe  repr 'sente  un  tombeau. 
chirois  ,    on   voit  sur  la  gauche  une  Case 
chinoise,  ioiis   iaîiuelle  les   Chinois   vien- 
nent faire   leurs  prières. 

Là  8.  Estampe  est  composée  de  la 
vue  de  la  maison  de  Mlle,  de  Saint  Ger- 
main ,  qui  est  placée  .sur  les  rives  de  la 
Seine  à  Paris,  et  du  jardin  de  Mlle,  de 
Candi'  ;  le  pavillon   chinois  sur   la  droite 


n 


er  erste  Kapfir  würde  aus  der  Colou' 
nade  genommen ,  ltlelch^  \'on  Boulogne  dem 
älteren  im  Angesicht  des  grossen  Saales  zu 
St.Clond  gemahlt,  und  ivelche  den  Tempel  der 
Flora  vorstellt  ;  mai  hat  daraus  tun  Szene 
jür  einen  neueren  Garten  gebildet  ,  wel- 
che ,  ivenn  man  sie  wirklich  ausgeführt 
bätt::,  einen  Tempel  ?um  Andenken  fur 
Kint ,  den  verdienstvollen  Rsjormator  des 
neueren  Gartem/.-escns  vorgestellt  hajen 
wurde. 

Dir  ztveyte  Kupjer  präsentirt  den  Plan 
des  berühmten  G.irtens  zu  Stowe  in  Engel- 
land*, welcher  das  erste  grosse  Werk  war^ 
welches  Kent  nach  seinen  Ideen  herstellte. 
Der  3,4,  utd  V  Kupfer  stellen  Ge- 
mählde  aus  eben  diesem   Garten  vor. 

Der  6,  Kupfer  enthält    die   Darstellung 
eines    Theils   des    Gartens   von  dem  Kaiser 
■  in   China. 

Der  7.  Kupfer  präsentirt  ein  Chinesi- 
sches Grabmahl,  zu  dessen  Linken  man  eine 
chinesische  Hiltn  erbl.ciu,  unter  welcher  die 
Chinescr  ihr  d-beth  zu  verrichten  pflegen. 

Der  8«  Kupftr  besteht  eines  Theus  aus 
der  Ansicht  "àcs  Hauses  der  Aille,  de 
Saint  Germain  ,  welches  an  dem  Ufer  der 
Seine  zu  Paris  liegt ,  an  lern  Theiis  ans 
dem     Gartfn     der     Mlle.     v.     Condi  ;    dir 


n9 


est  celui  qu'on  voit   près    de    ihôtel   dd 
Moutmorency. 


La  9.  Estampe  est  la  vue  du  palais 
de  Mr.  le"  Comte  de  Rasumowsky,  dans 
un  de  Fauxbourgs  de  Vienne  en  Autriche, 
Cette  vue  est  prise  sur  les  bords  du 
Danube. 

La  10.  Estampe  représente  le  jardin 
de  Mr.  le  Comte  de  Rasumo'/;;l;y.  Cette 
vue  est  prise  du  coin  oriental  de  la  ter* 
rasse  du  palais, 

La  I  T.  Estampe  représente  le  jardin 
deLaeclien  près  de  Bruxelles  aux  Pays- 
bas  ,  dciu  le  château  esl  actuellement 
un  des  Palais  de  S.  M,  l'Empereur  de 
France. 

La  î2.  Estampe  représente  la  tour 
chinoise  qui  existoit  dans  le  jardin  pré- 
cédent ;  elle  avoit  été  construite  ,  ainsi' 
tjue  le  palais  par  Mr.  Montoyer,  Archi- 
tecte de  S.  M.  l'Empereur  d'Autriche. 

La  ig  Estampe  offre  la  vue  générale 
du  jardin  de  Moccas-Court  en  Angle- 
terre, 

La  14.  Estampe  représente  la  vue  du 
jardin  de  Soeder  près  d'Hildesheim.  C'est 
une  position  des  plus  romantiques. 

le  15.  Estampe  donne  le  plan  géné- 
ral du  parc  ,de  ÏVenwaldeck  près  de 
Vienne. 

La  16.  Estampe  reprisente  le  tombe;îu 


chinesische  Pavillion  hingegen ,  welchen  man 
zur  Rechten  erblickt ,  ist  eben  derselbe ,  den 
man  nächst  dem  Hotel  von  Mantmorency 
gewahr  wird. 

Der  9.  Kupfer  stellt  die  Ansicht  des 
Graf  Rasumowskischen  Pallastes  dar  ,  wel- 
cher in  einer  der  Forstädte  IViem  in  Ot- 
sterreich  liegt.  Diese  Ansicht  ist  von  der 
Seite  der  Donau  genommen. 

Der  10.  Kupfer  stellt  den  Garten  des 
Grafen  von  Rasumowsky  vor.  Die  An- 
sicht desselben  ist  von  dem  östlichen  Win- 
ieZ  der  Terrasse  des  Fallastes  genohu 
men. 

Der  II.  Kupfer  präsentirt  den  Oarten 
■Von  Laecken  bey  Brüssel  in  den  Niederlan-- 
den ,  dessen  Schloss  gegenwärtig  zu  einem 
Sommer  -  Pallast  seintr  Majestät  des  Kai- 
sers von  Frankreich  eingerichtet  wor- 
den ist. 

Das  12-  Kupfer  stellt  einen  chinesischen 
Thurm  vor,  welcher  sich  ehemahls  in  dem 
eben  vorgenannten  Garten  befand  ;  dieser 
Thurm,  so  wie  das  Schloss,  wurde  vom  Hrn. 
Montoyer,  Architekten  seiner  Majestät  des 
Kaisers  von   Oesterreich,    erbauet. 

Der  1 3.  Kupfer  biethet  die  allgemeine 
Ansicht  des  Gartens  von  Mocca  -Court  in 
England  dar. 

Der  1^.  Kupfer  ^eigt  die  Ansicht  des 
Gartens  von  S'Oder  bey  Hildeshemi  ;  diesfs 
nt  eine  der  romantischsten  Lagen  ^  die  man 
nur  finden  kann. 

Der  15.  Kupfer  gibt  eine  allgemeini 
Ansicht  des  l'lans  von  dem  Park  zu  Neu- 
waldeck  nächst  Wien, 

Der  16,  stellt    däs   Grab  des  verstosb*- 


i8o 


du  Feldmareschal  Comte  de  Lacy,  placé 
dans  le  jardin  précédent,  dont  il  fut  le 
créateur. 

La  17.  Estampe  offre  le  projet  d'un 
temple  de  la  Lune  ,  entouré  d'arbres, 
d'arbustes  et  de  Heurs  à  nuance  ar- 
gentée. 

La  18.  Estampe  offre  quelques  feuil- 
lages qui  harmonisent  par  leur  forme  avec 
les  saules,  et  d'autres  avec  les  peupliers, 
elle  sert  à  l'explication  du  système  pro- 
posé dans  cet  ouvrage ,  pour  la  compo- 
sition des  grouppes  ,  dans  les  jardins 
modernes. 


La  19.  Estampe  représente  le  projet 
d'un  pavillon  ou  temple  du  soleil ,  en- 
vironné de  plantations  et  de  fleurs  de 
nuance  dorée. 

NB.  Le  projet  du  pavillon  qui  est 
bien  simple,  à  paru  suffire,  pour  l'ex- 
plication du  projet,  une  architecture  plus 
élégante  en  rendroit  l'exécution  plus  digne 
de  figurer   dans  un  vaste  parc. 


Les  20.  21.  22.  et  23.  Estampes  re- 
présentent le  plan  et  quelques  tableaux  du 
jardin  de  S.  M.  le  Roi  de  Wurtemberg 
à  Hohenheim. 

La  24.  Estampe  fournit  pour  exemple 

i)  Quelques  feuillages  qui  harmo- 
nisent avec  celui  du  fusain. 

2)  Quelques  feuillages  qui  harmo- 
nisent avec  celui  du  chêne. 


nen  Feldniarschalls  Grafen  vou  Lascif,  vor^ 
welches  sich  in  dem  vorbenannten  Garten 
befindet,  wovon  er  der  Schöpfer  war. 

Der  17.  Kupfer  enthält  rf«»  Entwurf 
eines  Temp^eîs  des  Mondes  ,  so  wie  er  mit 
Bäumen,  Gesträuchen  und  silberfarb  schal- 
tirten  Blumen  umgehen  ist. 

Der  Ig.  Kupfer  stellt  mehrere  Laub- 
werke dar ,  wovon  einige  in  Hinsicht  ih- 
rer Gestalt  mit  den  Weiden ,  andere  aber 
mit  den  Pappeln  harmoniren  ;  dieser  Kupfer 
soll  zur  Erklärung  des  Systems  dienen, 
welches  in  den  gege?iw artigem  Werke  in 
Rücksicht  der  Zusammenstellung  der  Grup- 
pen für  die  neueren  Gärten  vorgeschla- 
gen  ist. 

Der  19.  Kupfer  stellt  den  Entwurf  ei- 
nes Pavillons  oder  Tempels  der  Sonne  dar» 
so  wie  er  mit  seinen  Pflanzungen  und  gold- 
farbschattirten  Blumen  umgeben  ist. 

NB.  Der  Entwurf  dieses  Pavillons  der, 
sehr  einfach  ist ,  schien  für  die  blosse  Er- 
klärung des  Entwurfes  selbst  hinreichend 
zu  seyn  ;  denn  eine  zierlichere  Bauart  des- 
selben würde  auch  eine  Ausführung  for- 
dern ,  welche  würdiger  wäre  in  einem  weit- 
läufigen Parke  zu  prangen. 

Der  20.  21.  22.  und  23.  Kupfer  stel- 
len den  Plan  und  einige  Gemähide  aus  dem 
Garten  von  Hohenheim  dar,  welcher  seiner 
Majestät  dem  König  von  Wurtemberg  an- 
gehöret. 

Der  24.  Kupfer  stellt  mehrere  Laub- 
werke vor,  und  zwar  : 

l)  Einige    Laubwerke,    welche     den 
Spindelbaumblättern  ähnlich  sind. 
-2)  Einige  Laubwerke,  welche  den  Ei- 
chenblättern ähnlich  sind. 


3)  Quelques  feuillages  qui  harmo- 
nisent avec  celui  de  l'érable 
commun,  f^ 

La  25.  Estampe  offre  : 

i^    Quelques     feuillages    de    forme 

ronde  et  ovale. 
2)    Des    feuillages   qui  ressemblent 
à  celui  du  frêne  commun, 
La    26.  Estampe  représenté 

1)  Quelques  feuillages  qui  harmo- 
nisent avec  celui   de  l'acacia. 

2)  Des  feuillages  qui  harmonisent 
avec  celui  du  hêtre. 

3.  Quelques  feuillages   découpés. 
45  Des    feuillages    qui    ressemblent 
à  celui  du  Cytise  commun» 


3)  Einige  Laubioerke  ,  weicht  den 
jihornblättern  ähnlich  sind^ 

Der  25.  Kupfer  tnthält  : 

1)  Einige  Laubwerke  mit  runden 
und  ovalen  Blättern. 

2)  Einige  Laubwerke  ,  welche  den 
Eschenblättern  ähnlich  sind. 

Der  26.  Kupfer  zeigt: 

1)  Einige  Blätter,  welche  mit  jenen 
der  Akazien  Aehnlichkeit  haben. 

2)  Einige  Blätter  ,  welche  mit  jenen 

der  Buche  Aehnlichkeit  haben. 

3)  Einige  schlitzblättrige  Gattungen. 

4)  Einige  Blätter,  welche  mit  jenen 
des  breitblättrigen  Bohnenbaums 
Aehnlichkeit  haben. 


23.  Cahier. 


43.  Ht{*. 


Z* 


tABLE  DES  MATIERES,  VERZEICHNISS 

der 

contenues    dans    ce    volume.       in  Mesem  ersten  Bande  enthaltenen 

;  -^  Gegenstände, 


CHAPITRE       I. 


HAUPTSTUCK. 


D,. 


plan   d'un  parc    ou    jardin    à 


Pagi». 


Description  du  jardin  dé  Stowe  en 

Angletesre,  .         »         .         .         9 

Origine  des  jardiils  modernes.  .       31 

Description  d'un  ancien  jardin  ro- 
main  en  Toscane.        .         .  •       35 

Jardins    chinois    imités   par  les  An- 

giois.  -  ...  -3^ 

Detail  des  jardins  chinois  par  l'Ar- 
chitecte Chamiiers»       .         ♦         -39 

Détail   d'unjardin  de   l'Empereur  de 

la  Chine ,  par  le  peintre  Attiret.       46 

Progrès  de  l'art  des   jardins  à  l'an- 

gloise   sur  le   continent.         ♦  .     52 

Du  terrein    destiné    au    travail  d'un 

parc  k   i'angloise.         ,         *         ,       54 

Du   terrein   de  la  plaine.         .  .       55 

Description    du    jardin    de    Mr.   le 
Comte  de  Rasnmowsity,  près  de 
Vienne  en  Autriche.    ...        56 
Du    terrein  de   montagne.        ,         .       5^^ 


PI  Seite, 

lan    von   einem   Park  oder     Garten 

nach  englischem  Geschmucke.  .  1 

Beschreibung  des  Gartens  zu  Stowe  in 
England,     ....  i  9 

Entstehung  der  Gärten  nach  dem 
netteren  GeschmaCke.     ,  ,  «31 

Jifschreibung  eines  alten  römischen 
Gartens  in  Toscana,      .  .         »33 

Chinesische  Gi'irten  von  den  Englän- 
dern nachgeahmt.  ...        36 

Ausführliche  Beschreihnng  eines  chine- 
sischen Gartens  von  dem  Architect 
Chambers     .  .  .  .  .        .?9 

Ausführliche  Beschreibung  des  kaiserli- 
chen Gartens  in  China  von  dem  Mak- 
ler Attiret  .  .  .  .        46 

Fortschritte  der  Gart'-n''Minst  nach 
englischem  Geschmack  auf  dem  fe- 
sten Land.  ....        $3 

Beschaffenheit  der  Gegend,  welche  man 
zur  Anlegung  eines  englischen  Gar. 
tens  verwenden  will,     .  .  .        ^'4 

Br^schaffenheit  einer  flachen    Gegend.        55 

Beschreibung  des  Gartens  Sr.  Exzelenz 
des  Herrn  Grafen  Rasumowsky  bey 
IVun  in  Oesterreich      ...        56 

Beschaffenheit    einer    Gebürgsgegend.        59 


Page 


«3 


Des  quatre  plans  généraux  suscep- 
tibles de  décorations  suivant  la 
manière  angloise. 

De    la   scène   imitée  et  de  scène  de 

création.      .....       64 

De  l'harmonie  des  tableaux  dans  le 

détail  des  jardins.       .         .         .       66 

Uoscription  du  parc  de  Sehoonen- 
berg  situé  à  Laecken  près  de 
Bruxelles.  ....       69 

Jardin    de    Moccas-court     daas    le 

Herefortshire  en   Angleterre.         .       78 

jur.iiu  du  Baron  de  BrabecI;  prés 
d'tiildeshcim 78 


StUe 
P"ur      allgemein     anwendbare     Plane 

für  Verzierungen    nach    englischem 

Geschmacke,         ....       63 

Nachgeahmte  und  selbstgeschafftne 
Szenen.       ,         ....       64 

Uehereinstimmung  der  Gemähide  in  den 
einzelnen  Theilen  eines  Gartens      «.       C6 

Beschreibung  des  Gartens  von  Schoo- 
nenherg  bey  dem  Lustschlosse  Lae- 
cien  unweit  Brüssel.     ...       69 

Der  Garten  von  Moccas-Court  in  Here- 
fortshire   in    England.  .  .       78 

Der  Garten  des  Herrn  Baron  von  Bra- 
beck  bey  Hildesheim.     ,         .  .        7S 


CHAPITRE      It. 

De       bois      et      plantations, 


//.      HAUPTSTÜCK. 
Von    den    Gehölzen    und  Pfianzen-AnJagtn. 


Observation  sur  la  végétation  dans 

les  contrées   du   Nord.         .         .       84 
Apperçu    sur    les     bois    considérés 

comme  utilité.  ...       87 

Description  du  Parc  de  Sr,n  AltèîSe 
Serenissime  le   Prince  régnant  de 
Schwarzeaberg,  situé  à  Neuwal- 
deck  près  de  Vienne  en  Autriche.       9" 
!>es    bois    considérés   comme  a  ,re. 

ment.  .  .  .  »  •      107 

Harmonie  des  feuillages.  .         .      109 

Projet  d'un   temple  de  la  lune.        .      iio 
Projet  d'na  pivillon  du   soleil.  11- 

Piojet  d'un  temple   de  Pomone.       .     119 
Jardin   de  Mr.  le  Comte  de  Vec2ly 

situé  en  Hongrie.         .         .         .120 
Observation  sur  les  jardin?  modernes 
en  Allemagne 125 


Bemerliun'^en  über    die    Vegetation    in 

den  n'ùrdlichen  Ländern  .  .        84 

Betrachtungen   über  die  Waldungen  in 

Hinsicht    ihrer   Nützlichkeit.  .        87 

Beschreibung  des  Garrens  Sr.  Durch- 
laucht des  Fürsten  von  Schit-arzen- 
berg  zu  Neuwaldeck  bey  Wien  in 
Oesterreich.  ....        97 

De  îf aller  in  Hinsicht  Je^  Vergnü- 
gens betrachtet.  .  .  ,  107 
Die  Uebcrstimmung  des  Laubwerks.  io> 
Entwurf  von  einemTempel  des  Mondes.  1 1  D 
Entwurf  eines  Sonnen-Pavillons.  .  I17 
Entwurf  eines  Tempels  der  Pomona.  lîy 
Der    Garten    des    Herrn     Grafen     von 

Vecray  in  Ungarn.        .  .  .      I2J 

Bemerkunj,en  über  die  G.':rten  in 
Deutschland.        .  .  .  .      I2> 


Page 
Description  du  jardin  de  Hohenheim 

situé  près  de  Stutgard.       .         .     128 

Observations  sur  l'harmonie  végétale 

dans  la  composition  des  tableaux, 

pour  les  jardins  modernes.  .     iS* 

Listes  de  plusieurs  arbres  et  ar- 
bustes qui  se  ressemblent  par  la 
iorme  de  leur  feuillage,  destinées 
à  diriger  les  amateurs  du  jardi- 
nage ,  dans  la  composition  et  la 
gradation  des  grouppes.       .         .     161 

Feuillages  qui  sympatisent  avec  ce- 
lui des  érables.  .         .         .      161 

Feuillages  qui  ressemblent  à  celui 
de  l'acacia.  .         .         ♦         -     i6i 

Feuillage  d'une  forme  longne  et 
étroite  ressemblant  k  celui  de 
saule.  .         .         .         i         ♦     ï*^^ 

Feuillages  qui  grouppent  avec  celui 

des   peupliers.     .         .         .         .164 

Feuillsge  d'une  forme  ronde  group- 
pant  avec  le  chèvre-feuille  des 
bois. 165 

Feuilleges  qui  peuvent  groupper 
avec  celui  du  chêne  ordinaire.     .     i6é 

Feuillage    ressemblant    à     celui    de 

l'aube  épine   et  des   groseliers.     .     167 

Quelques  feuillages  laciniés  ou  dé- 
coupés  167 

Feuillages  qui  grouppent  avec  la 
pluspart    des    fusains.  .         .168 

Feuillages  qui  ressemblent  à  celui 
du  frêne  commun.       .         .         .     169 


Stiie 

Beschreibung  des  Gartens  von  Hohen- 
heim  hey   Stuttgart.     ,         .         .     Ï28 

Bemerkung  über  die  vegetabilische  Tle- 
bereinstimmdng  bey  der  Anlegung 
von  Naturgemählden  in  Hinsicht 
der  neueren  Gärten.      .         .         .132 

P'erzeichniss  mehrerer  Bäume  und  Ge- 
sträuche ,  welche  in  Hinsicht  der 
Gestalt  ihres  Laubes  einander  ähn- 
lich sind,  um  die  Gartenfreunde  bey 
der  Anordnung  und  Zusammenstel- 
lung der   Gruppen   zu   leiten.         .      16 r 

Laubbäume,  welche  mit  den  Ahornar- 
ten sympathisiren.         .         ,  .      l6l 

Laubbäume,  welche  den  akazien  ähn- 
lich sind.     .  ,  .  .  .      iCz 

Laubbäume ,  welche  lange  und  schma  ■ 
le  Blätter  haben  und  den  JVeiden 
am  ähnlichsten  sind.      .  ♦  .163 

Laubbäume ,  welche  sich  mit  den  Pap- 
peln gruppiren.     .  .  .  .      1 64 

Laubbäume  und  Sträuche  mit  runden 
und  ovalen  Blättern ,  welche  sich 
mit  dem  wilden  Geissblatt  gruppi- 
ren.    4  t  i  è         .  »  • 165 

Laubbäume ,  ivelche  man  mit  der  ge- 
meinen Eiche  gruppiren  }iann.       .      166 

Laubbäume  ,  welche  dem  Weissdorn 
und  der  johannisbeerstaude  ähn- 
lich sind.     .         .  ♦  .  .167 

Einige  Laubbäume  mit  ausgezackten 
Blättern.      .  ,  .  .         ,167 

Laubbäume,  welche  sich  mit  dem  gr'ôss- 
ten  Theile  des  Ahorn  gruppiren. 
(NB.  nicht  Bu-chen).     ,         .         .      ïf>S 

Laubbäume,  welche  der  gemeinen  Esche 
ähnlich  sind.         .  ♦  .  ♦      10^ 


Age. 
Feuillages  qui  ressemblent  au  cytise 

commun 170 

Feuillages    qui    ressemblent  à  celui 

du  hêtre.  ....     171 

Observation  sur  la  manière  la  plus 

utile  de  planter  les  arbtes  isolés.     175 

Explication  des  estampes.       ,        .     178 


L  SâU. 

LauhhSume ,  wtlche  dem  Bohnenbaum 

ähnlich  sind,        ....      170 
Laubbäume.,    welche    der  Buche   ähn- 
lich sind, 171 

Bemerkungen  wie   man    die   einzelnen 
Bäume     auf    die     nützlichste    Art 
pflanzen  kann.     .         .         .         .      175 
Erklärung  der  Kupfer.     .         ;  .      i-jg 


■H-  Cîhier. 


#4.  Htft, 


,4»  a 


ERRATA» 


yage 


lê 

ligne     1 

au  lieu 

de  sur  la  frise 

est  ce 

vers 

n 

— 

0 

— 

trouppeaux 

28 

— 

9 

— 

tombant 

29 

— 

24 

— 

fonds 

35 

— ■ 

5 

— 

aile 

46 

— 

I 

— 

raport 

53 

— 

15 

— 

mines 

53 

— 

34 

— 

superflus 

55 

— 

6 

— 

deiîauc 

55 

— 

14 

— 

incipidité 

55 

— 

3^ 

— 

raporte 

S7 

— 

23 

— 

Cfhii 

91 

— 

26 

— 

lointains 

92 

— 

I 

— 

enracinées 

- 

95 

— 

20 

— 

s'il 

io3 

— 

ûj 

ioiitez  à  la  ßn 

de  la 

page 

ii8 

— 

14 

— 

fiitain 

119 

— 

II 

— 

opposi 

n8 

— 

38 

— 

de 

13'' 

— 

28 

— 

laiterie 

137 

— 

2f. 

— 

vasseaiix 

ï37 

— 

29 

— - 

causent 

137 

— 

50 

— 

leur 

137 

— 

31 

— 

leur 

143 

— 

-3 

— 

ci'jte 

146 

— 

21 

— 

Eberhard 

149 

— 

2 

— 

füllt 

152 

— 

20 

— 

le 

156 

— 

6 

— 

germendrée 

167 

— 

17 

— 

Azaiie 

169 

— 

1 

— 

Eraxinus. 

171 

— 

25 

— 

aiinifolia 

173 

— 

4 

-— 

Diospiros 

1 72 

— 

5 

— 

Evouinius 

172 

— 

7 

— 

laudier 

17a 

— 

16 

— 

Caniula 

172 

— 

22 

— 

pentandia 

174 

— 

6 

— 

q"'^  ,  . 

175 

— 

6 

— 

toutfois 

175 

— 

29 

— 

au 

T76 

— 

4 

— 

indigne 

176 

— 

i9 

— 

réservoir 

:    ce  passage 
troupeaux 
tombent 
fond 
aile, 
rapport 
ruines 
superflu 
défaut 
insipidité 
rapporte 
celle. 
lointaines 
enracin.'s 

SI 

tt  à  branches  pendante«, 
fusain 
posé 
des 

laitière 
vassaux 
cause 
su 
sa. 

coté 
Everard 
fait, 
la 

eermandrée 
Aralie 
Fraxinus 
alnitolia 
Diospyros 
Evonymus 
laurier 
Canada 
pcntandra 
qui 

toutefois 
en 

indique 
réitrvoir. 


ERRATA. 


Seit/.  7.tiie.  st.itt 

3  17  IViitur 

3  iH  welche  all 

3  22  in  Auswahl 

10  14  vo/2  f/^r 

17  28  Steg 

15  ^6  ûu/  der 

-5  36  fiiessendenWas- 
sers 

c6  '  4  Smacken 

26  23  5'tfy 

2j  38   Geghter 

27  5  Aussichte 

30  4    ZirfCtt 

32  35  mulmclnd 

3/  30  AJ.ynung 

3J  31    5tf^^e 

54  -3  Bedauern 

58  7  i-e/ir 

58  24  Ho/iifr 

79  17  A'jtiir 

7:^  19  •S'ff^^ 

80  44  Mahle 

81  6  Steg 

1,1  7    /Jc2J< 

94  2  von 

103  36  Bortson 

107  u>   Bäume 

108  15   jO 


fiic   Natur 

welche  alle 

in.  der  Auswahl 

vor  der 

Fusswege 

gegen  die 

von  fliessendem 

Wasser 
mit  Sumachen 
Fussuieg 
Geländer 
Aussicht 
2wey 

sanft  murmelnd 
Vorgeben 
Fusssteige 
Bereuen 
eine  sehr 
Flieder 
Die  Natur 
Fusssteige 
Deîi/intahl 
Fuss:reg 
ein  paar 
sich    von 
Horizont 
die  Bäume 
wie 


Stite. 
108 


116 

117 
J18 
118 
118 
118 

II'} 
120 

128 
129 

'33 
134 
139 
153 
150 
156 


Zeile. 


statt 


lies 


44  am  Ende  der  Sei.  und  abhängenden 
te  füge    man      Aesten 
noch  hinzu 
38  Ziretschen  Zwetschgen 

3s  schon  noch 

ly  gelb  gelblichten 

31    Siebenbürgischer  Fensylvanischer 
36  Bohnen  den   Bohnenbaum 

36   die  Schaflinsen-  den  ojj'enen   Bla- 

pflanze  senstrauch 

38   Hannebutten         Hagebutten 
31    Schutt  Sehütt 

26  von  Feigenbaum  jür  Feigenbäume 

1 1  Wasserwerk 
8  Kühe 

25   Ruthen 
6    Wasserwerk 

12  nur  halb 


Was  Sirstück 
Küche 
Joch 

Wasserstück 
halb 
1 1   Rosensträucher    des   Schilfes 


8    Fe  liehen 
29  Vflamenarten 


156     32  Akazienrosa 


'58     33  f^^**  Rosenstock 
164     19   16 
168        y  Buchen 

171      21   Berbisbeerstaude  Berberisbeer 

)t  rauch 


G  amänderlcin 
Baum  ■     und 

Str.iucharten 
rothbliihende 

Aïatien 
Das  Schilf 

18 

Spindelbäumen 


./iiiii   Î 


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^4^'SßM 


M^/M/S^